Flashback sur ma vie: Max

Dimanche 20 juin 7 20 /06 /Juin 21:55

 

Rappel : Max avocat et Flav nouvelle égérie d’Hollywood forment un joli duo amoureux, bien que Flav ne lui dise jamais « Je t’aime », dans l’épisode précédent, ils font un voyage en cabriolet au travers des USA, allant de motel en motel, ils y rencontrent par hasard une vieille réalisatrice. En Virginie non loin de la maison de L, Flav flash sur une vieille bâtisse.

 

Par le biais de Kate, le maire nous vendit la maison Robinson a très bon prix, trop content qu’elle ne soit pas rasée mais bien rénovée, leur mairie n’ayant pas les moyens de la remettre en état, et les acheteurs ne s’étant jamais manifestés avant nous, Max et moi étions donc les heureux propriétaire d’une ruine à l’entendre. La fête surprise de Dave se passa sans anicroche, j’étais vraiment très heureux de retrouver la petite bande au complet. Une soirée de plus des plus mémorable. Pour enterrer la hache de guerre entre Dave et Max, je proposa un resto à trois, quand vint ce repas, Dave qui ne masqua son animosité envers Max, qui resta courtois tout le long du repas, mais m’annonça dans la voiture que plus jamais il ne mangerai en sa compagnie. Je me dis qu’avec le temps ils se calmeraient tous les deux, et n’y prêta pas attention. Nous n’avons pas eu le temps de commencer quoi que ce soit comme travaux dans la maison, il nous fallait partir de Dulles International pour l’Europe et faire la promo de mon dernier film. Max fut sous le choc de voir la maison ou j’avais grandit, peu habitué aux vieilles demeures de famille, il me dit mieux comprendre mon intérêt pour le vieux. Je ne sais toujours pas s’il parlait de lui ou de la maison, d’ailleurs c’est sans aucune importance à présent. Il faisait partie de mon staff, en tant qu’avocat, c’était notre couverture, Gina redevint mon impresario number one en Europe trop heureuse de voyager avec une bande de ricains s’émerveillant pour tout et pour rien. Chaque acteurs avaient ses agents, dans chaque grande ville nous occupions un étage voir deux des plus grands palaces et c’était la fête en permanence. Pour la première fois de ma vie, je dus faire appel à deux gardes du corps, je n’avais aucune idée de l’émoi que je pouvais suscité outre atlantique. Au states, excepté les grands évènements qui voyaient quelques fans se rassemblé pour une photo ou un autographe, je n’avais jamais été autant sollicité et la cause de débordement. Ici le moindre déplacement était un bain de foule indomptable que le moindre pas de côté mettait en branle. A Paris, la veille de l’avant première, les groupies tombaient en syncope les unes après les autres a une simple séance de dédicaces qui au lieu de duré deux heures en dura quatre, nous dûmes partir en trombe par une sortie de secours, les cordons de sécurités ayant lâchés. A l’avant première, je dus cesser de signer des autographes sur le tapis rouge, des fans se battant pour arriver aux barrières de sécurités. Je vis mon visage en tatouage sur un sein, j’ai signé au dessus de quelques nombrils, vraiment je commençais seulement à réaliser ma notoriété. Sur la première chaîne nationale française, étant le seul parfait bilingue, j’évinçais toutes les autres têtes d’affiches, les questions de la journaliste m’interpellèrent, bien que comme question, on me demandait juste se que ça faisait que d’incarner la réussite et le rêve américain, d’être dans tous les magazines… Je disais alors sincèrement que par là, se n’était pas le cas, que je ne saturais pas la presse people, que ça me faisait bien évidemment plaisir de plaire aux françaises, que je n’étais pas conscient de l’engouement que je pouvais véhiculé apparemment. Alors sans que l’on me pose de question, j’embrayai sur le film sortait les phrases toutes faites styles, ce film est excellent, les acteurs ont aimés travaillé pour le metteur en scène, ça se ressentait au visionnage, etcetera. Lors de ce même 20h, on me passa un reportage sur une adolescente qui avait tapissée sa chambre de posters à mon effigie et collectionnaient tout sur moi. Je m’excusa auprès des parents de susciter un tel intérêt, et que j’espérais qu’en cours elle soit aussi assidue que pour sa passion du moment. Cette gamine allait même régulièrement en Belgique espérant me voir et trouvant plus d’exclu dans mon pays d’origine. D’où la question de ma nationalité, qui devait être Européenne afin de satisfaire tout le monde et la phrase bateau mais j’adore votre pays, c’est le plus beau du monde et ici en l’occurrence un clin d’œil à toutes mes admiratrices françaises. La journaliste me trouva humble et par ce mot, j’entrais dans la court des grands, les propositions de films français, belge, allemand et italien se mirent enfin à affluer. Je fis aussi quelques autres émissions dont une assez tard le soir, ou j’avais été avec ma partenaire dans le film accueillit en Star annoncée dés la première minute alors que nous ne passions qu’à la toute fin. J’eus droit au lot habituelle des questions bateaux, on s’intéressa un minimum au film pour me poser un tas de question sur ma vie privée. On me demanda si ma famille approuvait ma carrière car dans la haute selon l’animateur c’est plutôt mal vu comme métier saltimbanque. Il me demanda se que ça faisait que d’être un fantasme ambulant pour des millions de femmes et d’hommes. Il me considérait aussi comme un des plus beau acteur de la jeune génération, me demanda si j’acceptais un dîner avec lui. Je jouais le jeu, et répondit se que n’importe qui aurait répondu que j’étais honoré, merci pour l’invitation, … Il me demanda se que je pensais, de mes fans, je dis qu’en général le contact passait bien, que je connaissais personnellement quelques présidents de fan club présent dans l’assemblée ce soir pour les avoir rencontré, il pensait que c’était un mythe j’alla donc vers Scot, et ses amis que pour la première fois depuis mon périple je voyais de visu alors qu’il était à tous mes déplacements. Je leur fis la bise à ses quelques présidents de fan club, ce fut la bousculade dans le petit studio, car tout le monde voulut sa bise, toute la tribune me tomba dessus. Ce passage ne fut même pas coupé au montage, il faut dire que l’animateur et ses chroniqueurs se mirent dans la file en plus d’une trentaine de personnes voulant tour à tour que je les embrasse. A Bruxelles, rebelote, la foule, les fans en délires, de retour au pays, je pris plus de temps sur le tapis rouge, à signer des autographes et à prendre la pause. J’étais content d’entendre mon nom prononcer correctement, de voir dans la foule des gens que je croisais autrefois en soirée venir me saluer ainsi que d’anciens amis. En Allemagne les propositions indécentes furent beaucoup plus nombreuses, en Italie ma partenaire avait plus la côte et sa équilibra les tensions dans le bon sens, car elle se sentait trop souvent mise à l’écart. Dans la péninsule, le succès du film était beaucoup moindre, alors que vers l’Est il faisait carton plein, déjà sortit, sur notre passage se n’était qu’honneur et foule en délire. Après ce marathon éreintant, je posais mes valises deux semaines chez ma grand-mère accompagné de Gina, Scot et Max. Quelques jours de repos, de randonnées équestres, et alors que nous décidions de sortir sur Paris, Francis nous invite chez lui pour deux jours, proposant une virée dans le club tendance du moment de Bruxelles. Nous acceptons pour Scot, bleu de Francis, et nous nous rendons chez lui. Mieux qu’un hôtel, une maison privée que j’ai tant affectionné plus jeune et transi de Francis. Je suis super heureux de retrouver cette maison, rien n’ayant changé, juste quelques papiers peints qui avaient été rafraîchi, la demeure toujours aussi belle que dans mon souvenir. J’occupe avec Max une chambre que je ne connais pas, plaisante, romantique, mais malgré tout j’ai envie de me rendre dans celle de Francis, celle qui était la nôtre, avec la salle de bain incorporée témoin de nos ébats, celle avec le dressing room que nous partagions et dont je suis certain les vêtements que j’ai laissé trône toujours dans la penderie attendant que je les réveille de leur torpeur. Max est sous le charme de cette maison, attentif aux explications que Francis donne sur ses collections, tous ses objets anciens sont neufs pour lui, certains me sont, moi, pourtant tellement familier. Je me surprends à m’énerver des questions de Max et Scot que je trouve complètement idiote, mais je ne peux que les plaindre au font c’est à peine s’ils connaissent les noms de leurs grands parents, alors n’est-il pas normal qu’ils s’extasient devant des objets de familles vieux de deux cents ans voir plus. Francis a acheté à Delft le portrait d’un de nos ancêtres commun, peint par Vermeer à l’époque où les Pays-Bas prenait leur importance soudé par le protestantisme, le ciment de cette jeune nation, prospère grâce à son commerce et ses artistes. Francis et moi avons donc un ancêtre commun, je suis piqué au vif, intéressé, mais après tout, mes archives familiales ne remonte t’elle pas jusqu’au 13ème siècle ?  Je tente alors de contrecarrer Francis et d’infirmer ses dires, me targuant de connaître la quasi-totalité de mes ancêtres. Il arrive à remonter encore plus loin dans le temps que moi avec des certificats et des toiles que je ne connais pas, cela ne peut évidement que me passionné et il le sait. Il titille en moi l’historien endormi. De pouvoir étudier du Vermeer, de le toucher sans qu’un gardien ne soit derrière mon épaule et ne m’empêche de m’approcher trop près, je frôle le summum. Je n’entends plus Scot et Max et leurs questions de profanes, je les laisses se concentrer sur des médailles de la seconde guerre mondiale plus en rapport avec leur propre histoire. Ils sont en train de lire des conserves, moi je suis plonger dans les yeux de cet ancêtres dont je ne sais encore rien, j’analyse son cadre de vie bourgeois, un simple commerçant, qui affiche un clavecin, un chien de race, quelques tapisseries… Je sens une haleine familière au dessus de l’épaule, pas besoin de me retourner, je sais que Francis me frôle presque:

-Comment as-tu réussi à remonter jusque lui, même l’évêché ne remonte pas à lui !

-Forcément c’était un protestant et donc un paria…

-Il a ton nez !

-Ma mère m’a fait la même remarque.

-Si maman de Fontfaye le dit !

-Tu me manques tu sais…

-Je ne crois pas, je crois que tu me veux, car je me refuse à toi.

-Non, tu me manques vraiment.

-Menteur, menteur, tu me veux comme tous ses tableaux que tu collectionnes, tu ne m’aimes pas, pas assez.

-Et lui t’aime sans doute.

-Je ne sais pas, moi en tout cas, il me rend dingue.

-Si tel est le cas, j’attendrai que vous soyez lasser l’un de l’autre, je t’attends toujours…

-Tu as Scot ici à qui tu fais du guigne et qui n’attends que ça…

-Il m’amuse, il est le président de fan club le plus accro à toi que je connaisse, à deux, on ne parle que de toi, de ta vie, de tes meilleures scènes, rien d’autre ne nous lie que toi…

-Tu exagères, je n’ai aucune scène qui mérite de disserter à l’heure d’aujourd’hui, je surf sur une vague du succès que je sais très éphémère, on ne m’a encore jamais proposé un rôle transcendantale.

-Tes films te survivrons, crois moi.

-J’ai l’habitude de tes balivernes, mais ne joue pas avec Scot, c’est un chouette type, fais ça pour moi, épargne le…

-Il est l’heure de festoyer !

-Si monsieur le comte convie à sa table, on ne peut le faire attendre. C’est bras dessus dessous que nous nous sommes dirigés vers la table en rigolant de nos foutaises moyenâgeuses, suivies des deux frères ébahis par la maison. A la fin du repas, j’ai mis des vieux vinils de Francis beaucoup de Petula Clark, Jane Manson, Sandy Shaw, des tubes de l’eurovision, que seul Francis et moi connaissions, surtout pour les titres ayant concouru pour le Benelux. Légèrement pompette, je me moqua de Max qui fredonnait avec son accent anglais le célèbre « Après toi » de Vicky Leandros ou encore le « Tu te reconnaîtra » d’Anne Marie David... Un accent anglais qui d’habitude me plaisait qui ici me dérangeait, aller savoir pourquoi. Gina, Scot et Max, nous quittèrent pour aller se coucher, je bus un dernier verre avec Francis, seul à seul, il revenait à la charge, je crois que je ne suis pas monter avec les autres uniquement dans le but d’entendre ses louanges. Dans le but de cette brève entrevue, susceptible de nous conduire vers n’importe quel travers,  j’attendais qu’il se manifeste.

-Ces ricains, ils ne savent rien de rien.

-Il y a beaucoup de petits européens qui en savent encore moins qu’eux.

-Sans doute… Je le trouve sympas ton Max !

-Juste parce qu’il fredonne l’Eurovision ?

-Entre autre. Je disais ça comme ça, je ne supporte pas qu’un autre que moi te touche.

-Si tu savais combien tout un tant j’ai espéré, que dis-je rêver entendre ses paroles sortant de ta bouche.

-Et maintenant que tu les entends, ça te fait quoi ?

-Ces belles paroles arrivent trop tard, j’ai appris à te connaître, je sais très bien que le moindre aveu de faiblesse, c’est une victoire pour toi et un abandon certain.

-La preuve que tu me connais mal.

-On ne va pas réécrire l’histoire…

-Si tu es…

-Oui ?

-Si tu es encore là, c’est juste que tu as besoin qu’un mec un vrai, te domine, te matte, te mette chaos et t’envois au septième ciel ! Ces paroles viriles sortant de sa bouche sont une ode à la sensualité, à la jouissance ou à l’abondon total. En homme d’action, menant le geste à la parole, il s’est approché de moi. Moi, assis sur une chaise, lui à genoux derrière, me murmure ses paroles sur un ton volontairement suave.

-Avoue que tu as envies, qu’un mec, un vrai, te chamboule dans tes habitudes, te fasse tilter… Bien autrement que ton freluquet d’avocat puisse le faire.

-Je t’arrête tout de suite, il est un point sur lequel il t’est impossible de rivaliser avec lui, c’est son manche à tilt.

-Il est mieux monter que moi, la belle affaire, sait-il seulement s’en servir comme il se doit. Ses lèvres frôlant mes lobes d’oreilles, m’électrisant de plus en plus, je me laisse faire, sa langue s’immisce et je succombe, il me soulève de terre, j’enlace son cou, dans ses bras par l’escalier de service il me conduit dans sa chambre, je reconnais parfaitement les lieux, rien n’a changer. Il me déshabille, se déshabille tout en me léchant le corps de haut en bas, il s’attarde sur mon gland mes couilles, son muscle buccal me met hors de moi, comme en transe, j’ai le sexe mouillé de sa salive, il s’attaque à mon œillet, ses caresses sont tellement bonnes que je savoure. Rien de tel finalement qu’un européen pour vous envoyé au septième ciel. Bien vite, il plante son pieu en moi, je murmure mon plaisir, je me délecte de son nom : Francis, Frannncis,… Je joui sans même me toucher, il sort de moi, éjacule aussi vite, ses premiers jets retombes sur son ventre, les derniers sur le mien. Je tente de retrouver mes esprits, je pense à Max, mais m’en moque, je ne me souviens pas d’avoir pris autant mon pied et d’être comme vidé ensuite, j’étais bien tout simplement dans l’adultère. Francis va vers sa douche, je peux le voir dans sa salle de bain, nu, muscles saillant, peau matte, poils toujours aussi bien entretenu à la tondeuse, rien ne dépasse, rien ne masque sa silhouette, que du contraire sa toison coupée court rehausse sa virilité et sa beauté extérieure. Alors qu’il prend son temps sous la douche, je quitte sa chambre sur la pointe des pieds, je rejoins Max, il somnole grisé par les différents vins et les différentes bières qu’il a tenu à goûter. Il a trop bu, il ne se rend compte de rien. Au matin je prend ma douche, détache le pommeau pour me purifier de Francis au maximum, je ne dirais jamais rien à Max, j’en suis là dans mes conclusions quand il me surprend le pommeau entre les fesses.

-Alors, on se fait du bien tout seul.

-Où je prépare la voie à suivre ? Ni une ni deux, il enlève ses vêtement la bite bien bandée, il me rejoint dans la douche, me plaque contre la paroi, me perfore petit à petit, assez vite avant d’être entièrement en moi, surpris d’être aussi vite au but, sans aucune résistance de ma part, il se déchaîne dans mes boyaux, je me branle d’une main, et accélère de l’autre ses mouvement de bassin. Une de mes mains est plaquée sur une de ses fesses et le tire toujours plus fort vers moi. Il me sort de la douche, me plaque sur la descente de bain et continue consciencieusement sa ruade en moi. Il ne sortira qu’une fois ses couilles bien vidées en moi, non sans m’avoir traité de bon petit vide couille. Il prend sa douche, moi, je vais m’allongé sur le lit, remplit, je me masturbe, je ne pense pas à Max, je repense à Francis. Je jouis seul, j’essuie ma sève avec mon t-shirt, je passe par les waters, et je vais me plonger sous les draps m’endormant nu. Max me rejoint tout propret, en pyjama, il se colle à moi, m’enlace. Je ne dis mot, je consens, je m’endors sans aucun remord. Le petit déjeuner est pesant, je suis ailleurs, Scot en a marre d’attendre un signe de Francis, celui-ci l’ignore, il n’y que Max qui me dit mon emploi du temps, et est assez excité par les visites des musés que nous allons faire. Je suis comme sur un nuage, je fais le guide dans le musé national Belge, mes cours d’histoire de l’art me reviennent, je suis intarissable sur les primitifs flamands. Vers 15h, le bal des journalistes et des interviews reprend, je réponds sans répondre, les mots sortent d’eux même. A une question banale, on me demande quels sont mes projets, si j’ai déjà signé pour un autre film, si je veux bien en parler.

-Non, car je n’ai pas de projets à venir en ce moment.

-Les propositions doivent pleuvoir, après les récompenses et la critique unanime qui vous entoure ?

-J’aurai du vous dire en fait que j’ai décidé de mettre entre parenthèses mon métier d’acteur, j’y suis arrivé un peu par hasard, et je m’en vais comme je suis venu, discrètement sans trombes et trompettes, je préfère tirer ma révérence sur une bonne note.

-C’est un scoop qui ne va pas être sans conséquence pour tous vos fans. On parlait d’une suite.

-Il y a bien des acteurs qui seront ravi de reprendre ce rôle. Personne n’est irremplaçable.

-C’est un adieu au 7ème art ?

-En quelques sortes…

Sans prévenir mon entourage, j’annonçais que j’arrêtais le cinéma, dans le public de cette interview, Scot, Francis, Max et Gina étaient médusé, personne ne dit plus un mot. Seul Gina me dit que j’avais été formidable, une vraie diva selon elle. Et elle me dit que comme j’avais du temps à présent, on irait faire la fête à Monaco ensemble. Max ne me dit rien de son côté, il respectait silencieusement mon choix. Scot pleura, fit un communiqué sur son bloc, la première étape de cet engrenage infernale que mon annonce provoqua dans la presse. Mes adieux au cinoche firent les choux gras de la presse people, on pouvait lire tout et n’importe quoi, j’étais malade, en guerre avec les producteurs, dépressif,… Scot repartit pour les Usa, furieux contre moi et contre Francis, qui l’avait utilisé et jeté comme un mal propre selon lui. J’amenais Max et Gina chez ma grand-mère, de véritables vacances, regarder la télé tard le soir, se lever à n’importe quel heure, parfois faire une petite randonnée à cheval, après les repas familiaux dans la grande salle à manger, parfois du moins les jours de week-ends, se fondrent dans la masse et sortir dans tous les clubs du moment, Paris, Bruxelles ou Londres, vive le TGV. Les cheveux teint en blond, quand on pensait me reconnaître, je rigolais et disais que ça arrivait souvent, d’où les cheveux. Les paparazzis se lassèrent de faire le pied de grue devant la grille du château. Le concierge faisant barrage avec pour mot d’ordre le fait que ma famille ne communiquait plus avec la presse et que moi de mon côté j’étais retourné aux Etats Unis. Le parc étant bien clos, je sortais toujours par une entrée connue uniquement des gens du village qui donnait dans les bois, le long d’une petite route de campagne. Max du retourné pour son travail, je promis de le rejoindre assez vite, Gina du retournée auprès de son nouveau mari, Francis vint me voir une ou deux fois, on se promena dans le parc, on parla de tout et de rien, il ne me demanda pas de retourner auprès de lui, n’eut aucun geste tendre envers moi. Je me disais que peut-être l’acteur l’intéressait à accrocher à son tableau de chasse, et qu’à présent je ne l’intéressais plus, ou bien se vengeait-il de moi qui la dernière fois l’avait jeté comme un simple plan cul. Toujours est-il que l’idée de me réinstaller chez lui à Watermael m’avait effleurer et que je n’attendais qu’un mot de lui pour reprendre la vie commune. Après ses deux entrevues d’où rien ne sortit de positif ou d’agréable, quand il se représenta à nouveau je fis dire que je n’étais pas là. Je fis beaucoup de cheval, jusqu’au jour ou je reçu de Kate l’acte d’achat à signé de la maison en Virginie. L’idée de rénover cette maison de fond en comble, de lui redonner un second souffle, me plut, j’avais complètement oublié cette lubie que j’avais eu avant de partir. Je fis donc mes valises et retourna en Virginie. En première, j’eus tout le loisir de lire les dernières absurdités qui circulaient sur mon compte, certaines étaient vraies, la Paramount m’avait bien envoyé son avocat mais pour les films qu’ils me restaient à faire selon le contrat, avant de le rompre, je pouvais prendre deux voir trois années sabbatiques, nous étions donc toujours en bon terme. Que je me cachais de la presse, c’était vrai aussi, toujours devoir me justifier sur mon choix de ne plus tourner m’énervait pas mal. Que je venais de rompre avec ma partenaire à l’affiche comme dans la vie, cela était bien entendu faux, nous n’étions jamais sortit ensemble. Que j’avais une maladie rare et incurable c’était aussi bien entendu faux… Je rentrais donc à la maison, Kate étant en déplacement, j’étais seul avec moi-même avec pour seule compagnie Thérèsa, l’intendante de la maison faisant partie des trois fois vingt ans, bien que de bonne compagnie et toujours de bon conseil, se n’était pas vraiment l’éclate. J’étais en train de siroter mon thé attablé à la cuisine, quand elle me surprit dans mes pensées.

-Vous comptez garder tous les meubles de la maison de dame Robinson ?

-Quelques uns.

-Vous avez déjà fait un petit inventaire ?

-Non il faudrait que j’y aille.

-Je vous le demande, car ma nièce crée un village, comment elle appelle ça encore ? Je ne reviens plus sur le terme exact. Enfin soit, elle et des amis recrée un petit village du début du siècle, c’est pédagogique pour les enfants mieux visualiser.

-Tu crois qu’il y a la bas quelques bricoles susceptibles de les intéresser.

-Ils font les greniers de toutes les vieilles maisons qui veulent bien d’eux. Ils n’ont pas énormément de moyens.

-Je mettrai tout ce que je ne veux pas de côté pour elle dans un camion.

-C’est bien gentil, elle va être contente. Surtout les vieux vêtements, elle aimerait habiller quelques mannequins.

-Il me faudrait de l’aide Teri. Il me faut des gens pour empaqueter, trier et rénover.

-Madame Kate doit avoir un carnet d’adresse adéquat.

-Allons, depuis le temps qu’elle n’habitait plus ici. Je suis certain qu’elle ne connaît plus personne au village.

-Pour empaqueter, je peux encore faire l’affaire, je prendrais quelques jeunes filles de confiance des environs, elles seront ravies de vous rendre service.

-Je n’en doute pas, tant qu’elle ne me pose pas trop de questions…

-Pour les réparations, il y a le fils des Drew, Darren, son père est mort d’un cancer et il a repris seul son affaire. En le prenant, vous rendriez service à une famille dans le besoin, il est très compétent, il est ébéniste, les vieilles moulures, il vous les fera à l’identique.

-Il y a des moulures à refaire ?

-Plus d’une. Vous pouvez me croire c’est moi qui entretenait la chapelle, je sais de quoi je parle.

-Très bien, tu peux me l’envoyer.

-Et après demain, nous irons avec tes jeunes voisines vider se qu’il y a lieu d’être.

J’eu donc le temps de faire mes choix en toute tranquillité, la première chose que je fis faire à ses demoiselles, c’était de vider tous les tapis présent dans la maison, ses vieux tapis rouges de style persan placer sous la moindre table, aux pieds des lits, quelques moquettes et le tapis vert pomme qui recouvrait les escaliers tout ses nids d’acariens bien rouler trouvèrent le chemin du porche en attendant de partir pour le camion de déménagement qui devait me débarrasser de tous ses encombrants. Comme Thérèsa le pensait, sous la moquette nous trouvâmes un parquet ancien qu’il serait facile de remettre en l’état. J’emportais dans la chapelle qui temporairement nous servirait de zones de stockages tous les bibelots de valeurs que je comptais garder, des lampes à pétrole en verre, quelques bronzes, des petits meubles style console et guéridon. La grande horloge du hall une fois remontée fonctionnant toujours j’interdis qu’on la déplace, en Belgique on avait eu la mauvaise surprise en déplaçant une horloge lors d’un simple nettoyage de printemps, qu’elle ne fonctionna plus jamais. Thérèsa vida les armoires de tous leurs linges, elle me montrât quelques belles pièces de literie désuètes faites main, je lui en fis cadeau. Le reste étant trop usés, troué par les mythes, alimenta le feu de joie que les jeunes filles allumèrent dans l’ancien potager.

 

Teri passa la journée à vider les meubles des chambres, les malles du grenier, mettant dans une caisse le moindre objet qui n’était pas en tissu. Nombreuses furent les caisses qu’elle classa intelligemment. Dans l’une les objets religieux, dans l’autre les jeux d’enfants, dans l’autre les petits objets du quotidien, dans l’autre les photos et les papiers, dans une autre les livres, etcetera. Un classement qu’on fit appliquer à toutes les pièces de la maison. Le tri en fut plus facile, si nous avions retourné bien des poussières, la tâche n’était pas finie. A la plantation, on fit un bon petit repas au soir, n’ayant pas faim, Thérèsa trop occupée en quête de trésor, et les filles intimidées nous sautâmes le dîner. Le repas les fit parler, elles étaient assez marrantes, je me pris au jeu, secret de plateau, potins de star, nous étions samedi, je donna rendez-vous à tout ce petit monde lundi. Dimanche, jour du seigneur, je prenais le soleil sur la terrasse, lunette de soleil sur le nez, en train de rêvasser mais surtout de bronzer, je fus déranger par un petit jeune de vingt ans à peine, costaud, avec tout ce charme juvénile des dents blanches fraîchement libérée du joug de l’appareil dentaire si fréquent aux USA.

-Excusez-moi, Thérèsa m’a dit de passer, mais personne ne répond à la porte alors je suis passé par derrière.

-Elle est en ville, elle fait quelques courses, ne vous occupez pas de moi, faites se qu’elle vous a dit de faire, la cabane à outils est toujours ouverte.

-C’est qu’elle m’a dit de venir vous trouvez.

-Ha bon ? Là je me redresse de sur ma chaise longue, tire mes lunettes de soleil, met l’extrémité d’une tige en bouche, détail ce jeune mec des pieds à la tête, dans son jeans délavé moulant on devine de ferme cuisse sculptée par le sport. Sa chemise à carreaux de bûcheron détonne avec son regard candide, autour du cou un collier de perle en bois aux couleurs de la Jamaïque est la seule parure qui prouve qu’il n’est encore qu’un gamin. Pourquoi Teri t’envois t’elle à moi ?

-Elle a dit comme ça, que vous auriez du boulot pour moi, j’ai une petite société de rénovation et Thérèsa m’a dit Darren, je connais quelqu’un qui va sans doute avoir besoin de toi.

-Je ne m’attendais pas à quelqu’un de si jeune, d’où ma surprise, je pensais que vous étiez là pour la piscine. Je vais mettre une chemise et un short et nous allons voir si le chantier ne vous fait pas peur, un maillot, se n’est pas vraiment indiquer. Je file vite m’habiller, et nous partons dans son pick-up pour ma dernière acquisition. Je lui fais faire le tour du propriétaire, lui dis se que j’envisage comme travaux, il a de tant à autre un regard qui en dit long, ce charmant jeune homme est d’un genre que j’affectionne et apparemment n’est pas inaccessible du tout. Je suis en train de me dire que je dois en rester là, nous sommes dans une petite communauté ou tout le monde connaît tout le monde et devant par choix je l’admets préservé mon intimité de toutes fuites potentielles je ne tente rien. Il me dit que le mur que je veux abattre à l’étage est sans doute un mur porteur, aussi me conseil t’il à partir d’un schéma qu’il griffonne de percer une arcade, de faire une salle de bain là plutôt qu’ou je l’envisageais. Je suis en train de me dire qu’il sent bon le Polo de Ralph Loren quand j’entends au rez-de-chaussée la voix de Max qui m’appelle. Je ne pensais plus du tout à lui…

-A l’étage, je dresse des plans avec Darren. Il nous rejoint quatre à quatre, je fais les présentations, le présente comme mon associé dans ce projet. Il échange quelques mots, Darren me reprend son explication, Max derrière lui me montre du pouce qu’il le trouve super. Sans doute super « bandant » ! Je souris et me concentre sur son croquis.

-Si vous voulez, je prends les mesures de toutes les pièces, vous dessine un plan, et vous propose quelques projets dés demain.

-Demain, je serais toute la journée ici, les mesures attendront bien, et vos plans aussi.

-Max se réveille et demande à Darren quels sont ses tarifs ? Moi de mon côté, il est déjà engagé. Il justifie son tarif, dit que si nous sommes pressés, il peut engager une équipe que c’est plus cher dans ce cas. Je rebondis sur mes pattes, je n’ai pas envie que le projet aille vite et soit bâclé. J’ai envi de m’investir dans ce projet, et n’ai pas envie outre mesure que les lieux soient trop envahis.

-Nous avons le temps, nous ne sommes pas pressé Darren, vous ne prendrez que quelques gars au moment des gros travaux quand cela sera nécessaire. M’adressant cette fois à Max, je reprends. Il est ébéniste et nous refera se que nous comptons préserver à l’identique, j’ai l’habitude de ce genre de chantier avec le château en  Belgique fait moi confiance.

-C’est une ville de la Loire ?

-La Belgique ?

-Oh, excusez ma question, j’ai vu une photo de votre maison en Europe dans un magazine, j’en ai déduis que c’était une propriété de cette région, Thérèsa m’avait dit de ne pas poser de questions, je suis désolé.

-Pas de soucis Darren, Thérèsa veut me préserver à tout prix. La Belgique c’est un pays d’Europe face à l’Angleterre juste au dessus de la France, et en Europe, il y a des châteaux de ce genre un peu partout.

-Ca c’est de la baraque, autre chose que celle d’ici.

-C’est une autre histoire. Donc, je vous revois demain ?

-Sur et merci de me faire confiance. Au revoir messieurs.

-A nous deux jeune homme, faut surtout pas me dire que tu es de retour !

-J’allais t’appelé si tu ne venais pas… Je n’ai pas encore remis en marche mon portable.

-J’ai pu le constater. Tu fais donc toujours grève ?

-Ouép. Il s’approche de moi, me roule un patin d’enfer dans cette chambre aux meubles sculptés d’un très mauvais goût. Il m’a manqué en fin de compte.

-Faudrait peut-être les garder ces meubles ?

-Tu veux rire là ?

-Ouép ! De toute façon fais se que tu veux, je suis sur une très grosse affaire en ce moment.

-Plus grosse que celle là dis-je en me caressant l’entre jambe ?

-Laissez moi regarder pour pouvoir comparer. Il défait le bouton de mon short, celui-ci me tombe sur les chevilles, et il s’empare de ma verge bien dur pour une bonne fellation qui ne s’est terminée qu’au moment ou a culminé mon propre plaisir, soit lors de ma jouissance. Je range mon matos, on s’en va dans sa berline vers la plantation, il me dit en chemin qu’il me réserve une surprise pour ce soir : un dîné chez Olga avec les amis ! Je n’ose pas demander si Dave sera là. Je me dis que finalement, si j’ai trompé Max, il n’en saura jamais rien et de mon côté, moi qui pensais ne plus pouvoir coucher avec lui, ce petit épisode me rassure, la machine n’est pas vraiment en panne que du contraire. Chez Olga, je suis heureux de les retrouver, tous mes amis bien que je me rends compte que j’ai raté pas mal de trucs. Je ne sais plus quels sont les clubs branchés du moment, il y a des petits nouveaux que je ne connais pas, je ne suis pas certain de savoir qui sort avec qui. Par chance la Terrasse est toujours là, heureusement que mes repaires essentielles n’ont pas bougé. Dave est là aussi, il s’évite Max et lui, son look est assez étrange, barbe non faite mais sa pilosité étant médiocre, on dirait du duvet d’adolescents un peu trop long, ses cheveux sont en broussaille, pas peigné, son pantalon est couvert de peinture, sa chemise kaki me fait penser à celle d’un faux vétéran du Viêt-Nam mendiant dans la rue.

-Tu fais dans l’artiste névrosé Dave ?

-Et toi dans l’Adjani ?

-Content de te revoir.

-Ton avocat nous surveille attention de ne pas trop me parler, ou tu devras lui rendre des comptes.

-Olga me disait que tu n’étais plus apparu en public depuis des mois, que tu prépares une nouvelle expo ?

-Ouais, j’ai fais quelques sculptures, si ça t’intéresse vraiment, mon adresse est toujours la même, si jamais tu la retrouves encore.

-Je ne devrais pas avoir beaucoup de mal à la retrouver en effet, mais je ne suis pas certain d’avoir envi de me faire agresser en allant voir tes sculptures.

-Fait pas ta star avec moi.

-M’enfin, dis moi se que je t’ai fais.

-J’aime pas les gens qui gâche leur talent. Et il s’en va rejoindre un petit groupe dans un autre coin de la pièce. Olga n’a pas perdu une miette de notre entrevue, si elle n’a pas tout entendu, elle vient tout de même me dire qu’il est à cran pour sa prochaine expo, qu’il a lu une mauvaise critique sur lui et qu’il y attache beaucoup d’importance. Excepté cet incident, la soirée se passe bien, on date une après midi en ville à flâner et à boire à la Terrasse, et la virée du vendredi suivant à l’habitude… Max repart à Hollywood pour quelques jours, je poursuis avec Thérèsa et sa troupe l’épurement de ma future maison, Darren me soumet ses plans après quelques petites modifications, on ne signe pas de contrat, car je le paierai en black, il a besoin de liquidité pas de payé des impôts dixit Teri. Tout ce que je ne veux pas garder comme mobilier s’étale devant la maison, l’association de sa nièce emporte le tout, mes aidant se servant au préalable. C’est dans une bonne ambiance que débute le chantier. Je met la main à la pâte, assiste Darren, qui m’apprend quelques rudiments de menuiseries. Pour les gros travaux, nous sommes assistés de gens de son entourage, ce projet me comble d’aise. Max fait quelques passages éclaires sur le chantier, en fait il se prélasse autour de la piscine de la plantation la plupart du temps quand il vient, et râle dés que nous somme seuls. S’il ne s’en rend pas compte, moi de mon côté, je me détache de plus en plus de lui, je ne peux pas lui reprocher de gagner sa vie, en plus il gère les capitaux de mon dernier film et donc mes intérêts, mais le courant ne passe plus. Sur le chantier, je ne pense plus à rien, Darren est comme un petit frère, le travail physique des travaux m’accapare, je ne lis plus du tout la presse, j’évite même DC, ne sors plus qu’uniquement chez mes bons amis, ne vais plus dans les clubs. Je me retrouve souvent seul dans la bibliothèque à écouter des vieux disques, quand je n’y suis pas rejoint par Kate, je m’y endors même souvent à même le sofa. Le chantier fut terminé au bout d’un an, Max était ravi d’avoir enfin une maison à nous deux, bien que confortable et décorée par mes soins, la maison une fois entièrement rénovée, ne parvenait pas à me faire rester entre ses quatre mûrs. Max étant souvent absent, je ne l’y attendais que quand je savais qu’il viendrait, le reste du temps, c’est dans la maison de L que je flânais. Gina m’ayant envoyé un carton de scripts, je les lisais comme on lit des bouquins. Je m’étais endormi une fois de plus à la plantation, Kate sans doute ou Teri m’avait recouvert d’une couverture, Max arriva à l’improviste pour me faire une surprise, ne me trouvant pas, il se décida à venir demander à Kate si elle savait ou me trouver. Elle lui dit que comme souvent, j’étais dans la bibliothèque. Ils vinrent tous les deux dans la bibliothèque, je le sais car mon réveil fut assez brutal. J’avais oublié que c’était notre date anniversaire de rencontre. Je dormais à point fermer, il vint me mettre la main sur l’épaule dans le but de me réveiller, somnolant, je murmura :

-J’arrive L, encore deux minutes et je te rejoins… Kate pris la parole assez fort, afin de tenter de sauver la situation.

-Flav, Max est là, debout ! Mais rien n’y fit, j’ouvris les yeux surpris, et fut déçu de le voir, il y a des expressions spontanées qui ne trompent pas, il s’en aperçu. Il sortit de la pièce en furie culbutant presque Kate au passage. Je me mis à sa poursuite, et le retrouva sous le porche de notre maison ou nous eûmes une conversation assez orageuse.

-Tu aurais pu me dire que tu ne vivais pas ici…

-J’y suis quand tu y es, c’est l’essentielle.

-Quand je ne suis pas là, tu dors chez L, toujours et encore lui, tu ne m’aimes donc vraiment pas.

-Je te prierai de surveiller tes propos et de cesser de crier surtout  !

-Je dis se que je veux, quand je dis que tu ne m’aimes pas, je sais se que je dis, il y a L et il y a l’autre là Dave ou les ouvriers du chantier que tu reluques. D’ailleurs je me demande si lui n’est pas plus ici chez lui que moi.

-Qu’est se que tu racontes ?

-Je sais très bien se que je dis, tu me prends pour un con, depuis quand tu fais en sorte d’avoir toujours quelques choses à rénover ou à construire, si se n’est depuis que le beau Darren est apparu.

-Je crois que c’est toi qui le trouves super. Et je refis ce geste qu’il fit, la première fois où il le vu.

-C’est quoi ton problème ?

-Mon problème, c’est que je me bousille à venir ici le plus possible alors que mon boulot est à des milles d’ici et que toi ça ne te fais rien, ça te dérange même. Ne pas être jaloux d’un fantôme, je suis suffisamment sensé pour ne pas l’être. Mais tu ne me regardes plus et quand tu me parles c’est pour me parler de ton Darren par ci, Darren par là, il nous est arrivé un truc dingue tu sais Max, blablabla…

-Tu délires complètement !

-Tout ça car je n’étais pas ici quand Monsieur est rentré, que veux-tu que je fasse ici tout seul… Je m’enmerde dans cette maison.

-Dit le que tu ne m’aimes plus, et on sera quitte. Réponds ! Tu ne dis rien et bien c’est moi qui vais le dire puisque tu ne veux pas, entre nous deux c’est finit. Je ne vais pas m’accrocher à un gogo qui joue avec mes pieds.

-Je ne joue pas. Il s’alluma une cigarette, je ne savais pas qu’il s’était mis à fumer, du coup par ce détail, j’admis qu’il avait raison. Pour couronner le tout, Darren vint m’apporter les plans pour la piscine couverte que j’envisageais de faire construire. Il gara son pick-up, vint sous le porche, salua Max d’un signe de tête, et me pris en aparté visuel :

-Teri m’a dit que tu étais ici, j’ai bossé sur ton idée toute la soirée, je n’ai pas su attendre mes croquis finit. Il sortit d’un porte-document, l’illustration de ma dernière lubie. Un bâtiment de bois, imitant l’architecture des granges des fermes du vieux Sud, afin d’avoir au fond du jardin une piscine d’hiver en plus de celle que nous utilisons en été.

-C’est magnifique Darren, c’est bien mieux que ce que j’avais imaginé à la base. Il passa son bras au dessus de mon épaule pour me montrer sur ses plans, son idée de porte de verre en lieu et place de baies vitrées. Max poussa une sorte de gloussement de dépit, marcha tellement vite vers l’intérieur de la maison que ses pas martelèrent le plancher et nous firent nous tourner vers lui. Il nous regarda et dit pour Darren :

-Tu vas avoir le champ libre, je dégage. Et il est rentré en claquant la porte.

-Que voulait-il dire ?

-Oh rien, il se désolidarise du projet, il trouve que je dépense de trop, mais je fais se que je veux de mon argent.

-Je ne suis pas plus cher que quelqu’un d’autre.

-Je n’en doute pas, laisse moi soumettre ses plans à Kate, je dois lui demander son aval avant de pouvoir te confier ce travail.

-Bien, tu as mon téléphone.

-On fait comme ça, je t’appel.

Darren partit, Max rassembla tous ses vêtements, valises et sacs poubelles remplirent sa voiture, je ne dis rien pour le retenir, juste qu’il avait tort avec Darren… Lui me dit que j’allais pouvoir retravailler, qu’il ne me rendrait jamais mon argent, qu’il en avait d’ailleurs beaucoup perdu en bourse.

-Tu sais Max, je ne t’ai jamais donné qu’un seul de mes cachets à gérer, un gros cachet certes, mais Kate gère bien plus que tu ne peux l’imaginer, je ne voulais pas que tu te sentes en infériorité, et j’ai bien fais de ne pas tout te confier, et puisque tu le prends comme ça, on se retrouvera au tribunal et c’est toi qui va payé, et n’ai crainte, je mettrais mes menaces à exécution ! Enfin tu te retrouveras au tribunal avec mes avocats, car moi me déplacer pour un escroc de ton genre, ça me ferait mal… Maintenant dégage d’ici et n’y remet jamais plus les pieds.

 

Inutile de vous faire un dessin, peut-être suis-je fautif de n’avoir pas essayé de le retenir, mais je n’en avais après tout pas envie. Et les dernières paroles que nous nous sommes échangés ce soir là, on eut raison de tout ce qui pouvait me lier à Max. Si nous avions eu de bons moments, à partir de cette querelle, je fis tout pour l’oublier.

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Max - Communauté : Communauté gay
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Samedi 19 juin 6 19 /06 /Juin 17:13

Pendant le brunch, je fis contre mauvaise fortune bon cœur, beaucoup des amis et amies de Scoty venaient de loin, du Montana, de Californie, d’Iowa, d’Italie et même de Belgique. Chacun des invités eut droit à un petit tête à tête et quand vint le tour de Francis, nous le fîmes en français, afin que personnes ne devinent mes paroles.

-Alors comme ça, tu es le web master le mieux renseigné ?

-Oué.

-Et tu fais comment, je ne me sens pas épié du tout, je te rassure. Dis-je non sans quelques grandes ironies.

-Gina était un bon imprésario impossible à soudoyer, je n’en dirais pas autant de ton personnel actuel.

-On ne peut faire confiance à personne ici.

-Tu es pourtant bien protéger, et tes affaires sont en de bonnes mains avec ton avocat actuel. Il est assez bon !

-Tu cherches un avocat ?

-Tu l’aimes ?

-Je pense.

-Bien… Tu remarqueras, que nous arrivons à dialoguer comme deux personnes civilisées.

-Oui c’est étonnant, sinon quoi de neuf ?

-Que du vieux, moins de cheveux.

-Ca te va bien cette coiffure rebelle remarque.

-Ca fait plus mec, et ça me rajeunit, cette mode boule à zéro, elle met à égalité toutes les générations.

-Et comment va ta mère ?

-Elle va au cinéma maintenant et avec ta grand-mère !

-Ha bon ? Elles boivent du coca et mangent des pop-corn aussi ?

-Je ne crois pas que ta grand-mère offre ce service dans sa grange fraîchement reconvertie en ciné?

-Je comprends mieux, je les voyais mal dans un cinéma au milieu de la plèbe.

-Elles restent canapés et petits fours. L’Europe ne te manque pas ?

-Non, je sais qu’elle est toujours là. Je vais bientôt faire une tournée en Europe pour la promo du film.

ScotUn film? Ca j’ai compris. Ce monsieur a suffisamment de scoop, partage ça avec nous plutôt. Et toute la petite assemblée qui lorgne sur moi avide de renseignements.

-Je parlais juste de ma prochaine promo en Europe, mes seuls projets à venir.

Francis s’éloignant, Scot vint me dire qu’il trouvait Francis trop sexy, il me demanda même de le brancher avec si possible.

-Je vais être honnête avec toi, je le connais bien.

Scot Bien comment ?

-J’ai été très proche de lui tout un temps.

ScotJe vois et ça te dérangerai ?

-Que tu sortes avec, pas du tout ! Mais…

ScotHuumm, je sais qu’il habite en Europe, mais il fait souvent la navette entre ici et là bas.

-Oui il est très volage !

ScotHan, tout le monde peut changer après tout…

-Oui tout le monde, sauf Francis.

ScotIl m’a invité à venir chez lui, tout frais payé, pendant ta promo en Europe, comme de toutes façons, j’avais décidé de t’y suivre avec Max.

-Max aussi ?

ScotOups, il voulait te faire la surprise…

-Ok, je jouerai de mes talents d’acteur et feindrais la surprise. Je pensais qu’il viendrait juste à DC…

-Il a demandé quinze jours pour pouvoir t’accompagner.

Direction DC, direction la Virginie, direction la maison, et un périple en amoureux à travers les states, à ma demande Max a pris en lising le dernier cabriolet Peugeot, une manière efficace de le tester avant de l’acheter. Je le trouve vachement sexy au volant du bolide, souvent alors qu’il écoute l’info route à la radio, je ne me lasse pas de l’admirer, je rate des tas de paysages, mais ses minuscules pâtes d’oie, son nez grec, son profil, ses yeux, touts chez lui me rend dingue. De temps en temps, il me regarde au travers de ses lunettes de soleil, il me demande se que je regarde, je réponds « rien », il me sourit, et je fonds encore plus. J’ai 15 ans ! J’aime un gars, d’un amour bête et sincère. Quand il me demande si ça va, je réponds que oui, hors j’ai mes genoux qui sont raides de rester inactif dans la voiture. Alors, je me déchausse, place mes pieds en éventail sur le tableau de bord en face de moi. Je m’endors, je rêve, je suis bien, je ne me demande même pas si lui veut faire une pause, je me laisse conduire, je suis bien. J’ai hâte de retrouver la plantation, et mes amis en compagnie du mec que je trouve être le plus beau et le plus gentil du monde. Ce n’est pas L, à qui je pense encore bien souvent, c’est autre chose, une autre histoire que je vis, je ne les compare même pas, je sais que ça me ferait bien trop mal. Du coup, je savoure, je m’endors alors que je regarde la route. Je rêve de la Belgique, d’un bon petit repas dominicale quand on me tapote l’épaule. J’ouvre les yeux, nous sommes sur un parking

-Ca te dit de passé la nuit ici ?

-Tant qu’il y a une piscine, je m’en moque, qu’est se que j’ai chaud…

-Oui, ils ont une piscine, lis un peu ce panneau.

-Copacabana, piscine, clim, … que demander de plus.

A l’accueil, une femme d’une cinquantaine d’année, absorbée par son feuilleton, daigne quitter son fauteuil pour venir nous annoncer qu’il n’y a plus de libre que deux chambre à lits jumeaux. Le tarif est donc double à moins qu’on accepte de la partager. Max se risque à demandé de combien est la différence de prix et je lui découvre des talents d’acteur.

-Ha oui quand même, et bien nous ne serons pas mort de devoir partager pour une nuit la même piaule, j’espère juste que tu ne ronfleras pas de trop !

La chambre est sordide, moquette rose, couvre lit bleu ciel, un mobilier d’osier ringard, mini bar, radio, TV et matelas à remous le tout fonctionne ou presque avec des jetons disponibles à l’accueil d’après le flyer plastifié tout usé posé sur une table de nuit. Max retourne dons dans le hall, acheter quelques jetons, moi je me mets en maillot, je ne l’attends pas, et je file à la piscine. Je suis siffler par une mamie, alors que je suis sur le plongeoir, elle m’envois même un baiser. Je fais quelques longueurs, et une fois que j’en ai mare, je décide d’aller m’allonger sur une chaise longue. Max arrive, je l’avais presque oublié.

-Le restaurant de l’hôtel est fermé en soirée. Il y a un motel qui fait grill à environ dix minutes.

-Et bien va pour le grill.

-On devrait peut-être changer d’endroit, c’est pas vraiment le top.

-Chuuut, moi je trouve que c’est très bien !

-Je vais me mettre à l’aise, je vais aussi faire quelques brasses.

Je me retrouve à nouveau seul, je ferme les yeux, le soleil finissant sa course, il est assez bas et dérangeant, mais moins méchant que quelques heures plus tôt sur le coup de midi. Je suis obligé de les rouvrir une voie chevrotante m’adressant la parole. Une mamie texane au chapeau de plage assortit à la moquette des chambres.

-On vous a déjà dit que vous ressemblez à l’acteur qui a joué dans le film avec les demoiselles d’honneurs, vous savez avec la blonde qui jouait dans la série de l’hôpital.

-Ha oui, j’ai vu ce film, « Mariage décalé » le titre.

-Oui c’est bien ça.

-Et bien…

-Greta.

-Et bien Greta, on me l’a déjà dit en effet.

-Je peux prendre une photo pour montrer à ma petite fille qui n’a pas voulu venir cette année avec moi ce qu’elle a raté ?

-Ma foi, pourquoi pas, attendons que mon ami revienne, il nous prendra en photo.

-Je suis certaine que l’année prochaine, elle me suppliera pour venir.

-Vous êtes marrante.

-A mon age, on dit ce que l’on pense, on a plus le temps de réfléchir. D’ailleurs vous ne devriez pas vous rendre à ce grill, tout y est infect, aller plutôt au village qui est à quinze minutes d’ici, vous y trouverez plusieurs restaurants correctes, pas exceptionnelles, mais correct.

-Si vous avez une adresse à me conseillée, je n’ai jamais mis les pieds dans cette région.

-On y arrive souvent par hasard, on y naît, ou on y est de passage.

-C’est notre cas, nous nous rendons à l’anniversaire d’un ami. Et vous ?

-Moi ?

-Oui de laquelle des trois catégories faites vous partie, autochtone ?

-Non, je suis du Texas, avec mon mari, pour notre voyage de noces nous avions prévu de nous rendre à Hollywood. La voiture est tombée en rade, on a atterrit dans cet hôtel, on y est resté toute la semaine, le garagiste n’ayant pas à disposition toutes les pièces. Nous n’étions pas fort riche non plus et une fois la voiture en état, nous avons du rentrés chez nous. Mon mari est décédé il y a quelques années, en me disant va à Copacabana profite de notre plan d’épargne. Aussi j’ai hésité, voir le véritable Copacabana avec toute ma famille, ou revenir ici chaque année, pour me souvenir des bons moments passés.

-L’imprévu c’est toujours se qui donne les plus beaux souvenirs.

-C’est certain, pour en revenir à nos moutons, allé chez Sandra mangé une paëlla, dites que c’est Greta qui vous envois, vous ne serez pas déçu ! C’est bon et pas cher.

-Merci pour l’adresse en tout cas.

Max a fait quelques brasses, je sortais de la douche quand il décida à son tour de venir se préparer pour partir au restaurant. Je m’essuyais, en pleine érection, lui encore en maillot, n’hésita pas une seconde, il m’embrassa tendrement sur la bouche, me masturba le sexe de la main avant de jeter dessus ses lèvres charnues. Il enleva, son maillot sans se dessaisir de ma queue. Quand il la lâcha, se fût pour se remettre sur ses deux pieds, de me pousser à reculons vers un des deux lits, me pousser dessus, me sucer un peu avant de monter à califourchon sur mon bassin et de se remplir de mon pieu bien bander. Il ne mit vraiment pas longtemps avant de faire buter ses fesses à même mon corps, ce qui m’étonna, vu que jusque là il avait toujours été actif, ce qui m’excita énormément. Je ne lui laissa pas une minute de répits, dés qu’il commença à montrer des signes de faiblesses, je pris les choses en main, le coucha sur le dos, mis ses chevilles sur mes épaules avant de me réintroduire en lui, de m’engouffrer dans ses chairs, de lui donner un maximum de plaisir tout en prenant mon propre pied. Pour la première fois de ma vie, je vis un homme jouir sans même se toucher. Des jets de son sperme ont même atterrit sur mes épaules. Moi c’est en lui que j’ai déversé tout mon amour. Une fois d’aplomb, il a fallu reprendre une douche, s’habiller et nous nous sommes donc rendus au restaurant indiqué par Greta. Elle y était, seule à une table, elle me fit signe de la main, j’allais la saluer et lui proposer comme elle en était à l’apéritif, que l’on partage ensemble une table. Max n’eut pas l’air ravi de mon initiative, mais notre interlocutrice étant d’une agréable compagnie. Il n’eut pas à se forcer. Le destin, la chance, appelé cela comme vous voulez, Greta n’était autre que Greta Singer, une réalisatrice qui fit fureur jusque dans les années cinquante et qui s’est retirée du milieu pour élever ses enfants. Nous l’apprîmes alors qu’à l’apéritif, le chef vint avec son livre d’or, me demander si comme madame Singer, je voulais bien signer son livre d’or. Max eut le déclic, nous fit en direct une petite biographie de Greta après que j’eus signé à mon tour ce même livre et s’être fait prendre en photo avec elle et moi.

-Excusez moi de ne pas vous avoir reconnue.

-Comment auriez-vous pu ! Par contre moi, j’avais vu juste, je ne fais plus rien, mais je me tiens au courant des nouveautés et avec tous mes petits enfants ça aide.

-Je disais à Max tout à l’heure, combien j’avais aimé l’histoire que vous m’aviez racontée, vous devriez la mettre par écrit.

-Je n’écris plus de scénario depuis fort longtemps.

-Un livre alors.

-Sur Copacabana ? J’ai des yeux pour voir, l’endroit est devenu sordide.

-Moi depuis que vous m’avez racontée avec juste quelques mots votre pèlerinage ici, j’aime beaucoup le Copacabana Motel !

-Ce ferait un chouette titre, Copacabana Motel.

Nous nous sommes quitté sur le pas de sa porte après l’avoir raccompagnée, nous avons pris le petit déjeuner le lendemain matin avec elle, avant de nous échanger nos coordonnées. En nous disant aurevoir, la même dame que l’autre jour m’a à nouveau sifflée. Greta s’en offusqua, tout en rigolant aussi tôt, face à notre déconvenue, elle nous expliqua que déjà pendant son voyage de noces avortés, une femme alors jeune sifflait les hommes dont son jeune époux et que sans doute se devait être elle encore aujourd’hui qui allait à la pêche au mari sans la bonne technique visiblement. Je lui dis en l’embrassant une dernière fois, voici un personnage secondaire de votre prochaine intrigue. Max et moi reprîmes la route, direction la Virginie après au moins cinq bon jour d’errance. Nous avons au petit bonheur la chance séjourné dans différents motels, les suivants avaient tous suffisamment de chambre de libres, aussi devions nous, nous rejoindre un moment donné pour dormir dans les bras l’un de l’autre. La sex tape de Pamela Anderson donna des idées à Max, qui alors que je conduisais décida de me tailler une bonne pipe bien baveuse, filmée par la caméra de son GSM. Vidéo que le soir même nous avons effacés par mesure de sécurité, non sans l’avoir regardé et embrayé sur une autre partie de jambes en l’air super torride sur un matelas d’eau, cette fois à nombreux remous. Les motels américains réservent parfois bien des surprises, dans l’un c’était le téléviseur qui fonctionnait avec des jetons, dans l’autre le distributeur de cotons, quand se n’était pas le déjeuner qui se trouvait dans un distributeur. Un dollar pour le petit pain, un autre pour la marmelade, la margarine si ma mémoire est bonne, c’était moins cher, et quand on sait que certains l’utilisent comme lubrifiant « naturel et comestible », on est étonné d’en trouver encore le lendemain matin, alors on l’évite. Car dans ce genre d’établissement en général, on est pas regardant sur qui dort avec qui, ma notoriété dépendant de mon image, je pense que les précautions prisent n’étaient pas superflues,  et puis nos retrouvailles d’une chambre à l’autre donnait beaucoup de piments à notre vie sentimentale et érotique. J’aimais à le retrouver en slip sur son lit, comme j’aimais qu’il me rejoigne lunettes de soleil et casquette vissée sur le crâne, mes déguisements de prédilection dans le rôle du touriste incognito, l’un et l’autre utiliser seul étant un moyen certain d’être repéré. Ce voyage en amoureux fut en un mot génial, les confidences sur l’oreiller se multipliant, on apprit à se connaître de plus en plus. Preuves évidentes d’une relation qui n’en est plus à ses débuts, les révélations des travers des proches ou sur soi même à l’autre. Tout allait donc pour le mieux, dans le meilleur des mondes, jusqu’à notre arrivée dans l’allée de la plantation.

-Merde, c’est quoi cette baraque ?

-Ca ne te plait pas ?

-C’est ce manoir que tu appelais ta petite ferme de Virginie ?

-Oui, c’est une petite plantation du sud…

-Mince alors ! Et celle là sur le porche ?

-C’est Thérèsa, elle fait partie de la maison, elle a élevé tous les Strauss jusque maintenant.

-Tu aurais pu me dire que ton ex était un membre du clan Strauss.

-Ca changerait quoi ?

-Je ne m’attendais pas à ça.

-Et celle là ?

-C’est Kate, ma belle sœur.

-J’hallucine ! Tu ne regardes peut-être pas souvent la télé, ne lis peut-être pas énormément la presse people, mais pour tout bon américain, les Strauss, c’est comme les Kennedy, ils font parties de nos familles sans en être, on les connaît sans les connaître.

-Je ne connais pas les Kennedy mais Kate là sur le perron fait partie de ma famille, alors avant qu’elle ne se pose des questions, tu me fais ton plus beau sourire, et tu sors de cette voiture. Je sortis et alla vers les deux dames qui m’attendaient à bras ouvert. En faisant l’accolade à Kate, je lui dis qu’il était sous le choc, que j’avais omis de dire que nous allions chez les Strauss et qu’il en était tout retourné. Elle alla donc directement vers lui, lui fit sans cérémonie l’accolade.

-Alors comme ça, c’est vous qui avez ramené cette lueur dans les yeux de notre petit Flav. Ravie de vous rencontrez.

-Il en va de même pour moi madame Strauss…

-Venez visiter la maison, j’espère que vous vous y sentirez bien.

-Votre maison est magnifique.

-Tout le monde aime cette maison.

-Alors que Max, regardait un peu trop longuement à mon goût une photographie de L et de moi sur un guéridon, je le conduis à la terrasse du jardin, ou une limonade maison nous attendait. Je lui dis que je n’en avais pas pour longtemps, que je devais régler un petit truc avec les filles au sujet de récents travaux bidons.

-Kate, est se que la chambre au lit bateau est occupée en ce moment ?

-Je ne pense pas que Thérèsa y ai mis des draps, mais on fera comme tu voudras.

-Je n’aurai pas du venir ici avec lui, j’avais tellement envie de venir ici que je n’ai pas réfléchis au mal que je pouvais te faire.

-Mais enfin Flav, vient dans mes bras, mon frère n’aurait pas voulu qu’on se morfonde éperdument. D’ailleurs demain, on mange avec un négociant en vin que je veux absolument te présenter.

-Haa, content pour toi.

-On se fréquente depuis quelques mois, rien d’officielle, mais j’apprécie sa compagnie. Assez parler de moi, ton Max, waw, c’est donc vrai que tous les beaux mecs sont homos, et on ne dirait vraiment pas qu’il l’est, tu en es vraiment certain qu’il l’est ?

-Certain !

-Si ce n’est pas malheureux, c’est à vous faire pleurer.

-N’exagère pas…

-Et il est gentil ? Car au tribunal, il a déjà été assez redoutable dans certains dossiers.

-Il ne me parle pas beaucoup de son boulot.

-Rejoignons le, il doit se sentir un peu seul dans le jardin.

-Pour la chambre, je ne veux pas dormir avec lui dans celle de L…

-Je vais en toucher un mot à Thérèsa avant de vous rejoindre.

Dans le jardin seul :

-Ce n’est pas vraiment chez toi ici.

-Pas vraiment en effet.

-Pourquoi venir ici alors ?

-C’est que je m’y sens chez moi.

-J’ai compris, mais rien ne t’oblige à revenir ici.

-Oui et non…

-Donne moi une explication avant que je pète un câble.

-Cette propriété reviendra à ma mort au Strauss, je pense même que le jour où mes neveux seront en age d’avoir des enfants, je la leur céderais, afin qu’ils s’y sentent vraiment chez eux. En attendant, je l’entretiens, la maintient en l’état.

-Il t’avait fais héritier de sa maison ? Tu aurais pu tout me dire.

-Je t’ai dis toute la vérité, ma vérité, j’aime cette maison, j’aime Kate et les enfants,…

-Et tu aimes toujours le maître des lieux ! Pour quelques jours, je mordrais sur ma chique, comme on doit bientôt partir pour l’Europe, mais je n’habiterais jamais ici. Je n’ai pas envie d’empiéter sur les pieds d’un gars avec qui je ne peux même plus rivaliser et qui t’arrache encore des larmes.

-Max… murmurais-je ému.

-Et je ne veux pas non plus dormir dans la chambre d’un autre…

Kate du salon donnant sur la terrasse avait suivis une partie de la conversation et vint à ma rescousse.

-Thérèsa s’était fait une joie de préparée la chambre habituelle de Flav, mais celui-ci a demandé à vous loger dans une autre chambre par égard pour tout le monde sans doute. Je me doute que ça ne doit pas être facile de rentrer dans une famille qui a déjà ses habitudes. Moi et mes enfants, n’avons plus que Flav pour famille, son conjoint a donc sa place parmi nous. Profitez de la maison, je ne connais personne encore qui n’ai aimé cette maison.

-Merci pour votre accueil, et excusez moi, je suis maladroit, excuse moi aussi Flav, mais j’ai besoin d’un peu de temps, ça fait beaucoup en une fois.

-Votre chambre se trouvent juste en face du grand escalier, si jamais vous voulez vous relaxez…

-Merci. Je vais de ce pas me rafraîchir.

Pour ce faire pardonner, il posa sa main sur mon épaule et par instinct j’y posa ma joue, un geste simple que L avait si souvent eu pour moi et que j’affectionnais tant. Je ne sais pas si Kate eut la même pensée que moi, mais elle eut aussi la larme à l’œil. Alors qu’il s’éloignait, remis de mes émotions, je dis à Kate :

-C’est parfois difficile de vivre…

-Mais ça en vaut tellement la peine. Ce soir tous tes amis seront là. Je t’ai organisé une petite sauterie. Olga a convié tout le monde, moi j’ai choisi le traiteur, je voulais épargner Thérèsa mais elle a tout de même concocté tous tes plats favoris.

-Aussi, nous aurons deux buffets pour le prix d’un ?

-Tu as tout compris. Va le rejoindre maintenant.

-Je vais suivre tes conseils…

Dans la chambre :

-Max ?

-Ouais ?

-Dis moi se qui te gêne, après ça devrait allé mieux…

-Tu aurais du me parler de lui, pas aussi brièvement, on hérite pas d’une maison après une passade. C’était un truc sérieux entre toi et lui, tu es considéré comme un membre de leur famille.

-J’aurai pu, mais je n’en parle jamais.

-Pourquoi être venu ici avec moi.

-Je ne suis jamais venu avec personne ici, toi, je me suis dis que tu étais différent, que ce n’était pas juste une passade justement…

-Je ne suis pas qu’une passade ?

-Je viens de te le dire…

-C’est la chose la plus gentille que tu m’ais dites.

-Ce soir, tous mes amis seront là !

-Super et je dois en déduire quoi ?

-Et bien que je vais te présenter à tous mes amis, dans le tas il y a un ex. Je sais le peintre, Scot me l’a dit.

-Il ne t’avait pas parlé de L, Scot !

-Non. Juste comme un ex employeur. S’il savait !

-Tu n’en diras rien, il ne sait pas tenir sa langue et on ne peut pas lui faire confiance.

-Oui, bien que je l’adore, je sais qu’il exagère avec son blog sur toi !

-Je l’adore aussi, mais son blog et ses « amis » pas vraiment…

La soirée fut très agréable, excepté Dave qui fit une remarque désobligeante à Max, qui du coup ne sut plus l’encadrer et tout le monde l’apprécia excepté Dave. Il fit bonne impression en sommes! Dave en aparté avec Max vint lui dire qu’il se demandait bien combien de temps encore il arriverait à me garder sous sa coupe. Qu’il n’y avait qu’à comparer son patrimoine et le mien pour se rendre compte que ça ne durerait pas. Des paroles que Max me répéta au réveil, si la soirée fut agréable, le réveil assez dur.

-Dave est un idiot, lui est riche, moi je me défends mais de là à dire ça.

-Ton dernier cachet est paru dans tous les journaux Flav!

-Les journaux disent n’importent quoi !

-D’ailleurs qui vit à tes crochets, dans ton appartement ?

-Radin !

-C’est pour ça que tu m’aimes…

-Oui, je t’aime.

-Bien, c’est l’essentiel ! Une randonnée à cheval ça te dit ?

-Je ne sais pas monter. On te donnera la plus brave des juments qu’il y ait ici, je t’expliquerai brièvement ce qu’il faut savoir, ça n’est pas très compliqué…

Après une leçon dictant les bases élémentaires de l’équitation dans le padoque, nous partîmes en randonnée, je me surpris a jouer au moniteur lui disant de mettre les talons vers le bas, de ne pas se tenir à la scelle, d’éviter de tirer inutilement sur les rennes, de se redresser, etcetera. Quand enfin je fus satisfait de sa posture, il fut plutôt fier de lui et assez enjoué de partir en randonnée. Nous allâmes jusqu’à faire un petit trot, le soleil tapant de plus en plus nous nous sommes dirigés vers les bois afin de profiter de l’ombre.

-C’est bien vrai ce que disait Kate !

-Quoi ça ?

-Qu’on ne peut pas ne pas aimé cette région…

-Virginia is for lovers. C’est bien connu.

-Où mène ce sentier?

-Je ne l’ai jamais pris.

-On part à l’aventure ?

-Oui mais je passe devant, je ne voudrais pas que ton cheval prenne peur et que tu te retrouves les quatre fers en l’air.

-Trop aimable.

-Je monte depuis que je suis gosse, j’ai quelques réflexes dus à l’expérience.

-Tu devrais tourner dans un western, tu es très sex sur ta monture !

-Je te remercie. Mais les cow-boys ne sont plus très tendance à Hollywood à ce que l’on dit… Je reconnais ce grand axe, il mène à la plantation.

-Et si on le traverse ?

-J’avoue n’être jamais passé par là non plus.

-Il y a deux boites aux lettres, c’est donc habité.

-Allons-y…

Cent mètre en contre bas de la route principale, nous avons débouché sur un clairière, nous avons ensuite longés un sentier, lequel je pensais nous ramènerais vers la plantation. C’est en effet le cas mais à mi parcours nous sommes tombé sur une vieille battisse, une ancienne plantation du Sud plus modeste que celle de L, mais beaucoup plus romantique, et en assez mauvaise état. Recouvert de glycine, le porche se devinait à peine. Quelques fenêtres à l’étage étaient brisées, les barrières jadis blanche enserrant ce petit domaine devenues grises et effondrées par endroit contribuait a son état d’abandon. Le jardin négligé depuis un moment lui aussi était un mixte de mauvaises herbes, de broussailles, de plantes grimpantes filant sur le sol au lieu des espaliers et de rosiers ressemblant plus à des buissons d’aubépines parfois roux mort de soif au devenu complètement sauvage.

-Cet endroit est splendide Max.

-Complètement à l’abandon surtout.

-Il ne faudrait presque rien pour rendre cet endroit présentable.

-Ce devait être une jolie maison.

-Ses fenêtres arrondies contrairement à celles carrées de la plantation lui donnent un charme fou. On la croirait sortie d’un roman de Jane Austeen.

-Tu lis Jane Austeen toi ?

-J’ai tourné dans des adaptations, j’ai donc lu les originaux pour m’imprégner de mon personnage, de l’athmosphère. Scot ne t’a pas dit ?

-Tu sais, si je devais retenir tout ce que mon frère raconte, je saurais ou Madonna achète ses strings.

-On essaie de rentrer ?

-Il suffit de briser une vitre. Joignant le geste à la parole, je le vois se munir d’une pierre. Je le stoppe dans son élan et m’écrie :

-Malheureux, tu ne vois pas que tu allais brisé le vitrail de ce qui est sans doute une chapelle.

-Cette fenêtre toute grise ?

-Regarde un peu mieux. Muni de mon mouchoir, je frotte sur une petite surface la poussière rouge accumulée sur les carreaux, dévoilant des dessins peints à même le carreaux, des petites rosaces noirs et roses, ainsi que quelques croix.

-Tu as vraiment l’œil.

-Je suis certain que la porte est ouverte, le dernier proprio n’a sans doute pas fermé à clé.

-Il va vers la porte d’entrée sous la glycine, s’heurte à la résistance des barillets fermés, pas de chance, elle est fermée.

-Allons voir derrière. La porte arrière est aussi fermée à clé, mais celle-ci n’est pas en bois plein, aussi Max se saisi à nouveau d’une pierre, je le laisse faire tant j’ai envie de visiter cette maison, il en brise un des carreaux, tourne la clé restée sur la porte et nous rentrons comme des voleurs profanés les lieux. Le mobilier semble ancien, recouvert de poussières, on y devine quelques napperons de velours, ici et là des bibelots dont certains en plastique typique des années soixante du moins dans la cuisine. Je fais part de mon impression à Max qui hausse les épaules, continue son petit tour, il ne parvient pas à s’extasier sur la vieille horloge dans le hall d’entrée tout en noyé avec le pendule en cuivre travaillé. Je reconnais un lustre de Burano, il ne sait pas que c’est  l’île des souffleurs de Venise, il ne voit que la poussière et la saleté. Il tombe en extase devant un piano à queue, et je vais un peu mieux, il commençait à sérieusement m’énerver. Il aime aussi beaucoup la serre attenante à un salon, sans doute un ancien jardin d’hiver. L’étage est moins attrayant que le rez-de-chaussée, les meubles sont rococo, chargé de vignes et d’angelots sur des motifs en acajou brun rouge. Quelques toiles sans doute des anciens occupants sont assez jolies, les gravures religieuses qui parsèment les mûrs sont d’un style douteux et désuet. La chapelle est assez émouvante sur un des bancs, un missel a été oublié et attends les prochaines vêpres, c’est une chapelle catholique et les saints en biscuits sont aussi très beaux, le lieu saint a sans doute été entretenu plus longtemps que le reste de la maison, Car on devine encore très bien les couleurs de la pièce et elle est moins recouverte de poussière que les autres pièces.

-Je veux cette maison Max.

-Tu perds la raison, ça coûterait une fortune à tout remettre en l’état et je suis persuadé qu’il n’y a même pas l’eau courante. Que viendrions-nous faire ici ?

-Ce serait notre maison de vacances. Dis oui, s’il te plait.

-On dirait un enfant ! Je n’ai pas vu de panneau à vendre qui plus est !

-Kate doit savoir a qui appartient cette maison, je lui demanderais en rentrant.

-Tu n’es pas bien à Hollywood ?

-Non, et pour tout te dire, depuis que nous sommes à la plantation, je n’ai plus du tout envie d’y retourner.

-On verra après l’Europe…

En moi-même c’est tout vu, alors qu’il parle de ses exploits équestres au groom de la plantation, je pars à la recherche de Kate et lui demande si elle connaît cette jolie petite maison à deux pas d’ici.

-Tu parles sans doute de la maison de la vieille Robinson, elle est morte dans les années septante, elle n’a jamais rien voulu y faire comme travaux, c’était la maison de ses parents, je me souviens que Thérèsa a un jour dit qu’elle ne s’était jamais mariée abandonnée par son fiancé. Elle l’a légué au curé de la paroisse sa maison, qui a suivit ses recommandations et n’a jamais rien changé à la maison lui non plus. Il est mort début des années nonante et sa servante y fait quelques fois dire une messe. Lui l’a légué à la paroisse, je sais que le maire attends que la servante meurt à son tour, elle est en maison de repos pour tout raser.

-On ne peut pas raser une telle maison, elle a trop de charme.

-Je vois que monsieur a déjà glané ses infos. Il est tombé amoureux de cette vieille bicoque Kate.

-Jaloux ?

-Je sais les enfants que le maire a essayé de la vendre, mais vu le gouffre financier du chantier, il n’a pas trouvé preneur.

-Je crois Kate que je vais agrandir le domaine d’une maison.

-A quoi bon ?

-Oui à quoi bon ? Répète Max le sourire en coin.

-Quand les enfants seront en age d’avoir des enfants, ils reprendrons comme ça sans aucune arrière pensée possession de leurs biens, et je ne serais pas loin pour envahir leur espace vital.

-Tu vas te ruiner avec cette maison.

-J’en ai bien les moyens, après tout je ne m’achète jamais rien.

-Dites quelques choses Kate.

-L’immobilier reste une valeur sur.

-Si vous vous y mettez aussi, je capitule.

-Je suis sur que les colonnes du perrons sont encore en bois peint. Je ne comprends pas pourquoi elle n’a pas trouvé d’acheteur.

-Elle est un peu retirée de tout et vétuste.

-Il y a une piste entre ici et là. Et puis ça m’occupera, je n’ai plus envie de tourner.

-Mais Flavio, il faut de l’argent pour un pareil chantier, je ne pense pas être en mesure de pouvoir assumer le tout.

-La barbe, j’en ai du pognon, et je veux cette maison. Je ne te demande pas l’aumône.

-Bon je vous laisse tout les deux, je suis en cuisine avec Thérèsa, je crois que vous avez besoin de parler.

-Ton pote Dave avait raison, on n’est pas égaux et ça n’ira pas.

-C’est claire que la tienne est vachement plus longue.

-Je te parle sérieusement.

-Mon grand Maxou, L ne m’a pas laissé sans rien, j’ai investit dans de l’immobilier qui me rapporte jusqu’à présent, je vais touché du bois, et avec mes films, j’ai des cachets auxquels je n’ai encore jamais touché.

-Mais, je pensais que se serait chez nous !

-Ohh t’est trop choux.

-Je suis sérieux, une maison rien qu’à nous deux, tu veux?

-Un peu que je veux.

-Super, du coup on divise tous les frais en deux parts égales et on l’achète ensemble.

-Tu sais, je viens de te le dire, j’ai suffisamment les moyens pour rénover cette vieille batisse.

-Je tiens à apporter ma contribution, à être aussi chez moi, chez nous, pas seulement chez toi.

-Et bien je rénove l’extérieur et le bas, toi le haut.

-Tu ne comprends pas…

-Quoi donc.

-Comment veux-tu que je me sente chez moi dans la maison de ton ex ou dans la tienne à 500m de la sienne sans en faire partie, sans avoir contribuer à rien.

-Je me sentais bien chez toi sans avoir contribuer à rien.

-Tu m’épuises.

-On achète ensemble. Je fais se que je veux dedans avec mon argent… Comme ça tout le monde est content.

-Très bien, je capitule, achetons-nous une maison. Et fais-y dedans ce que tu veux…

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Max - Communauté : Communauté gay
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Vendredi 18 juin 5 18 /06 /Juin 23:26

Rappel: Flav vient de faire la rencontre d’un avocat Max, il vit avec son demi frère Scot, tout deux gays. A ce stade du récit, Flav vient de passer la nuit chez Max en tout bien tout honneur et surprend une conversation entre les deux frères dont la trame est sa personne :

 

-Qui est un idiot, dis-je en entrant dans la cuisine ?

-Moi répondit Max !

-Ok, si tu le dis, je meurs de faim et merci pour la nuit, qu’est se que j’ai bien dormi !

-Il y a des céréales, du pain, …

-Super.

-Je dois aller au bureau mais Scot te déposera ou tu veux !

-Je devrais être au studio déjà. J’ai cru comprendre que tu étais fan, dis-je en m’adressant à Scot. Si tu veux venir sur le plateau, tu aura de quoi alimenter ton blog.

ScotTu serais d’accord ?

-Tu devras juste prendre tes photos le plus discrètement possible, si la sécurité chope ton appareil, je ne pourrais rien faire.

ScotJe suis un pro dans ce domaine.

-Bon moi, je vous laisse, ferme à double tour dans la salle de bain qu’il ne vienne pas te photographié nu.

ScotJe les garderai pour moi celle-là, voyons… Je peux en faire une de toi en train de déjeuner ?

-Scot ! Fiche lui la paix s’il te plait.

ScotCa va, il est pas si pudique que ça. Je peux tout deviner quasi.

-Je vais m’habiller, je ne suis pas du matin, excusez moi. Il est vrai que j’étais là avec mon petit boxer turquoise. Je me sentais tellement bien, un peu trop.

-Tu as mis Flavio dans l’embarras. Flavio, ne faites pas attention à Scoty il est toujours comme ça à reluquer les entre jambes.

-Y a pas de mal, j’aurai du me couvrir.

ScotOh non, moi ça me va comme ça. Comment vous faites, pour être dessiné comme ça ?

Scot avec tout son babillage me faisait bien rien. Max partit au boulot, un peu trop vite à mon goût, mais je me suis éclaté avec Scot toute la journée entre deux prises. Il se moquait de ma partenaire dans le film, et c’était justifié, cette actrice est vraiment infecte dans la vie. Il fit quelques photos pour son blog, dont une avec moi. J’eu droit à un éloge sur son site, et la rumeur veut toujours à l’heure actuelle que je sois quelqu’un de très sympas avec les fans quand ils tombent sur moi par hasard. Je sais que son site contribue à cette image, car dans les bains de foules d’avant première, il est impossible de contenter tout le monde, de serrer toutes les mains, de signer toutes les photos. Revenons en à Max, deux jours plus tard, aucune nouvelle de lui, ni de Scot, ma nature étant de celle qui laisse venir et se laisse vivre, une fois n’est pas coutume, au bout de trois jours, étant sans nouvelle et pensant à la moindre occasion à lui, j’ai pris le taureau par les cornes et j’ai appelé.

-Salut, c’est Flav.

-Han Flavio, ravi de t’entendre.

-Vraiment ? Tu es partit assez vite l’autre jour pourtant.

-Je suis en ce moment sur une grosse affaire, d’ailleurs je comptais t’appeler.

-Après la grosse affaire.

-Heuu non, elle risque de durer encore quelques mois.

-Ok.

-Bien, alors quoi de neuf ?

-Rien, je tourne…

-Ok !

-Ok ! Je ne t’intéresse donc déjà plus ?

-Si tu es intéressé, si, me dit-il en se marrant!

-Je pensais que tu me trouvais trop facile et que tu me jetais en fait, puisque tu n’appelais pas…

-Non, c’est pas ça, c’est que de te voir en petit slip, dans ma chambre, je me suis dis, que veux-tu qu’un type pareil te trouve d’accrochant mon vieux Max !

-Un boxer plutôt, un ptit slip, t’est marrant. Je te trouve craquant pour un avocat si tu veux savoir…

-Vraiment ?

-Vraiment ! Et toi tu me trouves comment ?

-Trop beau pour être vrai ! Et tu n’es pas seulement super sex ! Que dis-je, en plus d’être trop beau, tu es marrant et spirituel.

-Arrête ton plaidoyer, je pourrais te croire.

-Mais je suis sincère…

-Ca te dit, de venir m’aidé à acheter quelques pulls demain ?

-Vers quel heure ?

-19h ensuite on ira mangé un bout, mais pas chez moi, il n’y a pas de cuisine.

-Pas de cuisine ?

-Si il y en a une, mais je ne me sers que du frigo, le reste est trop compliqué pour moi.

-A moins que tu ais envi de manger froid ?

-Comme tu voudras, on fera. Alors on les achète ou ses pulls ?

 

Dans un centre commercial géant made in América :

 

-Flavio, enfin je te trouve !

-C’est malin, je viens te dire à la vendeuse que je m’appelais Julien. On a plus qu’à partir avant qu’une cohorte de vendeurs ne déboule.

-Navré.

-Fait pas cette tête là, je plaisante.

-Mais tu avais raison pour la cohorte.

-Mon nouvel avocat est là pour me défendre… Non ?

Alors que l’on venait pour la troisième fois en moins de dix minutes de me demander si je n’avais besoin de rien et ce devant Max. Il demanda à voir le gérant.

-Tonio, dit-il après avoir lu la plaquette fixée sur le col du vendeur, votre personnel est très avenant, mais nous savons se que nous désirons, si jamais nous ne trouvons pas, nous ferons appel à vous et personne d’autre, merci de faire suivre l’infos.

-Bien monsieur, je vais me tenir à votre disposition près de la caisse centrale.

-Impec.

 

-Tu n’étais pas obligé Max, ils font leur boulot.

-Je ne crois pas non, je suis venu des dizaines de fois ici et jamais on ne m’a demandé si j’avais besoin de quelques choses.

-Ok, tu règles un compte avec eux là alors ?

-Il y a de ça et puis c’est moi qui doit t’aider à choisir non ?

-J’ai choisi, je vais prendre ce pull dans tous les coloris.

- Quelle drôle d’idée!

-Je sais en plus, ils ne me plaisent même pas.

-A quoi bon alors ?

-C’est pour les besoins du film.

-Et tu choisirais quoi sinon ?

-Hum, je sais pas trop, certainement pas des lainages, j’ai toujours trop chaud.

-Ca j’ai vu l’autre jour au matin.

-J’aurai pourtant cru que le spectacle vous aurai plus à ton frère et toi, un Apollon pareil !

-Tu nous as entendu ?

-C’est gentil de laisser faire le temps, mais la prochaine fois, tente quelques choses !

-Compte sur moi !

-En rentrant j’ai flashé sur cette chemise turquoise, je vais l’essayé.

-Elle sera raccord avec ton mini slip.

-Ca personne ne le saura. Et ce n’est pas un mini slip, mais un boxer, d’accord à comparer à tes caleçons qui font office de toile de parachute, si on les met côte à côte, il y a moins de tissus mais bon…

-Mais bon, on n’est pas trompé sur la marchandise au moins. Et je n’ai pas que des toiles de parachutes comme underwear.

-Ce n’est pas se que j’allais dire, mais il y a du vrai dans se que tu viens de dire.

Aux caisse au moment de payer, je vu dans une vitrine une belle grosse montre super fashion, je lui demanda se qu’il en pensait, il l’a trouvait bien aussi, je l’ajouta donc à mes achats. Au moment de payer, il voulait à tout pris, payer, je dus lui dire que c’était sur le compte de la production et j’eus le malheur de lui dire que j’avais bien plus les moyens que lui de toutes façons.

-Je voulais juste te faire plaisir.

-Mais ça me fait plaisir que tu sois là…

-Je ne suis pas un minable petit avocat, j’ai les moyens !

-Je n’en doute pas.

-Je suis sérieux.

-Moi aussi.

-D’accord, mon père ne dirige pas une aussi grosse boîte que ta famille, mais tout le monde ne peut pas en dire autant.

-Max ! Cesse de croire tout ce que tu lis sur Internet, c’est truffé d’âneries. Je ne suis qu’acteur.

Et là j’ai envie de nouilles sautées au poulet, ça te dit ?

-J’adore mangé chinois.

-C’est moi qui cuisine ce soir alors.

 

Dans mon appart :

-Tu as une drôle conception de la cuisine.

-J’ai tout de même composé moi-même le numéro ! Je ne sais pas  se que tu cherches dans ses placards ?

-Je regarde s’il y a des assiettes dans tes placards.

-Je mange dans les barquettes depuis que je suis là, ou à l’extérieur, du coup, je n’en sais rien.

-Et bien, mangeons dans les barquettes.

-Tout de même pour une fois que je reçois. Je me suis donc accroupi comme lui pour regarder dans les placards de la cuisine équipée de mon appart, en quête d’assiette pour dresser le couvert. En me redressant, nous nous sommes trouvez nez à nez, il venait de trouver un ouvre bouteille. En nous relevant, il m’embrassa assez furtivement dans la promiscuité de nos mouvements.

-J’ai tenté quelques choses.

-Tu as bien fait ! Et cette fois, nous nous embrassâmes vraiment. Nous partîmes dans le salon, histoire d’ouvrir cette bouteille et de trinquer. Il s’est assis dans le divan, je me suis assis sur ses genoux à califourchon, et nous nous sommes embrassé le plus tendrement du monde. J’étais la tête au creux de son épaule quand je m’aperçu qu’il tenait toujours en main l’ouvre bouteille.

-Débarrasse t’en !

-Et comment ! Il me souleva de ses genoux, et me posa sur le dossier du divan, défit sa cravate, enleva sa chemise, me débarrassa de la mienne, il enleva mon pantalon, plaqua ses lèvres sur mon boxer, et par de petit pincement donnaient vigueur à mon sexe déjà à l’étroit. J’étais juste en boxer, allonger sur le divan, lui au dessus de moi, torse nu avec sa cravate autour du cou et portant toujours son pantalon, alors qu’il m’embrassait goulûment, je tâta son entre jambe, une bosse impressionnante, que j’attribuait à son caleçon à bouton. Souvent ce genre de caleçon long et flottant, en fin de journée les jambes en sont remontées jusqu’au sommet des cuisses et forme une excroissance de tissus saillante trompeuse, le pourquoi de mon engouement au boxer sans doute. Je m’enhardis de plus en plus excité par ses caresses, et ses baisés, j’ouvris sa ceinture, défit son bouton et sa braguette, afin de faire descendre le long de ses jambes son pantalon. On sonna une fois, il dit un truc comme la barbe et se redressa sur ses coudes. Je lui dis qu’il nous faudrait mangé et donc ne pas froissé notre livreur chinois. Maussade d’être interrompu, il se résigna à aller ouvrir la porte et prendre la commande. A mi chemin entre la porte et le canapé, il se pris les jambes de son propre pantalon descendu à hauteur de ses chevilles, il trébucha, et maudit le livreur qui sonnait à nouveau alors qu’il venait de piquer du nez à terre. J’étais bien entendu mort de rire, il se cacha derrière la porte prit les paquets du livreur, donna plus qu’il ne fallait pour notre commande. Il posa le tout, sur une chaise près de la porte, enleva définitivement son pantalon avant de venir me rejoindre en courant.

-On en était ou ?

-Je te déballais, tout excité !

-Tu ne l’es plus ?

-C’est pas très beau ces sous-vêtement à carreaux que vous portez tous.

-T’inquiète donc pas, ce qui se cache la dessous va te plaire.

-On est bien sur de soi ! Il sauta sur le divan, me plaqua dessus pour la seconde fois. Il m’enleva mon boxer, se saisi de ma queue sur le côté, ne touchant pas mon pénis. Il embrassa mes couilles, les lécha, remonta le long de ma verge pour enfin engouffrer mon gland et le pomper goulûment. Je caressais ses cheveux, savourais l’instant, je dus lui dire de stopper, s’il ne voulait pas en rester là.

 

Il descendit du canapé, debout à côté, je m’y assis, face à sa taille, je descendis son caleçon tout doucement, dévoilant un sexe d’une longueur démesurée. Pas complètement bander et super impressionnant, en effet, il avait de quoi être sur de lui. Je mis directement son engin dans ma bouche, à peine j’avais commencé mes sussions, qu’il bandait comme un taureau, et j’arrivais à peine à en engloutir la moitié, même en m’appliquant. Je commençais à avoir mal à la mâchoire, je proposa de nous rendre dans ma chambre.

-Tu n’as jamais pensé à faire du porno ?

-Tu n’es pas le premier à me le dire.

-Je m’en doute…

-N’ai crainte, je sais m’en servir, et tu en redemanderas…

Je me suis laissé allongé, il a sortit de sa veste un préservatif qu’il s’est mis, alors qu’il étalait du lubrifiant dans ma raie. Au lieu de mettre le surplus de ses doigts sur son chibre, il les essuya sur sa propre raie. Il me doigta un moment tout en me suçant, bien que ses doigts soient longs, qu’ils me fouillaient et me préparaient bien, j’étais assez anxieux, n’imaginant pas qu’il était possible qu’une aussi longue bite d’épaisseur plus que respectable s’immisce en moi. Comme s’il lisait dans mes pensées, il me dit de me détendre, comme si c’était une première pour moi. Son gland plutôt pointu, rentra assez facilement en fait, et en progressant lentement, arriva au bout du tunnel. Il commença ses va et vient, et au bout de je dirais 6-7minutes, il se retire et vient s’asseoir sur ma bite, non sans m’avoir mis un capuchon, s’empalant dessus tout doucement avant de se déchaîner. Après quelques minutes de se traitement, il me repositionne sur le canapé et revient en moi, accélère le rythme mais ça ne dure pas plus de 5 minutes. Il sort de mon cul, se met à quatre pattes sur le lit, je ne me fais pas prier et le prend à mon tour. Il se couche sur le côté, à chaque fois que je rentre mon pieu au fond de ses entrailles, je lui couvre le corps du mien, lui mordille le lobe de l’oreille, l’embrasse dans le cou. Il se redresse, me couche sur le ventre et reprend place en moi. Il ne rentre pas sa bite en entier, juste la moitié, et j’ai pourtant l’impression d’être perforé de part en part mais c’est tellement bon. Il me retourne sur le dos, me baise en maintenant mes jambes écartées sur ses épaules, je ne tiens plus, je m’abandonne et je jouis dans mon préservatif. Quelques secondes après moi, je sens ses spasmes remplir en moi son propre préservatif.

-Waw, ça c’est de l’amour versatile.

-Non Flavio, c’est l’amour tout court.

-Pas très court ton amour, même débandé je te sens encore.

-Qui te dit que je suis débandé ?

-Je le sens que tu débandes tout de même depuis que tu as joui. Il pousse son bassin deux trois fois, je sens sa queue se frayer un passage en moi. Je grimace un peu et il se retire aussi vite de moi que possible.

-Je t’ai fais mal.

-Non, mais tu sais, une fois qu’on a joui, le plaisir laisse place à la réalité de nos capacités.

-J’ai faim !

-Moi aussi, je recommande au chinois. Je bondis sur le téléphone, il m’arrête.

-On va faire réchauffer se qui a été livré.

-Je n’ai pas de micro-onde. Juste un four.

-Banane, ton four fait aussi office de micro-onde.

-Si tu le dis… Je ne m’en suis même jamais servi.

-Allons déflorer ton four.

-Le pauvre, je devrais le prévenir tu crois ?

-De quoi ?

-Que tu es monté comme un cheval.

-Ca ne t’a pas plus peut-être ? Il balance au dessus de mon visage cette longue queue qui même au repos reste impressionnante alors que je suis encore allongé sur le canapé. Je ne peux résisté, j’attrape sa floche avec ma bouche, je me mets sur mes coudes, il se laisse faire, et du mieux que je peux, je m’applique sur son chibre hors du commun. Il extirpe sa queue de ma bouche, pour jouir à nouveau, m’aspergeant le visage de son foutre. Enfin en partie, ses jets sont tels qu’une grande partie finit sa course sur les coussins en me passant au dessus du visage comme des étoiles filantes. Nu, nous nous rendons dans la cuisine, il met les plats dans le four qui fait bien office de micro-onde, excepté les Nems tout ramollis, nous nous sommes régaler. Je change les draps, nous nous couchons et je m’endors dans ses bras. Au matin je sens sa main qui me caresse le torse, accoudé sur un coude il me regarde :

-Que tu dormes, te réveilles, marche, court, ou fasse l’amour tu es plus que magnifique.

-Si chaque matin, tu me dis des mots similaires, je pourrais t’épouser je crois.

-Mais j’y compte bien.

-Je dois me rendre au studio.

-Et moi au tribunal, on prend vite fait une douche et je te dépose.

Sous la douche, nous nous branlons mutuellement, la trique du matin, le savon, plus l’amour naissant, il n’en faut pas beaucoup plus pour qu’une douche d’usage deviennent un excellent moment de sexe intense. Sur le plateau, je reçois un cadeau dans ma loge, rien de bien original, mais comme il est signé Max, il me fait énormément plaisir. Je reconnais l’emballage de chez Tiffany, le déchiquette, pour ouvrir un écrin Armani d’un bracelet de cuir noir au célèbre logo d’or blanc. Je ne peux pas le mettre tout de suite, mais en quittant le boulot, il est certain qu’il sera à mon poignet. Je l’appelle pour le remercier mais tombe sur sa boîte vocale. Je retourne déçu sur le plateau, la journée finie, aucun appel sur mon portable, n’ayant rien programmer ensemble, je rentre chez moi. Je zappe en me posant milles questions, le bracelet que j’ai à mon poignet serait-il un cadeau disant merci, ciao bambino ? J’en suis là dans mes réflexions quand on sonne à ma porte, un regard à l’œil de bœuf, et c’est Max, une rose rouge à la main qui attend que je lui ouvre.

-Alors, il t’a plus mon cadeau.

-Beaucoup, j’adore ! Regarde.

-Sinon tu peux l’échanger.

-Surtout pas. Et je l’embrasse heureux comme un gosse.

-Met une veste, on va chez moi, je vais nous faire un risotto. Scot a déjà mis la table, ma sœur sera là aussi, elle tient à te rencontrer.

-Ok…

-Ne fait pas cette tête là, elle est sympa.

-J’aurai préféré n’être que tous les deux.

-On pourra toujours revenir ici après si tu veux.

-Impec, je n’ai pas envie d’empêcher Scot de dormir.

-Canaille, on peut commencé un peu maintenant.

-Et le risotto ?

-Au diable le risotto ! Biamond tu me rends dingue.

A même la moquette du hall, après des préliminaires vites expédiés, il m’a possédé une bonne demi heure. Des voisins ont frappés sur les cloisons tant j’exultais de plaisir. Ca nous fit rire, mais ne nous arrêta pas. Je l’a mis juste en veilleuse, mes rugissements étant en grande partie stopper par ses baisés. Nous étions comme soudés l’un à l’autre, dans une joute de plaisirs intenses. J’eus du mal à me remettre en route, mes sphincters peu habitué à devoir autant se rétracter, pour la première fois de ma vie, je ne savais pas être sur pieds normalement et faire comme si de rien n’était. Mais le corps humain étant bien fait, au bout d’une heure, nous sommes donc allé chez lui. J’ai fais la connaissance de sa sœur, lui mais en femme, et féminine malgré tout. Scot était ravi, son serveur n’avait pas tenu le cou, son site ayant été trop visité. Au final de cette agréable soirée, je passais la nuit chez lui, je n’avais jamais été aussi vite présenté à la famille de mon mec, sorte d’officialisation de couple sans l’être, j’en étais ravi mais inquiet tout de même. Je me disais même d’ailleurs intérieurement au cours du repas, manque plus que la mère et on est prêt pour Thanksgiving. Le lendemain matin, je tombais nez à nez avec elle au petit déjeuner. Ils étaient tous là réuni en famille, je m’excusa, m’apprêtais à faire demi tour gêné, heureusement que j’avais enfilé sa chemise et n’était pas juste en boxer.

-Bonjour madame, excusez-moi, je ne savais pas que vous aviez de la visite les gars. Je me serais habillé autrement si j’avais su. Je trouvais ma réplique bien viril, digne d’un pote visitant ses potes. Et je repris donc après ses salutations et ses rires en coin : « Je vais vite prendre une douche et je file ». Elle me sourit sous cape, elle allait ouvrir la bouche mais Max l’en empêche en prenant la parole.

-Ne te fatigue pas. Maman, Flavio Biamond, mon copain.

-C’est donc vous le fameux Flavio, je n’entends que louange à votre égard depuis quinze jours au bas mot. Et la sœur comme le frère Scot qui en remette une couche.

-Maman dirent-ils tous en cœur ! Tu vas le gêner.

-Je suis enchantée. J’ai vu deux de vos films vous savez. Je fus surpris d’entendre parlé français et en resta bouche bée car elle n’avait aucun accent. Aussi reprit-elle face à mon mutisme : « Je dois avoir perdu mon français… »

-Non, pas du tout, j’ai été surpris d’entendre quelqu’un parler ma langue maternelle. En Virginie c’est assez fréquent mais ici, c’est bien la première fois.

-Il va nous falloir poursuivre en anglais, mes enfants n’ont jamais voulu apprendre ma langue maternelle.

-Vous êtes de Québec ?

-De Lyon, en France.

-On peut savoir se que vous vous dites ?

-Max, tu aurais du apprendre le français !

-Je risque de m’y mettre.

-Bien, je vous laisse, on fait comme on a dit pour tes 43 printemps.

Sa mère partie, devant son frère et sa sœur, je ne peux laissé échappé ma surprise.

-Tu as 43 ans ! Waw ! Tu ne fais pas ton age !

-Ca te pose problème ?

-Non, tu ne les fais pas, mais je ne m’attendais pas à ça…

ScotOn va vous laissez je crois…

-Non c’est bon, y a pas de lézard, waw 43 ans, 11ans de plus !

-C’est bon, tu n’es pas obligé d’en rajouter.

ScotIl ne supporte pas qu’on dise son age. Maman aura voulu le chambrer, et mettre son opinion sur le grill.

-Elle me trouve trop jeune pour Max ?

ScotNon lui trop vieux pour toi !

-Oh mon grand bébé Maxou… Et je vais me blottir contre lui, lui m’enlace et personne ne s’en offusque, j’ai envie qu’il me fasse l’amour, décidément il me rend dingue, dommage qu’on ne soit pas seul. Il va falloir que je le suive jusque sous la douche, avant d’allé au boulot, pensais-je si je veux assouvir mon envie. Mais il a une idée de génie, il propose que l’on se partage une grippe au lit toute la journée à regarder des dvd. Comment refuser une bonne petite maladie d’amour. J’appelle le metteur en scène, chance, ils savent se passer de moi une journée. Son appartement étant bien plus agréable que le mien, nous avons soigné notre grippe chez lui et j’ai pris par la suite mes quartiers chez lui, six mois que je vivais là, j’en oubliais presque mes amis de DC. Mais il se rappelle à moi, en la personne d’Olga qui m’appelle.

-Salut la star alors quoi de neuf ?

-Rien grand-chose et toi ?

-Ben je prépare un annif surprise à Dave, j’espère que tu seras des nôtres ? A moins que depuis qu’on caracole en tête d’affiche, on ne soit plus assez bien ?

-Comment peux-tu dire ça ?

-Je sais, je suis méchante, je veux m’assurer que tu seras là, c’est tout.

-Oui je serais là.

-Avec ton avocat ?

-Heu je lui demanderai… C’est Max son prénom!

-Comment j’ai pu oublié son nom, tu ne me parles plus que de lui sur msn. Max ci, Max par là… Blabla…

-N’exagère pas…

-Bon et surtout tu ne lâches pas le morceau à Dave, il va certainement de tel afin de te tirer les vers du nez !

-Ok… T’inquiète…

-Allez ciao, je t’envois l’adresse des festivités par mail.

J’ai d’abord demandé à Max s’il voulait m’accompagner cinq jours à DC. A ma plus grande surprise, il était heureux d’enfin rencontrer mes amis. Je ne lui dis rien de mes relations houleuses et passées avec Dave, je lui avais toujours parlé de lui comme de mon meilleur ami, je craignais que Dave me fasse une scène aussi je pris mon courage à deux mains, appela Dave et je lui dis que depuis un moment je voyais quelqu’un, il me dit qui lui aussi de son côté, on parla de tout et de rien, de mon film et de sa prochaine expo. Afin qu’il ne se doute de rien, je lui dis que je venais à DC la semaine de son anniversaire, qu’on ferait un resto avec nos mecs pour son birthday, surtout afin de noyer le poisson. Je raccrochais à peine que Scot apparaissait de nulle part me suppliant de dîner demain avec lui et quelques uns de ses amis. J’aurai du me méfier mais je suis tomber dans le panneau, et n’ai rien vu venir. Le lendemain j’étais entouré des présidents de différents de mes fans clubs avec parmi eux, je vous le donne en mille « Francis ». Quand Scot me le présenta, comme étant mon plus grand fan en Europe et le mieux renseigné sur mes déplacements, je ne pus caché mon agacement. Scot le pris pour lui et s’excusa sous cape de son plan.

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Max - Communauté : Communauté gay
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Mercredi 16 juin 3 16 /06 /Juin 01:07

Septième partie : Max

Changement total de décor, avec Hollywood, quelques passages en guest star dans une sitcom qui cartonnait alors et dont on ressort régulièrement les coffrets dvd, un film d’auteur qui cartonne, avec moi en tête d’affiche, et pour plus de facilité un appartement hors de prix non loin des studios de chez qui j’ai jamais signé mon plus gros contrat soit cinq films payés d’avances, quatre comédies dont une grosse production. La première comédie sortait dans les salles au moment de cette rencontre. J’étais un peu seul dans mon appart hors de prix, mes amis de DC ne venant pas souvent, la distance concernant leurs cas, et ensuite mon rythme effréné de travaille ne me permettant pas de nouer de réel relation d’amitié sur place. Jamais de ma vie, je n’ai autant travaillé, il fallait apprendre mes répliques, faire de la promo, être vu dans toutes les émissions du moment et entre temps se reposer pour avoir un visage resplendissant même sans maquillage. Si on me reconnaissait parfois en rue, si lors des évènements programmés et médiatisés, j’étais harponné de toutes parts, en me fondant seul dans la masse, c'est-à-dire sans lunette de soleil et sans que mon agent n’ait avertit dans mon dos ses amis paparazzi, je pouvais et cela vous étonnera, fréquenté les magasins de monsieur et madame tout le monde. Dans mon cas surtout les grands centres commerciaux avec en leur giron des échoppes de livres et des disquaires, deux de mes magasins favoris, j’y restais des heures durant, écoutant dans les casques tous ces cd que j’allais de toutes façons certainement ramener chez moi. Je cherchais vainement après le best of de Texas, j’étais en train de m’énerver contre le pseudo classement alphabétique du magasin qui voyait dans les « t » You2 côtoyé tous les « t » sauf  Texas quand un mec d’une trentaine d’année, les cheveux noirs épais et les yeux sombres, d’un mètre quatre vingt environ, légèrement basané, de corpulence moyenne en costume gris avec une cravate rouge me demande si j’ai besoin d’aide. Au moment au débute le dialogue, je ne vois que cette cravate rouge de mauvais goût que j’attribue à l’uniforme des vendeurs.

-Je peux vous aider monsieur peut-être ?

-Certainement, je cherche le best of de Texas mais en vain…

-Peut-être dans les nouveautés ?

-Non, il y a un moment qu’il vient de sortir, vous ne savez pas ça vous ?

-Alors dans le rayon rock, ici c’est celui des chansons anglaises.

-Il y a un rayon rock ?

-Au bout de cette allée même. Nous nous y rendons, elle fait une vingtaine de mètre tout de même, et il me dit :

-On doit souvent vous le dire, mais vous ressemblez à ce nouvel acteur, Flavio Biamont, qu’est se qu’il est sexy !

-Bingo ! Je lui réponds, non sans me dire que pour un vendeur il est vachement culotté de me faire du rentre dedans. C’est d’ailleurs à ce moment que je commence à discrètement le détailler du coin de l’œil. Et en effet, pour un vendeur, il est pas mal du tout, vous me direz que se n’est pas rare, les vendeurs en magasins, sous souvent pris pour leur physique, mais celui-ci parle correctement anglais et ce très posément.

-J’ai un ami qui est raide dingue de cet acteur, surtout depuis qu’il a vu ses fesses.

-Ha bon ?

-Oui dans un de ses films, il m’a entraîné avec lui afin de revoir ce film, et j’avoue que waw, même si le film j’avoue bof bof, j’aurai attendu qu’il passe à la télé, mais bon les amis vous savez !

-Oui ils ont parfois de ses lubies.

-Ha j’aperçois un vendeur, demandons lui conseil.

-Comment, vous n’êtes pas vendeur ici ?

-Du tout, je me présente, Max Torps, avocat.

-Votre cravate ne fait pas du tout avocat, je pensais que vous travaillez ici. Lui ai-je répondu tout en lui serrant la main. Excusez moi. Un cadeau d’un ami aussi sans doute la cravate?

-Non de ma mère, il se mare, tandis que nous sommes toujours en train de nous faire la poignée de main, et il me regarde un tantinet niaisement, légèrement intimidé, en d’autre terme, comme quelqu’un d’intéressé.

-Enchanté Max. Ce sont les seules paroles que je trouve pour qu’il me lâche la main.

-Voici ma carte, si jamais vous avez besoin d’un avocat, monsieur ?

-Biamond, Flavio Biamond !

-Non c’est une blague ?

-Oui je rigole !

-Ouf, j’ai eu peur, comme je vous ai dit que le film était bof bof…

-Sauf les fesses ?

-Oui ça waw, pfffiii ! Je vous épargne les autres onomatopées bêtes qui ont suivies ses premières.

-Je lui dis donc Julien Flavien. Deux de mes prénoms, qui me servent de couverture quand je descends incognito dans un hôtel.

-Ca vous dit un café au Starbucks ?

-Un café, non, et je vois à sa tête que ce nom l’attriste vraiment, je m’en amuse et poursuis mais un milk-shake pourquoi pas. Je ne bois jamais de café.

Nous nous mettons dans la fille du Starbucks, au moment de commander il me demande quel parfum je veux?

-Je ne sais pas ?

-A la banane ?

-Pas tout de suite quand même !

Il est mort de rire, se ressaisi quand il me voit ainsi que le caissier assez dubitatif. Je réponds donc au caissier Vanille, lui prends un café et un donuts. Il tient à payer, je le laisse faire. Nous parlons de tout et de rien, il me demande ce que je fais comme boulot, je lui dis que je suis historien de l’art, ce qui est tout à fait vrai et acteur ce qui est encore plus vrai.

-Tu dois avoir plein d’opportunité de publicité et de doublage en ce moment.

-En effet, je n’ai pas à me plaindre.

-Une amie à moi, organise une soirée demain soir, le lancement d’un bouquin sur les trous noirs. Le livre personne ne le lira mais le buffet sera sensas, ça vous dirait de m’accompagner ?

-C’est un rencard, ça ?

-Le courant passant bien, pourquoi ne pas passé une bonne soirée, l’endroit est couru et j’ai deux invitations.

-Je vous demandais si c’était un rencard ?

-Disons que c’est l’occasion qui fait le larron !

-Vous ne répondez jamais à une question ? J’oubliais « avocat » !

-Vous voulez ?

-Quoi ça, que ce soit un rencard?

-Si en plus vous vous y mettez aussi.

-Je pourrais être intéressé.

-Super !

-Super !

-Vous permettez, j’ai mon vibreur… Scot ! Salut, qu’est se que tu me veux ? Non je ne suis pas chez moi. Je suis au Starbucks, je prends un verre. Celui juste en face de Planète cd. Non, je ne suis pas seul. Mais non… Bon ok, mais juste deux minutes. Il raccroche. Je suis désolé, Scot a rencard ce soir et il veut absolument me montrer sa nouvelle tenue, pour savoir si elle ne fait pas too much.

-Les amis n’est se pas !

-Il ne devrait que passé quelques minutes.

-De toutes façons, je suis attendu, je me lève donc. Remercie pour le milk, il se lève à son tour, je lui laisse ma carte, surpris à sa lecture, il me regarde, je lui dis, pour m’appeler pour la soirée, l’occasion qui fait le larron, vous savez bien.

En sortant, je dois sans doute croisé un fan qui me reconnaît, n’en revient pas, ne trouve rien à dire par chance, je presse donc vite le pas. En passant la devanture du Starbucks, je jette un œil à Max, je lui fais un signe et je reconnais la personne que j’ai croisée juste en sortant me montrant du doigt et en criant Dieu seul sait quoi alarmant tous les clients à l’intérieur. Max réponds à mon signe, et je n’ai que le temps de filer.

Dans le Starbucks :

-Max tu as vu qui vient de sortir d’ici ! My godness !

-Calme toi, c’est juste un sosie.

-Je te dis que c’est Flavio Biamond. C’est lui ! C’est lui ! C’est lui !

-Arrête de crier comme ça, tu fais peur aux enfants.

-Il s’appelle Julien.

-Han !

-Oui et c’est avec lui que je prenais le milk-shake.

-C’est pas juste, tu trouves un sosie de l’homme de ma vie et tu te le gardes !

-Merci de te réjouir pour moi !

-Je blague, tu le revois quand ?

-A la soirée de lancement qu’organise Karine.

-Veinard.

-Il m’a donné sa carte. Max jette encore un œil sur ma carte, et se demande si je m’appelle et suis réellement Flavio Biamond. Il montre ma carte à son ami Scot, qui se remet aussitôt à crier.

-Je te l’avais dis ! Je te l’avais dis ! Je te l’avais dis !

Et tous les deux en cœur de s’écrier : « My godddd » !

 

Le lendemain midi alors que je suis en train de me faire des pastas ricotes, Max m’appelle.

-Julien ? Pardon Flavio Biamond.

-Lui-même.

-Bonjour, c’est Max ici.

-Han han.

-Le gars du Planète Cd.

-Ha oui, vous avez su commander mon cd.

-Non, heu, à vrai dire, je suis Max du Starbucks aussi.

-Ha, c’est pour le t-shirt ?

-Non plus,…

-Je vous fais marché, comment allez-vous Max ?

-Bien bien merci et vous.

-Très bien, je touille ma sauce.

-Je voulais savoir si pour ce soir ça vous disait toujours de …

-Oui !

-Parfait ! Vous voulez que je passe vous prendre vers 20h ?

-Je sortirais des studios à cette heure là.

ScotHooo mon dieu, il a parlé des studios !

-Vous n’êtes pas seul j’entends ?

ScotNon il l’est pas !

-Tais toi un peu Scot et va plus loin !

ScotComme si l’appart faisait 2000m² ! Aïe !

-Ne le frappez pas Max.

ScotEcoute le monsieur !

-Bien, Scot peut parfois être très bruyant et très encombrant, mais tout le monde l’aime, du coup on lui pardonne trop vite ses excès.

ScotAïe !

-Je ne peux que rire, je demande pour couper court et afin que mes pâtes ne cuisent pas de trop, s’il sait passé me prendre à la sortie des studios de la Paramount, s’il s’est ou ça se trouve ?

-Oui vaguement, j’y ai déjà été cherché plus d’une fois un ami à moi !

-Ha oui ? Je le connais peut-être ?

-J’en doute, il s’appelle Scot et il attend ses idoles à leur sortie tapis dans les buissons.

-Je l’ai déjà aperçu dans ce cas je crois.

-A ce soir Max.

-A ce soir.

 

Pour une fois, j’avais fais en sorte de sortir pile poil à l’heure, Max était garé dans sa Toyota Avensis juste en face de la sortie des studios, sur un emplacement réservé aux livreurs. A l’arrière de son véhicule, Scot, muni de jumelles, le tout ne passait évidement pas inaperçu. Il vint à ma rencontre :

-Désolé, je n’ai pas réussi à me débarrasser de Scot. Et comme il va au même endroit que nous, je n’allais pas l’y laisser s’y rendre à pieds.

-Pas de problème. Il m’ouvre la portière, et ce petit geste me ravi. Le temps qu’il gagne sa place, je me retourne et dit bonjour à Scot, qui me regarde la bouche ouverte sans rien répondre.

-En route !

-Il n’est pas très bavard votre ami.

-Ne faites pas attention à lui.

-Il me trouvait aussi bof bof dans « Course à l’héritage » ?

Scot Oh non, j’ai adoré,… J’ai adoré ce film, autant que tous les autres d’ailleurs, je vous adooooooooore.

-C’est gentil, mais je n’ai pas fais beaucoup de film pourtant.

-15 c’est déjà pas mal ! Je n’ai pas eu le temps de tous les regardés.

-Vous comptez les téléfilms ?

ScotEt le court métrage aussi à ajouter.

-Vive Google !

-Non du tout, Scot est membre d’un blog de fans…

-Tiens j’ai ça moi ?

-D’après Scot une centaine, mais un seul est fiable.

ScotDeux imbécile. Il y a celui de votre ami la styliste (Olga), mais ces informations sont toujours en retard de deux jours et celui d’un de vos compatriotes! C’est surtout sympas pour les infos de vos déplacement celui là. Sur les autres y a de tout et du gros n’importe quoi !

-Il faudra à l’occasion me montrer tout cela.

ScotVous voulez que je vous montre vos sites de fans ?! Dit-il en criant.

-Oui mais cessez de crier.

-Je vous dépose devant, je vous rejoins à l’intérieur.

-Je ne savais pas qu’il y aurait autant de monde et des photographes.

ScotTu vas faire un malheur men !

-Vous ne voulez plus…

-Maintenant qu’on y est, je m’attendais juste à un truc plus calme en fait.

A peine j’avais posé un pied sur le tapis rouge menant à l’intérieur que les flashs ne cessèrent de crépiter. Toute la presse à scandale était présente, je ne savais pas que Karine était la Karine de tous les lancements littéraires. Aux journalistes qui posèrent des questions à tout va, ils me donnèrent eux même mon alibi sur ma présence, au milieu des questions, une retint mon attention.

-Vous comptez publier vos mémoires chez Karine Flavio ?

-Des mémoires comme vous y allez ! Je ne suis pas encore à l’age de la retraite, disons qu’il y a un projet photo sur mes débuts au cinéma. Un projet qui se fit, alors qu’il n’était pas du tout envisagé. J’étais au bar en train d’attendre Max, il traversait la salle à ma rencontre mais la fameuse Karine en question, l’accosta et lui confia ses pensées du moment, elle se demandait qui avait bien pu m’inviter et faire de cette petite soirée de lancement un tel buz.

-Laisse moi te présenter Flavio Biamond, Karine, un ami.

-Enchanté, maintenant si quelqu’un vous parle d’un projet photo sur mes débuts, ne soyez pas étonnée.

-C’est que la maquette est prête me dit-elle en me faisant un clin d’œil. Messieurs bonnes soirées, on fixe un rendez-vous très prochainement.

-Pas de problème, contactez mon agent !

Le brouhaha ambiant allant crescendo, l’endroit n’était pas top pour un premier rendez-vous, ne pouvant pas boire, par peur d’une photo compromettante, je m’ennuyais sec à cette soirée. Max nous fraya un chemin vers l’arrière et nous sortîmes par une porte dérobée dans une de ses ruelles entre deux bâtiments.

-Vous voulez me tuer ici.

-J’ai pensé que vous en aviez mare et préfériez changer d’endroit en toute discrétion. Scot va nous amener la voiture.

-Bonne idée.

-Ou voulez-vous aller ?

-Dans un endroit calme !

-Style des balançoires publiques ?

-Vous avez vu, « L’enfant et la roulotte » ?

-Jusqu’à présent c’est mon préféré.

-Sur combien ?

-Sur 5 ! En une matinée, Scot n’a pas su tout me faire voir. J’ai vu deux téléfilms…

-Assez bof bof ?

-Disons que ce n’est pas ma tasse de thé.

-Je vous rassure, nous ne sommes pas le public visé par ses niaiseries.

-Voilà Scot.

Un Scot qui retourna à l’intérieure de la soirée, non sans m’avoir demandé un autographe, quelques photos avec lui, juste au cas, ou je ne reverrais jamais Max me dit-il tout bas. Un Max qui me conduisit dans un bar à vin discret et peu connu, mais très agréable, dans de faux caveaux, des petites alcôves de tables de six, toutes séparées par des arcades, ce qui donnent à l’endroit une certaine intimité à chaque tablée. Nous bûmes un Saint Amour de dix ans d’âge, je suppose que ce choix était juste basé sur l’étiquette. Nous avons parlé de tout et de rien et vider la bouteille, ensuite avant qu’il ne reprenne le volant, nous avons été faire quelques pas dans les alentours, il avait besoin de prendre le frais. Les dix minutes se sont transformées en trois heures, à ma montre il était 4h.

-Je dois absolument rentré dormir un peu, je travaille cet après midi, je n’ai pas vu le temps passé.

-Il se saisit de ma main embrassa mon poignet, et me proposa de me reconduire. En face de mon immeuble, j’ai hésité. Un dernier verre ou pas ? Je n’ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit.

-Je vous appelle demain Flavio ?

-J’y compte bien.

En me mettant au lit, fermant les yeux, je revis les poils qui s’échappaient à la base de son cou de sa chemise au premier bouton ouvert, et j’eus comme des chatouillements dans le ventre, il avait du sang méditerranéen dans les veines, du sang chaud, et ça ne me laissait pas indifférent que du contraire.

Le lendemain, il m’appela comme convenu, et m’invita dans le meilleur restaurant italien de la ville selon lui. Il me donnait rendez-vous à l’angle de deux avenues, dans un ancien quartier d’immigrant devenu tendance, depuis que les gens ont pris conscience de la valeur des premiers buildings de briques.

-Le restaurant n’ouvre pas avant une demi heure, aussi si nous allions faire un tour dans ce petit square.

-Ca me va, je ne suis encore jamais venu dans ce quartier, c’est assez joli.

-En effet. Vous êtes célibataire ?

-Jolie transition, ha excusez moi, je vibre. Dave ! Comment vas-tu ? Super. Moi aussi. Non rien de neuf. Je ne m’ennuie plus autant, j’ai fais la rencontre de pas mal de gens sympas. Mais non, je ne vous oublie pas. Toi non plus. Bête ! Bon je te sonne demain, là je suis occupé. Bisous.

-Voilà qui répond à ma question !

-Je suis célibataire.

-Ha. Et vous êtes gay ?

-Qui sait !

-Scot dit que vous êtes trop bel homme pour être hétéro.

-Vous faites un curieux couple, vous êtes ex ?

-Demi frère, mon père a mis un pied de côté, alors que ma mère était enceinte, ses spermatozoïdes étaient féconds cette année là, car un moi après moi, il mettait enceinte sa stagiaire. Elle a abandonné Scot à mon père et ma mère nous a élevé tous les deux, des vrais faux jumeaux comme elle dit.

-Votre mère doit être quelqu’un de très courageux. Mais elle choisit très mal les cravates.

-Je ne dirais pas cela, sans cette belle cravate, vous m’auriez sans doute éconduit à la seconde près.

-Je n’en suis pas aussi sur que vous ! Tutoyons-nous, ce sera plus sympa, tu veux bien ?

-Va pour le « tu ».

-J’ai lu dans ta bio que tu étais européens.

-Exact.

-Les européens sont fort pour les langues. Et tu es membre d’une grande lignée.

-Il ne faut pas croire tous les sites de Scot.

-J’en ai regardé plus d’un et pas impérativement des blogs de fans !

-Moi je ne sais rien de toi, et toi tu sais tout, ce n’est pas juste.

-Tu ne m’as pas googelisé ?

-Non, je ne suis pas très fan du net.

-Tu aimes l’Italie ?

-Beaucoup, mon vrai prénom c’est…

-Julien Flavien, c’est sur le net aussi.

-Ca devient frustrant à la fin…

-Mon père est romain. Je supporte l’équipe de foot de Rome depuis que je suis gamin.

-Moi à part les vestiges romains et la pasta, le foot je suis plus pour Brugge par exemple.

-Ha tu aimes la pâte, et bien c’est le moment de manger les meilleurs lasagnes du monde, ensuite une bonne escalope milanaise et pour terminer une mousse au chocolat.

-Ca ne ressemble pas à un restaurant ce hall.

-C’est normal, tu viens mangé à la maison. Scot surveillait la cuisson des lasagnes, il m’a envoyé un texto juste avant de quitter l’appart.

-Waw, mais c’est magnifique chez toi. Et cette table…

-Bon pour la table, félicite Scot, c’est lui le décorateur, moi je paye les factures et fait la cuisine. Un chianti ?

-Volontiers.

Je ne sais pas vous, mais moi, un gars qui prépare un repas, vous invite cash chez lui, ça ne m’a pas du tout fait fuir que du contraire, en plus d’être craquant, drôle, et capable de cuisiné sans passé chez un traiteur, et bien ça m’a fait fondre.

-Cette lasagne est la meilleure des lasagnes que je n’ai jamais mangée de ma vie !

-Recette de mama ! Attends la suite !

-Je ne sais pas, si je pourrais encore avaler quelques choses.

-Mais si, on va patienter quelques minutes.

-Ok, on verra bien.

-Alors, d’après Internet toujours, tu es devenu acteur par hasard ?

-Oui…

-Pas envie d’en parler ?

-C’est qu’il n’y a rien à dire, j’ai commencé par faire des photos, ensuite je suis devenu ambassadeur d’une marque, j’ai bossé en tant qu’employé pour cette marque, on m’a proposé quelques téléfilms, et au bout d’un moment des films. Et toi comment es-tu devenu avocat ?

-J’en pinçais pour l’avocat de mon père, après la fac, j’ai fais le droit.

-Et Scot ?

-Il devait aussi en pincer pour cet avocat, mais il s’est tourné vers de l’artistique, et boss dans la communication.

-Comment gère votre mère le fait que vous soyez gays Scot et toi ?

-Elle s’y est faite, ça n’a pas été facile, pas comme mon père qui nie et nous présente régulièrement aux filles de ses associés. Et toi tes parents ?

-Je ne les vois qu’une fois par an et encore… On s’ignore de l’année, se tel pour les anniversaires, souvent en retard, j’ai plus de sympathie pour ma nourrice que pour ma mère.

-Oh ce doit être triste.

-Pas du tout, mon père se ballade d’ambassade en ambassade, ma mère suit comme le toutou qu’elle est, moi dés que j’ai eu 15 ans j’ai mis fin à cette vie sans attache, j’ai enménagé chez ma grand-mère qui est plus comme une mère pour moi.

-Une mère de substitution en sorte?

-Et je suppose que grand-mère ne sait pas ou va tes préférences ?

-Si elle sait, mais elle n’en parle pas, ma famille n’est pas une famille conventionnelle, on ne se parle pas, on ne se touche pas, on vit dans une autre époque, je crois que c’est pour ça que je vis ici, par contre je déteste Hollywood. Je ne suis bien qu’à DC.

-NY je veux bien, mais DC ? Il n’y a rien grand-chose à faire excepté les musés.

-Je veux bien te mettre au défi. On ne peut qu’aimé DC quand on veut bien le découvrir, une journée avec moi et tu ne diras plus ça.

-J’accepte l’invitation. Du vin ?

-De l’eau plutôt…

-Tu as peur que je te saoule ?

-Qui sait !

-On repasse à table ?

-Ok…

 

-C’était vraiment délicieux ! Par contre le dessert, désolé, je ne serais pas, je n’ai plus de place, je vais devoir faire dix minutes de course en plus demain.

-Tu vas dans quelle salle ?

-Celle de mon immeuble.

-Ce n’est pas une salle ça.

-Je sais mais j’y ai la paix. Mis à part une grosse dame qui y fait sans cesse du vélo, et un couple de pensionnés, je n’y croise jamais personne.

-Ca doit être énervant la célébrité ?

-Les gens sont cool en général, ce sont les barrières radars qui énervent les fans. Je n’ai jamais eu de problèmes, et puis il suffit de dire aux gens excusez moi, je suis attendu, et ils comprennent.

-Ce qu’on montre à la tv alors ?

-Du show…

-En parlant de show, tu veux bien signer quelques autographes pour les amis de Scot ? Excuse moi de te demander ça, mais c’était la condition pour qu’il débarrasse le plancher…

-Si c’est le prix à payer…

-J’ai une question assez bête, mais je me demande quand on parle là pour le moment, tu traduis mentalement du français vers l’anglais ?

-Il a beaucoup d’amis Scot, et des photos que je n’ai pas moi-même de moi ma parole! En fait si mon auditoire est francophone, tout se fait en français et vis versa avec les anglophones.

-Tu parles aussi néerlandais ?

-Comme tous les belges scolarisés dans de bonnes écoles. Mais j’avoue oublier de plus en plus mon vocabulaire. Manque de pratique.

-On repasse au salon ?

-Je me sens lourd, j’ai abusé de tes pâtes. Je jette un œil sur le meuble de télévision et là je vois des DVD de mes films, des VHS de mes téléfilms. Ton frère est vraiment un fan !

-De la première heure, je pense.

-Je ne me souviens pas d’avoir jamais vu mon premier téléfilm.

-Ca te tente.

-Ok.

-Met toi à l’aise, je vais nous chercher une coupe et on se matte tes débuts.

-Je te prends au mot ! J’enlève mes chaussures, je me mets à l’aise. Je m’installe sur son canapé, il revient avec deux coupes, se place à mes côtés. Je glisse mes pieds sous moi, quitte à se mettre à l’aise autant allé jusqu’au bout. Il enclenche le film, je sirote ma coupe, une deuxième je pense, puis le sommeil me gagne, je m’endors sur son épaule, je crois qu’il n’a pas osé bouger de peur de me réveiller. J’ignore quel heure il devait être, mais j’ai été réveillé par la voix de Scot, qui du hall d’entrée criait à son frère :

-Alors ma poule comment ça a été avec mon Apollon ?

-Ne crie pas comme ça, il dort !

-Quoi, il est encore ici. Dit-il sur un ton beaucoup plus bas…

-Oui.

-J’hallucine et il dort sur mon canapé. Il va voir de lui-même et m’ éveille.

-J’ai du m’assoupir… Excuse moi Max, je devais vraiment être fatigué, plus le repas, tu aurais du me réveiller. Je vais y allé, appelle moi un taxi.

-Il est trois heure  du matin, reste à la maison, je te ramènerai demain matin.

Scot Mais oui reste !

-Si vous êtes unanime.

ScotEt comment !

-Scot !

ScotBen quoi !

-Ok, ben, je squatte votre canapé.

ScotIl va squatté notre canapé il a dit !

-Je vais cherché une couverture.

ScotMax, allo, c’est Flavio Biamond là !

-Merci pour la couverture Max, ça m’ira très bien.

ScotMax, tu oublies que dans ta chambre en plus de ton lit, tu as un divan lit.

-Heureusement que tu es là Scoty, tu me montres ta chambre Max.

Scot Il m’a appellé Scoty.

-Je ne pouvais pas ?

Dans sa chambre :

-Je ne sais pas au juste comment s’ouvre ce truc.

-Pas grave, laisse tomber, on peut partager le même lit, il est pas mal grand. J’enlève aussitôt mon jeans, ma chemise, je me retrouve vite en boxer dans sa chambre, fixer par ses yeux envieux. Tu dors tout habillé, lui dis-je pour le faire s’activer ?

-Heu non ! J’en profite qu’il se met lui aussi à l’aise pour me plonger dans ses draps, et le détaillé.

-Je n’avais jamais vu pareil slip.

-Une habitude européenne, je n’aime pas les caleçons américains, j’ai toujours l’impression qu’elle va s’échapper, qu’elle n’est pas soutenue.

-Quel beau sujet de dissertation !

-C’est toi qui a demandé.

-J’éteins ?

-Tu éteins… Bonne nuit Max.

J’ai hésité, me blottir tout contre lui ou pas, mais la fatigue et le confort de sa literie ont eu raison de mes incertitudes. Au matin, il était environ 9h, j’étais déjà en retard, mais je pris mon temps, une fois n’était pas de coutume, on m’attendrait. Je surpris, une conversation entre les deux frères, Scot était atterré du fait que Max n’avait rien tenté, pas même une approche. Celui-ci  dit que ce n’était pas aussi simple, qu’il n’était pas nécessaire de brusquer les choses, son frère le traita d’idiot, le moment que je choisis pour faire mon entrée.

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Max - Communauté : Communauté gay
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