Mardi 19 juin 2 19 /06 /Juin 01:33

Le récit qui suit date et a été écrit en 2011, remarquant un regain d'intérêts parmis les internautes dans les statistiques du blog du moins, car vous vous faites toujours plus silencieux dans les comm, je vous poste quelques pages , j'attends vos réactions à savoir si vous voulez la suite, si vous aimez toujours, bref ce que vous en pensez!    

Rappel: Flav et Francis sont de retour d’un petit voyage en Italie, Francis a demandé Flav en mariage, celui-ci doute, tergiverse… Au moment ou reprend le récit, Francis et son ex ont une discussion, qui n’échappe pas à Flav!

-Ecoute, ça ne sert à rien de tout ressasser, j’ai été honnête avec toi,…

-Je ne peux pas te croire! Ne me dit pas que tu as toujours fait semblant.

-Je te le disais parfois, tu me rappelles quelqu’un… Au travers de toi, je le recherchais.

-Mais il ne t’aime plus, il est avec quelqu’un et ne reviendra jamais vers toi, il me l’a dit.

-Il peut changer d’avis.

-Il est avec quelqu’un et tu préfères l’attendre…

-Flav a rompu.

-Ha d’accord, je n’ai en gros aucune chance, tant qu’il ne retrouvera personne. A moins que! Vous soyez déjà remis ensemble, j’ai bien vu comme il te regardait en Bretagne. Enfin surtout comme toi tu le dévorais des yeux.

-Ecoute, je ne te l’ai jamais caché, je l’aime tellement, qu’il n’y a de la place pour personne d’autre. Tu es jeune et tu rencontreras quelqu’un de ton âge, ca vaut mieux, tu…

-Oh, ne me sors pas ce couplet sur l’âge, tu pourrais aussi bien être son père à lui aussi.

Je l’ai entendu pleurer, je ne sais pas si Francis l’a pris dans ses bras, ce qu’il s’est passé au juste, je m’imaginais tout et n’importe quoi et j’ai du me rendre dans la pièce pour en avoir le cœur net. Là en larme, il s’est jeté dans mes bras, pleurant sur mon épaule.

-Oh Flav, tu m’avais prévenu pourtant! Mais toi-même, tu reviens toujours vers lui. Je crois que je vais en crever.

-Ne dit pas des choses comme ça, voyons…

-Mais pourquoi Francis, POURQUOI?

-Que veux-tu que je te dise, ça ne s’explique pas, c’est tout.

-Francis, un peu de compassion s’il te plait!

-Tu es vraiment un type bien Flav, il ne te mérite pas non plus après tout. Gardé moi avec vous, s’il vous plait, je ferais tout ce que vous voudrez.

-Allons sois raisonnable et lâche Flavien! Ca en devient indécent.

-J’oubliais, je n’ai pas assez d’éducation pour monsieur.

-Allons, allons, ne dites pas des choses que vous pourriez tous les deux regretter. Francis, va nous chercher un petit remontant en cuisine.

-Le bar est là!

-Et bien sert nous un verre, bon sang.

-Ce n’est pas la peine, je m’en vais. Et il s’est enfuit en courant.

-Je suis triste pour lui, il t’aime c’est criant!

-Pas autant que je t’aime!

-Francis!

-C’est la vérité, à quoi bon lui faire espérer quoi que ce soit? Tu es bien trop gentil!

-Nous lui avons brisé le cœur.

-Tu veux qu’on fasse un trio de choc?

-Il n’était pas sérieux enfin!

-Pas sur…

-Tssss.

-Si on se remettait à l’œuvre ici?

-Il faut que j’aille voir Alyne.

-Je peux me joindre.

-Je t’interdis de la contredire alors, de l’embêter! Et puis non, tu ne peux pas venir, tu ne vas pas savoir tenir parole, tu feras tout pour que vous vous disputiez…

-Ca va, je te conduis et je reviens ici cassé quelques poteries!

-Bon , je verrais bien ce qu’elle me veut, je t’enverrai dans mon bureau pour patienter, si elle, n’est pas d’humeur, tu rentreras.

Chez Alyne…

-Bonjour Maman comment allez-vous?

-Contente que tu ailles mieux! Tu es venu seul?

-Non avec Francis?

-Je ne le vois pas pourtant? Il aurai perdu tout signe d’éducation?

-Comme tu voulais me parler, je lui ai dis de m’attendre au bureau.

-Tu ne devrais pas laissé un requin seul dans ton bureau.

-Maman…

-Vous ne comptez pas rester ici quelques jours? Tu repars tout de suite?

-Tu invites Francis quelques jours?

-Si tu t’accoquines une fois de plus avec lui, je devrai bien.

-Il a changé.

-Non Flav, les gens ne changent pas, ils s’assagissent avec l’âge parfois tout au plus. C’est tout le mal que je te souhaite, en même temps.

-Je sais que tu ne l’aimes pas tellement.

-Je n’ai jamais rien dit de tel. Je reconnais certaines de ses qualités. Et tu mènes ta vie comme tu l’entends depuis tant d’années, j’espère juste que tu sais ce que tu fais. Bon, je voulais te voir, car il faut prendre quelques décisions concernant l’Allemagne. J’ai reçu une offre plus qu’intéressante, nous aurions tout à y gagner.

-Tu veux vendre l’usine de papa?

-Il est grand temps de t’en souvenir tient! Oui, cette offre est une aubaine par les temps qui court. Et j’ai plus qu’assez avec mes affaires figure toi. Je dois en permanence jeter un œil sur la tienne, et je n’ai plus envie de devoir faire face à tout. Je vieillis sans doute mal. Il y a de nombreux problèmes en Allemagne, un vieil ami à toi lance sa marque et on est pas loin du plagia. Il ne travaille plus pour nous évidemment mais comme tu le sais, il est bien renseigné sur les secrets de fabrications, connait les fournisseurs, ainsi que toutes les ficelles du métier!

-Je n’aurai jamais pensé ça de Herbert.

-Tu connais bien mal les gens, il n’y a rien de pire qu’une désillusion sentimentale.

-Si tu veux qu’on vende… On vendra.

-Bien!

-Ou tu veux que j’aille gérer la situation en fait?

-Flavien! C’est toi qui voit, je t’ai dis que de mon côté, je voulais réduire mon champs d’action, si toi tu veux élargir le tient, ça ne peut pas te faire de mal!

-Merci pour le message.

-De rien, c’est à ça que sert une mère et va nous chercher ce Fontfaye, je n’ai pas envie de manger à toutes les heures.

Quelques minutes plus tard dans la petite salle à manger, celle réservée au repas de famille, nous prenons une décoction alcoolisée made in Alyne.

-Vous ne m’aviez jamais reçu dans cette pièce, elle est fort agréable.

-Ca m’étonne de vous maman d’ailleurs. Je pensais que nous nous réservions cette salle.

-Francis ne fait-il pas partie de la famille?

-J’aimerai en faire d’avantage partie mais Flav ne veut pas?

-Comment?

-J’aimerai vous demander la main de Flav! Afin que dés qu’ il se décide nous officialisions les choses.

-Flavien n’a pas besoin de ma bénédiction, tant que nos avocats ficellent un contrat de mariage le protégeant des filous dans votre genre. Car, ce serait vous le gagnant d’une pareille union, pas nous. Mais vous avez penser à votre mère Francis, vous allez la terrasser si vous lui faites une déclaration pareille.

-Elle s’y fera.

-Voyons maman, Francis ne parle pas sérieusement, il ne dira jamais rien à sa mère sur notre véritable relation. Je ne sais pas ce qu’il lui prend ses derniers temps. Il croit à ses propres chimères.

-Tu ne veux pas m’épouser, mais tu restes avec moi!

-Un point pour Fontfaye!

-Mes intentions sont louables, je tiens à toi Flav, plus que tu ne l’imagines, oh je sais que même en travaillant plus que je ne le fais, je ne parviendrai jamais à rattraper votre fortune familiale… Mes ancêtres n’ont pas su comprendre que l’industrie serait le monde d’aujourd’hui.

-Je vous arrête de suite Francis, c’est tout à votre honneur que de ne rien devoir aux générations qui vous ont précédées. Regardez Flav, il ne sait qu’en faire et va vendre…

-Vendre quoi?

-Pourquoi ne déteignez-vous pas un peu plus sur lui. Il s’agit de la filiale Allemande, celle de son père, elle me cause trop de soucis. J’ai plus qu’assez à faire avec mes affaires.

-Mais enfin Flav, pourquoi t’acharner sur ce petit projet touristique qui vivote, on le sait à fonds perdu quand tu pourrais faire de grandes choses.

-Petit « 1 » ce projet me tient vraiment à cœur et rapportera un jour de l’argent. Deuxièmement, je n’ai pas envie de vivre en Allemagne.

-Tu peux déplacer le gros des bureaux, amener le commercial, le publicitaire, la conception et maintenir la production là-bas. Ceux qui voudront réellement toujours travailler pour vous, suivront le mouvement, ce n’est pas si loin que ça. De toute façon avec tout le respect que je vous dois Alyne, vos deux sociétés fonctionnent déjà en partenariat et sont depuis longtemps vouée à une fusion.

-Fusion, fusion… Le grand mot, sachez que de mon côté, j’achète en effet quelques modèles pour mes magasins, mais que je pourrais moi-même les produire, voir les acheter ailleurs.

-Je sais tout ça, vous êtes la reine de l’autarcie en entreprise, je voulais dire qu’un jour, il aurait de toute façon les deux à gérer et devrait alors les centraliser en un seul siège.

-Si vous ne le saviez pas, tout ça ne l’intéresse pas vraiment…

-C’est faux maman!

-Ce n’est pas l’impression que tu donnes.

-Je peux t’aider tu le sais pour mener à bien ce genre d’opération, si tu le souhaites bien entendu en te laissant toujours seul maître à bord.

-Cette demande en mariage est d’un romantisme.

-Oh Flavien! Moi elle m’émoustille. On fera le mariage ici, car c’est toi le plus jeune.

-Ravi que l’on ne me transforme pas en jeune épousée! Si vous vous y mettez aussi maman!

-Il y a longtemps que nous n’avons plus organisé une grande réception!

-Je dois y réfléchir!

« A quoi? »: m’ont-ils demandé en cœur, l’un pensant à sa demande, l’une à l’avenir de ses entreprises. De mon côté, les deux se mêlaient, il y a bien des années, je m’étais imaginé secondé Francis dans ses affaires, à cette époque ma grand-mère gérait son entreprise, mon père la sienne, moi étudiant, je ne savais pas quoi faire au juste, je menais une vie de bohême, je pensais les choses figées… J’avais une soif d’apprentissage dont me contentait l’université, ensuite ma soif d’amour a par hasard, je ne vais pas vous refaire l’histoire été contentée par Francis en personne. Coup de foudre, premier déboire, du je t’aime moi non plus… Puis j’ai eu L, premier amour véritable, qui s’est construit petit à petit, en cette période de fête, « Dieu » que je pense à lui! Encore d’avantage depuis que Francis m’a fait sa demande. Je m’imagine, ce qui est plus qu’hypothétique, tient même de la chimère quel aurait été notre vie sans ce maudit accident? On ne le saura jamais, aussi je me tourne vers l’avenir. Francis en est-il? On ne se sépare plus, j’adore le soir me blottir contre son torse, lover ma tête tout contre lui, je ne m’endors que quand il a embrassé mon front. J’adore quand il me prend entre ses bras, j’adore la façon qu’il a de me faire l’amour, j’aime ses attentions, être associé à lui,…

-Sais-tu maman que je refais la déco chez Francis. Belle diversion pour ne pas leur répondre.

-C’est la que vous vivrez?

-Peut-être…

-Tant que vous continuerez à venir ici pour les vacances, vous pourrez prendre vos petits avec, chiens, chats, petits basanés, tout s’achètent de nos jours.

-Maman!

-Si on ne peut plus faire de l‘humour, bon je nous ressert un petit remontant voulez-vous, moi j’en ai besoin! Mon fils va se marier… Cheers!

-On va rester pour la nuit, ça vaut mieux. Elle divague déjà.

-Pas du tout!

Nous sommes rester deux jours auprès d’Alyne, concernant son actualité sentimentale, elle n’en parle pas, je ne la vois plus jamais accompagnée cependant! En ce qui concerne mon actualité professionnel, je me lance dans les affaires. Je suis pour ce faire les conseils de Francis, en gros ça donne pour l’Allemagne quelques départs volontaires à la retraite ou non, une délocalisation minime puisque la chaîne d’assemblage reste sur place. Sans parler de quelques procès que gèrent le cabinet d’avocat de Francis, Herbert n’a qu’à bien se tenir.

Nous passons le plus clair de notre temps ensemble avec Francis, quand ce n’est pas pour la fusion, nous faisons les magasins pour le relooking de sa maison. Je m’y sens à nouveau un peu comme chez moi. Le rez-de-chaussée est métamorphosé, plus lumineux, je trouve que l’ambiance est assez flamande fin d’un rococo de mauvais goût. La chambre aussi est plus lumineuse, j’ai opté pour des nuances de gris foncé et claires, le textile de la literie et des fenêtres est noir, Francis a été sur ce point sans concession. Le reste de la maison, il va juste la faire rafraîchir, ses pièces musés comme je les appelle, sont son univers perso, elle renferme ses collections d‘antiquités, quand il m’y invite, je suis toujours autant sous le charme des pièces rassemblées dans les vitrines que sous celui du passionné qui me les racontes.

Bon, résumons, je craque pour ce type… Ce n’est pas nouveau. On vit quasiment ensemble, ça se passe même plutôt bien. Il devient moins insistant pour son bout de papier… Il me laisse le temps de réflexion que je lui ai demandé.

Je n’ai pas eu le temps d’y penser à sa demande, trop occupé que j’étais pour la délocalisation des bureaux de l’entreprise de mon père. De plus voilà quatre jours que je suis en Virginie, c’est Kate qui m’a contactée pour m’annoncer la triste nouvelle, le décès de Thérèsa, cette brave Teri, l’intendante, la nounou, des Strauss, avec elle c’est encore d’avantage « L » qui disparait un peu plus. Elle ne reconnaissait plus personne depuis quelques années, son Alzheimer ayant pris beaucoup d’ampleur. Je me devais d’être à ses obsèques. L me l’avait présenté comme étant une mère de substitution pour lui comme il m’aimait, elle m’aima aussi vite. Ses limonades, ses pâtisseries, ses intentions, sa gentillesse, comment oublié que c’est grâce à elle si j’ai rencontré Darren, qu’en quelques sortes, j’ai continué à vivre après l’accident.

Je l’ai dis plus haut dans le texte, je pense souvent à « L », un peu moins qu’avant certes, en période de fêtes toujours autant. Cette année avec Francis, les moments de déprimes ont été éphémères, à sa manière, il nous crée des souvenirs, en m‘entrainant dans le tourbillon de sa vie, je crois que je n‘ai plus trop le temps d‘y pensé, qu‘heureux, je n‘ai plus besoin d‘y penser.

Quand Kate m’a téléphoné, je n’ai pas hésité, je savais que ma place était auprès d’eux. J’ai donc pris le premier vol disponible. Je me souviens que le chagrin me submergeant, je ne réussissais pas à réserver en ligne mon vol. Francis m’a réservé mon billet, il m’a demandé si je voulais qu’il m’accompagne, je n’ai pas voulu pour différentes raisons. Les souvenirs, le chagrin qu’il ne pouvait pas partager. Il m’a donc le moment venu conduit à l’aéroport, en faisant la file pour l’enregistrement, il m’a dit quelques mots qui raisonnent encore.

-Je comprends tu sais…

-Merci.

-Ta place est auprès d’eux. Mais revient moi vite! Je n’irai pas te rechercher cette fois. Là-bas, tu auras tout le temps de penser à nous. Rappel toi que ce pays à l’art de te donner le tournis.

Une partie de moi est indissociable des USA, comme je le suis du vieux continent. En arrivant en Virginie au domaine, après les accolades, les bribes de souvenirs échangés, l‘empois du temps des jours à venir, je me suis installé dans l’ancienne chambre de « L ». J’ai eu comme l’impression de reprendre de vieilles habitudes, que rien n’avait changé, il suffisait de fermer les yeux pour être quelques années en arrière. J’ai dormi comme une masse. Mais la nuit suivante, j’ai pris une autre chambre.

Les funérailles finies, je suis resté deux jours sur place, cherchant sans cesse après mes souvenirs heureux! La larme souvent à l’œil… A quoi bon, je vous le demande? J’ai donc accepté l’invitation d’Olga à loger chez elle, et faire la tournée des grands ducs.

Ha nostalgie quand tu nous tiens! Quelle joie que de retrouver de vieux amis, de deviser en anglais, de retrouver des endroits que l’on a fréquenté assidument à l’identique ou de s’attrister de constater que certains n’existent plus. Par chance notre QG à Olga et moi est toujours là, fidèle à lui-même, nécessitant peut-être même un petit coup de peinture.

-Alors mon petit, quoi de neuf? Ca faisait longtemps que tu n’étais plus venu nous voir.

-Je sais, mais tu pourrais venir me voir aussi.

-Han, han. Bon qu’est-ce qui te tracasse?

-Mais rien voyons. Sur les conseils de ma mère et de Francis, je reprends le flambeau familial.

-C’est dans la logique des choses.

-Francis me conseille beaucoup, et c’est pourtant désintéressé.

-C’est son job aussi. Et tu ne dois pas te justifier avec moi tu sais bien. Tu sais, je finis par l’apprécier ton Francis à force. Sauf si tu me dis que je dois le détester alors je le déteste.

-Non, pour le moment du moins, tu ne dois pas le détester.

-Cool. Et donc, tu t’es remis à bosser! C’est-ce qui te réussi le mieux tu sais…

-Il parait.

-Je crois que si je ne viens plus autant à DC c’est à cause des fantômes.

-Pour quelqu’un qui habite dans une maison plus vieille que son propre pays, plus vieille que le Colysée, c’est plutôt étonnant.

-Tu m’as manquée Olga, nos conversations me manque. Tu devrais venir mettre ta touche dans nos collections.

-Je ne fais pas dans le prêt à porter Mister.

-Tu devrais, ça rapporte.

-Argent! Là tu m’intéresses. Mais attention à pas arnaquer une vieille copine!

-On en reparlera quand tu viendras me voir dans mon pays.

-Tient au fait, vous avez un gouvernement maintenant?

-Oui quel affaire cette histoire…

-On prend un shaker de Cosmo?

-Allez! Soyons fou!

-Complètement Crazy chéri!

-Tu sais ce que j’ai dis à Francis?

-Non pas encore, je t’écoute.

-Que si je ne revenais pas, il ne devait pas venir me rechercher.

-Je serais bien tentée à te garder ici, mais raconte à tati Olga ce qui ne va pas.

-Il n’arrête pas de me demander en mariage.

-C’est moi qui dessine ta robe et personne d’autre.

-Voilà le genre de bêtises qui me bloquent.

-Mais enfin loulou, je rigolais, je vais prendre le sujet plus au sérieux, puisque je vois que tu y tiens. Mon avis est le suivant! C’est dans la logique des choses que vous vous marriez, vous vous tournez autour depuis toujours. Ca n’enlève rien à tes autres histoires, des parenthèses qui font de toi ce que tu es aujourd’hui. Mais bon, quand tu parles de lui, tu es rêveur, je suppose que ça fait boum boum dans ta boussole et dans ton sip pour lui.

-Ca y est, fallait quelle ramène la conversation sur le cul.

-La vie c’est le cul.

-Bien dit, aller santé ma poule!

-Je suis sérieuse Flavio! Tu l’aimes ou pas?

-Je ne sais plus.

-Mais oui tu l’aimes. De quoi as-tu peur?

-Qu’il me trompe, que ça casse, que ce qu’on vit pour l’instant s’arrête.

-Donc tu l’aimes.

-Je crois, mais…

-Tu n’as pas confiance en lui, tu sais, tu ne seras jamais dans sa tête, un couple c’est beaucoup d’incertitudes.

-On a déjà essayer pas mal de fois.

-Et dés que vous n’êtes plus ensemble, vous vous arrangez pour que vos routes se recroisent à nouveau.

-Parlons d’autre chose.

-Je saute sur la perche que tu me tends. La fondation de notre ami, il t’arrive d’y penser? Les chèques, c’est sympas mais bon, ce n’est pas ce qui était prévu. Une fois par an, pour la remise des bourses, c’est tout ce que je te demande.

-Je te promets de ne plus me défiler.

-Bon, sans ça, je viens te chercher par la peau du dos.

-Je me demande souvent ce qu’aurait pu être nos vies.

-Moi je regrette nos années d’insouciance. Je te préférais faucher, amoureux, tortillant du popotin sur Kelly.

-Je n’ai rien perdu de mon déhanché.

-Chiche!

-Pas ici.

-Si ici et maintenant, bouge ton corps bébé.

-Folle!

-Dis, j’ai demandé ta préférée au barman en plus.

Après un « in your eyes » endiablé, je crois que nous avons repris un autre shaker, le barman m’a donné une entrée pour une soirée qui devait avoir lieu dans la soirée, vu que j’aime dansé… Nous n’y avons pas été mais avons opté pour une soirée karaoké légendaire. Le même caissier à l’entrée, les mêmes habitués, le même manque de place et les chanteurs amateurs toujours aussi saoul. Nous sommes rentrés à pas d’heure, sous le regard indulgent de la demi d’Olga qui nous a beurrer des toasts à 3h du matin afin que nous ne nous blessions pas. Une grâce matinée plus tard, un jacuzzi en compagnie de mes hôtesses, nous décidons de nous rendre chez Dave, enfin dans ce qui est devenu la fondation portant son nom. Seul le dernier étage m’est familier, puisque l’atelier de l’artiste, nous n’y avons jamais voulu y toucher. C’est la seule pièce dans laquelle j’ai eu des frissons, le reste de la maison étant devenu une galerie d’exposition et les bureaux de la fondation.

-Tu regardes quoi Flavounet?

-Deux fantômes chérie!

-Tu vas me faire pleurée.

-Mais non sotte, je me disais qu’est-ce que j’ai pu m’envoyé en l’air dans ces pièces!

-Oh, tu oublies que j’ai été plusieurs fois témoins de vos cochonneries!

-Fallait pas rentrée sans frapper.

-J’avais la clé!

-Oui, j’ai vu l’autre jour que tu l’avais toujours à ton trousseau.

-C’est bête de ma part, mais je n’ai jamais réussie à l’enlevée. Les barillets ont été changés depuis longtemps pourtant…

-Ce cendrier n’était pas dans son atelier mais dans le salon en bas.

-C’est moi qui lui avait offert, et j’ai voulu qu’il reste ici.

-C’est toi qui va me faire pleurer maintenant.

-Bon, il est temps de partir! Allons boire un verre, il y a bien un nouveau bar à découvrir dans les environs!

Dans les rues de Dupont…

-J’ai toujours cru qu’un jour j’habiterai ici.

-Mon meilleur ami habiterai plus près de chez moi, je dis yes!

-Qui sait! Regarde cette maison à vendre, vient, on va la visiter.

-Je la connais, c’était la maison d’une amie peintre anglaise, divorce difficile. Elle est retournée auprès de sa reine.

-Comme tu dis ça! Etre anglaise ne signifie pas avoir la galle.

-En art, c’est tout comme!

-C’est toi l’artiste tu sais…

-Bon allons la visiter, tu as l’air d’y tenir.

Après la visite, je n’ai pu que donner raison à Olga, les anglaises ne font pas de bons artistes. Une si belle maison, complètement gâchées par le choix des couleurs de l’ancienne propriétaire, des vieux roses, du bleu ciel, des moquettes à fleurs… Mais une évidence cependant, avec un bon peintre, et quelques menus travaux, une maison authentique ou il ferait bon vivre.

Le lendemain, les filles ayant des obligations pour leur maison de couture, j’avais décidé de faire un peu de tourisme dans le centre de Washington, il est des musés dont je ne me lasserais jamais. J’ai pu redécouvrir après des années de restauration celui de l’histoire de l‘Amérique. J’avais visité ce musé avec L, soucieux de me montrer que son pays avait aussi une histoire, pas comparable avec celle de l’Europe, mais bien à elle. Je n’ai plus rien reconnu, mais je crois que lui aurait aimé les nouvelles dispositions et mises en scènes. Puis, je suis retourné voir mes primitifs flamands dans le musé d’à côté, le gardien m’a reconnu, a été fort nostalgique de me revoir, il a raconté quelques anecdotes du temps ou Dave était régisseur, puis m’a dit à bientôt quand son supérieur l’a fait demander.

Je ne me suis pas attarder longtemps, j’ai préféré le divertissement à la culture et opter pour un film en trois D au musé de l’air et de l’espace. Le temps passant, je me suis rendu en taxi à la maison de couture d’Olga, d’où avec pas mal d’anciennes connaissances, nous devions nous rendre dans mon resto favori avant de commencer la tournée des grands ducs. J’adore mon pays, mais j’adore le rythme qu’à la vie au State, à Dupont, il y a toujours quelques choses à faire, à découvrir…

Rien ne semblait avoir changé entre eux tous, moi qui pensait qu’ils s’étaient perdu de vues, notre petite troupe d’artistes, de fashions victimes, je les retrouvai tous, juste avec quelques années en plus, certaines réussissant mieux que les autres. Tous n’avaient pas réussi dans leur domaine de prédilection, mais semblaient content de leur reconversion. Je me trouvais un peu nul par rapport à eux, car quand venait mon tour du « Et toi qu’est-ce que tu deviens? ».

Ben moi rien, je vais peut-être me marier! Et par les bons conseils de mon futur mari et de ma mère, je vais me mettre à travailler! Ce n’est pas ce que je répondais bien entendu, Olga racontant elle-même à sa sauce ma vie. Dans cette vie, Flav est amoureux, et son french lover est en plus d’être super beau, super gentil, super prévenant, super riche! Ce qui n’est pour eux bien entendu pas une première en soi. Mais ce preux chevalier a été parfois salaud par le passé, du coup, je suis de retour parmi eux. J’admets que c’est un peu vrai… Même si ce n’est pas le motif exact de ma présence à Dupont.

Après une nuit haute en couleur, il est décidé que le lendemain on remet tous ça. Chose promise, chose due, j’ai l’impression d’avoir 20 ans, on va de bar en bar, pour finir en boîte. Je n’en pouvais plus de danser, je mourrais de soif, aussi je décide de prendre une bouteille d’eau au bar. Là, je tombe sur le barman de la Terrasse, celui-là même qui m’avait invité à une soirée.

-Je t’ai pas vu l’autre jour.

-Non, j’avais pas mal de trucs de prévu. Combien je dois pour l’eau?

-Rien c’est pour moi.

-C’est gentil ça.

-Si tu as besoin d’autre chose, tu sais ou me trouver.

Et bien oui, j’ai flirter avec le barman, enfin c’est surtout lui… J’aurai du payer ma bouteille peut-être. Chaque fois que j’allais prendre la tournée pour notre bande, c’était happy hours, aussi m’envoyait-il à chaque fois au bar. Il m’a donné son numéro sur une serviette, je l’ai jetée dans une poubelle du métro, car à chaque fois que je la serais dans ma poche, je devinais ce séduisant barman sans son t-shirt moulant avec en arrière plan un Francis en ombre fragile.

J’ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil, Francis me manquait, le lendemain, je n’ai pas voulu sortir, j’étais comme un peu déprimé, et comme mes deux amies étaient fort occupées, j’ai eu tout le loisir de me morfondre, d’hésiter à l’appeler,…

Le soir comme, elles invitaient toujours des gens afin de fêter mon passage parmi elles, je ne devais pas me forcer à faire bonne figure, je me laissais entrainer par l’ambiance oubliant mes incertitudes.

Olga en bonne amie, a bien compris que quelque chose n’allait pas, aussi a-t-elle pris le téléphone un soir ou nous n’étions que nous deux et que je parlais sans doute pour la centième fois de lui…

- Allez appelle le!

-Non je ne veux pas.

-Si tu le veux, cesse de faire l’enfant. Si tu n’appelles pas, je l’appelle!

-Tu ne sais même pas son numéro.

-Et comment crois-tu que je t’appelle, ton numéro est enregistré! Number three! Bonjour Francis, oh, scuse-me, bonsoir alors… Il faut absolument que tu viennes passer quelques jours ici chez moi. Ca fera plaisir à Flavien. Si je t’assure, je ne voudrais pas qu’il se jette sous un metro!

-Passe le moi…

-Flav!

-Francis, ça va?

-Tu me manques bébé.

-C’est vrai? Tu crois que tu pourrais te libérer, venir quelques jours auprès de moi ici.

-Hum, je ne sais pas, c’est que je suis fort occupé en ce moment.

-Ok, je comprends.

-Sinon ça va?

-Oui oui et toi?

-Ca va, ca va, tu comptes vraiment te jeter sous un metro?

-Non, tu connais Olga, elle exagère toujours!

-Ha, elle a eu tort alors de m’inviter?

-Non bien sûr que non…

-Tant mieux, ça ne te dérange donc pas que je réponde à son invitation?

-Evidemment que non!

-Tant mieux, je vous attends dans un restaurant qui ce dit typiquement français.

-A Dupont?

-Yes baby, just near you, tu ne pensais quand même pas que j’allais te laisser filer sans rien dire ou sans rien faire.

-Je suis content que tu sois là, on arrive avec les filles…

Je crois que j’ai rarement été aussi content de le voir, je lui ai même sauter au cou, serrer fort dans ma bras, dans un premier temps déconcerté par cette démonstration peu habituel de ma part pour lui comme pour moi en public, il m’a aussi pris dans ses bras. Le quartier est ouvert, donc ça n’a surpris personne, je ne sais pas combien de temps nous sommes resté comme ça, ça m’a semblé trop bref, j’étais aux anges qu’il m’ai rejoint, fait la surprise. Plusieurs fois au cour du repas, ça a été plus fort que moi, comme nous partagions la même banquette, j’ai pris sa main sous la table, lover ma tête sur son épaule…

-Que d’effusions bébé, j’ai l’impression de te retrouver comme à nos débuts.

-C’est l’amour ça monsieur Francis.

-Olga, même si c’est vrai ça ne se dit pas.

-Bête garçon! Ce qui me chagrine, c’est que pour le jour j, du blanc personne n’y croira.

-Ce serait inconvenant en effet, à part ça, c’est moi qui suis bête.

-Olga, j’ai bien une petite idée de ce qui irait à notre Flav, il n’a jamais été plus beau que dans une chemise orange, avec des broderies dessus.

-Je me souviens de cette chemise que tu portais souvent. J’arriverai bien à te faire quelque chose de similaire, et de mieux encore.

-Je n’en doute pas une seconde et j’en serais ravi, par contre, il est hors de question que je me marie.

-Mais enfin puisqu’on peut le faire dans ton pays!

-On peut rester tel que nous sommes maintenant, sans pour autant signer un bout de papier.

-Oh moi qui rêvait d’un mariage au château.

-Et sa mère qui s’en faisait déjà une joie.

-Vous m’énervez… Si je fumais, je sortirais pour m’en griller une.

-Bon évitons l’orage, commandons.

-Je n’ai plus faim.

-Oh Flav, que veux-tu à la fin!

-Toi seulement, toi!

-Et bien dans ce cas, épouse moi!

-D’accord…

Je n’ai pas eu le temps d’émettre une objection, qu’il me roulait devant tout le resto un patin, les filles applaudirent tandis que les clients les suivirent dans les applaudissements. Les américains sont très démonstratifs. Flav aussi ces moments-ci! Comme Francis avait pris une chambre dans un hôtel à deux pas de Dupont, nous avons passé la nuit là. Et quelle nuit mes amis!

-Tu m’avais habitué à mieux comme hôtel.

-C’était le plus proche de chez tes copines…

-Ok, je me disais aussi que ce n’était pas normal.

-Le lit n’a pas l’air trop mal!

-On l’essaye?

J’enlevais mon pull comme je prononçais ses paroles, torse nu, je m’avançais vers lui assis sur le rebord du lit. Il posa ses lèvres sur mon ventre, défit mon pantalon, plongea dans mon boxer ses mains pour s’emparer de ma queue semi bandée, qui au contact de ses mains se dressa pour être avalée par ses même lèvres qui venaient de m’embrassé un peu partout. Il y a des jours sans des jours avec, c’était un jour « avec »… Alors que je sentais venir la jouissance, je le déshabillais, et m’empara à mon tour de son sexe, à genoux, lui toujours assis sur le rebord du lit, ses mains parfois marquaient une petite pression… J’avais autant soif de lui que je voulais le sentir en moi, qu’il me possède de toute sa vigueur. Je me suis donc lever, l’ai plaqué sur le lit, pour m’empaler sur l’objet de mes désirs. Il ne m’a pas laissé longtemps l’initiative, une fois qu’il a senti que je m’étais bien ouvert à lui, nous avons remonter un peu plus haut sur le lit, et de son bassin, il donnait la mesure. Jusqu’à finir par se décharger en moi tel un volcan, c’était chaud, instantané, intense… Alors que je m’écroulais sur le lit, lui qui venait de jouir, à inversé les rôles, rempli de sa semence, il s’affairait sur ma queue avec ce sourire carnassier qu’il a, que j’adore, et qui à le don de m’exciter. J’étais en sueur, à point, et j’ai joui à mon tour en lui. Il avait lui de son côté repris vigueur, quand il releva mes jambes, se glissa entre, ça me fit rire, car je ne l’en croyais pas capable, mais si il l’a fait! Alors que nous avions l’un et l’autre la sève de l’autre en nous, il me pénétra à nouveau, la sensation était autre, indescriptible, j’étais incapable de bander, je me sentais fouillé et dégoulinant, je crois que toutes les chambres de l’étage m’ont entendu exulter, et si je me contorsionnais dans tous les sens, c’est tant le moment était intense. Quand il joui pour la seconde fois en moi, qu’il se retira, je me sentais vider, au sens propre comme au figuré. Nous nous sommes endormi nu comme des verres, lui a du se réveiller un moment donné et nous a recouvert des draps.

-Bébé, debout!

-Déjà?

-Et bien il est 12h, tes copines nous attendaient vers 11h pour l’apéro.

-Mince, je vais les appeler. Olga? … Ecoute chérie, ne t’excite pas comme ça, au passage, on a bien fait de dormir à l’hôtel, on vous aurai empêcher de dormir, car on a pas arrêté de baiser de la nuit, du coup on est en retard. … Ton ragout est foutou! Quel dommage, et bien on va être obligé d’aller au restaurant. Rendez-vous dans une heure à la « Tomate ». … Non, je ne m’en réjoui pas, je suis vraiment désolé pour tout ce temps que tu as du passé en cuisine pour rien. … Mais si tu m’adores, tu le sais bien. … Raccroche où c’est souper qu’on va devoir faire.

-Moi je suis douché, on ne va plus attendre que toi…

-Comment tu fais, pour être frais et dispo en tout temps?

-On est Fontfaye ou on ne l’est pas! Aller de l’eau froide sur le visage, rien de tel contre les rides et pour remettre les idées en places…

-Je n’ai pas de rides moi monsieur!

-Moi non plus, bébé.

-Je crois que ses petites pattes d’oies en sont…

-Mauvais garçon!

Dix minutes plus tard…

-Ca y est je suis prêt, on y va!

-Je n’ai pas appelé de taxi.

-Pas grave, on va à pieds, j’adore ce quartier et tu oublies que je le connais comme ma poche.

-Je me le suis laissé entendre.

Dans les rues de Dupont, j’étais comme sur un nuage, en plus le soleil était de la partie, un début de printemps propice à la ballade. Deux rues avant le restaurant , alors que je parlais plus pour moi-même qui n’aime pas le silence, je racontais à Francis quelques anecdotes vécues dans la quartier au grés des endroits que nous rencontrions sur notre passage.

-J’aime bien l’architecture de ces maisons, elles ont quelque chose d’authentique.

-Elles ont l’air agréable en effet. Maintenant y vivre, on doit vite s’en lasser.

-T’et marrant des fois, on vit dans les maisons de nos ancêtres respectifs, on s’en lasse peut-être?

-Tu sais les maisons, ce sont avant tout ses occupants qui la font, et quand tu es là, je suis bien alors les briques… C’est toi ma maison…

-Waw, Francis, tu ne te sens plus.

-Tu me préfères taiseux?

-Non ne t’arrête jamais de me dire des choses comme ça…

-C’est bien ce que je pensais.

-Tiens, elle a déjà trouvé acquéreur cette maison, je disais l’autre jour à Olga que de tout peindre en blanc ça la rendrait tout de suite plus accueillante.

-Regarde, on dirait qu’ils ont suivi tes conseils.

-Oui c’est marrant ça.

-Au fait, tu es toujours d’accord pour m’épouser?

-Pourquoi tu ne l’es plus toi?

-Flavien Biamonds et son art de retourner les questions.

-Je suis quelqu’un de paroles moi monsieur!

-Ca veut dire oui?

-Oui!

-Dans ce cas voici les clés de notre nouveau chez nous. Mêlant le geste à la parole, il sort de sa poche un trousseau de clés. Se dirige vers la porte et l’ouvre. Alors tu n’entres pas? Olga m’a donné le tuyau. Il parait que tu adores le quartier et cette maison.

-Mais tu es fou! Que va-t-on faire d’une maison ici? Nos vies sont à Bruxelles.

-Une partie de la tienne est ici non?

-C’est indéniable, mais toi?

-Je te l’ai dis, ou que tu sois, je veux être, et ça ne me déplairait pas des vacances par ici… Je crois qu’Olga commence à ne plus savoir se passer de moi en plus.

-Là, je crois que tu rêves.

-On a dépassé le stade du « je te déteste, moi aussi», on a quelque chose en commun de sacré. Vient on va la visité à deux.

-On mettra le salon ici. Dans le style Cape Cod, ce serait joli non?

-Tout ce que tu voudras.

-Mais non, pas ce que je veux, tu dois aussi aimé.

-Je t’aime toi.

-Moi aussi!

-Quand même…

-Tu es fou que va-t-on faire de cette maison! Comme si on en avait pas assez avec celle de nos mères. La tienne à Bruxelles…

-Ce sera chez nous ici… Vraiment chez nous!

-On va faire la peinture ensemble alors?

-Non, je préfère te payer un peintre.

-Mais si ce sera chouette.

-Tu ne préfères pas plutôt faire les magasins pour meubler pendant qu’une équipe de jeunes gaillards peint?

-Ils seront séduisants?

-Non! Mais tu m’auras moi pour faire les magasins.

-Tu es certain qu’il n’y en aura aucun de mignons?

-Certain.

-Je pourrai vérifier avant?

-Si tu vérifies tu n’auras pas mes cartes de crédit pour faire du shopping.

-Tu as toujours su comment parler à un homme!

-Olga m’a aussi donné les coordonnées d’une décoratrice hors norme.

-Laisse tomber, hors de question. On choisira les meubles ensemble et je n’accepterai aucune excuse de ta part pour ne pas venir faire les boutiques!

-Souvient toi du sort que tu as réservé à ma déco la dernière fois.

-Ce n’était pas ta déco mais celle douteuse de ton ex.

-Bon on retourne à l’hôtel?

-Nous n’avons pas une maison ou passer la nuit?

-Si mais sans lit digne de ce nom pour te faire grimper au rideau.

-Obsédé.

-Oui, et après tout si tu veux qu’on inaugure la maison.

-Chuuut! Ses pauvres oreilles sont encore chaste et il faut lui laisser le temps, c’est une jeune fille, j’adore cette maison, je t'interdis de la déflorer sans rpréliminaire. Montons voir les autres pièces.

-La plus vieille jeune fille de la rue à mon sens.

-Elle ne t’écoute déjà plus. C’est moi qu’elle aime car je l’ai vue en premier!

-Gamin!

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flav/Francis 2011 - Communauté : Roman gay Rose
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