Flashback sur ma vie: David

Mardi 15 juin 2 15 /06 /Juin 00:29

Une carrière qui se profile plutôt bien et la fin du chasser-croiser amoureux avec Dave

 

-Ca ne peut plus durer Flav, tu dois prendre une décision.

-Je n’ai pas envie de leur faire du chagrin à tout les deux Olga.

-Dans la vraie vie, une vie à trois, ça ne s’est jamais vu ! Je veux bien que tu sois acteur mais de là….

-Je sais, je crois que pour mon bien comme pour le leur, je vais rompre avec les deux.

-Je ne voudrais pas être à ta place, et ne vais pas te conseiller, d’ailleurs je ne serais pas partial, Dave est mon meilleur ami, et puis seul toi sait ce que tu dois faire, tu t’es mis dans ce guêpier comme un grand, à l’avenir méfie toi juste de tes fans.

-Je n’ai rien venu venir.

-Prends enfin toi-même des décisions ! Tu as toujours laissé les gens choisir à ta place, je te dis ça en tant qu’amie et ne le prend pas mal. Mais, prend ta vie en main.

Les paroles d’Olga raisonnèrent longtemps dans ma tête, et je repense souvent à cette vérité que m’a dite mon amie. Je me laisse trop souvent vivre, suivant tête baissée l’amour, d’abord Francis, ensuite L, et après eux mon agent féminine. Je n’ai pas trouvé les mots pour rompre et n’ai donc rompu avec aucun des deux. Dave ne faisait pas la promo du film, son rôle de réalisateur s’arrêtant à la fin du tournage, je ne lui dona plus de nouvelles. Charlene, j’eux encore quelques rencards avec elle, le temps de la promo qu’elle gérait tout simplement. Une fois mon contrat terminé, je signa pour un autre film, à gros budget cette fois ci et je ne dona plus de nouvelles à Charlene non plus. Je la vis dans des magazines au bras d’un joueur des Red Soxs et j’en conclu que c’était terminé aussi. Je joua après un rôle secondaire dans un Woddy Allen, réapprenant pour l’occasion mon accent français perdu sur l’anglais, une très belle expérience, celle qui vu ma carrière prendre un essor au cinéma et les rôles afflués, beaucoup de second rôle, ce qui me convenait parfaitement, me permettant de ne pas rester trop longtemps au même endroit. J’ai donc enchaîné les rôles, mettant ma vie entre parenthèse, sur un tournage dans lequel je jouais un gitan, un rôle qui ne fut pas sans me rappeler quelques souvenirs des plus agréables, je me donna à fond dans mon interprétation, j’étais comme inspiré… Merci Romain.

Je venais de donner ma dernière réplique, tout le monde sur le plateau applaudit, et nous prîmes un drink d’usage avec toute l’équipe. Pendant ce verre, Olga m’appela, ça faisait un bail :

-Salut la star, trop occupé pour appeler ses amis ?

-Ca fait si longtemps que ça ?

-Pire que ça !

-Excuse moi chérie…

-Soit, je fais une fête pour mon annif, la semaine prochaine, j’aimerai que tu y sois, que Dave également soit de la partie, et que vous ayez pelé votre œuf avant mes festivités…

-Y a rien a pelé, c’est partit en vrille,…

-A cause de barbie, il m’a raconté ! Il n’empêche, qu’il a perdu sa muse le chéri, ne fait plus rien de rien, la presse le fustige, il a toujours entretenu son mythe mais là, il ne peint et ne photographie plus et il a même laissé poussé quelques poils hirsutes sur ses joues !

-Une barbe ?

-Ca ne s’appelle pas une barbe quelques longs poils sur le menton chéri, il ne va pas bien et rien n’y fait ! D’ailleurs s’il pouvait s’être lavé avant de venir à ma fête !

-Ok, ok, je serais chez lui demain matin.

-Passe prendre la clé à la boutique j’y serais.

-J’ai toujours la mienne…

-Impec, et si jamais tu as besoin d’une chambre, tu es toujours le bienvenu.

-J’irai chez moi cocotte, j’en ai envie.

-Ciao

-Ciao

J’en avais terriblement envie, début de soirée, j’étais en Virginie, j’écoutais à partir de la terrasse quelques disques oubliés. Je sirotais un Cosmo tout en pensant à L, quand Kate en bonne américaine, vint me sortir de mes pensées à grands coups de cris et de tapes dans le dos.

-En enlevant ma veste dans le hall, j’ai entendu de la musique et j’étais certaine que tu étais là ! Contente de te revoir !

-Moi aussi Kate.

-On a été voir tous tes films avec les enfants, si on nous avait dit ça il y a quelques années.

-J’ai encore beaucoup de mal à revenir en arrière tu sais.

-Ohh Flavvvv, smile ! Dis moi tout, Emma Thomson est-elle aussi sympa qu’elle en a l’air et Winslet elle fait des colos ou c’est sa couleur naturelle… Nous avons tous les deux partagé un bon repas, échangés quelques potins et fait le point sur le néant réciproque de notre situation amoureuse. Le lendemain matin, j’allais à Dupond chez Dave, croissants en main, dans le but de le secouer. Il ne vint pas ouvrir, je dus utilisé ma clé, l’intérieure de sa maison était dans un sal état, reste de plats emportés et leurs emballages croupissant ici et là, linges salles, désordres, et objets brisés. Je le trouva dans sa chambre couché sur son lit, de dos et nu, sur des draps d’une crasse repoussante, loin du Dave maniaque que j’avais toujours connu. Mon premier reflex fut d’ouvrir les rideaux, les fenêtres et aérer la tanière du fauve. Il émergea alors que je rassemblais son linge sale dans des sacs.

-J’suis mort et au paradis ?

-Si c’est le cas, il pue au paradis Dave. C’est quoi ce bordel !

-Mon problème, ma vie. Et il tente en chancelant de faire quelques pas et retombe de face sur son lit.

-Je vais te faire couler un bain.

-Dégage.

-Oui Dave, tout de suite après avoir mis de l’ordre.

-T’est pas prêt de partir alors hahaha ! J’ai trop bu hier soir et il me sort en pleine face un rot tonitruant.

-Merci pour le renvois, c’est très frais, va prendre une douche et vient m’aider à ranger ce fourbis. Après on parle.

-Bien mon cœur.

Une fois qu’il fut sous la douche j’appelais Olga, lui dit que c’était pire qu’elle ne le croyait, elle me dit qu’aucune de ses tentatives n’avaient réussi, que chaque week-end c’était la même rengaine, il se saoulait, et dormait le reste de la semaine. Quatre sacs poubelles plus tard, il émergea, rasé de prêt, et vint m’aidé à remettre de l’ordre.

-Bon sang Dave, tu fabriques quoi là !

-Rien, je suis foutus, tu m’as vidé.

-Ca j’en doute, depuis le temps que je ne t’ai plus touché !

-Imbécile, me dit-il tout en rigolant un peu quand même. C’est de mon talent et de mon cœur que je parle. Tu m’as laissé tomber pour une gonzesse, y a pas pire comme trahison.

-Arrête ton char, c’est votre comportement qui m’a déstabilisé, vous êtes rentrer en concurrence, sans même me demander se que je voulais. Je ne savais peut-être pas se que je voulais mais quand même, vous auriez pu tenir compte de moi !

-Toi, toi, toujours toi !

-Stop Dave, je ne suis pas venu pour disputer!

-Je crois que… Tu me manques trop…

-Tu m’as manqué aussi filou.

-Je ne savais pas que tu étais bi.

-Arrête un peu avec ses clichés, gay, bi, hétéro… Je ne sais pas ce qu’il c’est passé avec Charlene. Elle me plaisait, oui, mais pas autant que toi, tu me plaisais bien plus qu’elle.

-Tu veux ma mort, tu me dis que tu me préfères, que si je n’avais pas fais de ma gueule qu’en gros, tu me serais revenu.

-On ne va pas réécrire l’histoire, ni revenir en arrière, on a plus l’âge des regrets. Et à quoi bon, ce qui a été fait est fait…

-Oué, j’suis vraiment trop con.

-Bon, maintenant que c’est rangé ici, on va aller faire un tour au musé, je te paye le resto, cette nuit, je dors ici, et demain soir, on fait une sortie avec Olga et sa femme. Ensuite, je veux que tu te remettes à bosser sur ton œuvre !

-Elle serait trop lugubre, je vais me chercher un nouveau passe temps.

-Et bien ça sera ta période sombre… Chaque artiste en a une, et il te reste la caméra.

-Le cinéma, c’est grisant juste quand tu es derrière l’objectif.

-C’est gentil ça…

On a passé une superbe journée tous les deux, on a mangé en tête à tête, été dans une galerie avec Olga et sa compagne, le lendemain une excellente soirée de nouveau avec les filles, Kate en prime, en rentrant grisé par trop de cosmos, on a remis le couvert, et pas qu’un service. Après avoir fait voler nos vêtements de toutes parts dans la pièce, une fois nu, il s’est allongé sur le dos, moi gorgé de plaisir, avec pour seul préliminaire quelques savoureux french kiss, j’ai soulevé ses chevilles que j’ai enserrées de mes mains, amenant à hauteur de mon pieu ses belles petites fesses rondes, une fois positionné, j’ai lâché une de ses chevilles, mais maintenu son corps dans la même position d’offrande. J’ai craché dans ma main libre, badigeonné sa rosette, insérer quelques phalanges de mon majeur dans son fondement, n’ayant aucune résistance, soumis à mes assaut, j’ai ressaisi sa cheville de libre, j’ai pointé ma bite vers cette porte mis ouverte, contre laquelle j’ai butée à quelques reprises avant de m’y introduire d’une traite. Je l’ai défoncé sans aucun ménagement, lui n’a fait par ailleurs que m’encourager. Au bout d’une dizaine de minute à peine, je me déversais dans ses boyaux. S’il ne m’avait dit qu’il commençait à avoir quelques raideurs à cause de la position, je crois que j’aurai cherché à reprendre vigueur et reproduire la même joute. Je l’ai donc libéré de mon emprise, je me suis extirpé de son fondement et il s’est massé les cuisses, s’est détendu les jambes. Alors que je pensais que nous allions nous endormir, je me suis allongé, j’ai passé mes bras derrière ma tête pour support. Lui en a profité pour plonger sa tête sous mes aisselles qu’il a humées puis léchées, il est ensuite descendu à hauteur de mon sexe, en train de débandé, en demi molle comme dirait l’autre, et il a lapé l’objet de tous ses désirs, il s’est aussi attaquer à mes couilles, juste avant de plonger sa langue entre mes fesses. Etant devenu plus massif que lui, il saisit l’intérieur de mes genoux pour avoir plus facile à me mettre les jambes en hauteur et me fit un cunnilingus hors norme. Mon sexe repris vigueur, mais il ne s’y intéressa nullement, je me branlais par moment tout en savourant les caresses de sa langue, qu’au bout d’un moment, il remplaça par son sexe bien bandé. Il me remplit au final après pas mal de va  et vient à son tour les entrailles. Il avait à peine déculé de moi, que je repris possession de son petit cul. Je le baisais comme un damné, lui en redemandais, de voir son sexe flasque duquel s’échappait encore quelques gouttes de spermes, cela m’excita au plus haut point. J’étais conscient d’avoir le monopole de son corps, conscient aussi de sa soumission, de son abandon total, mais ça ne me suffisait plus, j’avais beaucoup d’affection pour lui, mais pas assez d’amour. Au réveil, je ne le trouvais plus à mes côtés, il était en train de peindre, le génie lui était revenu.

-Ha salut Flav !

-Dave.

-La forme ?

-Moyen…

-Moi j’ai de l’entraînement, je suis ok !

-Je vois ça !

-Quel pied cette nuit, comment peut-on être autant en accord au pieu, et ne plus assez s’aimer pour vivre à deux ?

-Sympas cette manière de me foutre dehors !

-Mais non mon chou, vint-il me dire en m’embrassant à pleine bouche. Tu es ici chez toi, tu sais bien… Je t’aime.

-Moi aussi.

-Tu vois on s’aime, je t’aime, tu m’aimes mais plus assez pour une vie amoureuse, on traîne trop de casseroles à nous deux, qui sont propres à notre histoire.

-Si tu le dis !

-Tu sais très bien ce que je veux dire… Et puis t’est devenu une star…

-Rien avoir.

-Je crois que quand on sera vieux, on vieillira ensemble dans la même maison de retraite, en attendant, ne nous perdons pas de vues !

-Ok, ben je rentre chez moi !

Je suis parti sans même prendre ma veste. Alors qu’intérieurement, je me disais qu’on avait fait une connerie de se remettre ensemble, lui me disait se que je voulais entendre et ça ne me plaisait pas. Il semblait depuis notre partie de jambes en l’air complètement détaché. Me rendait-il la monnaie de ma pièce ? Le jour de l’anniversaire, c’est à peine si je lui ai adressé la parole. Mais quand tous les invités sont rentrés, qu’on aidait Olga à ranger son loft, je fus bien obligé de lui parler. Comme lui engageait la conversation comme si de rien n’était, faisant comme si nous étions toujours les meilleurs amis du monde, je fis pareil. Au moment de partir, il proposa de me déposer, j’accepta, arrivé devant chez lui, je lui dis de remonter l’avenue principal jusqu’au Marriott le plus proche.

-Tu ne vas pas payer une chambre d’hôtel quand même.

-Je préfère !

-Fais pas le con et amène tes belles petites fesses à l’intérieur.

-Tu deviens bien vulgaire Dave !

-Si tu veux de la vulgarité, tu sais quoi faire avec moi ! Il posa sa main sur mon paquet, me malaxa bien les couilles, la réaction fut immédiate, mais je lui enlevais vite sa main de mon entre jambe.

-Tu joues à quoi ?

-J’ai envie de baiser encore…

-Appel un gigolo, ou un type de ton répertoire, je suis sur qu’il y en a plein qui n’attendent que ça !

-C’est toi que je veux…

-Je ne veux pas…

-Menteur, direct tu bandais…

J’ai à nouveau passé la nuit avec lui, on a couché ensemble une fois de plus, le lendemain, je suis retourné à la villa, sans même le réveiller. Durant toute la semaine qui suivit cette nuit, je paressais au lit, me baladait à pieds ou à cheval, et n’eut aucune nouvelle de lui qu’uniquement par le biais d’Olga, heureuse qu’il se soit remis au boulot. Le vendredi soir, il m’appela :

-Tu fous quoi ! On est tous à la Terrasse et on t’attend pour bouger.

-Bouger sans moi, je n’ai pas envie de sortir.

-Allez te fait pas prier, une fois dans l’ambiance, tu t’éclateras comme d’habitude. Et puis tu me manques, et aux autres aussi, alors tant que tu es dans les parages amènent tes jolies petites fesses.

-Ca devient une obsession mes fesses ?

-Ben depuis que tout le monde les a vues dans ton dernier film.

-Ha ok ! Ben amusez-vous bien, et si tu veux voir mes fesses, ben va au ciné.

Deux heures plus tard, ils débarquèrent tous à la maison, les amis de longues dates et on déboucha quelques bouteilles, ils me chamaillèrent à propos de cette scène de nudité dorsale alors le centre de toutes les conversations. Scène trop hot pour certains, insignifiante pour les lesbiennes, inutile pour un Dave ouvertement jaloux. Tous le monde enfin partit, il resta prétextant une envie de randonnée équestre le lendemain matin. Allez savoir pourquoi, je le laissais passé la nuit à la plantation. Plus sensuel que jamais, nous avons eu des rapports on en peut plus charnels, je dirais même amoureux et nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre. A mon réveil, il était partit. Vers 10h, il me sonna, me demandant se que ça faisait comme impression de se réveillé seul après une nuit comme on venait de passé. Je lui dis que j’avais bien saisi le message et qu’il me manquait. On a remit ça trois jours plus tard chez lui, je suis resté pour le déjeuner cette fois. Puis en moyenne, une à deux fois semaines, l’un passait la nuit chez l’autre et vis versa. Je signa pour un téléfilm, une adaptation d’un Daniel Steel, et m’éloigna six mois de DC. On s’est téléphoné une ou deux fois par semaine, sans jamais échanger une parole tendre, ayant des conversations tel deux bons amis. Au maquillage, je suis un jour tombé sur un magazine ou on le voyait en compagnie de son jeune assistant dans des attitudes et des gestes équivoques. Dés lors je n’ai plus appelé, lui bien. Quand il m’appelait, je l’expédiais, ne le résonnait quasiment pas, pretextant un emplois du temps surchargé. A mon retour à DC, j’ai fais quelques sorties en compagnie de la bande, je n’ai pas été passé la nuit chez lui, retrouvant la route du loft d’Olga. J’étais même furieux de l’apparition de son assistant dans le groupe de nos amis, le message était clair, évident bien qu’ils restèrent distants en ma présence. Ce sont les regards des amis, les messes basses quand le petit jeune arrivait qui me conforta dans mon idée. La veille de mon départ pour une visite éclaire en Europe, il m’a accompagné à l’aéroport.

-Pourquoi tu ne viens plus chez moi à Dupont?

-A quoi bon, en plus je ne comprends pas pourquoi tu tenais tant à m’accompagné aujourd’hui, car bien que notre relation se borne à quelques parties de baises uniquement pour toi, je n’ai pas apprécié d’apprendre ta double vie par le biais de la presse.

-Tu es aussi tomber sur ce torchon, j’aurai du m’en douter. Il ne signifie rien pour moi !

-Ne me dit pas ce genre de boniments, j’ai passé l’âge de la belle innocence.

-On ne s’est plus jamais rien promis remarque, on a même plus jamais parlé de couple.

-Je sais, mais on avait toujours été honnête malgré tout. Je pensais qu’il ne servait à rien d’en parler, que ça coulait de source. En plus on baise sans capote, va savoir avec qui d’autre tu t’envois en l’air protégé ou pas !

-Tu n’avais qu’à me demander.

-Charmant, ça va être de ma faute maintenant…

-J’irai faire un test, je te dirais quoi…

-Comme si ça pouvait changer les choses, le mal est peut-être déjà fait et ça prouve bien que tu n’es pas tranquille.

-Ca veut dire que la prochaine fois, ce sera avec capuchon ? C’est moins bon, j’aime quand tu m’inondes de ton foutre.

-T’est trop con !

-Tu bandes je suis sur !

-Non Dave, tu dépasses les bornes, je pensais que tu n’étais pas de ceux là. Protège toi à l’avenir, tu finiras par attrapé une MST, avec moi il n’y aura plus d’avec ou sans capuchon.

-Faut bien mourir de quelques choses… Il n’eut pas le temps d’en dire d’avantage, il reçut une bonne gifle en plein visage, comme nous étions encore en route, ildonna un coup de volant vers la bande de droite, se qui nous valu quelques coups de klaxons.

-C’est bon putain, je charriais, …  Tu m’as fait mal. Je t’accompagnes jusqu’au guichet d’enregistrement? C’est bon répond Flav, fait pas chier !

-Dave, je crois que je viens d’être on ne peut plus clair. Juste, fait attention à toi, c’est tout se que je te demande…

D’Europe je l’ai appelé une fois alors que j’étais en visite chez ma grand-mère, il fut charmant, ses analyses étaient aussi clean que les miennes, nous sommes restés amis, chacun ayant sa vie à lui. Le tournage du film suivant auquel je participa se passa à NY, pas trop loin de DC mais suffisamment, j’ai fais quelques sauts jusque là, le voyant à peine une heure autour d’un drink tout au plus, nous restions en contact tel deux bons amis, évitant juste de dormir ensemble, évitant l’inévitable quand nous ne nous retrouvions seul dans un lit. La chair peut parfois être bien faible.

 

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Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: David - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 13 juin 7 13 /06 /Juin 21:58

Happy back in Virginia

Le mauvais plan d'un soir

Triangle amoureux

 

Virginie me revoilà, patrie d’adoption en quelques sortes,Virginia is for Lovers, on dit ça, et je ne le démentirais jamais. Je regarde par le hublot, l’avion va bientôt atterrir, mes pensées sont toutes pour L. J’ai hâte de mettre en marche le tourne disque, de me blottir dans mon fauteuil favoris, de ne penser à rien, d’être seulement par la pensée avec lui. Ensuite, seulement j’irai défaire mes bagages, prendrait les devants, et je tiendrais mon rôle de protecteur de maison, scrutant ici et là ce qu’il y aura lieu de faire, bien que la liste sera déjà faite par le duo de choc qui entretient à longueur d’année la propriété. J’attends mes bagages, pour pouvoir me rendre au contrôle des visas, des corvées administratives finalement vite expédiées. A mon arrivée, je ne m’attendais pas à pareil accueil, Kate et les enfants, Olga, David tous avec des calicots pour fêter mon retour aux states. Je me réhabituais à peine avec l’anglais, mais happer par leurs effusions, et leurs enthousiasmes, sans m’en rendre compte, je reprenais le chemin d’une vie active bien remplie. Chacun d’eux avaient un  véhicule excepté Olga éternelle citadine, aussi mes bagages furent répartit dans les différents coffres et comme il était quasiment l’heure du dîner, nous avons été au Chease Cake Factory qui venait d’ouvrir près de Dulles Airport. Ensuite Dave voulut immortaliser la journée avec un cliché original, une photo de groupe sur un parking. Je connais peu de gens qui ont pareil cliché dans leurs salons, c’est ça un artiste. Il ne s’agit pas d’une quelconque photos de groupes ou tout le monde se place un peu au hasard, Dave prit soin de nous disposer sur une diagonale invisible à l’endroit de place de parkings vides tous espacé les uns des autres de quelques mètres et regardant dans la même direction, à l’opposé de l’objectif.  Pour cette photo, nous avons du mettre une bonne heure de préparation, sous la houlette de notre expert, mais la bon humeur et la dissipation des uns et des autres, fait que ça reste un beau souvenir et le résultat trône de manière insolite dans le hall. Ensuite seulement, je suis retourné chez L déposer mes bagages, l’euphorie fit place à la mélancolie. Je compris en fait que tous, ils s’étaient mobilisés pour que cette épreuve se passe le mieux possible. Ce ne furent pas les retrouvailles intimistes que j’avais imaginé et souhaité en plein vol, mais ils avaient eu raison de m’apporter leur soutient. A peine la voiture empruntait-elle l’allée qui mène à la maison, que je fondis en larmes. J’étais place convoyeur, dans la voiture de Dave, Olga à l’arrière me mit sa main sur mon épaule, j’eus quelques soubresauts de chagrin, qui s’estompèrent grâce à leurs soutiens et leurs paroles encourageantes, aussi je retrouvais contenance. Je me croyais pourtant bien plus fort. A hauteur de quelques mètres de la maison, sous le porche de voir Kate et mes neveux me regarder du coin de l’œil, en train eux même de contenir leur émotion, des larmes se sont à nouveaux mises a coulées le long de mes joues. J’étais là, à regarder la maison, comme paralyser. Mon chagrin s’est propagé à l’ensemble de la troupe, c’est Thérèsa qui sortit de la maison pour m’accueillir, qui face à ce spectacle de désolation, pris l’initiative de venir à moi, passant son frêle bras au dessus de mon épaule, et m’entraîna à l’intérieur en me proposant comme rafraîchissement ma boisson préférée, sa limonade maison. Je me surpris à sourire tout en pleurant de son attention. Ce qui eu pour effet, de me faire rire. Un rire communicatif, qui se propagea à tous, nous étions là, tous avec les yeux rougis en train de rire. Je me surpris même à leur dire non sans ironie, et bien regarder dans quel état vous m’avez mis. Petit à petit, j’ai repris mes marques, je me suis éclipsé quelques minutes afin de retrouver, ses mûrs et ses meubles qui m’avaient énormément manqué au bout du compte. De la bibliothèque que j’ai juste caresser du regard, je suis partit à la cuisine, une autre pièce de la maison que j’aime beaucoup, y ayant passé pas mal de temps avec Thérèsa quand j’étais alors convalescent et un célibataire blessé.

-Monsieur Flavien que je suis contente de tout ce monde à la maison, c’est comme quand Ted… Oh excusez-moi !

-Il ne faut pas vous excusez Thérèsa, comme quand Teddy vivait encore, je suppose vous alliez dire ?

-En effet… Je suis une vieille radoteuse…

-Mais non. Il faut parler de lui un maximum, je ne fonds pas en larmes à tout bout de champs. Ne vous inquiétez pas pour moi. En se souvenant de lui, il sera toujours à nos côtés. Je sais que vous l’aviez élevé, et que vous êtes aussi triste que moi, nous avons cela en commun.

-C’est aussi ce que je me dis. De mon temps, on mettait un brassard noir, j’avoue que je ne suis pas pour ce genre de tradition, mais on n’ignorait pas les défunts, ne plus parler d’eux, les omettre volontairement c’est les tuer une deuxième fois.

-Quand vous aurez besoin de parler de lui, n’hésitez pas à venir me trouvez.

-Vous aussi monsieur Flavien, vous aussi.

-Ce soir, que dites-vous de nous préparer un gueuleton comme L les aurait adoré ?

-Oh que je serais contente de ça.

-Je vais dresser la table dans la véranda, ensuite, j’irai les rejoindre, ils vont finir par se demander ou je suis passé.

Nous avons passé une très belle soirée, tous sont restés à dormir, sans doute encore inquiet quoi que je dise. En me plongeant dans les draps, de retrouver l’odeur de lessive de sa maison, d’être au milieu d’objets qui lui étaient propre, de toucher certains de ses objets personnels, comme un peignoir, un rasoir, de savoir qu’il ne viendrait pas me rejoindre dans son côté droit du lit, ce fût à nouveau un moment douloureux. Je me consolai en fait grâce au matériel, des sortes de petits ersatz de lui. David et Olga retournèrent à DC le lendemain, les enfants sur leurs campus, Kate devait partir le surlendemain en voyage d’affaire, aussi dans mon dos, avec Olga ils s’étaient assuré que j’irai chez elle, ou qu’elle viendrait. Je parvins à leur faire comprendre que j’avais aussi besoin de me retrouver un peu seul dans la maison. Mais je promis à Olga de passer quelques jours comme convenu chez elle afin de profiter un max de la ville comme par le passé juste avant de commencer le tournage. Les premiers jours furent assez difficiles, pour un rien, je fondais en larmes, sans aucune raison excepté un réel chagrin lancinant. L’étude du scénario me prenant beaucoup de mon temps, cela m’accaparait l’esprit. Les jours ont vite défilé, un matin, je pris le taxi, direction le loft d’Olga. La petite bande de joyeux drilles à nouveau au complet, nous écumions tous les endroits à la mode, nous avons repris nos quartiers à La Terasse, et prenions le plus clair de nos repas à la Tomate. Je n’avais pas pris garde au fait que David était toujours seul, sa moitié toujours absente, alors que nous étions à une table au balcon de La Terrasse, comme souvent dans cet endroit et ce genre d’établissement, le serveur apportait des billets aux tables des uns et des autres, ou un verre en guise de prise de contact. David intercepta le billet, le déchira et dit au serveur qu’en fait nous étions un couple. Je dis intercepta car Olga recomposa le billet et le lu alors que moi je me régalais des blagues du comique de la bande, elle me dit son contenu le soir même une fois que nous n’étions plus qu’à deux chez elle. David vint s’asseoir sur l’accoudoir de mon fauteuil, me murmura à l’oreille :

-Tu veux bien jouer le jeu chéri.

-Mais bien entendu chéri.

-Murmurant à nouveau, un pot de col qui ne me lâche pas !

Je joua le jeu du compagnon parfait, assez facilement, un jeu dangereux, je m’en rendais compte, il est des caresses, ou des mains qui quand on les a déjà connues et qu’on les retrouves comme ça, même par jeu, vous rappelle le passé. Je me rendis compte, que bien que nous ayons rompu depuis un moment déjà, le contact de sa peau sur la mienne, était comme un pont, un lien qui faisait disparaître la rupture, des automatismes oublié refaisant face le plus naturellement du monde. Ses caresses dans les cheveux de ma nuque, ma main sur sa cuisse, des regards de connivences, bref des jeux dangereux. Mais bon, lui ne laissait rien paraître, je devais être le seul troubler. Olga nous proposa un karaoké comme il était déjà 22h. Nous nous rendîmes donc dans un petit bar gay qui chaque vendredi le faisait comme animation. Je m’y amusais beaucoup, le dj me mettant toutes les dix minutes des chansons françaises, que je n’hésitais pas à chanter, peu de gens pouvant juger de mes talents en français. Il m’arrivait donc de changer les paroles de certains textes, en critiquant l’assemblée, ou la chanson ce qui faisait juste rire le dj, Olga et David. Quand je compris que ce premier était francophone, j’allais me confondre en excuse. Dialoguer dans ce bar avec pour ambiance sonore une musique à son maximum de décibel et le brouhaha ambiant ce ne fut pas une chose aisée. Je n’avaisfranchement plus quinze ans et la drague en boîte, j’avais lever le pied, mais quelques cosmos et l’euphorie ambiante, je me suis pris au jeu.

-Excusez moi, je pensais que personne ne comprenait, mis à part mes amis.

-Tant que ce n’est pas moi le type qui louche devant la scène, et le puant qui ne vous a pas laissé passé, pas de problème.

-C’est vrai qu’il puait ce type, et il ne voulait vraiment pas se bouger.

-Moi c’est Dan !

-Flav, nice to meet you !

-Aussi, tu es d’ou?

-Belgique, un pays d’Europe.

-Je connais, enfin, j’ai déjà vu ça en cours de géo.

-Un dj qui a été scolarisé, c’est cool !

-Je me demandais quand tu allais enfin venir me trouver, je n’avais plus que deux chansons françaises en stock.

-Epargne moi ça, je n’ai plus de voix.

-Dans une heure, j’ai fini, on boit un verre.

-Une autre fois, je crois qu’on va bientôt rentrer.

-C’est ton mec ?

-Non !

-Je te file mon numéro.

-Ok.

-Donne moi le tient, je sens que tu ne me sonneras pas sinon.

-Quel age as-tu ?

-Sans doute plus ou moins le même age que toi !

-Permet moi d’en douter Dan !

-29

-Je te donnais moins.

-Tu es libre demain ?

-Oui je n’ai rien de prévu.

Et je suis partit retrouver mes amis. Olga était contente que je me remette en scelle. David voulait partir, je me surpris à lui souhaiter une bonne nuit, que moi je m’amusais bien et que j’avais demandé une autre chanson, que donc je restais, par chance Olga aussi se plaisait. Il était partit de deux minutes que le beau dj Dan me dédicaçait un titre « Tornero ». J’acheta à une vendeuse qui passait parmi la foule une rose blanche, pour le remercier de sa dédicace. La foule vidait peu à peu les lieux, Olga avait une touche, mais on avait décidé de rentré ensemble et elle me le redemanda, elle n’avait pas envie d’une histoire sans lendemain. Je m’assis au bar, commanda un énième Cosmopolitan. Et j’attendais que mon Olga se décide à mettre les voiles. La soirée karaoké, était finie, on m’offrit d’autre cosmo, je demanda d’où ça venait, on me demanda d’attendre encore quelques minutes que l’intéressé se présenterai. Je devinais que ça venait du beau DJ d’un mètre quatre vingt, chatain blond, les cheveux en spikes désordonnés, des yeux vert eau, son t-shirt moulant rouge laissait apparaître de beaux pecs et des tablettes de chocolats issues d’entraînements physiques intensifs. Il vint vite me rejoindre au bar, je ne sais pas combien de cosmo j’ai bu ce soir là, ni combien de french kiss il m’a fait, en tout cas à mon réveil, j’avais la lèvre supérieure irritée. A mes côtés à mon réveil Olga, un soulagement, car je ne me souvenais pas du tout de notre virée. Je me vois boire mes cosmos, je me souviens de ses patins, mais quand sommes nous rentrés, comment ? That’s the question ! Olga n’est pas plus belle que moi à voir, triste lendemain de la veille. Par chance, elle a meilleur mémoire que moi, et elle me raconte tout en murmurant.

-On était trop bourré hier. Nos béguins voulaient nous ramener séparément, toi tu rigolais, disait oui à tout, alors j’ai appelé David des waters.

-Si tu as jugé que c’était nécessaire…

-Il est ici et pas content content…

-Bah ça lui passera.

-Tenez bande d’alcolo voici des anti-douleurs, je reviens de chez CVS.

-T’es un amour Dave.

-Oué je sais Olga…

-Ma tête j’ai mallll et toi Flav ?

-Va prendre une douche froide, en plus, vous puez tout les deux la clope, je vais aérer ici.

-Par pitié ferme cette fenêtre les oiseaux font trop de bruit me surpris-je à lui répondre.

-Deux beaux nazes, qui ont failli tomber dans des plans sordides. Ca fait moins les malins qu’hier !

-En fait Olga, tu payeras la facture du garage !

-Qu’a-t-elle fait ?

-Madame a découpé dans mes fauteuils en cuir pour faire des bustiers.

J’étais mort de rire bien qu’ayant quelques douleurs au crâne, Olga promit de payer, David tirait la gueule juste pour la forme. Aucun de nous trois n’ayant plus d’ennuis financiers depuis longtemps.

-Il vous reste deux jours pour vous remettre en état avant le grand départ, je vous le rappelle si jamais l’envie de faire la bringue vous reprenait.

-Je vais prendre un bain, pas le courage de me mettre sous le jet. Par contre, j’ai faim.

-Je vais vous préparer une salade light pour éviter les nausées.

-Faites les gars, mais laisser moi dormir, vous connaissez la maison !

J’allais prendre une bonne douche finalement, mais j’avais omis de prendre une serviette de bain, aussi j’appelais Olga en vain pour qu’elle m’en apporte une.

-Impossible de la réveiller Flav, je te mets une serviette sur la poignée de porte.

- Fait pas le con, je ne vais pas mettre de la flotte partout, et il n’y a rien que tu n’ai déjà vu.

Après quelques tergiversions, il se décida à rentré, la cabine de douche était dans la salle de bain d’Olga au milieu de la pièce tel un aquarium, ne dissimulant rien. J’étais dos à la porte, aussi eut-il une vue plongeante sur ma descente de reins.

-Elles n’étaient pas aussi musclées de mon temps !

-Tu trouves, dis-je en essayant vainement de les regarder par-dessus mon épaule.

-Certain !

-Si tu le dis. C’est pas tout ça, mais je caille Dave.

Il m’apporta la serviette, je dus me retourner, ses yeux allaient et venaient sur moi, tout le long de ma nudité frontale, ne sachant ou s’arrêté.

-Je te fais toujours de l’effet Dave.

-Non, non…

-Et bien file moi cette serviette au lieu de me fixer. Il me la lança et repartit cuisiné dans la cuisine.

 

-Comment va Henri, je ne l’ai toujours pas vu depuis que je suis ici.

-Je suppose qu’il va bien, il est retourné à Montréal, repartit avec son ex.

-Excuse, je savais pas.

-Il ne faut pas, il m’a trompé dans ma propre maison, je les ai surpris au lit.

-Arf, quel con !

-J’ai jeter le lit par la fenêtre, alors que son mec, se barrait à poils quasi de la maison.

-Le pire, c’est que sa servait à rien de gueuler !

-Con, mais au moins tu me fais rire !

-Si tu vas mieux cet aprem, tu m’accompagnes au musé, il y a des nouveautés qui devraient te plaire.

-Oui je suis sur pieds là !

-On laisse Olga commaté ?

-Impossible de la réveiller, qu’elle cuve.

Nous allâmes au National Gallery de DC. Il n’y travaillait plus, mais en tant que président d’honneur d’une association d’artiste, il avait toujours tous ses passes droits. Après avoir admiré quelques primitifs flamands, je me suis attardé devant quelques Vermeer bien entendu, il a voulu ensuite me montrer une nouvelle galerie à Dupont Circle. A ma grande surprise, je me reconnu sur toile, une interprétation de cette photo prise au tout début de notre romance, il en avait fait une peinture, un camaïeu de bleu.

-Dis moi qu’elle n’est pas vendue ?

-Tu aimes ?

-J’adore et tes autres toiles aussi, tu as vraiment beaucoup de talent.

-Tu n’es pas partial. Mais merci. Et non, elle n’est pas à vendre, tu n’a jamais voulu que j’expose les clichés pris chez moi de cette époque, ceux qui m’ont inspiré. Je me suis dis, que pour la toile se serait pareil.

-Tu sais, ton style a évolué depuis ces clichés.

-Ne te débine pas.

-Je sais, elles sont privées pour moi ces photos.

 

-Excusez moi, vous êtes monsieur Biamont ?

-Heu oui ? Mais je ne vois pas…

-Katreen Hadler, critique pour le Art Disign. Puis-je vous poser quelques questions ?

-Je verrais, si je puis y répondre.

-Depuis le temps que vous êtes la muse de Dave Demuldre, ça vous fait quoi d’être omniprésent dans chacune de ses expositions.

-Physiquement ou en…

-En tant qu’œuvre !

-Et bien Dave est comme un frère pour moi, nous avons déjà passé bien des épreuves ensemble, je pense que tout comme Khnopff, qui aimait à peindre fréquemment sa sœur, car il l’avait souvent sous la main, comme je suis souvent dans son entourage, je suis omniprésent dans sa vie et donc dans son œuvre.

-De quelles épreuves parliez-vous ?

-Madame, je trouve cette question indiscrète, aussi je vais mettre fin à cette interview, contactez mon agent ! Répondit Dave sur un ton acerbe.

-Mais non Dave, tu n’accorde pas suffisamment d’interview, il faut bien que tes amis, te fassent de la pub. Mais pour répondre à votre question, je dirais juste, que nous avons passé au travers de petits aléas de la vie.

-Excusez-moi, une curiosité de journaliste suite à vos propos.

-Il n’y a pas de mal.

-Avez-vous quelques œuvres de votre ami ?

-Toutes celles me représentant sauf celle-ci.

-C’est un excellent investissement !

-Je ne sais pas, elles n’ont de valeurs pour moi qu’affective et émotionnelle.

-Olga Schmidt, dit la même chose que vous, pourtant elle a aussi beaucoup de ses œuvres.

-L’amitié, ça n’a pas de prix, tout comme les souvenirs, nous sommes tous trois bon amis.

-Connaissez-vous l’acheteur de cette toile vous représentant.

-Je pense qu’elle n’est pas à vendre.

-Non, elle rejoindra ses investissements.

-Oh ! Merci Dave.

-Je peux parler de cet évènement dans mon article ?

-Si Dave n’a pas d’objections à faire...

-Je suppose que madame Hadler veut ainsi avoir la primeur de la première écriture datée de mon camaïeu.

-Les historiens de l’art vont s’arracher mon article en effet, si vous me permettez de communiquer cette information.

-J’aime bien votre sincérité, si vous avez d’autre question, allons-nous assoire à la cafétéria.

-Flav, on doit y aller.

-On n’est pas à quinze minutes près.

-Ce serait un honneur que…

-C’est bon, je capitule.

-Madame Hadler vous allez avoir un article du tonnerre, avec l’artiste en prime.

J’en appris en fait beaucoup plus sur Dave au cours de cette interview, que je n’accordai de scoops. J’ignorais qu’il avait à ce point la côte, que ses toiles et photographies s’arrachaient partout dans le milieu de l’art.

-Monsieur Biamonds, une dernière question, quel est votre actualité en ce moment ?

-Et bien, je vais avec mon ami même ici, participer au tournage d’un petit film, ensuite je verrai.

-Peut-on en savoir plus sur ce film ?

-Le tournage débute très prochainement.

-Le secret était bien gardé, un autre scoop ?

-David a encore bien des œuvres qui sommeille, et qui sont cachées au grand public.

-Il faut dire aussi, que certains de mes amis ou clients, se les gardent en grand nombre, n’est se pas Flav !

-Votre catalogue actuel est donc loin d’être complet ?

-En effet, maintenant Flav, il est grand temps d’y aller.

-J’ai été ravie messieurs, je vous ferai parvenir à chacun un numéro.

-Si vous le dites, faites-le, ça me ferait plaisir en tout cas.

Après les salutations d’usages, j’oubliai aussi vite cette journaliste et son article. Nous allâmes dîner tous ensemble, notre petite bande et le DJ du karaoké, Dan. Olga, Dave et moi étions arrivés les premiers.

-Dave chéri, tu te souviens, de ton siège en cuir ? Et bien foutu pour foutu, j’ai poursuis mon délire de cette nuit ! Satisfaite de mon résultat, j’ai exposé pour le fun un nouveau sac Miss Olg dans ma vitrine de Dupont ! J’en ai déjà trois de payé d’avance en une après midi ! Tu acceptes le liquide ? Et elle lui lance une liasse de billet vert.

-Mais c’est beaucoup trop !

-Je sais, mais je te rachète ton siège, je vais mettre la carcasse en vitrine après avoir utiliser tout le cuir. Ca devrait me faire trois sacs uniques. Les autres seront made in china et plus abordable.

-Tu as vu le prix de tes fringues ? Abordables ! Tu exagères avec l’argent, tu devrais faire plus attention. Range moi cette liasse Dave, et toi Olga pense à ceux qui…

-Taratata monsieur né au château de Versailles. On a assez galéré, Dave et moi, pour faire ce qu’on veut de notre pognon, on a suffisement galéré pour en avoir un peu et quand on en aura plus, tu nous recueillera toujours non ?

-C’était une charmante façon de me dire que je n’ai pas galéré moi !

-Ohé vous deux, on ne se dispute pas nous trois ! Jamais !

-C’est elle qui m’a cherchée la première !

-Gamin !

-Flav, à quoi bon en avoir si on ne s’amuse pas avec!

-Garder une pomme pour la faim tout simplement.

-Tu es notre pomme pour la faim, le jour ou on est fauché, on vendra ton corps !

-Tu fais dans le proxénétisme maintenant Olga?

-En parlant de pute, voilà ton béguin Flav!

-Charmant Dave, vous avez mangé du lion ? De plus je n’aurai pas à me vendre, mes affaires sont bien gérées, moi….

-Je te le souhaite car le dj qui s’amène là, méfie t’en.

J’aurai du tenir compte de cette dernière remarque de Dave, d’emblée il y eu deux coqs à table en duel, et ils plombèrent l’ambiance d’un bout à l’autre du dîner. Si bien que pour une fois, nous ne sommes pas sortit, chacun est rentré ou partit de son côté. Moi, j’ai été faire quelques pas avec Dan, dans les rues de Dupont Circle, en évitant bien entendu le quartier de Dave. Si sa conversation ne me passionnait pas tellement, ses yeux et son petit minois avenant, je décidai de lui laisser une chance, nous sommes comme par hasard arrivé devant chez lui, j’ai accepté le traditionnel dernier verre. Son appartement était sordide, sans doute celui d’une vieille dame décédée depuis peu de tant, à qui il avait du racheté à ses héritiers le mobilier et un chat puant autant la pisse que la moquette fripée. Très maladroitement, il m’ôta ma chemise, dans un corps à corps sur le divan lit, je lui enlevais son t-shirt, il enleva son pantalon, ne portant pas d’underwear, il se retrouva nu à califourchon sur moi, il défit ma braguette en extirpa mon sexe qu’il branla comme un bourrin. J’essayai de le calmé en embrassant les muscles saillant de son torse, mais rien n’y faisait, il me mit un capuchon, s’empala sur mon pieu malmené depuis le début de nos « ébats » qui en manque répondait tout de même fièrement présent. Quand je dis qu’il s’empala dessus, le mot est faible il s’assit dessus comme si de rien n’était, ses fesses sur mes cuisses, il fit quelques va et vient, soyons gentil disons cinq grands max, et envoya sa sauce sur mon torse. J’en venais même mentalement à me contenter du fait qu’il avait pris la peine de m’enlever ma chemise, s’évitant une note chez le teinturier. Ca demeure à ce jour encore pour moi un mystère, cette façon de se faire prendre d’un coup sans préparation, sans préliminaire, le pire coup de ma vie. Je me rhabilla, deletais son numéro à peine sortit de chez lui, et pour le dîner du lendemain, j’en rigolais avec Olga et un Dave ravi de cette fin de rien du tout.

-Mais vous vous rendez compte ? Pour seul lubrifiant, celui de la capote, qui n’était même pas adaptée à la sodo ? Je n’arrive pas à comprendre, il faut toujours un minimum de préparation pour que ça rentre comme dans du beurre.

-Demande à Dave, se n’est pas mon fort l’arrière train.

-Je sais qu’il se défend bien dans ce domaine chérie mais quand même.

-Un adepte du fist, déjà usé !

-C’est quoi le fist ?

-Olga laisse tombé !

-J’irai voir sur le web, j’ai pas besoin de vous…

-Le fistfucking, c’est se mettre n’importe quoi dans le fion.

-Oh quel horreur.

-Ne me dis pas que tu n’as pas de petites boules de geishas dans ton tiroir à malice ?

-M’enfin !

-Moi j’ai un ami, qui aimait ça dans le temps…

-Il n’aime plus ?

-Je ne sais pas, je ne partage plus ses nuits !

-Han je vois !

-Vous m’agacez, quelqu’un veut une mousse au chocolat pour dessert ?

-Beurk t’est dégueulasse, c’est se que nous répondîmes en cœur Olga et moi, juste avant de demandé l’addition. Nous ne prîmes pas de mousses bien que ce soit compris dans le prix du menu. Nous étions arriver à la date fatidique du début de tournage, les trois premières semaines se tournèrent en Arizona dans des studios, il y avait sur le plateau une assez bonne ambiance, Olga et Dave étant des petites vedettes montantes dans leur domaine auprès de qui il fallait être vu, les acteurs du films firent comme moi, les statuts de mes amis aidant et se mêlèrent volontiers avec tout ce petit monde des coulisses, présent derrière la caméra, ce qui donna au tournage un caractère presque familiale rare sur des plateaux. Nous partîmes ensuite un moi à Québec, dans la patrie même de Dave, dans les premiers temps, les endroits ou nous logions ressemblait fort aux States, tout était à mon goût d’un moderne déjà désuet. Une fois que nous nous sommes rapprochés de Montréal et que nous sommes passés dans la ville natale de Dave, j’ai été réconcilié avec mes phantasmes canadiens, de magnifiques cours d’eau et chutes, des forêts de carte postale et de temps en temps une cabane en bois blottie aux fonds des bois, avec des écureuils sur le seuil ! Merci Line Renaud lol. Nous sortions donc le samedi soir n’ayant que le dimanche comme jour de répit, pour nous remettre de nos excès. Je ne serais plus vous dire les noms des endroits ou nous sortions, ils étaient d’ailleurs nombreux. On ne restait jamais plus de deux heures au même endroit, les cachets tombant à la pelle, depuis le petit scandale médiatique. L’article de la journaliste de l’art fut relayé bien malgré elle n’est se pas, par la presse people. La journaliste, finissant son article par une phrase qui a peu de chose près finissait comme : « Quel lien hors du commun unit l’artiste à l’acteur pour que chaque collaboration, donne naissance à tant de génies ! ». Cette bête phrase donna beaucoup de pub au film, bonne comme mauvaise, il nous fallut faire des démentis, faire des photos de presse prouvant ou démontrant d’autres théories. Henri l’ex, malentendant de David, refit son apparition à la demande de l’attachée de presse de la production, pour calmer les rumeurs. Il fallait surtout que je sois l’amoureux idéal des midinettes et des femmes au foyer de plus de quarante ans. L’attachée de presse qui n’était autre que l’ancienne secrétaire d’accueil de chez L, celle que j’avais surnommée et pas à tort au début du récit « barbie » lança un tas de rumeurs qui firent les choux gras de la presse people. Elle eut beaucoup de bonnes idées, dont je ne vais pas faire l’éloge ici, la moins bonne le retour d’Henri dans les pattes de Dave, décider à le reconquérir. Chaque samedi, il fallait l’éconduire, la plus mauvaise idée d’Henri fut de me demander mon aide. Je l’envoyais paître, il avait eu sa chance, temps pis pour lui. Olga était aussi de mon avis, et nous avons donc fait barrage contre lui, tout en sachant que le petit Dave ne voulait plus entendre parler de lui. Il avait engagé un jeune assistant de 19 ans, qui ne cachait pas sa fascination pour son boss. Les paris étaient ouverts dans toute l’équipe, malgré les avances évidentes du petit jeune, Dave n’y prêtait aucune attention. Parfois, j’avais l’impression qu’il tentait une approche avec moi, mais à chaque fois, l’allusion ou le regard n’était pas suffisamment limpide. Quand après l’amour, les sentiments ont laissés la place à l’amitié, difficile de peser le pour et le contre, difficile de briser la barrière au risque de tout gâcher. Aussi, mon attention fut bien vite détournée par un scandale qui ne touchait plus que moi ! Mon DJ furieux que je ne réponde pas à ses appels, avait contacter la presse, et je fis les premières pages dont les gros titres étaient : Gay or not gay ? On pouvait y lire, les élucubrations de ce mauvais coup d’un soir surtout désireux de se faire une publicité sur mon dos. Avec l’aide de Barbie qui s’appelle en fait Charlene, je fis des démentis, expliquant que j’habitais Dupont Circle, que j’y sortais parfois, que je ne connaissais que de vue ce DJ, etcetera. Mais le lendemain, la rumeur s’amplifiant, Charlene ne vu plus comme alternative que la petite amie a affichée partout.

-Je ne sais pas trop Charlene, si on laissait la rumeur s’estompée d’elle-même.

-Ha trop tard, elle n’est pas prêt de finir de se calmer, je me demande se qui retient les journalistes à ouvrir la faille L.

-Mais…

-Ne fais pas cette tête là, j’étais les yeux de la boîte en son temps.

-Bon, j’ai la petite amie idéale pour toi !

-Qui ça ?

-Moi, je me dévoue, c’est un très grand sacrifice que je fais là !

-Arrête ton char, tu baves sur moi depuis toujours.

-Je t’avais en poster géant au-dessus de la tête à longueur de journée, comment veux-tu qu’il en soit autrement ?

-Bon, chéri, tu mettras tes talents d’acteurs au service de notre romance. Au prochain journaliste qui me contact, je pourrais lui assurer que je puis certifié que tu manies très bien ton engin.

-C’est vrai que tu es douée comme actrice, je te crois moi-même.

-Si seulement, Spielberg était de ton avis !

Mister DJ eut sa pub, il sortit un single avant de disparaître de l’arène des buzz éphémères. Je ne l’ai plus jamais revu. A mi tournage, Henri fit des siennes à Dave, le jaloux excessifs qu’il était, il eut la main un peu trop légère et le joli petit David est venu se réfugié dans mes bras. Alors que je l’avais dans les bras, que je lui caressais les cheveux pendant qu’il me vidait son sac et pleurait à chaudes larmes sur mon épaule. Nous eûmes un petit beco de trop, ce qui devait arrivé, arriva, nous nous sommes retrouvés en train de nous rouler des pelles, et roulant sur la moquette de la chambre d’hôtel. Les vêtements ont volés en l’air, nous nous sommes retrouvés dans un savant 69, tête bêche, puis lui à califourchon au dessus de moi. Une position peut pratique pour moi en tout cas, mais il eut l’idée de génie de tout prendre en main, mes caresses buccales assez piètre dans cette position, tout en me suçant goulûment, il a ondulé du bassin, faisant entré et sortir selon son envie de ma bouche, sa fine mais longue queue. Au bout d’une dizaine de minutes, c’est moi qui ai pris les choses en mains, je me suis retiré de dessous lui, lui à quatre patte, je me suis placé derrière lui, les mains plaquées sur chacune de ses fesses. J’ai dévoré sa rondelle, sachant pertinemment bien que ce traitement le rendrait fou de désir. Une fois ma langue sachant s’immiscer facilement dans le début de sa corolle, j’ai remplacé mon muscle buccale par ma queue. Rentrant en lui petit à petit, effectuant de nombreux va et vient à chaque centimètre de gagné, une fois ayant pris entièrement possession de lui. Ce cher petit Dave se réveilla, et m’excita d’avantage en me disant quelques petites grivoiseries de son cru.

-Alors ça fait quoi d’être de retour à la maison ? Tu prends ton pied mon salaud dans mon cul ? J’aime trop ta queue, y a qu’elle pour me démonter comme ça. Bourre moi bien, vas y, défonce moi… Chaque réplique étant entrecoupée de râles de plaisirs. Moi je ne répondais rien, trop excité, je m’attelais à le baiser, à ne pas jouir trop vite. C’est lui qui jouit le premier à même la moquette, de sentir ses contractions sur mon chibre m’excita d’avantage et au lieu de sortir de lui, je m’allongea à même sur son dos, l’obligeant à se plaquer entièrement sur le sol. Je pense l’avoir encore baiser cinq bonne minute alors qu’il venait de jouir, pour à mon tour m’y mettre, je lui ai bombardé les boyaux d’au moins six bonnes salves de spermes. Il me fallu ensuite deux bonnes minutes pour me ressaisir, et je crois que je serais encore resté un moment en lui et sur lui, s’il ne m’avait avoué que je commençais à peser…

-Excuse moi, j’abuse et je profite.

-J’ai remarqué, mais là faut que je me lève ! Je me plaça à côté de lui, lui se leva.

-C’était trop bon.

-Je sais, mais là, j’ai des poils de moquettes qui me font mal aux glands.

-Tu ne sais pas le dire plutôt.

-Je ne sais pas si tu m’aurais entendu, et puis je me doutais bien que tu allais venir, je n’allais pas rater une occasion d’être remplis par toi, depuis le temps que j’attends ça.

-C’est ton assistant qui va être déçu.

-Vous allez me fiche la paix avec lui !  J’ai 32 ans lui 19 ! Peut-être moins, je ne vais pas faire la Dalida, ce n’est pas mon genre.

-Je suis aussi plus jeune que toi !

-Deux ans tu parles.

-Trois !

-Deux et demi !

-Si ça peut te faire plaisir Flav…

-Je n’ai pas envie de changer de décennie.

-Pour ce que ça change…

-Si on ne peut plus se taper les petits jeunes une fois la trentaine. Ca change tout.

-Je ne te connais que quatre mecs et tu voudrais tout d’un coup…

-Il t’en manque deux tout de même sur ma liste.

-Tu comptes le DJ ?

-Ha non, je l’avais oublié celui là ! Et toi combien ?

-Je ne sais pas comme ça !

-Et bien compte… Au bout de quelques minutes je reprends la parole.

-Ca va laisse tomber, je ne préfère pas savoir, mais t’es une vraie salope de la ville ! T’aurai tenu un bar que se serait pas pire.

-J’ai eu pas mal de coup d’un soir sans lendemain, ça arrive à tout le monde d’être naïfs…

-Moué…

 Nous nous sommes donc remis ensemble, en société rien n’y paraissait, nous avons même tardé à le dire à Olga qui nous en voulut et nous surpris en fin d’action, nu dans le lit de la chambre de Dave.

-Ca ne t’arrive jamais de frappé avant d’entrée ?

-Tu frappes toi, peut-être.

-Bon sortez du lit, j’ai quelques choses à vous annoncez !

-Tu veux bien te retournée. Elle enleva le drap qui nous recouvrait, nous dévoilant nu comme des lombrics.

-Vous avez remis ça !

-Ben, on ne t’en a pas parlé car…

-Ca dure depuis un moment en plus et vous avez jugé inutile de m’en parler, sympas les potos !

-Fais pas te tête de mule Olga, et Dave met un slip.

-Oui cache moi cet horreur.

-Tu n’as qu’à pas regarder.

-Oh Dave couvre toi et Olga dit nous ton scoop.

-La fille que j’ai engagée à la boutique de DC.

-La petite brune ?

-Oui, elle est venue ici pour m’apporter les chiffres de la boutique.

-Et ?

-Qui tient ta boutique alors ?

-Oh Dave que tu es con des fois !

-Mais Olga, tu n’as pas de wifi dans ta chambre.

-J’avais demandé qu’elle m’apporte aussi des tissus et des strass de la boutique, le plus vite possible et en personne, vu que par poste ils se brisent.

-Donc tu lui as demandé de venir ?

-Oui ! Bon je me tais, si vous ne voulez pas savoir…

-Olga chérie, tu t’emballes après votre première nuit !

-Je sens que c’est la bonne cette fois !

-Mais Dave a raison, tu t’emballes après le premier soir !

-On n’a rien fait, juste discuter au resto. Elle n’osait pas me draguée vu que je suis sa patronne elle a des scrupules la dessus.

-C’est ma foi, tout à son honneur !

-Je savais que j’aurai du aller te trouver en second pour avoir un soutient Flavounet.

-Je me disais intérieurement, que Dave devait être ton chéri vu que tu voulais le lui annoncer le premier.

-Tu n’étais pas dans ta chambre.

-Sympas Olga !

-Et vous deux, depuis quand vous remettez le couvert ? C’est sérieux ?

-On n’en a pas encore discuté à dire vrai…

-Ok, bon, vous vous douchez, ça sent le fauve ici, et on se rejoint au bar de l’hôtel avant de sortir, et traînez pas les filles.

-Tu dois toujours l’encouragée dans ses délires !

-Mais enfin, elle dit que c’est la bonne !

-Elle dit toujours ça !

-Souris bon sang ! Qu’est se qui ne va pas !

-Tout va bien ! On n’en a pas encore parlé !

-Je me doutais que tu prendrais, la mouche, je voulais surtout coupé court à ses questions, et pour nous deux, on en reparlera plus tard. Laissons venir les choses d’elle-même…

-On fera comme d’habitude comme tu voudras…

Olga, Charlene Dave et moi, avons décidé de nous faire un ciné plutôt que de sortir, Charlene a mon bras, nous avons été pris en photo. C’était le but de la manœuvre, que je sois vu le plus souvent possible en compagnie de Charlene. On réitéra plusieurs fois la manœuvre, dans différents endroits, mais la presse n’était pas encore totalement convaincue. La jeune compagne d’Olga eut l’idée de photos hot, David s’était trompé, Olga vivait enfin une belle grande histoire. Fanny, une fois leur relation officialisée, quitta son boulot et en trouva un autre dans une grande chaîne de magasin, au grand drame aux yeux de son ex patronne à qui je dus lui expliquer le pourquoi de son geste plus d’une fois, car elle ne décollerait pas. Elle eu donc l’idée d’appeler un paparazzi qui viendrait nous prendre en photo lors de nos ébats. Il suffisait d’être synchro. Même David approuva l’idée, à mon plus grand étonnement. Il faut dire, je ne lui avais jamais parlé de mon passé d’hétéro/bi (voir les premiers émois de Flav). Au début, moi en boxer noir, Charlene en soutient et string parme, étions assez hésitant, je n’osais pas la touchée, et vis versa. Elle pris l’initiative de se mettre sous les draps, je la rejoignis, le photographe n’était pas encore dans son arbre, il n’empêchait que pour faire plus réel, il valait mieux, être pris sur le vif, en pleine action.

-Bon Flavio, on est go ?

-C’est que…

-Tu ne veux quand même pas que je grimpe sur toi ?

-Non pas tout de suite…

Ces petites vannes, eurent raisons des dernières barrières que nous nous imposions, je me plaça entre ses jambes toujours en sous vêtements, elle plaqua ses mains sur mes fesses, plaçant nos intimités l’une contre l’autre.

-Baisé de cinéma m’sieur !

-Baisé de cinéma.

-L’oiseau est sur sa branche.

-Ok, bien reçu !

Je simulais donc l’acte avec elle, et sans m’en rendre compte, je me suis mis à bander. Elle saisi ma queue bandée au travers du boxer, et me demanda :

-C’est quoi ça ?

-Difficile d’être insensible à tes charmes !

-T’est comme ça toi !

Et exit les baisés de cinéma, nous nous sommes rouler de bons gros frenchs kiss, ses sous-vêtements de soie ont volés dans les airs, mon boxer sous les fesses, nous avons coucher ensemble.

-Waw…

-Yep ! C’est un peu comme le vélo, ça ne s’oublie pas…

-Vantard !

Nous étions allongés nus sur le lit, des flashs nous ont ramenés à la réalité, ils étaient trois paparazzis sur les branches à nous matraquer, je courus fermé les stores, Charlene était déjà en train de se rhabillé :

-Il faut que je fasse interdire les films dés maintenant, la loi est mieux faite au Canada qu’aux USA.

-Pour les photos, nous en laisserons juste quelques unes filtrées.

-Je pense que nous avons été convaincants.

-Je veux bien te croire.

Je pensais, que tous deux nous allions vite oublié cet épisode, mais nous n’en fîmes rien, j’avais une compagne dont je partageais la chambre depuis la parution des clichés pour officialisé notre relation aux yeux du public. Un amant qui ne soupçonnait rien, me trouvait juste trop distant depuis un moment. Charlene me surpris une fois avec Dave, mais ne m’en dit jamais rien. Bien qu’elle s’était sur le moment excusée d’être rentrée sans frappée, je pense qu’elle vivait bien trop fort notre histoire, et se bardait d’illusions. Quand Dave me surpris en train de ramoner le minou de Charlene à même son bureau, là il en fut tout autrement. Nous dûmes nous rhabiller, vite fait bien fait, et il attendit sur le champ une explication. Depuis quand cela durait ? Il posait un tas de question, auxquelles je restais muet. Il demanda à Charlene si ça ne la dérangeait pas de ne pas être seule sur les rangs ? Elle lui répondit sereinement que non, ce qui eut pour effet de nous surprendre Dave et moi. Dave se calma et lui dit et bien puisque ça ne te dérange pas, moi non plus, après tout nous sommes tous trois amis depuis le début du tournage de ce foutu film. J’assistais muet, à leurs joutes verbales, je ne savais pas qu’entre eux deux commençaient un combat avec pour objectif le monopole de ma personne. La fin du tournage fut un cauchemar pour moi, deux longs mois, pendant lesquels j’étais tiraillé entre Charlene qui jouait chaque soir de ses charmes auprès de moi, et de Dave qui me sautait dessus à la moindre occasion. J’en arrivais à les éviter, me cachant dans la chambre d’Olga, parfois même dans sa salle de bain quand Dave cherchait après moi.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: David - Communauté : Communauté gay
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Mardi 8 juin 2 08 /06 /Juin 01:14

Lancement d'une carrière et fin d'une romance

 

Au petit matin 7h, Jack est déjà devant avec la limo, direction les bureaux de L, a peine dans le hall de l’immeuble, Barbie qui vient presque en courant à moi pour m’accompagner tout au long du trajet me conduisant au bureau.

Salut Flavio, tu as vraiment été toooo much au lancement et tu as tapé dans l’œil de L. Je le sais par Marion qui a entendu Lyne dire à Marco de ne surtout pas te contrarier.

— Ha bon ?

— C’est super, non !

— Je veux ! Dis moi ça fait trois jours de suite que je passe dans ce hall et à chaque fois, il est rempli de mecs qui semble faire de la figuration pour une pub de dentifrice.

— Hihihi, ce sont les mannequins, ils attendent que tu fasses ton choix !

— Quel choix ?

— Ben pour le prochain spot.

— C’est une condition de votre impresario.

— Et ils vont attendre jusque quand ? Je ne suis même pas au courant.

— Moi en tout cas ça me change des ficus, prend ton temps, hihihi.

— Où va-t-on ?

— Chez L !

— Il doit sans doute te présenter la jet-seteuse qui est arrivée il y a environ une heure. La vieille comtesse italienne qu’on voit partout, tu vois ?

— Non pas trop…

— J’ai rarement vu L faire autant le lèche botte, il veut peut être se la faire.

— Et tu sais le reste de mon planning ?

— Séance photo avec Marco à 11h et à 15h, tu rencontres ensuite Peggy, la créatrice du 502, regarde Lyne t’attend et elle est hors du bureau et pas contente de ça!

— Ok, à tout à l’h.

— Tu peux entré, tu es attendu, Marco t’attend à 11h, pour la campagne du métro.

— Super, c’est pour le maquillage 11h ou je dois être avant ?

— Je te le ferai savoir, je ne sais pas ce genre d’infos.

— Clair, excuse ma question idiote. C’est sans doute tellement je suis excité de poser pour Marco. (Hypocrite, calculateur, mais bien envoyé !)

 

Dans le bureau de L :

— Flavio, Flaviooo, que tu m’as manqué ! Bruxxxelles n’est plus pareil sans toi ! On se languit de toi.

Le lecteur fidèle aura reconnu Gina, qui en venant me faire une grande accolade, me murmura à l’oreil, tais-toi et ne fait rien capoter.

— Gina, Gina, toujours aussi belle !

— Flatteur, tu t’amuses bien ici ?

— Ma foi…

— J’en étais certaine ! (Oui ou non aller savoir ?) Moi dés que je suis loin de mes boutiques, au bout de trois jours je défaille. Tu manques à ta grand-mère, comme tu manques à tout le monde là-bas, et le bal qu’elle te concocte au château pour ton retour va rester dans les anales, tout le monde ne parle que de ça.

— Je me demande bien pourquoi ?

— Car le château n’a plus été ouvert depuis si longtemps. Il était temps que cette période de deuil se termine.

— Un château ?

— Oh, une vieille maison de famille sans confort.

— C’est une magnifique maison !

— Si Gina le dit, c’est que c’est splendide?

— Mais enfin Ted, tu ne sais pas qui tu embauches ?

— J’ai tellement de gens qui travaillent pour moi !

— Mais enfin, depuis quand les grandes marques ne mènent t’elles plus d’enquête sur leur star ?

— Gina, les poulains qui sortent de ton écurie n’ont pas besoin de ce genre de traitement.

— Oui c’est vrai, je suis une pro, toujours est-il que Flaviooo, est de la haute, c’est un Biamonds, il travaille avec moi pour le plaisir, si on avait pu prédire l’impact qu’il aurait, c’est chez Yves que je l’aurai amené.

— Biamonds, Biamonds ? Les écuries ?

— Les écuries, les chaussures, les vêtements, les céréales… Sur quelle planète vis-tu ?

— J’aurai du m’en douter, déjà avec Fontfaye hier.

— Francis est ici aussi ? Figure toi Flavioo que la Baronne Fontfaye aide aux préparatifs de la petite sauterie de ta grand-mère.

— Mais alors tu es le fils de la Comtesse Biamonds ?

— Petit fils et nous n’avons plus d’écuries en liste. On a gardé quelques chevaux juste pour notre bon plaisir…

— C’est d’ailleurs un grand gâchis d’après mon mari. Tu devrais engager quelqu’un qui remplace ton grand-père.

— Ce n’est pas du ressort du petit fils.

— Je n’en reviens pas, j’adore les courses, il faut absolument un jour que vous alliez me montrer vos chevaux.

— En Europe ? Le jour où j’y serais volontiers, mais vous risquez d’être déçu. C’était mon grand-père qui gérait l’écurie, il ne faisait que cela, depuis sa mort ce n’est plus pareil.

— Mais tu n’as qu’à venir au bal Teddy !

— C’est que aurai-je seulement un carton ?

— Tu seras mon cavalier, Pietro sera en Honduras comme d’habitude, ce sera comme dans le bon vieux temps, le dress code est « Blue » !

— Comme la langue du Griffon des armoiries Biamonds.

— Vous savez ce genre de choses ?

— Teddy a toujours rêvé d’appartenir à notre caste, un peu comme tous les ricains.

— Je suis là Gina, excuse moi !

— Je sais, je sais…

— J’aimerai beaucoup, ne fut ce que voir un véritable château et ses gens… Et si je sais ce détail du griffon, c’est que c’est aussi l’emblème de votre écurie.

— On peut organiser cela Flaviooo, n’est se pas, et puis si tu veux amadouer Francis, Teddy !

— L a réussi son coup avec Francis.

— Comment toi aussi tu auras une boutique dans sa nouvelle tour ?

— Uniquement des bureaux…

— Cela me rassure, pas que tes vêtements n’y aient par leur place après tout, les enfants ont le droit de s’habiller n’ importe où…

— Trop aimable, Gina. Ton Poulain fort heureusement a plus de manière.

— Je ne suis qu’une marchande de chiffon Teddy !

— Comme ça, tu es expert en art, cavalier, mannequin, impitoyable en affaire, combien de corde as-tu encore à ton arc ?

— Plus d’une je l’espère, sans cela, je n’aurai plus aucun secret pour personne.

— Si tu veux Flav, à la fin de ce contrat, on recherche toujours quelqu’un pour le département art, on peut te garder le poste, je pense que tu es un atout pour la boîte.

— Je suis flatté, mais ce poste ne peut pas me convenir, je n’aime pas l’art contemporain, ce qu’il vous faut ici. Ensuite comme l’a dit Gina, je m’amuse bien en ce moment, c’est plutôt sympas comme boulot, demain est un autre jour et je n’ai pas envie de tirer des plans sur la comète.

— Il sera toujours temps de reconsidérer l’offre le moment voulu.

— Teddy, comment as-tu fais changé d’avis Francis, il m’avait dit l’autre jour que tu n’avais pas assez de liquidité pour le projet.

— J’ai un atout dans ma manche que tu ne soupçonne même pas, et j’y perds quelques plumes…

Gina en soutenant mon regard, répondit par la négative, puis proposa un cocktail. Au bout d’une demi heure, elle me laissa en plan avec L, qui voulu me montrer sa collection de tableaux. Je lui rappelais que j’avais rendez-vous avec Marco et que ce dernier ne m’aimait pas de trop.

— Nous ne traînerons pas, et j’ai aménagé un petit étage de la tour en home sweet home, mais je n’y suis jamais, tu seras à l’h, avec Marco, je t’accompagnerai.

— Il vaut mieux, surtout si l’on veut éviter le massacre.

— Tu ne le trouves pas bon photographe ?

— Pour être honnête, il excelle dans un art bien caractéristique, celui de tirer en noir et blanc des monsieur muscles bourrés d’hormones…

— Je trouve aussi, qu’il stagne.

— Le succès de la campagne européenne, c’est que pour une fois les mannequins sont moyens, pas trop mince, pas trop musclés juste dessiné ce qu’il faut.

— Tu te sous estime, tu es très beau. Allons voir mes tableaux…

 

— J’aime beaucoup ceux-ci, ils ne m’ont quasiment rien coûté, ils viennent de petits antiquaires de Normandie, je ne crois pas qu’ils doivent valoir grand-chose, mais ils me plaisent.

 

Ils s’agissaient de scènes champêtres, des basses cours, des scènes agricoles, un me plut plus que les autres : des vaches sortant d’une cour de ferme sans doute après la traite sur le chemin du retour vers les pâturages, à la grille par laquelle, elles sortaient, le peintre volontairement sans doute a omis des barreaux, permettant une meilleur vue du paysage.

— J’aime beaucoup celui-ci, l’artiste a sans doute peint un paysage de son enfance, celui qu’il devait voir de la ferme de ses parents, enfant, au travers même de ses barreaux manquant. Ou bien, l’artiste ayant soif de liberté, rend aux génisses la leur, libère le paysage, en se libérant lui-même la conscience.

— Je pourrai vous écoutez parler des heures durant.

— Vous êtes né dans la terre, vous êtes un cow-boy de Milwaukee ?

— Comment sais-tu cela, personne ne le sait !

— Votre secret sera bien gardé, mais un conseil ne montrer pas trop ses tableaux, il faut être un homme de la terre pour savoir apprécier ce genre de scène, je ne pense pas qu’elles aient de grande valeur, sauf celle-ci, je les trouve cependant très belle aussi…

— Comment as-tu trouvé pour Milwaukee?

— J’ai entendu il y a peu quelqu’un dire de Milwaukee que c’était la vache à lait des USA, j’avais une chance sur dix, de tomber dans le bon état agricole que vous rappelle vos toiles.

— Bien joué, je vais venir avec vous Flavio choisir les mannequins, que Marco ne comète plus d’erreur.

Je n’avais encore jamais vraiment regarder L en tant qu’homme, 1m90 à peu de choses près 90 kg, très grand, d’apparence mince, les yeux noisettes, les cheveux à la brosse châtain clair, dans les dernières années de la trentaine, au look Ralph Loren, un peu bobo et surfait. Pour Gina ce ne sont que des vêtements chers, sans saveur, fait pour les nouveaux riches sans grande classe. L n’est pas un sexe symbole à mes yeux, plutôt l’archétype du mari idéal dans les Hampton, le brave père de famille épiscopalien. Mais que je ne m’égare, revenons au fameux Marco, j’arrivais pile à l’h en compagnie du big boss et je ne sus donc jamais ses plans initiaux. Il avait séparé en deux groupes les mannequins, les bodybuildés et les stylés. L le félicita d’avoir fait là un bon boulot, il congédia le groupe sans doute sélectionné par Marco celui des monsieur muscles. Sur le coup dépité, il fit bonne figure, Lyne n’en menait pas large et craignait sans doute pour son frère chéri. L lui demanda ou en était son prochain vernissage, et lui suggéra qu’il prenne du repos pour s’y consacrer. Les clichés pris lors de cette séance étaient catastrophiques, surfait, froid, même Lyne n’en voulait pas, et Gina mis son veto dessus, alinéa 133 de mon contrat.

(133 : Toutes images photographiques, télévisuelles, cinématographiques, … pouvant porter préjudice à l’image de Flavio Biamonds sera empêchée à la vente et à la diffusion. Le cas échéant des dommages de l’ordre de … pouvant être référé devant la court …)

Une imprésario en or vous en conviendrez. Qui très intelligente, comprenait que je manipulais L. Hors d’elle à la vue des clichés, elle brandit une copie de l’article 133 à L, se démenait comme une damnée, s’égosillait auprès de qui voulait bien l’entendre qu’on ne se moquait pas d’elle et de son agence. Elle me saisit par le bras, et me somma de l’accompagnée, dans la limo, elle retrouva toute sa superbe, le calme après la tempête.

— Flavio, Flaviooo, j’arrive ici, j’ai tout un plan en tête, me servir de l’image de ta famille qui bat son plein en ce moment, sache le. Ta grand-mère a repris son post de PDG et sa société a dés le lendemain remonté en bourse, 73 ans et faire dégager son fils, il faut en avoir pour faire un truc pareil. Donc j’arrivais le Voici et le Point de vue en main prête à faire doubler ton cachet et toi tu joues dans la cour des grands. Qu’as-tu fais avec Francis pour L? Si tu joues avec ses pieds, il peut être redoutable s’il s’en aperçoit…

— Comme tu vas… Disons que L voulait des parts dans cette tour, que Francis me devait un service…

— Très bien, tu ne veux pas m’en parlée ! Je dis à Jack de me déposée et…

— Ca va arrête ton  numéro. J’ai obtenu de Francis que L ait des parts dans cette fichue tour, en échange L me cède une partie de ses parts.

— Tu as perdu la raison !

— Ne t’inquiète pas, quasiment rien, mais c’est un début, d’ailleurs avec mon argent, maintenant que je sais que toi aussi tu as des parts dans cette tour, les ¾ de ce que je peux gagner je veux que tu l’investisses dans son projet, mais qu’il n’en sache rien.

— C’est un très bon investissement mais pourquoi Flav ?

— Un jour, je serais au conseil des actionnaires, et je ferais en sorte qu’il perde son poste…

— Mais enfin il sera toujours un actionnaire majoritaire !

— Peut-être mais plus PDG, et perdre de sa superbe, il a horreur de ça.

— Tu déraisonnes. Je ne peux pas marché dans cette combine, Francis est un ami.

— Je peux me passer de tes services si tu ne veux pas.

 Ohlala, tu devrais tourner la page et vivre ta vie.

— Elle est tournée, je veux juste parvenir à graviter autour de lui.

— Il regrette, et tu le sais, tu n’as qu’à cligner des cils. Soit, n’en parlons plus, tu as créer ta société, je suppose ?

— Oui, dés que L m’a donné ma commission, sans ça je n’aurai eu qu’un portefeuille : Biam, c’est moi et mes 100 petites parts.

— 1/10 de l’avoir de L ! Tu m’épates.

— Allons manger un bout, David devrait nous rejoindre avec sa petite bande d’amis.

— Je sais que je sors à peine de l’adolescence, mais de là a traînée avec des petits jeunes.

— Gina, Gina, tu le sais que tu es superbe. Ne te fais pas priée.

A la terrasse de The Terrasse :

— Flavio, je crois que Teddy en pince pour toi.

— Un peu, mais il reste très pro !

— C’est ça qui me fait un peu peur.

— Il ne s’occupe jamais d’un mannequin.

— Je ne suis pas qu’un mannequin.

— Je sais Flavio mais à toi je peux te le dire. Teddy, était marié à une comtesse russe, un mariage d’argent, la pauvre voulait rentrer dans les ordres, sa famille l’a obligée d’épouser Teddy afin qu’il finance la rénovation de leur propriété en un hôtel.

— L a accepté un tel arrangement ?

— Pas du tout, il n’en savait rien à l’époque. Tu sais Teddy a toujours été à voile et vapeur, et cette famille russe avait mis le grappin dessus. Il a dans un premier temps pris du bon temps avec le frère qui l’a poussé dans les bras de sa sœur en lui sortant le couplet de la vierge transie de bonne famille, etcetera. Et lui il a tout gober, il a décidé de l’épousée, et quoi qu’en dise les mauvaises langues, il voulait la rendre heureuse, mais comment veux-tu rendre heureuse une fille qui voulait finir bonne sœur.

— C’est digne d’un roman cette histoire…

— Et elle finit comme une tragédie, elle s’est suicidée, après six mois de mariage. Depuis Teddy, L comme tu veux, est un veuf qui chaque mois se paye un nouveau mannequin, pour ne pas dire toutes les semaines.

— Je ne le trouve pas beau.

— Peut-être mais il a le pouvoir de faire et défaire les carrières de petits jeunes qui crèvent contrairement à toi vraiment de faim.

— Pourquoi tu me racontes cette histoire ?

— Pour te dire que Teddy a toujours voulu faire partie de notre caste, par le mariage notamment, mais qu’il n’a pas réussi, cette famille russe, de simples petits truands, tu es tout ce qu’il désire au fond, une vieille famille, un amoureux des arts…

— Mais enfin Gina ! Depuis quand monsieur le comte épouse t’il monsieur le comte ? Sur quelle planète vis-tu ?

— Je sais sur laquelle il vit et il ne se paye plus de petits mannequins à la sauvette depuis que tu travailles pour lui.

— Comment peux-tu le savoir ?

— Son bras droit est mon alliée fidèle.

— Lyne, cette chipie ?

— Elle fait toujours en sorte de le protéger.

— Si tu le dis. Mais je ne me sens pas concerné par ton histoire… Il n’est vraiment pas mon genre en plus. Le voilà qui arrive d’ailleurs mon ptit du moment.

— Quelle drôle de petit monde !

— Ils sont tous très sympas, tu verras.

Après les présentations, nous avons tous mangé une salade, David, Olga, Gina et tous les autres joyeux drilles de la petite bande, ensuite nous nous sommes rendus chez David pour jouer à leur jeu favoris : Le « Raconte moi ton histoire ». Le principe, dans un saladier, des noms d’auteurs, des noms d’héros de roman, film ou soap. Le jeu se joue en deux équipes, un joueur prend un coupon, donne un gage à un joueur de l’équipe adverse, ensuite il choisit un des joueurs de son équipe qui en fonction du coupon devra raconté une histoire, le joueur gagé de l’équipe adverse doit au bout de l’histoire dire si c’est une véritable histoire ou pas, si la réponse est mauvaise, il fait son gage.

Ex : David eu droit à Ellen (la série sur l’avocate muette) et nous résuma sa grande histoire d’amour avec un mal entendant.

Gina eu droit à Pretty Women, elle m’en voulut tellement qu’elle me griffonna un coupon Barbara Cartland, autrement dit je résumais mon histoire d’avec Francis, l’homme riche qui tombe amoureux de la vierge et désargentée pauvre fille. Olga eu droit à Will & Grace, elle raconta son amitié d’avec Dave et je vous épargne le reste de cette super soirée. J’en arrive aux différents gages, Gina avait taper dans l’œil de Romuald, l’avocat de la bande de dix ans son cadet. Il eu la bonne idée de lui faire enlever son soutient gorge devant tout le mode. Gina s’exécuta, en grande dame du monde, elle sut en à peine quelques minutes s’en débarrasser  sans rien dévoiler de son anatomie faisant glisser son sous-vêtement dans une manche. Par contre, elle le piégea, son gage, plonger en sous vêtements dans le jacuzzi et revenir trempé jouer parmi nous. Il s’exécuta, l’alcool coulant à flot devant aider. Je n’avais jamais vu pareil sexe au repos d’une telle longueur car son boxer blanc trempé, plaqué sur son organe de 15 cm au repos, ne cachait rien. De chaque côté de sa bite une grosse couille, deux appels au vices. Pour rompre le silence c’est Olga qui couvrit le bel avocat étalon d’un plaid pour pas qu’il ne prenne froid.  A la vue de se service trois pièces, j’étais en érection et avait hâte que la soirée se termine pour évacuer toute cette ardeur dans les entrailles de l’accueillant David. Les invités partirent tour à tour, Gina partit avec l’avocat et secrètement je l’enviais. David dormait déjà quand je voulus le rejoindre après avoir terminé de ranger les derniers verres dans le lave-vaisselle. Je décidais donc de descendre regardé un peu la tv et de faire appel à cette bonne veuve poignet pour atteindre le sommeil plus léger. Au lieu de tv, j’eus droit à un spectacle des plus surprenants, l’avocat habitait en fait juste en face, de l’autre côté de la rue, il avait le pantalon sur les talons, je pouvais bien voir ses fesses charnues qui dans un mouvement de va et vient faisaient entrer et sortir une verge dont j’en étais sur pour l’avoir mater au repos, devait être énorme dans la chatte à Gina. Celle-ci toute habillée, se faisait baisée comme une pro contre le mur, et tandis que je les regardais, je me saisis de ma propre queue trop à l’étroit dans mon jeans et je me branlais en les matant, surpris par Dave.

— Tu fais quoi Flav ?

— Tu dormais, et là je mate ton voisin en plein ébat avec Gina.

— Tu ne fais pas que mater, je vais m’occuper de cette érection.

Tandis que je continuais à profiter du spectacle, David de sa langue experte me prodiguait milles caresses buccales. Gina était maintenant assise sur une commode et le bel avocat complètement nu à quatre pattes lui mangeait la chatte après l’avoir bien défoncée. Sans jamais se douter que de mon côté, j’étais sur le point de jouir avec en champ de vison, ses deux belles fesses entre lesquelles ballottaient deux belles grosses couilles, un panorama que de bon cœur j’aurai dévorer comme lui dévorait l’entre cuisse de Gina. Quand il eu reprit de la vigueur, il la pistonna à nouveau et dans le même élan, je m’empara de David, le pris dans mes bras, le plaqua contre le mur, et après avoir déchirer son slip je le pris sans ménagement le faisant crier un peu de douleur mais ce fut de très courte durée, très vite, ses cris se transformèrent en cris de jouissances. Assis dans le sofa, j’eus cet aveux de David : « J’aime quand tu me baises comme si j’étais ta femme ». Je lui répondis sans doute encore un peu beaucoup grisé par l’alcool, que j’avais encore envie de sa chatte, et il s’empala alors sur moi, assis à califourchon, mon pieu rentra assez vite entièrement en lui, il était déchaîné, il prenait autant de plaisir à s’en procurer qu’il m’en donnait. De la position allongée que j’avais, je décidais de redresser mon buste pour pouvoir lui caresser le dos, les fesses, lui donner des petits bisous dans le coup, pour l’aider dans ses mouvements je tenais fermement ses fesses, lui facilitant ses ascensions sur ma queue. Par-dessus son épaule, surprise, Gina l’ayant sans doute laissé en plan une fois rassasiée, le bel avocat se paluchait, une belle longue queue de plus de vingt centimètre, tout en nous matant. C’était une soirée donnant donnant, dés qu’il devina que je l’avais repéré, gêné, je le vis sur le point de disparaître, je lui décocha alors un clin d’œil explicite et décida de pousser le vice un peu plus en amenant David sur le rebord de la fenêtre pour qu’il puisse jouir pleinement du spectacle. Sur le point de jouir, je sommais David de se mettre à genoux, pour récolter toute ma sève. Quand mon premier jet atterri dans son gosier, juste en face le bel avocat baptisait de sa semence sa fenêtre, tandis que mon mec ignorant tout de la situation actuelle de l’autre côté de la rue s’appliquait à me vider le dard de tout son nectar. Parfois le matin en faisant mon jogging, je croisais ce bel avocat, mais nous nous sommes juste contenté d’échanger de grands sourires. La vie avec David était tranquille, pas monotone puisque les soirées de chaque week-end étaient bien remplies, DC n’a vite plus eu aucun secret pour moi, dés qu’un nouvel établissement ouvrait nous étions de la partie et fréquentions tous les endroits branchés du moment. J’aimais beaucoup sa compagnie, ses amis, mais il manquait entre nous ce petit quelque chose qui fait que l’on a envie de vivre constamment l’un avec l’autre. Alors que mon contrat de représentativité arrivait presque à son terme, ressurgit dans Dupond Circle le premier amour de David, j’y ai déjà fait allusion, un petit blond assez séduisant, avec comme handicap la surdité. A chaque sortie, immanquablement on devait tomber sur lui, et par « bonheur » pour eux, ses lueurs dans les yeux, ses serrements de gorges, ses réactions électriques entre deux êtres pour les avoir connues, étudiées, quêtées en vain, je sais les reconnaître et j’ai refusé d’être celui qui entravait un amour évident. A la Terrasse, alors que j’étais en compagnie d’Olga, je lui tirais les verres du nez. Elle ne fit que confirmer se que j’avais deviné. Un grand premier amour, puis les doutes de l’age adulte, de la vie à deux, l’un qui n’acceptait pas son handicape, l’autre trop occupé dans son boulot et à présent des regrets… Je promis à Olga que j’allais tout arranger, de me laisser du temps, elle se confondit en argument pour et contre, je savais se que je devais faire, ne me restait plus qu’à trouver les mots justes,… Des mots qui finalement ne vinrent pas si vite que cela. Je décidais d’envoyé promener mon planning, de prendre le temps nécessaire à la réflexion, quitter David le plus proprement possible, faire un choix, les States, ou le retour en Belgique, me trouver dans les deux cas un impart ! Après une matinée de paillasse à flémarder au lit, je me décide pour un petit jogging, rien de tel pour faire le vide, je me donne à fond, je rentre dégoulinant de sueur, complètement crevé, et sur le porche L. Pour une fois que je prends un jour, il pourrait me lâcher.

— Flavio, il faut absolument qu’on parle. Ce n’était pas le bon jour, mais je fis contre mauvaise fortune bon cœur.

— Je prends une douche et je suis à vous, entrer.

Après une courte douche revigorante, je rejoins L dans le salon, qui n’y est plus, il est en compagnie de David au dernier dans son labo. C’est un L tout excité que je retrouve, plus celui inquisiteur que j’ai trouvé sur le porche d’entrée.

— Il est très doué. Nous avons notre photographe pour la campagne.

— C’est que ces photos ont été prises sur le vif L, je serais bien incapable de les reproduire, même avec toute la bonne volonté possible et puis David les gardes pour un vernissage l’année prochaine à la fin de mon contrat bien entendu.

— Je me doute qu’elle résulte de la vie intime (Souvenez-vous, plus haut dans le texte !), et j’envie David.

— Qui ne m’envierai pas  monsieur!

— Certes, en tout cas, nous avons notre nouveau photographe Flavio, il fourmille d’idée et à un don pour la photographie c’est inné chez lui.

— Je n’avais jamais vu ses photos L et je les trouve vraiment belle David.

— Je les développe depuis hier, je voulais t’en faire la surprise.

— Moi en tout cas, j’achète !

— On ne vend pas ses souvenirs L.

— Tout à un prix.

— Si Flav ne m’autorise pas à les vendre, elles ne le sont pas.

— J’allais presque oublié, j’ai le photographe, le modèle, un studio qui attend, et de l’argent qui s’envole pendant ce temps là, alors messieurs en voiture ! J’étais venu vous faire part d’un problème et le voilà résolu.

David pris le contrôle du studio en quelques minutes, la campagne fut extra, la séance vraiment sympas, Olga venue par curiosité suite à un SMS de David finit par être par hasard le modèle féminin. Tandis que je prenais de l’eau à une fontaine, je ne sais plus quelle connerie, elle m’a sortit, sur les clichés on nous voit hilare et toujours est-il que la campagne s’est faite dans les coulisses à notre insu. Je suis persuadé que David savait très bien ce qu’il faisait, il a toujours l’œil pour saisir sur un visage toute son émotion. Je ne suis pas callé en art contemporain, mais je crois que la mode des coulisses, c’est lui qui l’a lancée, juste avant l’arrivée du voyeurisme des télé-réalités et de ce goût du public pour connaître l’envers du décor, ses clichés étaient de loin à mon humble avis précurseur. Finalement je n’ai pas su trouvé les mots de ruptures, et j’ai vécu la moitié de la campagne avec eux, de loin la plus belle puisque faite avec des amis. Nous avons quitté DC pour les grands états consommateur de jeans, en quittant DC pour cette tournée, nous avons quitté le fantôme de Dave, je n’y ai plus pensé, nous avons coulé des jours heureux. Jusqu’à une émission radio très connue à NY, annoncée à grand renfort de pub, Henri fit le déplacement. Dés que Dave le vit derrière la vitre du studio, je pense avoir entendu son cœur battre plus fort, j’ai vu son visage s’attendrir plus que de coutume. Et je n’ai plus reporté notre rupture. A la fin de l’émission, j’ai demandé à Olga de m’accompagnée, Henri étant aussi son ami, elle maîtrisait la langue des signes. Je lui ai fais la bise à l’européenne. Je lui ai expliqué que je lui rendais David, qu’il devait le rendre heureux, ne pas me décevoir, de venir l’attendre ce soir à l’hôtel. Olga lui traduit cela en langage des signes, mais il m’avait bien compris, et me murmura juste un «merci » la larme à l’oeil. Dans notre suite au Sheraton, David voulait savoir ce que j’avais dis à Henri, il m’avait vu au travers de la vitre du studio aller à lui, et je lui répéta textuellement la même chose.

— Il doit t’attendre dans le hall de l’hôtel à l’instant même.

— Mais et notre histoire c’était quoi, un truc sans importance ?

— Tu en parles déjà au passé, pour moi ça restera une très belle romance, mais pas aussi forte que celle que tu veux, qui t’attends et que tu désires…

— Mais,…

— Chuut ! File le retrouver.

— Je t’aime Flav.

— Moi aussi Dave, je penserais souvent à toi.

Nous nous sommes embrasser amoureusement, très amoureusement, rien qu’en évoquant se souvenir il me semble retrouver la saveur de ce baisé, une salive fraîche mêlée au sel des quelques larmes qu’il avait versé. Une belle petite histoire d’amour qui se termina comme elle avait commencée, tout en douceur. J’aurai l’occasion d’y revenir, et c’est moi qui verserait quelques larmes, mais restons dans mon passé, ne brûlons pas les étapes. C’est par ennui que je m’y suis replongé dans mon passé et je me pique au jeu des souvenirs. Henri a finit le tour de la campagne avec nous, il est aussi devenu si pas un ami, un connaissance reconnaissante, et j’ai appris à bien articulé pour lui pouvoir lire sur les lèvres et un peu le langage des signes. De retour à DC, j’ai pris mes affaires chez David, bien qu’il m’ait proposé de vivre avec eux en tant que colocataire, je me suis installé chez Olga, elle habitait un grand loft à l’époque, déjà ami, nous sommes devenus confidents, et je lui dois aussi beaucoup. J’étais célibataire et obnubilé par la réussite. J’étais en pour parler pour être l’icône d’un parfum, L renouvelait mon contrat, me proposant même un poste de directeur marketing, Gina recevait pour moi un tas de propositions que nous ne prenions même pas la peine d’étudier. Je venais de défiler à la semaine de la mode, tout me souriait ou presque car sans m’en rendre compte, je me suis plongé dans une grande léthargie.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: David - Communauté : Gay
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Mardi 8 juin 2 08 /06 /Juin 00:52

Rencontre avec le big boss: "L"

 

Apparition de sentiments forts pour Dave

 

Devant ce magnifique immeuble, plonger dans mes pensées, je fus vite dérangé par un portier en livrée rouge qui m’ouvrit la portière, je m’avançais sur le tapis rouge d’une dizaine de mettre qui menait à une de ses grandes portes tournantes pouvant dans chaque encoche contenir une vingtaine de personnes. Une fois dans le hall de la tour, je dus parcourir 10 autres mètres, pour arrivé à l’accueil. Sur la droite, dans des fauteuils clubs, une trentaine de bel éphèbe patientaient. A mon entrée, des coups de coudes et des chuchotement s’envolèrent, il faut dire aussi que au dessus de la belle poupée barbie qui tenait l’accueil, une bâche de six mètre de haut, n’était rien d’autre que l’agrandissement de mon affiche solo européenne. La poupée barbie, vint vite à ma rencontre en courant, en me chuchotant que j’étais en retard, qu’il fallait faire vite, qu’on devait dire que la visite était faite, monsieur L voulant toujours que ses employés soient à l’avance. Je la suivis sans rien dire dans l’ascenseur de verre qui nous fit décoller dans les airs.

 Vous savez, ça tombe bien qu’on ne fasse pas la visite, je vais vous faire une confidence, en fait de visite, je lis le panneau de l’ascenseur pour savoir dans quel service et où on se trouve. Chaque étage se ressemble tellement.

— Mais je vais avoir une demi heure d’attente !

— 20 min quand L dit une heure, il faut toujours décompter 10 min.

 Que dois-je savoir d’autre ?

— Les sandwichs sont dégggg dans tous les selfs, sauf au vingtième, c’est celui de L et des grands évènements. Lyne est une sale chipie, et L acquiesce à tous ses ordres. Elle est son assistante. Son frère Marco s’occupe d’habitude des campagnes publicitaires, il vous déteste, il craint pour sa place. Et il est pédé comme un curé. La meilleure coiffeuse de l’équipe, c’est Marion, je ne dis pas ça parce que on est amie.

— En même temps, je n’en aurai pas besoin.

— Oui c’est vrai hihi.

— Comment je reconnais Lyne et Marco ?

— J’ai une idée, on va passé par la galerie des portraits.

Grâce à barbie, je sus qui je devais me mettre dans la poche pour être à l’aise. Ma rencontre avec L fut banal, il attendait beaucoup de la French bad boy touch que j’apportais. Me dit que je devais reproduire au maximum ce qui avait été fait en Europe. Lyne n’avait pas l’air bien méchante, elle ne faisait que prendre des notes. Mais conseil inébranlable de grand-mère, toujours se méfier des eaux qui dorment. En cadeau de bienvenue, j’eus un crédit illimité à la boutique maire, cette année là, tout le monde dans mes connaissances reçus à la Noël du jeans. Il m’expliqua qu’il voulait qu’à l’ouverture du gala, il était prévu que je descende en rappel sur ma propre affiche dans le hall. Vêtu  pour seul vêtement d’un jeans et d’une veste, une fois au sol, sur le podium, je devais tomber la veste, la jeter sur mon épaule comme sur l’affiche et le rejoindre pour qu’il fasse son speach. J’eus la bonne idée de dire que j’adorais le concept. J’appris plus tard qu’il était de lui. Il me confia à Lyne qui devait me présenter l’équipe. Celle-ci ne pipa aucun mot jusque dans l’ascenseur, et n’en aurai sans doute prononcer aucun sans mon intervention.

— Est se que le grand Marco est là aujourd’hui ? J’ai vraiment hâte de le rencontrer de visu, pensez-vous qu’il voudra bien bosser avec moi ?

— Je sais qu’il n’en a pas le choix !

— Etrange, j’étais convaincu que lui seul choisissait ses modèles.

— Pour cette campagne, il fait un duo avec une italienne.

— Je ne savais pas, d’ailleurs je ne sais rien. Sauf que je dois retourner le même spot avec une autre fille.

— Marco en saura sans doute plus. Nous sommes arrivés, essayé donc votre chaise. Je reviens.

 

J’ai toujours cette chaise, la chaise noire typique de cinéma avec mon nom derrière en majuscule blanche. Enfin presque mon nom, Flavien, étant devenu Flavio, nom sur lequel je fus partout présenté. Je vus de mon séant que la sœur parlait au frère, ma fausse envie de travailler avec un photographe dont je ne connaissais même pas l’existence auparavant avait fait mouche. C’est tout sourire qu’il vint à moi, me racontant des tas de boniments du style, il ne s’y était pas tromper, j’étais « so cute », j’étais la « bad boy french touch incarnée», des mots curieusement déjà entendu précédemment, il ne s’était vraiment pas tromper sur mon compte, blabla. Il m’expliqua qu’en fait on avait que deux prises à faire, celle ou j’étais avec le nouveau modèle féminin, prises qui au montage, remplacerait les anciennes. L’affaire expédiée, je répéta deux fois ma descente d’affiche. La représentation se suivit de près, la petite sauterie qui eut lieu après était assez sympa, elle était « cute ». En fait j’étais « cute » aux dires de tous. La soirée fut « cute » tout était trop « cute ». L me fit appelé alors que je disais pour la centième fois à une journaliste de mode que j’avais toujours porté la marque sans jamais penser un jour en être le model. D’après Barbie, il voulait me présenter à des compatriotes. La première présentation fut celle d’un gros brasseur belge venu exporter une bière brune produite spécialement pour les states et de sa fille d’environ 16 ans qui me demanda de lui signer sa carte postale, une petite réplique de l’affiche. Elle me dit ravie, et assez excitée :

— Mes copines ne voudront pas le croire que je t’ai rencontrée, elles diront jalouses que l’autographe est un faux. On t’a toutes coincées comme marque page dans notre journal de classe après avoir dévalisée un présentoir au bowling.

— Il y a une solution pour qu’elle te croie.

— Laquelle ?

— Quelqu’un a bien un appareil photo ici ?

— Oh mon dieu (en français dans le texte), haaaaaa, je n’osais pas te le demandé, papa, papa, prend l’appareil.

Deux, trois petits clichés, L est ravi, et moi je ne suis pas peu fier d’être dans les journaux de classes des petites belges.

— Papa tu te rends compte, elles vont toutes être verte de rage.

— Jeune homme, dans notre brasserie, nous avons un tableau avec toutes les célébrités qui sont passées par la brasserie, pouvons-nous utilisez le cliché.

— Je crains que non, toutes les photos de ce soir, appartiennent à L, attendez plutôt que je passe réellement par votre brasserie, j’adore votre pecket pomme.

— Ce sera avec plaisir que nous vous accueillerons.

— Je dois encore présenter à Flavio d’autres personnes, certaines de vos compatriotes. Sur votre droite mademoiselle Elfyra : elle présente une émission pour ado.

— Oui, je connais cette animatrice. Enfin je veux dire que je la reconnais.

— Vous serez son invité prochainement. (Et oui, j’ai participé à Mégamix, mais qui s’en souvient encore de moi et de cette émission ;)) L me présenta à d’autres personnes, il y eu encore quelques photos de prises et après quelques pas dans la foule, il me dit :

— Jeune homme, il n’y a pas à dire, vous savez y faire avec les gens, vous êtes magnétique. J’aimerai vous présentez un homme d’affaire avec lequel nous voudrions nous associés dans des projets immobiliers. Il ne veut rien savoir, peut-être arriverez-vous à le mettre en confiance entre européens qui sait, vous vous entendrez mieux.

Et là stupeur, à une vingtaine de mètres, on coupe le son dans la salle, chaque pas met une éternité avant de se finir, vous entendez votre cœur cogné à tout rompre, vous avez la gorge sèche et vous vous rapprochez de cet ex, celui qui vous a brisé… Le lecteur fidèle aura reconnu : « Francis ».

— Je tenais à vous présentez, à un de vos compatriotes, notre star montante.

— Je connais Flav.

— Ha oui ? (des dollars ont clignotés dans les yeux de L)

— Nos familles respectives sont amies de longue date…

— Ca alors, qu’elle drôle de coïncidences, les USA ne sont pas si grande que cela, n’est se pas Flav ?

— En effet. Monsieur, j’ai un petit problème.

— Ha oui ?

— Je suis toujours pieds nus, et vos invités ont amenés avec eux des petits cailloux tranchants.

— God! Et c’est seulement maintenant que vous le dite. Et bien, je vous rends votre liberté.

— J’espère que nous nous reverrons avant que je ne parte Flav.

— Mais bien sûr, je vais demandés, à nos secrétaires de réserver une table pour trois, Flavio ne doit pas souvent voir des amis depuis qu’il est ici, et nous en profiterons pour revoir le dossier qui nous intéresse, juste avant.

— Parfait.

— Messieurs, je vous laisse, à bientôt donc.

— Et alors Flav, on oublie qu’en Belgique on se baise…

— Comment ?

— Oui sur la joue, trois fois.

— Nous sommes aux Usa, ça pourrait choquer ici, au revoir.

Je profitais que L, l’harponne pour vitre m’éclipser. J’entendis à peine L dire que j’étais charmant… Je fis du plus vite que je pus pour sortir du bâtiment, une fois dehors, je me mis à courir comme un damné droit devant moi. Pieds nu, au bout de la rue, sur ce trottoir en macadam, j’eus bien vite les pieds en compote et tout ensanglanter une fois que je m’arrêtais, ce fut même assez douloureux. Je m’arrêtais, pris appuis contre un lampadaire, j’étais complètement amorphe. Je ne pensais à rien, je ne ressentais immobile même plus de douleurs. Je n’entendis pas non plus Jack qui se garait et me parlait par le carreau ouvert convoyeur. Il sorti de l’auto, me souleva comme un poid plume, me coucha dans la limo, et là je tombais endormi. Puis plus rien, jusqu’à mon réveil dans une chambre qui ne me disait rien. J’avais sur moi mon jeans, les pieds dans des bandages, la mémoire me revenait. Jack était en train de fumer à une fenêtre et pris la parole.

— Heureusement que le portier vous a reconnu, m’a appelé et m’a dit dans quelle direction vous vous étiez enfuis. Les rues ne sont pas sûr la nuit.

— Merci. Les bandages c’était nécessaire ?

— Un remède de marines, pour vite cicatrisé. Des écorchures aux pieds, vous ne vous imaginez même pas le mal que ça fait au moindre pas. J’espère que les gazes n’étaient pas trop vieux. Je vais vous enlevez ça.

Je ne vous ai pas encore décris Jack, il faut dire que jusque là, je l’avais juste vu assis au volant de la limousine. Dans le mètre nonante, métis, des yeux verts, les cheveux courts, sa chemise échancrée trahissait des pecs volumineux, ses jambes élancée bien que musclée ne l’étaient pas autant en proportion. J’en aurai volontiers fait mon 4h, du bel hétéro et donc « don’t touch ». Je pensais à David qui devait m’attendre depuis hier soir et j’eus de la peine pour lui.

— Jack, tu connais l’adresse ou tu es venu me chercher hier ?

— Oui.

— Avec les renseignements, on peut trouver le numéro.

— J’ai pris l’initiative d’appeler moi-même. J’ai dis que vous vous faisiez soigné, ce qui est la vérité. Et que vous restiez à l’hôpital pour la nuit à cause d’écorchures aux pieds. Il n’y a dans tout cela que l’hôpital qui est faux.

— Tu es un as Jack.

— Je vous prête un t-shirt, une paire de tongs, et vous ramène chez vous, pour vous refaire une beauté. Ensuite direction, la boutique pour le lancement officielle auprès du grand public. Vous n’avez qu’à faire de la figuration, vous faire prendre en photo par la presse bas de gamme, et signé vos affiches, d’après mes infos, il y en a trois. Et si vous aviez des plans pour ce soir, vous n’êtes plus libre, vous dîner avec L.

 

Chez David, en coup de vent :

— J’étais inquiet, qu’as-tu aux pieds de bénin qui t’ai retenu à l’hosto pour la nuit ?

— J’étais pieds nu, tout au long de la sauterie, j’ai marché sur du verre.

— Et ça va ?

— Ca picote un peu par moment.

—Laisse moi jeter un œil.

Je m’assis sur le sofa, il m’enleva les tongs de Jack, se mis à genoux, constata que j’avais comme toute des petites griffes. Il y posa ses lèvres, très délicatement, ça me chatouilla légèrement. Il me fit tendre la jambe droite, me caressa le mollet, il remonta le plus qu’il su mon jeans vers le genou, et joua avec mes poils de jambes en les brossant avec ses lèvres. Il s’empara ensuite de mon gros orteil et me le suça goulûment. Décidément, il sait y faire ! Il réserva à mon orteil gauche le même traitement. Il posa sa tête sur mon entre jambe, embrassa ma verge déjà bien tendue au travers du jeans, ce petit coquin allait me faire aimé les jeans en fin de compte. Mais je n’y tins plus et je m’en débarrassai assez vite. Ses lèvres expertes, renfermèrent mon gland, tandis que sa langue le lapait par petit intervalle. Les préliminaires d’une pipe endiablée bien baveuse pendant laquelle il se débarrassa de tous ses vêtements sans s’arrêter un seul instant. J’étais sur le point de jouir et le lui dis. Il m’interdit de jouir et cessa ce petit traitement de faveur buccale. Il me caressa le torse, tritura mes mamelons, je ne perdis vigueur, mais ma sève se calma. Il m’enfila un condom, se cracha dans la main pour lubrifier sa raie et s’empala sur ma colonne de chair, au bout d’une dizaine de minute de ses va et vient, je me vidais dans quelques râles de plaisir, quand on a bien excité les burnes d’un mec, il est incapable de contenir longtemps son nectar. Je fis un nœud à la capote bien remplie avant de la jeter dans une corbeille proche. David s’intéressa à un autre nœud que celui de la capote et comme un petit chat se mis à laper ma queue encore gonflée mais plus bandée à son maximum. Il me biberonna ensuite le chibre flasque ce qui au bout d’un moment eu pour effet de me faire rebander. Sur le sofa, pendant qu’il me suçait comme un chef, je le branlais de la main dans laquelle je crachais pour lui simuler, les effets de la divine pipe que lui me taillait. Il jouit avant moi, et égoïste dans le plaisir de mes mains, bloquant sa tête, je le forçais à terminer ce qu’il avait commencé. Au moment de jouir je le libérais de mes mains et lui demanda de sortir la langue, je me branlais rapidement en tapotant par moment sa langue de ma verge afin qu’elle reste humide, au bout d’un moment, mon premier jet de sperme atteint sa glotte, je m’arrangeais pour que le jet suivant atterrisse sur sa langue et les deux derniers tout autour de sa bouche. Mon sperme dégoulinait sur son visage et cet image sans doute m’empêchait de débander vite, je continua à étaler mes sécrétions sur ses lèvres avant de réintroduire ma queue pleine de foutre dans sa bouge. Il recommença à me sucer, avala ce qu’il savait, le trop plein tombant sur le plaide du sofa.

— Le moins que l’on puisse dire, c’est que je serais plus léger pour mes représentations de cet aprem.

— Ca tient toujours le resto ?

— Je suis désolé, mais il va falloir reporter. Mais allez-y sans moi, amusez-vous, je vous rejoindrai dés que je serais libre.

— Et comment tu nous rejoindrais, on ne sait même pas ce que l’on va faire?

— Il est grand temps que je me mette au GSM, tu en penses quoi ?

— Super, on va faire les magasins ?

— J’ai pas le temps to day, En fait j’attends que Jack m’amène les cadeaux que j’ai reçus hier. Il y avait des GSM. Je prends le tri bandes. Les autres c’est cadeaux. En fait pour me faire pardonner de ne pas savoir passer plus de temps avec toi tout est cadeau.

— Mais non voyons…

— Fais moi plaisir en acceptant, ça tombe tu seras déçu des cadeaux. Et je te promets qu’on ira faire les magasins dés que possible et que tu auras un cadeau choisit par mes soins très prochainement.

— C’est toi mon cadeau, le reste je m’en fou.

— T’est un ange de Geisha, dés que Jack a finit de décharger la voiture, je dois filer. Je me changeais afin d’être présentable, frais et pimpant. A peine je montais dans la limousine, j’appelais un des mobiles reçus la veille.

 

Olga et David :

— C’est quoi tous ses paquets Dave ?

— Des cadeaux de Flav.

— Tu as un cadeau qui sonne Dave. Décroche on ne sait jamais…

— Allo ?

C’est moi petite Geisha, garde ce téléphone sur toi, ce soir, on sort avec ton amie, dés que je suis libre je te dis quoi !

— C’était ton homme ?

— Oui, il veut qu’on sorte ensemble ce soir, au lieu du repas prévu initialement.

— On le présentera aux autres de la bande comme ça. Dis moi, j’espère pour toi qu’il est plus long au lit qu’au tel.

— Si tu savais…

— Non, stop, je ne veux pas savoir ! On les déballe quand tous ses paquets ?

— Let’s go !

— Des places pour la comédie musicale Cats !

— Prend les, on aura quand même pas le temps d’aller la voir.

— Tu crois ?

— Certain, je parie qu’il y en a d’autres dans le tas, beaucoup de paquets sont en double, il m’a prévenu.

— Regarde ce portable, un prototype !

— Prends tout ce que tu veux, et soit sympas ce soir !

— Mais je suis un amour, et il me plait de plus en plus…

— Profiteuse.

— Mouéé… Tu sonnes encore…

— Je ne suis pas encore habitué à cette sonnerie, j’ai déjà un mobile après tout.

— Allo ?

— C’est encore moi, j’ai oublié de t’embrasser, et de te dire que tu me manquais.

— Trop mignon…

— Waw, j’adore ce mobile doré !

— Ton amie peut avoir tout ce que tu ne veux pas…

— J’ai entendue.

—T’est un chouette choum, je t’aime.

—Bisous

Mes obligations passèrent vite, quand on est overbooking, on ne voit pas le temps passé, et je ne pensais plus au repas du soir. L’heure fatidique arriva, et j’arrivais le premier au restaurant. Un club select, prisé des hommes d’affaires, le cadre est fait de stuc doré rococo, qui mettent en valeur des natures mortes. Dans un temps pourtant pas si éloigné que cela je m’y serais intéressé.  Mais là, je jouais les blasés, le maître d’hôtel, venant de me demander de signer son livre de dédicaces. L et Francis arrivèrent ensemble tous deux tous sourire.

— Ha vous êtes déjà là Flavio ! Bien, bien… Figurez-vous que j’ai choisi ce club, car je sais que Francis aime particulièrement l’art. J’ai acheté un tableau l’année dernière qui est en exposition ici. Je voulais lui demander son avis sur cette acquisition et il m’apprend que vous êtes le mieux placé ici ce soir pour en parler.

— Francis a l’art d’exagérer les choses…

— Ha, mais je veux savoir qui des deux exagères, nous ne mangerons pas avant, suivez moi, il est dans la pièce voisine.

La pièce voisine n’était autre qu’une pièce sans fenêtre semblable à celle du restaurant mais avec pour y accéder deux portes blindées.

— Que pensez-vous de cette nature morte Flavio?

— N’importe qui, sans avoir fait d’étude, peut vous dire qu’il ne s’agit pas là d’une nature morte. C’est un Monet, je ne connais pas bien cet artiste, mais ça c’est un Monet, c’est une œuvre pas forcément connue du grand public, mais qui fait partie d’une série qu’il a peinte sur le Havre. Si je me souviens bien, le coin inférieur droit a été retouché, on ne sait pas si Monet s’est rétracté et a voulu modifier quelques choses ou si après une mauvaise manipulation un autre artiste à réparer la toile, ou si Monet lui-même a arrangé une toile endommagée avant de peindre dessus. Si on la retourne, je pense que l’on voit bien la pièce ajoutée.

— Retournons là pour voir.

— Oh épatant n’est se pas L?

— En effet, on ne m’avait jamais même parlé de ce détail. Comment un historien se retrouve, sur une de mes affiches publicitaires ?

— Ce serait trop long à expliquer.

— Essayé quand même !

— C’est un concours de circonstance et un heureux hasard. Je ne me destinais pas au mannequinât, d’ailleurs, je fais cette campagne pour le fun. Quand elle sera finie, je reprendrai ma vie d’historien de l’art.

Durant le repas, on appela Francis pour un appel urgent, L me confia que c’était un mensonge, car il voulait que j’intervienne en sa faveur pour le projet de construction d’une tour à Frankfort. Il voulait au moins un niveau pour ses bureaux en Allemagne et des parts dans la société de cette tour.

— Vous êtes bien gentil monsieur L.

— Mais j’y gagnerais quoi ?

— 5% de mes parts dans la société de la tour.

— 10

— 10 ! Vous êtes gourmand !

— Il ne veut pas de vous comme associer  n’est se pas ? Et moi je peux le faire changer d’avis.

— Non en effet. Je ne suis pas assez important à ses yeux. La marque, il la veut bien, mais moi, pas vraiment. Ma fortune personnelle bien qu’honorable n’est pas très grande à comparer à la sienne.

— Marché conclu, une fois les papiers préparés signés et en règles, j’interviendrai.

— Demain à la première heure ! Mais comment allez-vous vous y prendre ?

— Francis me doit un service. Et vous une augmentation patron.

— Excusez moi. Je ne sais pas qui ça pouvait bien être, on avait raccroché et laissé aucun message.

— Ca arrive parfois.

Tout au long du repas, Francis me trouvait milles talents et me mis sans cesse en évidence. Le beau gosse savait parler, L n’en revenait pas. A la fin du repas, au moment de se quitter, L avait vraiment penser a tout, il nous fit remarquer que nos hôtels étaient voisin à Francis et à moi. Francis sauta sur l’occasion pour que l’on partage un taxi, mais j’avais Jack et mon « chauffeur » nous conduisit. Sur le trajet, Francis me parla de son projet de tour, des envies de L, mais qui n’avaient pas assez de billes à son goût à mettre dedans.  Il me parla d’une de ses trouvailles en salle de vente à NY, je m’y intéressa juste se qu’il fallait, pour obtenir une invitation dans sa suite.

— Tu es encore plus beau.

— On ne peut pas en dire autant pour tout le monde.

— Tu m’en veux toujours autant.

— Il y a belle lurette que je suis passé à autre chose, as-tu vu ma grand-mère ses moment ci ?

— Oui elle t’attend fin août, elle prépare une fête en ton honneur. Elle ne parle que de ça !

— C’est qu’elle va bien. Tu me montres ce St Roc en delft.

— Dans le cabinet sur la droite.

Je m’avançais vers la statuette qui trônait sur un guéridon, lui tournant délibérément le dos.

— Je peux ?

— Il est déchaussé de sa base.

Je déboîtais le saint de son socle, mais le remis vite en place. Je pouvais sentir son haleine chaude sur mon cou. De le sentir si proche de moi, me rendait très vulnérable, je crus même que mes jambes flageolaient quand il posa sa main sur mon épaule, et qu’il se rapprocha tellement prés que je sentais ses vêtements m’effleurer dans le dos.

— Je t’aime et tu me manques.

— C’est trop tard Francis.

— Il n’est jamais trop tard.

Sur de lui, il appuya ses paroles d’un baisé sur mon cou là ou quelques minutes auparavant son haleine avait butter.

— Francis, voudrais-tu me rendre un service ?

— Tout ce que tu voudras bébé.

— Prend L dans ton projet, il m’a demandé de te convaincre qu’il était un bon gestionnaire, il m’a aussi demandé de te faire la pub de la firme, et je n’ai vraiment pas envie de perdre mon nouveau boulot. Comme il nous croit ami,…

— Ok, ok… On est plus que des amis, on est intime…

Je pris sur ma superbe, me retourna enfin. Nez à nez, je réussi à prendre la parole, bien que je mourrais d’envie de franchir le cm qui séparait nos lèvres.

— Nous avons été intimes, mais maintenant c’est finit, nous ne sommes plus que deux am…

— Tais toi un peu !

Et il m’attira violement tout contre lui, se saisissant de mes lèvres, tout en me malaxant de ses deux mains viriles les fesses. Il saisit mes cuisses, me souleva du sol, m’entraînant sur une console toute proche, il m’y coucha sur le dos tout en m’embrassant faisant tomber une lampe et un vase qui se fracassèrent en tombant sur le parquet. Sa barbe drue m’irritait le visage, mais c’était tellement bon d’être autant désiré que ça en décuple la libido. Il me débarrassa de mon pantalon, de mon boxer, ouvrit sa braguette pour libérer son magnifique sexe tendu à outrance, il mis mes pieds sur ses épaules, et dirigea l’objet de mon désir vers cet antre qui depuis longtemps n’avait plus été mis à contribution. Il mouillait tellement, que rien qu’en tapotant son gland sur l’entrée de ma rosette, il me lubrifia suffisamment pour pénétrer sans douleur. C’est un peu comme le vélo, ça ne s’oublie pas, que c’est bon de sentir le sexe chaud d’un homme cogner contre la prostate, de se frayer un passage en vous pour vous faire du bien comme pour s’en procurer… Il du me limer une dizaine de minute, ce qui en comparaison avec nos ébats habituels était fort peu. Mais bien que prenant mon pied, comme à chaque fois avec lui, je fus gagné par les remords et la culpabilité, je pensais à mon ptit québécois qui m’attendait pour sortir. Je repoussa Francis, parvint à dire que nous n’aurions pas du. Que j’avais quelqu’un qui m’attendais à la maison. En remettant mes vêtements, je vis que son visage se décomposait, que j’étais devenu si pas son égal, un rival de taille parvenant à le blesser. J’en étais satisfait. En rentrant, David m’attendait endormi sur le sofa. Je m’assis à hauteur du sol, lui caressa le visage et lui murmura à l’oreil :

— Je t’aime

— Tu peux répéter s’il te plait ?

— Je t’aime…

— On sortira une autre fois, allonge toi près de moi.

Nous avons finit la nuit allonger l’un contre l’autre sur le sofa, tendrement enlacé, et ça valait ce soir là, toute les parties de jambes en l’air du monde avec Francis. Au réveil, je lui promis qu’à la soirée, nous irions, au resto de son choix, accompagné d’Olga et que je les suivrais dans leur virée made in DC, tout en maudissant cependant le sofa tant je ressentais des courbatures dans le dos.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: David
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Lundi 7 juin 1 07 /06 /Juin 16:40

Un amour de Geisha

David première partie

J’étais devant mon œuvre préférée de Vermeer, La lettre d’amour, qui était exceptionnellement exposée à DC au lieu des Pays-Bas, pour une thématique de la lettre. Quand Sam, un vigile vint me trouver, et m’avertir qu’un guide avait eu vent de ma présence et qu’il n’appréciait pas mes interventions. De me faire discret aujourd’hui. Le plus drôle c’est que la plupart des musées de DC sont gratuits. Même les audio guides le sont. Je ne voyais vraiment pas qui et pourquoi, je dérangeais. Toujours devant cette œuvre, perdu entre mes interprétations et celles de mes profs, je me fis accoster par un individu d’un mètre quatre-vingts, peut être un peu moins, dans les 65 kilos, aux regards sombres, à la chevelure noire en pagaille un peu comme celle que j’avais laissée en Europe.

— Do you like Vermeer?

— Beaucoup! Sorry, yes i’lik...

— Français?

— Belge, c’est un pays situé au nord de l’Europe, face à l’Angleterre... (Habitué à ce que les Américains ne connaissent pas, je sortais machinalement ma tirade)

— Je connais, Van Gogh, Rubens, Neuhaus, Brel.

— En effet, ils sont tous trois Belges.

— David, enchanté et il me serra la main.

— Flav, enchanté.

— Pourquoi Vermeer?

— Car avec lui, on entre discrètement dans l’intimité quotidienne des maisons flamandes de jadis, des gens sont occupés à une tâche, souvent dans l’attente ou l’ennui, mais toujours sereins et nostalgiques. On est obligé de rester à distance de ces figures, souvent disposées derrière un meuble ou au fond d’une pièce. On ne saura jamais les détails de leur histoire et on finira par s’éloigner afin de ne pas troubler leur solitude. Vermeer arrête le temps sur des regards, pour donner un poids aux gestes les plus calmes et banals d’un monde disparu.

— Intéressant.

— Excuse-moi, je ne voulais pas t’embêter, une fois que je parle de Vermeer de Delft, je ne m’arrête plus.

— Sérieusement c’était intéressant. Et pourquoi tu étais en admiration devant ces tableaux-ci.

— La lettre d’amour surtout. Car c’est tout un mystère pour moi, si tu regardes bien le tableau, tu verras un billet chiffonné sur le sol, et la dame qui l’a sans doute chiffonnée, concentrée à la rédaction d’une lettre elle aussi. Derrière le rideau, le peintre, et sans doute nous les spectateurs, qui comme la servante près de la fenêtre, voulons déchiffrer la missive que la bourgeoise est en train d’écrire.

— Rien ne prouve qu’il s’agisse pour ses trois tableaux d’une lettre d’amour.

— Je sais, mais l’histoire de l’art sans document de l’artiste n’est qu’interprétation…

— Étudiant?

— Diplômé.

— Félicitations, vous venez souvent, je vous ai déjà vu plus d’une fois.

— Vous travaillez ici?

— Oui.

— C’est donc de vous que je dois me méfier?

— Les nouvelles vont vite, mais pardonner moi, il y a de temps en temps un individu, qui raconte n’importe quoi à des touristes peu renseignés, dans l’espoir d’un dollar en retour.

— Si j’ai fait part de quelques-unes de mes théories et connaissances, c’est purement désintéressé.

— Un café pour me faire pardonner, je finis dans une heure?

— Autre chose alors, car je n’en bois jamais.

— Nous irons vers Dupont Circle, il y a un bar typiquement français, du moins pour les Américains.

— Ça me tente, et je n’ai rien de prévu.

— Rendez-vous à l’entrée nord alors, dans une heure précise!


— Tu es en retard.

— Désolé, je me suis perdu, j’ai dû sortir du bâtiment et en faire le tour pour trouver l’entrée.

— Pardonner. En fait, j’aurai pu venir te chercher dans les galeries des primitifs, mais je ne voulais pas plus te déranger, et cette entrée est plus proche du métro.

— Où as-tu appris le français?

— Je n’ai aucun mérite, je viens de Québec. Et nous nous sommes engouffrés dans le métro de DC.

— Impressionnant cet escalator!

— Je crois que c’est la plus grande de DC. Tu n’es jamais venu à Dupont?

— Non.

— Ça devrait te plaire, ça à quelques choses d’Européens et c’est assez joli.

Le café français tenait surtout du folklorique. J’appréciai assez sa compagnie, il me fit rire plus d’une fois. Il me fit découvrir le quartier, on alla manger dans un resto italien en toute simplicité puis vu l’heure, je décidais qu’il était temps que je rentre. Il me fallait retraverser la ville.

— On se verra peut-être demain au musée?

— J’y serai.

— À midi, je te montrerai le meilleur stand d’hot dog du smithsonian.

— Depuis que je suis ici, je n’en ai encore jamais mangé.

— Et bien il est temps de remédier à cela.

— À demain…

— Midi à la fontaine central, tu connais ça?

— Oui elle est près de mes galeries favorites en plein centre du musée, ça devrait aller, je pense.

Nous avons pris l’habitude de dîner ensemble et souvent en fonction de ses horaires, il était mon guide improvisé, me fit voir autrement la Virginie, ses cépages, sa campagne, … Au bout d’une semaine, il m’offrit un moment typique US au Silver Dinner, un fast-food tout droit sortit du film Grease. Des burgers, des serveurs en uniforme, des juke-box sur chaque table. Un moment qui reste parmi mes meilleures expériences sur le nouveau continent. Nous étions un vendredi et il me proposa une virée à Dupont Circle. Nous avons été dans un bar karaoké, puis dans un autre dont j’ignore toujours le thème, tant il était bondé, puis on en a enchaîné d’autres, pour finir dans un endroit plus cosy, pour ne pas dire intime, toutes des petites alcôves, isolant les couples des uns des autres.

Nous ne cessions de parler, musique, art, et ce qui devait arriver arriva, et je peux pourtant te jurer cher lecteur que jusqu'à ce moment précis, l’idée même de flirt ne m’avait pas effleuré. Quoique c’est sans doute ce que nous faisions depuis quelques jours. Il mit sa main sur mon genou. Main magique, je le vis autrement que comme mon guide privé sympa. Il devint poète et dangereusement romantique. Comme je ne fis aucune remarque, aucun geste, il s’enhardit, et du genou monta jusqu’à ma cuisse. Ensuite, il me caressa la cuisse, le plus simplement du monde, il cessa sa caresse pour me saisir la main et l’embrasser. Un baise-main qui rien qu’en me le remémorant me procure encore autant de fourmillement sur tout le corps. Il se rapprocha de moi, toujours en embrassant tendrement ma main, tendit son bras libre sur mon épaule, il porta ensuite ma main à ma bouche, je rentrais en quelque sorte en contact indirect avec ses propres lèvres. De cette même main, j’effleurais ses lèvres, de belles lèvres pulpeuses à la Brad Pit, que je laissais non sans envie s’emparer de ma propre bouche. Ses lèvres sont une ode à la sensualité, ses baisers sont aussi grisants que le bon vin, ses caresses un appel à l’amour, à l’abandon. Je ne sais au juste pendant combien de temps, nous nous sommes bécotés, toujours est-il qu’il m’a emmené chez lui, à deux pas de là.

Il habite une des ses hautes maisons de Circle, des maisons étroites sur trois étages voir quatre. En façade, une porte une fenêtre, deux à chaque étage de couleurs bleues, sur des mûrs blancs. À l’intérieur, du design des plus épurés; beaucoup de blanc.

À peine avais-je franchi la porte qu’il me plaqua contre un mur accrochant au passage un cadre. Ses caresses, se firent plus intenses, il passa ses mains de virtuoses sous mon polo, caressant mes tétons, effleura au travers de mon short mon attribut masculin. Moi je lui ébouriffais les cheveux, avant de le pousser vers un sofa tout proche. Il s’y affala. J’ôtais mon polo, avant d’unir ses lèvres aux miennes, tout en déboutonnant sa chemise. Il mit une de ses mains dans mon dos, l’autre sur ma nuque et s’abandonna à moi. J’ouvris son pantalon, le lui baissa, avec en même temps son slip, je me débarrassai entièrement de tous mes vêtements, tendis que lui était la chemise ouverte, le pantalon à hauteur des genoux. Il se retourna pour atteindre une boite sur le dossier du sofa, pour me tendre un préservatif sans même se retourner. Je crachai dans ma main, en quête de lubrifiant naturel, et immisça vite un doigt puis deux dans son fondement… N’y tenant plus c’est mon sexe qui prit la place à peine préparée. C’est amoureusement, calmement, que je pris possession de lui, au bout d’un moment je jouis en lui. Il se retourna quand je fus sorti de lui, me demandant de le suivre. La capote maculée de foutre mise dans un cendrier, je le suivis…

Il m’a en fait conduit à sa chambre. Il me couche sur le lit, et saisit mon sexe d’entre ses délicates lèvres. Bien vite, il me redonne vigueur, et en profite pour se mettre en 69, je lui procure les mêmes caresses buccales qu’il me prodigue et m’applique du mieux que je peux. Son sexe est de taille moyenne, 15 cm, son corps est aussi long que le mien, notre force équivalente. Pour la première, je suis en osmose physique et parviens sans peine à faire un 69. Et sans son expérience évidente, il va de soit que mes 19 cm ne serait entièrement être gobé. Il cessa l’exercice pour à nouveau me mettre un capuchon, mais cette fois-ci, nu, il prit les commandes et s’empala lentement sur mon pieu. Au bout de quelques minutes, il s’acharna comme un damné à monter et descendre sur mon dard, dans son excitation parfois il s’en retirait entièrement ce qui provoqua des flops d’aspirations. Il finit par jouir sur mon torse, et comme assoiffé de sexe ne se calma pas pour autant. Le sexe mou, il continua à me branler avec sa rondelle. Les signes avant-coureurs de crispations, annonciateurs de ma jouissance imminente, le firent se relever. Il m’ôta la capote, me branla, tout en me l échant le gland. Un premier jet se projeta sur son front et dans ses cheveux, un deuxième suivi de deux autres atterrirent au fond de sa bouche et ne vire plus le jour qu’après digestion.

Le lendemain, il n’alla pas travaillé, on commanda chinois vers 16h, il passa un peignoir pour recevoir la commande et payé. Le reste du temps, nous étions nus, et à trois reprises je l’ai à nouveau sodomisé avec autant de tendresse que possible. Nous n’étions qu’alchimie. Arriva le dimanche midi, je lui offris le resto à mon hôtel, à la réception, une dizaine de messages m’attendaient, tous de Gina. La campagne était prolongée en Europe, et traversait l’atlantique vu son succès. Pas moyen de me débiner où que j’aille! Les cachets aux states étaient le triple d’en Europe, aussi elle me conseillait de signer au plus vite un nouveau contrat et des engagements dont le planning étaient déjà boucler. Je ne parvins pas à savourer mon repas, je tentais de réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie.

— Tu n’es plus le même depuis que tu as reçu tes messages à la réception.

— Mes vacances sont terminées, je vais devoir rentrer ou travailler ici.

— Tu fais quoi dans la vie?

— Je traîne dans les musées et abusent de la gentillesse des guides.

— T’es marrant. Sérieusement?

— Ben j’ai juste terminé mes études, j’ai fait quelques photos pour une marque de fringue, et la campagne semble me suivre où que j’aille.

— C’est plutôt cool.

— Oui, de quel droit me plaindre…

— Tu vas partir?

— Je n’en ai pas envie, je suis bien ici.

— On va se revoir?

— Si tu veux… (La mauvaise réponse, celle qui fait mal, qui ne veut rien dire, mais aux States on ne se soucie pas tellement de la prose)

— J’en ai très envie.

— On est à deux là, il me semble.

— Tu veux faire quoi?

— Une promenade, ça te dit?

Nous avons remonté toute l’avenue Smithsonians pour arriver devant la maison blanche. Nous avons parlé de tout et de rien, le touriste que j’étais encore ce soir là, se mêla aux autres touristes et je jouai le jeu des photos souvenirs. Ce qu’il y a de bien c’est qu’au Usa, pas besoin de demander à un badaud de vous prendre en photo ce sont les gens qui vous le demande. Pour son plus grand bonheur, nous eûmes droit à une foule de photos devant les différents monuments devant lesquels nous passions. Je pris les pauses habituelles en shooting, je fis des moues de rebelles… Et il me demanda de poser pour lui.

— Je suis en contrat et en exclu, tu devras attendre, dis-je en riant…

— Sérieux?

— Sérieux, si je tirais la tête tout à l’heure c’est que je fuyais l’Europe à cause d’une campagne de pub, et elle me rattrapera dès demain ici même.

— Hé ben, pour quel produit?

— Tu vois ton jeans, pas pour ce vieux modèle tout pourri, mais pour le nouveau modèle taille basse.

— Waw!

— J’crois pas non.

— On appelle un taxi et on rentre chez moi? Ça craint les hôtels, et ta chambre est pas trop top…

— J’ai un deal avec la dame à l’accueil, ma boîte me paye une suite, j’ai pris une de leurs chambres les moins chères, elle coûte la moitié du prix, on fait fifty-fifty avec la somme restante.

— Tu as besoin d’argent?

— On n’en a jamais assez dans la vie…

Je venais de réaliser qu’inconsciemment, je voulais devenir riche, je rechignais sur tout, mentalement j’avais déjà signé le contrat pour la campagne américaine, je voulais de l’argent, du pouvoir, être l’égal de Francis. Bien que le chemin serait encore long à parcourir, j’avais désormais un but.

— Heyp taxi!

Chez David, Dupont Circle.

— Quand tu auras fini ton contrat, tu voudras bien poser pour moi!

— T’es con, quand même, promets-moi, de ne pas les exposer avant un an et je suis ton modèle.

— Tu es un peu artiste comme ça.

— Ben vient voir au deuxième.

C’est vrai que jusque-là, j’avais vu le rez-de-chaussée du moins son salon, puis au premier, sa chambre. Je fus agréablement surpris, je m’attendais, à un capharnaüm de trucs modernes sans queue, ni tête, des sculptures à la wanesgame, des photographies de mecs à poils. Il n’en était rien, quelques vues plongeantes de façades de buildings, beaucoup d’immeubles début du siècle en briques, qui je l’appris plus tard étaient en fait le thème de son mémoire, et ce qui lui avait valu le poste de conservateur au National Gallery.

— Comme ça, tu es photographe!

— C’est de l’amateurisme, d’ailleurs, ce n’est pas ça qui paye mon loyer.

— Tu as l’air doué.

— Merci, j’ai une idée de photos pour toi. Que dirais-tu de réinterpréter, la liseuse de Vermeer.

— Si tu veux m’habiller en bonne femme du 16ème? Je t’arrête direct…

— Mais non, si on utilise la fenêtre de ma chambre comme fond, j’ai de grands rideaux qui font écho aux tapisseries brugeoises. Tu pourrais lire une lettre de profil à cette fenêtre pour parodier cette bourgeoise qui lisait une lettre.

— Si ça peut te faire plaisir, pourquoi pas…

Il arrangea la fenêtre pour qu’elle soit le plus similaire possible à celle de La Liseuse, ensuite il voulut continuer en parodiant la Lettre d’amour, le Billet, vive la fonction enclenchement automatique. Comme d’habitude, je me piquai au jeu, et l’ambiance fut bonne enfant. Alors qu’il cherchait une nouvelle pellicule, je fouillai un peu dans ses affaires. Il avait un tiroir à jouet pour adulte: godes, boules de geisha, huile de massage comestible, et un engin pour allonger les queues. Si le dernier me fit rire, les deux boules de geisha m’interloquaient, d’un diamètre de 7 cm, comment était-il possible de se mettre ça dans le fion. Quand il revint dans la pièce, je faisais rouler sur sa commode ses deux jouets.

— Tu arrives à te mettre ça?

Il devint rouge écarlate, bafouillait tellement que je ne compris quasi rien à ses explications.

— Fait pas le gêné, t’es majeur, je voudrais bien te voir à l’œuvre avec ça.

— C’est que je ne m’en suis jamais mis qu’une seule.

— Je t’aiderai pour la deuxième.

Il se déshabilla, s’assit sur son lit jambe écartée et prit dans le tiroir ouvert de sa table de nuit, la fameuse huile de massage comestible. Après s’en être enduit les mains, il souleva son bassin et se caressa son petit anneau encore tout serré. Bien vite, il s’introduit son majeur, fit quelques va-et-vient, pour avant d’introduire un deuxième doigt, laisser couler abondamment de l’huile sous ses couilles, afin de bien lubrifier son cul. Il s’allongea, et se doigta succinctement jusqu’à faire entrer quatre doigts. Il se mit à quatre pattes et tenta, mais en vain de s’introduire toute sa main.

Ce spectacle m’excita au plus haut point, je me déshabillai à mon tour et me branla dans le fauteuil, situer dans un coin de la pièce juste devant son lit. Il poussait de petits gémissements de chienne en chaleur, il prenait son pied rien qu’avec ses doigts, et je continuais le vice en lui disant qu’il était temps de faire joujou avec ses baballes. Sans aucun mal, la première boule rentra dans son anus, il l’expulsait, la sortait, la remettait bien au chaud, il la sortait de moitié, ses lèvres arrières s’ouvrant au maximum semblaient embrasser la boule.

Cette image m’excita tellement que je ne sus plus me retenir, je devais jouir, je me levai d’un bond du fauteuil, de ma main droite je poussais la boule de geisha dans son cul tandis que de ma main gauche, je l’obligeais à gober ma bite tout du long, l’obligeant à avaler le flux de sève débordant que toute la scène avait conduit à ébullition. Je ressortis de sa bouche, une queue demi-molle, pleine de bave, mais je n’en avais pas fini avec lui. Le spectacle m’avait hypnotisé, je voulais moi aussi jouer avec sa baballe, je la fis rentrer sortir, regardant de près le ballet de sa chair anal. Il haletait de plaisir, je rebanda bien vite, mais voulu voir les boules jumelles en lui, j’enfonçai donc avec précaution la seconde boule. Il se crispa, les traits de son visage se firent sévères, marquant de la douleur.

— Ça te fait mal?

— Yesss, God! -On arrête ?

— Essaie de la faire rentrer un peu.

— Les deux sœurs sont dans ton ptit cul.

— Tu crois franchement qu’il sera encore petit après pareil traitement?

— Je crois pas non…

— Tu crois que ce vit, pourrait les remplacer.

— Ce quoi?

— Ta queue en français de France…

— Mais certainement, regarde elle trépigne d’impatience.

Je tentai du mieux que je pus de le satisfaire, par chance, il jouit assez vite, car si son petit show, m’avait bien plus, ce que je préfère c’est un orifice dans lequel mon dard doit se frayer un chemin et pas un gouffre béant. Il faisait une de ses chaleurs que je le laissai ranger les vestiges du siège pour prendre le frais à la fenêtre et regarder les chalands. Un flash dans la pièce, et voilà ma nudité dorsale immortalisée sur la pellicule de son appareil. Je tire le fauteuil sur lequel je m’étais branlé devant la fenêtre, en prenant garde de ne pas me retourner, que mon beau ptit cul se retrouve sur le net ne devrait pas poser de problème, c’est dans l’air du temps, mais que mes parties génitales y soit aussi, et basta la carrière, je n’ai pas envie de retrouver Hakim sur un de ses tournages. Je m’y assois, me retourne finalement en prenant soin de cacher d’une main mon sexe, pour ensuite rabattre une de mes jambes, genoux contre torse.

— Je suis trop cher pour toi, pour un shooting nu.

Clic! Et un sourire bête d’immortaliser, un.

— Prends la pose du penseur de Rodin.

— Non pas envie.

Songeur, je tourne le fauteuil d’1/4 de tour, le mettant parallèle à la fenêtre. J’adosse ma tête contre le chambrant de la fenêtre, et il me matraque dans tous les sens avec son appareil. Un peu ébloui par les flashs, je finis par me lever, le saisi par la taille, le pousse et le fait tomber sur son lit. Là, il lâche son appareil, qui tombe dans les coussins, et je le saisis par les poignets, place ses mains au dessus de sa tête et l’embrasse fougueusement. Il me rend mon baiser, entoure ma taille de ses jambes et c’est sans aide que ma queue, retrouve l’entrée de son derrière si accueillant. L’homme est tout de même bien fait, sa paroi anale bien que dilatée s’était déjà resserrée, je mis un point d’honneur à la détendre à nouveau. Je commençai simplement à tenir à lui.

Le lendemain, il partit bosser au musée. Moi je flémardais chez lui. À mon lever, un petit déjeuner à la française m’attendait : croissants, jus d’orange, cacao, beurre et un mot dans lequel il me suppliait dans 5 langues de l’attendre chez lui, qu’il serait rentré pour 13h. Il était déjà 11h, je me mis un DVD après avoir bien profité de la cabine douche à jet massant et décidai de l’attendre.

— Excuse du retard, je suis passé chez le traiteur pour notre dîner.

— Tu comptes me gaver comme une oie, après un petit déjeuner pareil, là je n’ai plus faim.

— Ce sont des sushis, on les mangera ce soir, je les mets dans le frigo. Je n’ai pas trop faim non plus.

— Tu en es bien sur?

— C’est de toi que j’ai faim.

— Viens là que je t’embrasse et assieds-toi sur mes genoux.

— Il faut que j’aille à l’hôtel, prendre mes messages, et contacter Gina.

— Mais tu peux le faire d’ici, on peut te dire tes messages par tel et tu peux appeler qui tu veux d’ici.

— Allo, c’est l’Europe que j’appelle, pas le voisin.

— C’est pas grave, appel je te dis.

(Dialogue traduit de l’anglais vers le français ;-)

— Hotel Capitol Hill, bonjour.

— Bonjour, Sacha est-elle en service.

— C’est elle-même.

— Parfait, des messages pour la 308?

— Quinze.

— Je m’en doutais, tu peux me les lire?

— Je peux mieux faire et les résumés en un seul. Appelez Gina et donnez-lui votre nouvelle adresse, tonnerre de Dieu!

— Elle veut ma nouvelle adresse?

— Oui c’est ce qu’elle dit, oui et suivis de « tonnerre de Dieu ». Notre arrangement tient-il toujours?

— Oui je garde la chambre.

Je n’avais pas pris garde au fait que David écoutait la conversation, je le vis juste faire la moue au moment où je dis que je gardais la chambre, mais il ne se laissa pas abattre et pris le combiné.

— Pourriez-vous différer tous les appels de la 308 à ce numéro 343 44 …

— Mais certainement.

— Merci, bonne journée.

— Pourquoi tu as fait ça?

— Tu n’es pas bien ici?

— Tu aurais pu me demander mon avis avant.

— Trop tard c’est fait !

      — Je dois appeler mon manager, et la prévenir.

— Ok fais le !

— Gina?

— Come estai! Ce n’est pas trop tôt, tu fais déjà ta diva?

— Excuse-moi, j’avais besoin de vacances.

— Bon passons, tu as réfléchis.

— Oui, je suis ok.

— Bon je faxe à ton hôtel, ton emploi du temps, les dates de la tournée…

— Je suis devenu chanteur?

— C’est tout comme. En tout cas si tu respectes tous les engagements, tu seras à la tête d’un beau petit pactole, mais il te faudra voyager et garder la forme. Interdiction formelle de prendre une taille et dans ce pays de babouins, bonne chance.

— Ne t’inquiète pas pour ma ligne.

— Bon je te faxe tout ça.

— Attends deux sec.

Une main sur le combiné, je demande à David s’il a un fax, il me fait signe que oui. Je répète les chiffres qu’il me souffle.

— Ok, je vois, on ne s’embête pas chez les ricains. Demain repos toute la matinée, midi tapant une voiture viendra te chercher. Et explique bien ton contrat.

— Discrète la voiture s’il te plait.

— Noir pour faire incognito. Tu seras présenter au grand manitou, et participera au brunch VIP ou seul la presse et les peoples sont conviés, le lendemain, tu iras toujours avec le grand manitou à NY, donner le coup d’envoi de la campagne. Mauvaise nouvelle, ils n’ont pas voulu de Stef, ne t’étonne pas, elle est remplacée par une métisse avec qui tu devras faire le même show, on ne change rien au discours. Tu es rodé, je pense.

— J’espérais ne plus avoir à mentir Gina.

— Argent, money, dollars, … Lalala, pour le reste, le planning est clair, tu vas graviter autour de NY pendant un moment. Dans un mois, direction la Californie, et ensuite une tournée reprenant neuf autres états.

— Ok, c’est déjà ça, je ne vais pas devoir faire une campagne présidentielle dans chaque état.

— Bill, on se voit le 12, bye, bye… Et n’oublie pas d’expliquer ton contrat.

— Et voilà c’est reparti.

— Quoi ça? Le mensonge?

— Si jamais, tu lis une de mes interviews, ou en voit une, à partir du moment, ou je dis que j’ai toujours aimé la marque que je représente et bien tout ce qui suit est aussi faux.

— Je suppose que je comprendrai plus tard.

— Oui t’inquiète.

— Faut que je te précise un truc. Si tu veux qu’on continue à se voir, tu dois être discret. Tu connais l’adage pour vivre heureux vivons caché?

— Oui mais…

— Pas de mais, je dois garder ma chambre, c’est une couverture, je ne peux pas être vu dans un endroit « gay », je suis le boyfriend idéal.

— Tu l’es.

— Ne fais pas le malin.

— Relax, dès demain je fais mettre des stores. Et je te promets de ne pas appeler Oprah.

— Elle ne s’intéressera pas à moi, elle a d’autres chats à fouetter. Mais je suis sérieux, mon salaire en dépend. Si tu veux un mec qui te tienne par la main en rue et tout, on doit tout de suite cesser.

— Le peu que tu veux bien me donner me comble de joie.

— Aller petite geisha, je te laisse une copie de mon planning pour accorder nos violons, tu n’as pas besoin d’un colocataire des fois? Ça pourrait être une bonne couverture.

— Pas spécialement, la maison est cadeau de mon padré.

À ma moue étonnée et insistante, il tilta.

— Hannn d’accord, pas de problèmes, la chambre d’ami est à toi, sauf si tu en occupes le lit.

Voilà comment un flamand qui vient de quitter Bruxelles se retrouve à partager la vie d’un québécois vivant à DC. Ce n’était pas de l’amour, mais aux files des jours j’eus de plus en plus d’affection pour lui, disons que j’avais beaucoup d’estime pour lui. Aujourd’hui encore c’est un bon ami, un de ceux dont on évite de donner des nouvelles, par peur de lui faire de la peine, mais sur qui en cas de cafard, on peut compter. Le premier mois de cette colocation, j’allais de boutique en boutique, de soirée en soirée, parfois mon colocataire se joignait à la fête, ou moi je me joignais à son cercle d’amis, des artistes de toutes sortes, il y avait une styliste, quelques écrivains, des photographes, des peintres et quelques gosses de riches plus ou moins drôles qui tous devinrent vite des amis. En écrivant ces quelques lignes, je repense à Olga (*), une belle blonde lesbienne, la styliste de la bande, et à notre première rencontre. Je déjeunais avec David, elle nous rejoint dans la cuisine, sans sonner, sans prendre la peine de crier gare, en même temps elle avait la clé.

— Eh bien, je comprends maintenant, je m’attendais à te trouver en décomposition, manger par ton chat. Tu pourrais répondre au tél. au moins.

— Excuse-moi, j’ai été fort occupé.

— Pas à moi Dave.

— Excuse-le, c’est qu’en amoureux qui se respecte, nous nous sommes isolés du monde extérieur. On reprend seulement pieds.

— Mais c’est qu’il parle celui-ci.

— Mon précédent petit ami était mal entendant.

— Muet tu veux dire.

— Flav, Olga. Olga Flav.

— Je suis ravi de rencontrer enfin une amie de David.

— Qui te dit que je suis une amie?

— Il est fils unique et tu as la clé de chez lui, en revenant de la boulangerie, j’ai vérifié à deux fois si j’avais bien verrouillé la porte d’entrée.

— Bien vu l’aveugle. Je te préviens que si tu as un truc qui cloche, je le trouverais vite!

— Bien madame!

— Fou lui la paix.

Le nez dans mon bol de cacao. J’écoutais David répondre aux questions qu’elle me posait. Un peu agacé. Je les interrompis.

— Vous parlerez de moi, quand je ne serais plus là pour vous entendre. Olga, tu sembles tenir à ton pote, ce que tu dois savoir sur moi, que je suis européen, que je ne sais pas combien de temps je compte rester ici, que je vis dans le placard, que je suis quelqu’un d’instable, que ça doit faire deux ans que je n’ai plus d’adresse fixe. Pour le moment je suis bien avec ton pote et nous ne savons pas ou nous allons, donc n’imprime pas encore les faires parts.

— Je t’ai quand même à l’œil!

— Pas de soucis.

— Tient Dave, tu as vu la limo devant chez toi?

— Elle est noire?

— Oui, pourquoi!

— Ça doit être la voiture la plus discrète qu’a trouvée Gina pour moi.

Je mis ma veste en jeans, promo oblige, embrassa sur le front Dave, qui fut ravi de l’attention. Je serrai la main d’Olga, et lui proposa de se faire à trois un resto un de ses quatre, juste avant de filer, mais en descendant l’escalier je surpris quelques bribes de leurs conversations.

— Je me demande se que peut bien faire ce type dans la vie.

— Je ne sais pas trop Olga, il m’a parlé de mannequinat.

— Il a la gueule de l’emploi.

— Il a posé pour moi.

— Je peux voir?

— Je ne les ai pas encore tirées.

— Tu l’as déniché ou celui-là?

— Au musée.

— Tu l’aimes?

— J’en crève, car lui non…

En route pour la rencontre d’avec mon big boss, je méditai ses paroles. Je ne l’aimais pas d’amour, et si lui s’en rendait compte, je n’avais pas envie de le faire souffrir inutilement. Mais étais-je incapable d’aimer? J’en étais là dans mes réflexions, quand la vitre qui me séparait du chauffeur s’ouvrit.

— Bonjour Monsieur, j’aurais dû vous ouvrir la portière, mais vous êtes monter tellement vite.

— C’est que j’étais en retard.

— Je m’appelle Jack, je suis votre chauffeur pour le mois, j’ai votre emploi du temps, je vous conduirai partout et prévenu la veille, vous avez droit à tous les extras que vous désirez.

— Vous êtes marié Jack?

— Non monsieur.

— C’est dans le contrat.

— Qu’on ne me dise pas que l’esclavage n’existe plus.

— C’est bien payé.

— M’enquerrait plus que ça.

— Moi ce sera Flav pendant un mois.

— Pas de famille?

— Si, des parents, des frères, des neveux, des nièces, tous en Alaska.

— Je ne voulais pas être indiscret.

— Ça ne me dérange pas monsieur Flav.

— Flav tout court Jack. Avec un boulot pareil, la vie de famille doit en effet être difficile.

— À dire vrai, c’est seulement mon deuxième contrat d’exclusivité et comme je suis du genre volage, certainement pas le dernier…

— Vous êtes marrant Jack.

— Sérieusement, 10h, vous avez rendez-vous avec le grand patron. Quelqu’un à l’accueil va vous montrer le bâtiment, je ne sais pas si la visite sera longue vu votre retard. De là, briefing avec toute l’équipe de la campagne.

— Je sais déjà tout ça.

— Ce que vous ne savez pas, c’est qu’après le briefing, à la place du brunch, vous tournez le spot publicitaire avec les nouveaux mannequins.

— La soirée est annulée?

— Pas du tout. Avancée même. Du moins pour vous, vous devez répéter votre entrée, un petit show a été concocté par l’équipe.

— À Bruxelles, le tournage avait duré toute une journée.

— Désolé, je n’en sais pas plus. Comme tous se passent dans la même tour, je ne bougerai pas d’ici, je vous ramènerai donc après les festivités. Vous demanderez Jack au portier et je serai là en moins de deux minutes. Vous êtes arrivé.

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: David
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