Flashback sur ma vie: Francis

Vendredi 6 août 5 06 /08 /Août 15:27

Vacances à Dehaan suite, turpitudes avec Francis, une nouvelle vie en perspective la suite dans les prochains jours!

 

Je ne peux ignoré ce repas, à son souvenir j’en ris encore. Mes voisins sont tous arrivés tirés à quatre épingles, Roger tirait sans cesse sur son nœud papillon pour respiré, Monique et ses enfants, n’osaient rien dire, les autres voisins nouvelle génération étaient dans le même état tous vêtu de leurs plus beaux atours… J’avais dressé une table dans le jardin, nappe en papier, assiettes en cartons, couverts en plastique, et j’étais en prime, juste vêtu en short hawaïen, le plus mal à l’aise c’était moi. Personne ne touchait au punch, la soirée risquait d’être fort ennuyeuse, et je ne suis pas peu fier de mon trait d’humour qui détendit l’atmosphère.

-Dites moi Roger, vous me prêtez votre nœud, je me sens mal à l’aise, je ne savais pas que c’était une soirée guindée.

-Oh pardi, je pourrais mieux respiré comme ça ! Il me tendit son nœud papillon, que je me mis autour du cou, tout en rigolant.

-Mettez-vous tous à l’aise, Roger et moi allons chercher quelques bouteilles à la cave.

Directement le brouhaha des gens pris le dessus, Monique en tête rappelant à ceux qui n’avaient pas connu ma grand-mère combien on s’amusait dans cette maison avant. Les saucisses cuisaient, les bouteilles se vidaient les unes après les autres, l’ambiance battait son plein quand, Olga au bras de Francis, arrivèrent dans le jardin.

-Oh my God ! Mais tu fais la fête sans moi alors que j’ai traversé l’atlantique pour te voir !

-Mes amis, je vous présente Olga, une excellente amie américaine et Francis, un belge de Belgique comme nous tous.

-C’est quoi cette fête?

-La réouverture de la villa Clémentine !

-Tu me la feras visitée demain, ou je peux m’assoire ?

-Venez ici ma petite dame s’empressa d’ajouter Monique.

-Et je vois de la place par là, à moins que tu ne veuilles aider Roger à la cuisson ?

-J’en serais ravi, à moins que le chef s’en sorte très bien sans moi ?

D’emblée Roger lui céda une pince pour retourner les steaks hachés, et comme d’habitude, quel que soit la situation, Francis séduisit l’assemblée, et semblait avoir fait des barbecues toute sa vie. Je le trouvais magnifique dans son Armani sombre, à magner la pince, le plus drôle ce fut de le voir recharger en charbon. Olga aussi fit grande impression, tout un auditoire de femmes était captivé par ses histoires, ses idées de créations, je surpris même quelques bribes de l’histoire des sacs à main fait en cuir de siège de voiture quelques peu améliorée. Les invités partirent, un dernier verre avec mes deux invités surprises, et je les logeais Olga et Francis dans deux chambre du second étage. Seul avec Olga dans sa chambre, excitée comme une puce de découvrir la maison, elle me dit comme confidence : « Je crois qu’il était fort inquiet ».

-Il ne t’avait quand même pas appelée à la rescousse ?

-Non, tu me manquais, je voulais te faire une surprise !

-C’est réussi, je suis content…

-Good night Flav.

-Good night Olga.

Dans le couloir, devant ma porte de chambre, Francis faisait les cent pas.

-Je m’excuse Flav.

-De quoi ? … Moi, je m’excuse de t’avoir voler ta moto.

-Tout ce qui est à moi est à toi.

-Ne dit pas des bêtises.

-Je peux dormir avec toi ?

-Non !

-Pourquoi ?

-Ok si tu veux… Je suis vraiment épuisé, je te préviens.

-Ok chef !

Je me suis très vite endormi dans ses bras puissants et virils, j’étais bien, vraiment bien, la puissance de ses muscles m’enserrant, me protégeant, la chaleur de son corps qui depuis toujours m’électrise, et pourtant… A mon réveil, sans doute attiré par ma trique matinal, Francis était là entre mes jambes en train de me suçoter le gland, conscient de mon réveil, il me fixa dans les yeux en engloutissant entièrement ma queue. Ses sucions buccales étaient sensuelles, douces comme des caresses, il salivait juste ce qu’il fallait, se délectant des gouttes de précums qu’il m’arrachait et gobait tel des perles précieuses. De plus en plus excité, j’ai ondulé du bassin, introduisant entièrement ma queue jusqu’à sa glotte. J’ai accélérer la cadence, jusqu’à cracher trois grandes salves de semence, qu’il n’a pas eu d’autre choix que d’avaler comme je maintenais sa tête sur mon membre. Le libérant, il n’a pas lâcher mon membre, il a continué à le sucé, nettoyant toutes les traces de ma jouissances, allant jusqu’à lécher sur mes couilles un filet qui avait débordé de sa bouche. Il s’allongea à mes côtés, ne dit rien pendant un moment. Je le voyais bander comme un taureau, mais je n’ai rien fais pour le soulager, j’avais pris mon pied, je n’avais pas envi de lui faire plaisir, et je n’en fis rien.

-Pourquoi es-tu partit ?

-Car je ne vais pas passer ma vie à t’attendre.

-Il y avait plusieurs millions en jeu tu sais !

-Il y aura toujours tes millions en tête de liste. Mais ne dit rien ! Je ne t’en veux pas, je le savais, tu dois toujours être en compétition, en affaire, en amour… Dés que je m’abandonne à toi, tu me délaisses. Je sais que tu me reviendras toujours, même si tu as une aventure, excuse moi juste de ne pas m’en satisfaire pleinement.

-Il y a un moment qu’il n’y a que toi…

-Tient voilà Olga…

-Alors les loulous, on fait quoi ?

-Francis je ne sais pas, moi en tout cas comme tous les jours depuis un moment, à 10h, je retrouve les voisins sur la plage.

-Chouette, je vais mettre mon vêtement de plage.

-Et toi Francis, tu fais quoi ?!

-Je n’ai pas de maillot avec moi.

-Si tu veux un short de plage, on en vend le long de la digue.

-Ok va pour le short !

-Chouette, c’est moi qui vais te le choisir, et tu ne pourras pas te défiler.

Je choisis un short hawaïen blanc, aux fleurs d’ibiscus bleue turquoise et vert claire. Il lui arrivait à hauteur des genoux, mettant en évidence ses mollets ferme et musclés, torse nu, toute la plage pouvait admirer ses pectoraux et ses tablettes de chocolat. Ce short bon marché à la mode estivale le rajeunissait considérablement et de la midinette de 15 ans à la mer de famille, toutes n’avaient d’yeux que pour lui. Moi aussi bien entendu. Nous sommes allé nager un moment, en sortant de l’eau ses cheveux plaqué par l’eau, et la toile de son short moulant son attribut, on aurait dit la couverture du Men’s Health ou d’un Têtu. Sur la plage, tous les regards convergeaient vers nous, l’après midi, la presse mise au parfum envahissait la plage. Les vacances étaient finies, Olga, Francis et moi, nous dûmes nous barricader dans la villa, afin que les autres vacanciers puissent profiter de leurs vacances. Vivant les volets clos toute une journée, les massifs de fleurs du jardin piétiné par des badauds et des journalistes sans scrupules, les valises étaient dans l’entrée quand Roger vint nous trouver avec monsieur le bourgmestre (maire). La police venait de repousser les journalistes à même la route, seul endroit d’où on ne pouvait les déloger puisque publique. Le maire nous entretint un moment, il pouvait fermer la crypte aux journalistes, ça se faisait trois plages plus loin pour la famille royale. Honoré de ma présence et de celle d’Olga, il voulait faire en sorte que notre séjour se passe le mieux du monde, moyennant une bonne publicité pour la station. Il savait par sa fonction que j’étais le propriétaire de la maison, et promis que la maison serait surveillée en mon absence. Je remplis mon contrat avec zèle tant la corvée me plut. Je coupas le cordon du lancement de la journée belle époque, juste en face de l’hôtel de ville, les riverains de Dehaan se déguisent chaque année en mode 1900, ressorte vieilles bicyclettes ou automobiles, et défilent dans les vieilles rues de la ville, le cadre étant authentique l’ensemble est très plaisant à voir, et on y vient même de loin. Olga nous avait confectionné des costumes à l’aide de ce qu’elle avait pu trouvée dans les malles du grenier. Nous nous sommes fort amusé, même au galla de madame la bourgmestre, ou sur des Fox Trots endiablés d’un orchestre nous nous sommes dépenser toute une partie de la nuit. Sur la plage, mes nouveaux amis et voisins entourent toujours ma serviette de plage, d’un commun accord tacite, ils m’entourent, empêchant les curieux  de s’approcher trop prêt. Que je reste une semaine ou un mois, je sais que je peux compter sur eux et sur leur gentillesse, grâce à eux, je profite de cette maison que j’adore même durant l’été, et je la sais sous bonne surveillance durant mon absence. Exit la maison de vacances, je reviens à ce Francis que tous vous semblez m’envier, dans les dernières lignes, il ne faut pas être fort malin pour constater qu’une fois de plus je m’éloigne de lui. Il y a longtemps que je l’ai cerné, je sais que je ne peux pas me passer de lui, nous savons qu’il m’électrise, nous savons aussi qu’au lit nous pouvons être alchimie. Vous savez aussi que je ne suis pas satisfait de la situation, suis-je égoïste ou capricieux ? Il est souvent au petit soin pour moi, me passe nombre de caprices, de quoi je me pleins… Je ne le sais pas moi-même au juste. J’en avais parlé avec Olga, pour elle, j’avais juste besoin de m’occuper d’avantage, au cinéma on ne me proposait rien de transcendantale et je n’avais pas envie de tourner. Pour me changer les idées, je retournais avec elle au States, pour un petit voyage avec comme but principale d’excursion, La Terrasse. Car comme je n’y avais plus été depuis longtemps, on avait affiché ma photo au mur de l’établissement, et je me devais d’aller la dédicacée en souvenir du bon vieux temps. Francis ne m’accompagna pas, les affaires le retenait à Bruxelles, il me demanda juste de ne pas rester plus de quinze jours aux States. Je ne promis rien. La première semaine de ses vacances ne fut que pur bonheur, une sorte de pèlerinage, ainsi que des retrouvailles avec Kate et les enfants, Gina, et les autres. Ce fut aussi le moment où mon père décéda, je n’avais jamais été fort proche de lui, sa mort mit un terme à nos conflits qui ne devrait jamais être résolu, je pense que c’est ce qui m’affecta le plus. Je ne retourna pas pour les obsèques j’avais ma mère tous les jours au téléphone et je ne parvenais pas à comprendre ses pleures. Très vite, je reçu des tonnes de papiers, n’y comprenant rien je demandais son aide à Kate. De la voir tout gérer avec tant d’aisance, m’expliquant ce qu’il en était au juste, car elle maîtrisait bien mieux l’allemand que moi, me rendit plein d’admiration. Elle m’expliqua que mon père m’avait fait héritier de ses affaires et qu’un tas de questions et de fabriques attendaient des directives de ma part. Il m’avait toujours dit que je n’aurai rien de lui si je ne m’intéressais pas plus aux usines familiales et ne changeant jamais d’avis, je ne m’attendais pas à recevoir quelques choses, encore moins qu’il fasse de moi son héritier. Elle me dit aussi que Francis serait mieux m’aider qu’elle, je savais qu’elle avait raison. Des milliers de familles attendaient inquiètent ce qui allaient se passer, vente, fin d’activité, coachée par Kate, je décidais d’endosser le costume du patron. Je porte le nom de ma mère, son père avait racheté le titre pour tous ses petits enfants, ma mère me déclarant en Belgique sous son nom, élevé par sa famille, j’ai naturellement porté son nom, tandis que mon père me déclara en Allemagne sous son nom à lui bien entendu, Birken. Ces deux familles firent fortune dans le monde de la chaussure, le mariage de mes parents devait mener à une fusion des deux empires familiaux, il n’en fut rien…

 

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Mercredi 21 juillet 3 21 /07 /Juil 16:47

 

 

J’ai chiffonné ce billet, j’ai pris mon temps pour déjeuner, j’ai bien eu le temps de pester intérieurement contre lui. J’étais tout simplement furieux qu’il me laisse en plan pour allé travailler alors qu’il n’était même pas prévu qu’il soit à Bruxelles. J’ai piqué les clés de sa plus belle moto, ne sachant ou aller, j’ai pris l’autoroute, en roulant à toute allure, je me suis rendu compte, que j’avais pris la route de la Flandres, de la mer, vers ma bonne vieille maison balnéaire. ..

 

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Le long de la mer du nord, entre ses sœurs vestiges d’un autre temps, je n’y avais plus mis les pieds depuis longtemps. Je l’ai retrouvée identique à elle-même, avec ses souvenirs, ses vieux meubles, un clin d’œil au portrait de ma grand-mère qui me la léguée dans le hall, une pensée pour ce bel et éphémère amour de romanichelle, Romain. Fourbu du trajet, peu habitué à magner pareil bolide, je monte l’escalier de chêne, me dirige instinctivement vers l’ancienne chambre de ma grand-mère, dans l’obscurité je me glisse sous le couvre lit, je crois reconnaître le parfum des lessives de ma grand-mère, exténués, mais heureux de m’être réfugiés en ce lieu, je m’endors. A mon réveil instinctivement, je tends la main vers la table de chevet, je cherche le cordon de la lampe, un clic dans un sens, un dans l’autre, je réalise que je n’ai même pas enclenchés les fusibles la veille. Les placards de la maison sont bien entendus vide, plus de vieilles voisines qui viendront m’apporter des victuailles, j’ai la faim qui me tenaille, pas le choix, je vais devoir faire quelques courses. Je me dirige donc à pieds vers le centre ville, nous sommes en août, la saison touristique bat son plein, je n’y avais pas pensé. Temps pis, je me dirige tout en me fondant dans la foule vers le Delhaize ou en famille nous faisions nos courses, sur le trajet, je rentre dans une boulangerie pour une viennoiserie, la vendeuse me sert comme elle servirait n’importe quel touriste. Je continue ma route, vers la grande surface, on me jette quelques regards par ci par là, on se retourne aussi parfois sur mon passage, mais personne ne m’aborde. Des lustres que je n’étais plus rentré dans une grande surface, je prends mon panier, le remplit d’un tas de crasse comme je les aime. Des petites saucisses zwann, des chips, que je décide d’accompagner d’un Martini Blanc comme il était de coutume à la villa en été, je me prends une lasagne traiteur, quelques conserves, des chocolats, une ou deux bouteilles de limonades, je me surprends à sourire quand je reconnais l’étiquette de mon enfance. A la caisse, la caissière ne cesse de gesticuler sur sa chaise, j’ai vu les signes et les regards qu’elle lançait à ses collègues, on m’avait reconnu, mais on me fichait la paix. Pas même une demande d’autographe ou de photos, je suis même content de me servir de mon néerlandais, apparemment il est resté correct depuis le temps. Sur le chemin du retour, une ou deux gamines me matraquent avec leur gsm. Je fais mine de ne rien voir, je souris même bêtement. De retour dans le quartier de la villa, les familles vaquent à leurs occupations estivales, ne se soucient pas de moi. J’ouvre donc les volets de la maison, aère les pièces qui sentent un peu le renfermé, je prends mes quartiers, m’installe devant le petit écran, après m’être régalé de mon petit festin hypercalorique. Comme les gosses, lassé de la télé, je mets mon maillot sous mon short, un essuie sur les épaules, les tongs aux pieds, je vais me promener sur la plage. Parmi tous les vacanciers, j’étale ma serviette sur la plage, j’ôte mon short et mes tongs, je vais barboté dans les vagues. Alors que j’ai de l’eau jusqu’à la taille, mais que je compte bien encore avancer dans les vagues, un cinquantenaire tout bedonnant, poils sur les épaules qui tire un matelas avec deux mioches dessus, m’apostrophe.

-Elle est bonne aujourd’hui la flotte.

-En effet.

-Mais je serais vous, j’irais pas par là sans sandale, les rochers sont tranchant par endroit, j’en viens, et n’y retournerai plus de si tôt. Le visage de cet homme est joviale, il se caresse le bedon, me regarde attends une réponse.

-Merci, dans ce cas, je n’ai plus qu’à rebrousser chemin. Ce que je fais à côté de ce bel équipage. Les gosses ne disent pas un mot et leur père s’en étonne.

-Qu’avez-vous fait encore pour ne plus piper mots ? Votre mère saura bien vous faire parler si vous avez encore fait des bêtises. Les gosses je vous jure ! Vous en avez ?

-Non je n’ai pas cette chance.

-C’est vous qui êtes chanceux, j’vous l’dit !

-Vous êtes installés ou ?

-Droit devant.

-Nous aussi quasi.

-Et bien à tout à l’heure peut-être monsieur.

-Appelez moi Roger, tout le monde dit Roger ici.

-Moi c’est Flavien dans ce cas Roger.

J’entends une femme qui secoue et gronde sa fille, c’est un des deux gosses de Roger, ils sont installés à trois mètre de ma serviette. Je décide de faire la carpette, lunette de soleil vissée sur le nez, je tente de me retourner régulièrement. Au bout d’à peine une heure je sens ma peau qui chauffe par endroit, alors que je lève mes lunettes pour voir l’horizon, je croise les yeux de la femme de Roger qui en profite pour venir à moi un tube de crème solaire en main.

-Tenez, enduisez-vous de cette crème, à moins que vous ne vouliez ressembler à un scampi cramé.

-Merci, je n’ai pas pensé à en emporter.

-Moi c’est Monique, vous Flavien, je sais, Roger m’a dit votre nom, c’est que mon Roger il connaît tout le monde ici. Du moins les habitués. Regardé, il revient avec les enfants de la mer.

Je finis de m’enduire de crème solaire à la coco, je rends le tube alors que Roger se prend dans le frigo box une cannette de Jupiler, il m’en propose une, je remercie poliment, il m’offre de force alors un Coca produit blanc. La gentillesse de cette famille, m'amuse, elle me rappelle les contacts que nous avions autrefois avec les habitués de la plage. Le gamin d’une dizaine d’années demande à Roger pour faire une partie de badminton.

-Oh fils, laisse moi un peu me reposer.

-Moi je veux bien si ça te dit, j’étais plutôt bon avant, j’espère n’avoir pas perdu la main.

-Je peux maman ?

-Ben si on te le propose nigaud, ainsi ton vieux père pourra s’asseoir quelques minutes.

Après cette partie, je joua avec une dizaine de gosses un petit foot, une des filles me dit tout de même en fin de partie que je ressemblais fort à Flavio Biamonds. Je dis en souriant qu’on me le disait souvent.

Je retourna à la villa épuisé, je mangeais quelques chips, décidait de faire le tour du propriétaire, ensuite de faire le tour du pâté de maisons. Une petite boucle qui me ramènerait à destination au bout de dix minutes. Presque à hauteur de mon chez moi, à une villa pour être exact, sur la devanture d’une des villas du quartier, Roger et sa famille se préparant à dévorer un barbecue renforcé de nombreuses salades de pdt et pâtes.

-Tient Flavien, vous êtes du quartier ?

-Oui, le monde est petit.

-Et vous êtes toujours tout seul comme ça ?

-Pour le moment oui.

-Il ne faut pas, joignez-vous à nous, la Monique elle en fait toujours pour dix.

-C’est gentil, mais je ne voudrais pas vous dérangez et je dois encore faire pas mal de chose avant ce soir.

-Roger a raison, ne resté pas tout seul, j’en fais toujours de trop, vous ne nous dérangez pas le moins du monde.

-Range tes jouets Chacha que Flavien puisse s’assoire.

-Roger regarde un peu, la villa Stéphanie, les volets sont ouverts !

-Et ben ça, des lustres que je ne les ai plus vu ouvert, quand je pense qu’avant c’était toujours la fête là, tu te souviens maman !

-Pour sûr !

-Vous connaissez les gens qui habitent là ?

-Pour sûr, dans le temps de madame Constance, quand chaque famille s’invitait encore, enfin c’était du temps, ou les propriétaires ne louaient pas au plus offrant, depuis qu’elle est décédée, on ne sait pas qui en est propriétaire, elle reste vide chaque été.

-Il y a bien eu des rumeurs comme quoi le petit fils qui faisait l’acteur l’avait eu, j’ai découpé quelques articles la dessus, je vais cherché mon book pour vous montrer.

-Après maman, d’abord on va casser la croûte.

-Il a toujours faim, regarder un peu comment il devient ! Allez à table tout le monde…

Alors que je pensais tout risque écarter, que je venais de passer un super moment de simplicité et de pur bonheur en leur compagnie, Monique revient de l’intérieur avec son « book ». Un album photos souvenirs, parsemés de différentes coupures de presses peoples entre lesquels sont insérés leurs propres photos souvenirs de vacances à la côte. Je suis très ému quand je vois des clichés de ma propre grand-mère parmi les leurs. La sincérité de cette famille était évidente, à la base, si je me méfiais d’eux, après la journée à la plage bon enfant, le bon petit barbecue, et maintenant ses clichés où je me reconnais alors que je n’ai gardé, je doiss l'avouer aucun souvenir d’eux, je n'ai plus aucune réticence et devient naturel.

-Mais c’est moi là !

-Faites voir un peu me dit Monique.

-Pas possible, celui-là c’est celui qui fait l’acteur en Amérique.

-Mais si, c’est bien moi.

Elle passe d’un coup une bonne dizaine de pages, arrive à des coupures de presses me montrant à mes débuts, l’article parle de la rumeur comme quoi je serais le propriétaire de la villa.

-La rumeur était fondée, mais ne l’ébruité pas surtout…

Je n’ai pas finit ma phrase que Monique part en courant vers une villa, voisine à la mienne. Elle revient de là, avec la nièce des anciennes occupantes, et sa fille. Cette dernière sur la pelouse avant de Roger, s’écrie, je te l’avais bien dit que nous avions joué au foot avec Flavio Biamonds sur la plage. La mère un Voici à la main, le montre à Monique…

-Roger va vite chercher le kodak, on  ne nous croira jamais.

-M’enfin Monique, tu vas pas faire la paparazzi.

-J’ai l’habitude, pour vous remercier de ce bon repas, ça ne me dérange pas, ça actualisera l’album !

Deux photos prise avec un appareil jetable plus tard, je les invite le lendemain pour le souper juste en face de chez eux, je supplie bien entendu Monique de nous faire quelques salades que je gratifie de milles compliments. Car à part acheté des plats traiteurs, mes invités auraient bien trop faim si je devais préparés quelques choses. Je suis confiant, et motivés de leur rendre l’appareil.

 

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Jeudi 15 juillet 4 15 /07 /Juil 14:49

Flav et Francis viennent de passer la nuit à l'hôtel, après une nuit calinne, toujours en quête d'une maison, ils se lèvent...

 

-On commande un déjeuner pour deux ?

-Heuu, ok, tu fais quoi aujourd’hui bébé?

-Ca dépend de toi, je n’ai rien de prévu, je ne tourne pas sur les prises d’aujourd’hui.

-Je dois relire un contrat et l’envoyer à ma secrétaire, ensuite, on peut improvisé ?

-Ok…

Juste vêtu de son slip blanc, il ouvrit son pc sur un guéridon se trouvant devant le lit, je ne bougea pas, le dévorant des yeux, je me suis revu chez lui tout jeune, quand il me rendait muet d’admiration. J’étais bien, en pensée dans ce passé.

-Tu ne commandes pas le déj ?

-Quand je disais on, je voulais dire tu… Tu fais ça bien mieux que moi !

-Tu exagères quand même.

-C’est pour ça que tu m’aimes.

-Pas du tout.

-Tu ne m’aimes plus ?

-Mais si, tu me fais dire n’importe quoi, tu ne vois pas que je suis occupé là, après je serais tout à  toi !

-Il fut un temps où tu m’aurais fait l’amour avant de t’occuper de tes petites affaires…

D’un bon, il bondit sur le lit, colla ses lèvres aux miennes, avide de lui, j’ouvris la bouche, et il la fouilla passionnément, je sentais s’accumulés de sa salive se mêlant avec la mienne coulée le long de ma joue quand enfin il me laissa reprendre mon souffle. Sa bouche s’emparant alors immédiatement de mon cou, de mes tétons, avec autant d’avidité que pour son baisé, ensuite de ses mains, il pris mes poignets, me les saisissant au dessus de la tête. Il léchât mes aisselles, les humas aussi. Je me laissais dévorer par lui, j’en étais tout chose, les jambes en coton, au septième ciel, il menait la danse. Quand ses lèvres s’emparèrent de mon membre, je ne devins plus que gémissement, des caresses buccales qui ne furent pas longue, car afin de faire durer les choses, en expert de l’amour, il me retourna et continua de la langue sa promenade sur mon corps côté verso. Sa langue s’insinua le long de ma raie, s’immisça ensuite dans mon intimité, son savoir faire m’arrachait des gémissements de jouissance de plus en plus rauques, en fonction de cette montée de plaisir, et me dilatant au passage… Ce préliminaire octroya à Francis un grand sésame à la pénétration, qui ne tarda guerre, en rut il me défonçait littéralement, murmurant à mon oreille quelques petites répliques qui se voulaient dominatrices. Prenant mon pied, je ne relevais pas, je subissais non sans quelques plaisirs accrus. Qu’il me traite de petite chose, d’accros à la queue, de trou à bittes, en mon fort intérieur, j’avais envie de lui dire que oui, tout cela était bien vrai après tout, par orgueil ou vanité, je ne dis rien. Mais il me chauffait une fois de plus en beauté. Je finissais par acquiescer à ses dires, tant mon plaisir était grand, gâté par la nature et qui plus est habile, j’étais comme toujours entre ses mains au septième ciel. J’ai eu raison de ma réserve, quand il a décelé la faille, j’étais vaincu…

-Alors on fait sa finaude, je vois bien que tu prends ton pieds, et que tu aimes ça, être traité en bonne petite salope que tu sais être à tes heures. Et d’amplifier ses ruades en moi, de sortir d’entre mes fesses pour y replonger de toute sa longueur aussi vite, je l’ai quasiment supplier de me baiser, de me défoncer, et il ne sait bien entendu pas fait prié. Dans le creux de mon oreille droite, j’ai senti sa respiration s’accélérer, ses halètements croître en puissance et se saccader de plus en plus vite. J’ai a peine senti qu’il jouissait en moi, sa sève chaude ne pas rempli car dans sa cavalcade, il ne s’est pas arrêté, la verge et les couilles vides mais toujours raide, il a continué à me labourer le cul, à s’en extirper et à s’y réintroduire pendant au moins une bonne dizaine de minutes… J’avais joui depuis longtemps quand il s’arrêta. Je me suis assoupi à nouveau dans ses bras, nous sommes demeurer au lit toute la matinée et un peu au delà. Fidèle à ses affaires, ce sont les clips et les claps de son clavier qui m’ont réveillé. Toujours lové au creux d’un de ses bras, de l’autre il envoyait à qui de droit des consignes via son pc. Il me fit un petit clin d’œil de connivence, j’allais prononcer quelques choses quand mes intestins se rappelèrent à moi. En catastrophe, je du me ruer vers la salle d’eau, trop d’air fruit de nos ébats devaient quitter la place, la porte ouverte, j’étais on ne peut plus mal à l’aise de tout ses vents. Mais comme lui ça le faisait rire de la chambre.

-J’y ai peut-être été un peu fort,…, non ?

-Enfoiré !

-Je sais que tu m’aimes chéri?

-Là je te…

-Merde ! Me dit il en s’esclaffant dans le chambrant de la porte que dans la précipitation j’avais laissée ouverte.

-Tu es bête.

-Tu sais que même sur un water tu es séduisant.

-Super ! Dans le genre bonni menteur. Et arrête de rire en me regardant.

-Ca te dit une petite semaine rien que toi et moi à Bruxelles ? Chez moi à Watermael…

-Tu n’es pas un peu crazy là chéri ! On entre chez toi comme dans un moulin, c’est bien trop risqué !

-Et si je fais tout sécuriser ?

-Je vais prendre une douche laisse moi réfléchir à ta proposition, je ne sais pas si je serais te supporter toute une semaine.

-Arrête ton petit jeu, pas avec moi,… Je pourrais faire remonter le mur d’enceinte existant, mettre un grillage opaque au début de l’allée, et renforcer le système de sécurité.

-Tout ça pour une semaine de baise ?

-Mauvais va…

-Réaliste j’ai envi de dire !

-Tu veux que je te savonne le dos.

-Ok, mais inutile que popol se réveille !

-M’embrassant dans le cou, sa queue se gonflant juste au contact de nos deux peaux, il me demanda de revenir à la maison tout en me savonnant.

-Et quoi, tu es prêt à faire une croix sur toutes tes petites aventures sans lendemain ?

-De quoi tu parles ?

-Pas à moi Franci, j’ai été à bonne école avec toi, moi aussi je fais faire faire des petites enquêtes…

-Figure toi que si tu voulais me piquer au contraire ça me touche, au moins tu t’intéresses toujours à moi… Et des aventures sans lendemain qu’est se que ça peut te faire ?

-Y en a un, c’est un régulier quand même.

-Il me fait penser à toi, mais n’est pas toi et il sait que je suis pris et ne quitterait jamais cette personne pour lui.

-Ca doit te plaire ça…

-Je n’allais pas faire curé en t’attendant !

-Je n’ai pas dis que je revenais, pas même accepter la semaine de... De plus j’ai des engagements et toi des travaux à faire faire…

-Donc tu viendras passer la semaine à la maison.

-Je n’ai plus de maison depuis bien longtemps… Je n’arrive plus à rester longtemps nulle part.

-On peut acheté une maison à deux, ou tu veux, il y a longtemps que je ne t’ai plus fait de cadeau.

-C’est vrai que nous n’avons pas assez de maisons…

-Une maison rien que pour nous deux, mais j’y met une condition.

-C’est nouveau ça !

-Que tu m’épouses devant monsieur le bourgmestre (maire).

-T’est con des fois quand même…

-Médite et regardons sur le net si il n’y a rien qui te plait !

-Chiche…

-Un petit château dans le Lot et Garonne ?

-Trop vieillot.

-Un moulin en Loire, regarde il vient d’avoir été rénové, ça à l’air pas mal.

-Bof, c’est quoi toutes ses couleurs criardes…

-Tu as raison, ça fait prolo, mais on peut faire repeindre.

-Et ici cette ferme en Hainaut.

-Pas mal, mais niveau tranquillité, tu as vu le grand axe en bordure ?

-C’est qu’il a l’œil…

-Tu m’excuses, mon tel vibre.

-Laisse sonner.

- Non, c’est mon numéro perso.

 

-Olga, ma petite Olga comme je suis content de t’entendre…

-Moi aussi Flavounet.

-Rien de grave j’espère ?

-Non du tout, je t’envois par mail du travail, un scénario, je fais les costumes, et le producteur voudrait de toi dans le rôle masculin principal.

-C’est que je suis déjà en train de tourner.

-C’est bon, tu peux nous revenir maintenant, faudrait pas que tu deviennes un has been here.

-Je ne te promets rien, je vais juste jeter un coup d’œil au script.

-Je sais d’avance que tu vas accepter. Tu vas a d o r e r !

-Et sinon?

-Ben à l’association tout roule. Et j’aimerai bien que tu ramènes tes fesses ici, ça fait un bail qu’on n’a pas papoter à La Terrasse.

-Tu me manques aussi.

-Tu me sonnes dés que tu as lu le script et là je devine que tu es occupé, tu me rappelles quand tu es plus dispo. Ok ?

-Ok, biz ma belle.

 

-C’était qui ?

-Olga…

-Elle te voulait quoi ? Me donner du travaille aux States.

-Tu comptes accepter ?

-Je ne sais pas encore.

-J’ai aussi un projet par là, on pourrait combiner ça.

-On va acheter cette maison ?

-Il y a quelques choses qui t’a tapé dans l’œil sur le net?

-On part à l’aventure, et qui sait au détour d’un chemin…

-En voilà une bonne idée, je me suis payé un nouveau bébé qui n’attends qu’a être rodé.

-Un cabriolet ?

-Touché !

-Super, j’ai toujours rêvé de faire ma Grace Kelly.

-Ha non, pas de travelote dans ma voiture.

-Que tu es con !

-C’est pour ça que tu m’aimes.

-Non je ne t’aime pas.

Nous sommes partis à l’aventure sur les routes de France. Nous n’avons rien acheté en chemin. J’ai finis mon film et sa promo, nous avons pu quittés l’hôtel et nous nous sommes retranchés à Bruxelles, chez lui, dans son domaine qu’il avait entre temps fait sécuriser à outrance. Je retrouvais mes anciens repères et j’étais à l’abri des paparazzis, je coulais des jours heureux, il mettait un frein à ses affaires et cela me comblait. Mais chassez le naturel… Il revient au galop, il s’est plongé dans un nouveau projet de lotissement, et me retrouvant souvent seul, j’ai finis par jeter un œil au script d’Olga. Une adaptation de Maroussia de Stahl, un de mes auteur favoris, en effet, je ne pouvais pas laissé passer cela, d’autant que souvent je m’ennuyais ses derniers temps. Le tournage prévu était assez long car il devait se tourner dans plusieurs pays et studios différents, dans notre envie de trouver la maison idéale, ce projet le ravi, au moins nous aurions l’occasion de voyager en quête de cette maison qui devait nous plaire à tous deux lors de nos retrouvailles. A l’est de cette nouvelle Europe rien ne nous plus, dans la vielle Europe à Venise, Francis avait flashé sur un de ses vieux hôtels particuliers, ou tout était à refaire, moi Venise, je la trouvais comme dans la chanson un peu triste. Devant mon manque d’enthousiasme, il décida de l’acheter quand même et d’en faire un petit hôtel. Je me voyais mal vivre en Italie au milieu des touristes. Lorsque je tournais en Normandie, pour des scènes retraçant le débarquement, nous avons à nouveau sillonnés les routes de France, je flashais sur une ferme à colombage au milieu de nulle part, le fait qu’il n’y eut pas d’aéroport dans le coin me fit renoncer à ce bâtiment, je voyais mal Francis loin de tout et arriver en retard à ses rendez-vous. Il flasha sur un loft design sans chaleur du côté de Dunkerque. Il essayait de me faire craquer en prétextant l’air marin et la plage que j’aime tant. Si j’aime beaucoup la France, sa mer du Nord, n’en déplaise à ses fans, n’est pas aussi belle que celle de Belgique, ou les dunes ont su être préservée. Et puis j’ai ma maison à Dehaan, je ne m’en déferais jamais, j’aime trop cette maison et je n’associe qu’elle à un séjour à la mer.

-Cherchons encore alors. Mon assistante a trouvé sur le net une maison qui devrait nous plaire, je confirme le rendez-vous ?

-Ou ça ?

-Dans le Bordelet.

-Pfff des vignes…

-Que tu es devenu difficile en vieillissant.

Ce fut en effet un domaine viticole que nous avons visité, la représentante de l’agence immobilière, nous ventait tous le charme de ce petit manoir, vendu avec son mobilier dont les portraits de ses anciens habitants. Je pense que c’est ça qui m’a le plus déplu, le fait que tout soit abandonné au prochain propriétaire. Je m’en avisais auprès de Francis qui me trouvait trop sensible pour le coup.

-On peut les jeter tous ses vieux cadres.

-Tu n’y penses pas ?

-S’ils ne te plaisent pas.

-Mais enfin, c’est le fait que leurs descendants ne s’occupent pas de leur patrimoine qui me choque.

Revint à nous la représentante, qui demandait ce que nous en pensions, Francis de répéter mes mots.

-Moi aussi, je suis triste que ce château soit à vendre. Mais les propriétaires n’ont pas le choix, leur fils est mort, ruiné, et ils ont trois petits enfants, ils vendent pour les élever.

-C’est affreux dis-je.

-Je ne vous le fais pas dire.

-Francis, on peut peut-être faire quelques choses pour cette famille.

-Tout ce que tu veux bébé. Madame est-il possible de voir le propriétaire des lieux ?

-Certainement, je vais voir ce que je peux faire.

Nous avons été dirigé vers une terrasse ombragée de ce domaine, là un couple de retraités assis autour d’une table surveillaient de loin, leurs petits enfants qui insouciant jouaient sur la pelouse.

-Messieurs, on nous a dit que vous vouliez nous voir.

-C’est exact, votre histoire a touché mon ami ici présent et nous sommes disposé à vous aidez.

-C’est que nous ne demandons rien.

-J’ai tout de même une offre à vous faire. Ecoutez d’abord. Je voudrais voir les bénéfices que dégage exactement ce domaine, pas les chiffres extrapolés du contrat de ventes. En fonction de cela, on fixerait un montant qui rembourserait progressivement la dette de votre fils dont nous nous porterions garants.

-Pourquoi feriez-vous cela ?

-Votre histoire nous a touchée, vous m’inspirez confiance, c’est un deal, et je suis certain que vous arriverez à rembourser, le domaine en garantie bien entendu. De plus mon associé ici présent ne supporte pas de voir un château se vider de ses gens et je lui passe tous ses caprices. Et je sais flairer une bonne affaire, je n’investis jamais à perte.

-Et bien c’est un ange qui vous a mis sur notre route.

-Je ne me trompe jamais quand je parle affaire, je vous fais transmettre le plus vite possible un contrat, que vous aurez à loisirs d’analysé.

-En attendant, nous vous gardons à dîner.

L’épouse sortit de sa réserve et me demanda si je voulais bien l’aidée, je la suivis jusque dans une grande cuisine, et si je parle de cet évènement anodin, c’est qu’il m’a ouvert les yeux sur un point.

-Ca ne vous dérange pas de m’aidée ? Je suis seule pour tout faire et mon mari voudra mettre les petits plats dans les grands.

-Il ne faut pas vous formalisée pour nous.

-Vous faites un beau couple je trouve.

Je ne sus que répondre, elle reprit comme pour elle-même.

-Comme monsieur parlait affaire en vos deux noms, je me suis naturellement dirigée vers vous pour un peu d’aide comme je l’aurai fais envers n’importe quel autre épouse.

-Comment avez-vous devinée ?

-Je ne suis pas née de la dernière pluie, et il n’y a qu’a regardé la manière dont il vous couvre sans cesse des yeux.

Une adolescente vint coupée court à mon embarras, elle arriva en courant haletante vers la cuisine, en hurlant quasi :

-Mamy, mamy, mamy, il parait que Flavio Biamonds est venu visité la maison, est-il encore là ?

-Calme toi, et cesse de criée. Je pense que c’est ce monsieur que tu voulais voir.

Elle ne prononça plus un mot. Sa grand-mère, lui dit qu’elle avait l’air bête, qu’elle venait de se ridiculisée, comme elle ne disait toujours rien, je me suis dirigée vers elle, lui ai serrée la main.

-Comment t’appelles-tu ? Tu as déjà vu un de mes films ?

-Estelle, Flavio, je crois bien que tous.

-Tu as une préférence.

-Vent de panique sans hésitée.

-Nous allons partager le dîner avec vous, si tu veux bien dresser le couvert pour nous aider moi et ta grand-mère.

-Tout de suite, tout de suite, j’y cours.

-Vous devriez venir plus souvent dîner. Je ne vous ai pas choquée tout à l’heure ?

-J’ai été surpris je l’avoue.

-Ca ne vous choque pas ?

-Quoi ça, que vous nous aidiez ? Ne faites pas cette tête là. Pourquoi serais-je choquée, chacun est libre en ce bas monde. Et je le redis, je trouve que vous allez bien ensemble, c’est ma petite fille qui va être déçue.

-S’il vous plait ne lui dite pas, il ne faudrait pas que cela s’ébruite votre bonne intuition.

-Comme vous voulez, pourtant avec votre notoriété, ça pourrait aider bien des gens.

-Ou stopper net ma carrière.

Toujours ce dilemme, et mon instinct qui me dit que pour vivre heureux vivons caché et ma hantise des coming-outs ! On n’a jamais vu un hétéro ameuter les foules et se targuer de sa sexualité, je ne vois pas pourquoi je devrais en faire autrement. Et puis, je dois admettre, que mis à part me servir de ma frimousse pour gagner de l’argent, je ne suis guerre bon à autre chose, je n’ai pas envi de mettre cela en péril, d’être relégué aux rôles de tarlouses. De plus je me sens bien sur les plateaux, et je n’ai plus envie à mon age de me recycler. De vivre aux crochets de Francis, je ne le veux plus non plus, ou en suis-je avec lui ? Bonne question, si je suis toujours comme neige au soleil à ses côtés, je suis conscient que si je veux le garder, il doit se sentir en permanence en danger, est ce une relation que de vivre en permanence sous pression. Et ses incartades, je sais qu’il ne voit plus son dernier amant en date, j’ai lu ses sms (textos) pendant qu’il était sous la douche. Je n’en suis pas fier, mais c’est plus fort que moi, je ne sais plus lui faire confiance. Pourtant cette dame qui dit que ses yeux ne trompe pas… Ses paroles, je voulais les vérifiés de moi-même. Car il est vrai que je ne le regardais plus. Nous avons repris la route, après quelques photos et dédicaces pour les enfants de ce couple de viticulteurs, durant trois jours nous avons roulé aux travers de la campagne française au hasard de nos envies. Plus d’une fois je l’ai fixé, plus d’une fois nous nous sommes regardé intensément dans les yeux. Je sais se que je cherche, je sais aussi que dés que son téléphone sonne, je désenchante, aller savoir pourquoi. Nous nous sommes arrêtés dans une ferme avec chambre d’hôtes durant ce périple. Nos chambres communiquaient, nous n’avons bien entendu partagé qu’un seul lit. Je lui ai fais l’amour avec passion et tendresse. A la fin de nos ébats alors que j’étais de tout mon corps sur le sien pris en étau entre ses jambes qui ne me lâchaient pas, les yeux dans les yeux, il m’a demandé de sa voix suave :

-Qu’est se qui se passe bébé ?

-Comment ça ?

-Ca fait trois jours que tu me fixes en permanence.

-Mais non…

-Mais si…

-Je ne sais pas…

-Retomberais-tu amoureux ?

-De toi ? Comment le pourrais-je encore ? Dis-je fâcher en me libérant avec véhémence de son étreinte.

-Tu te mens à toi-même Flavounet.

-Je vais prendre une douche et fiche moi la paix.

-Tu sais bébé, moi je suis fou de toi…

Je me suis dirigé vers la douche, j’en ai pris une glaciale dans le but de me remettre les idées en place. Si j’avais plus d’une fois surpris son regard sur moi, je le connaissais bien, lui aussi, physiquement j’ai toujours craqué pour lui. Amoureux, je ne l’ai pas été en permanence, des hauts et des bas, plus de bas, dans le but de me protéger connaissant pertinemment bien le gaillard. Alors que nous visitions une fois de plus une ruine en France, en remontant en voiture, je l’ai supplié de rentrer à Bruxelles.

-J’ai cru que tu ne me le demanderais jamais.

-Roule moins vite, pense aux procès tout de même, imagine qu’on t’enlève le permis.

-Il n’y a pas de danger pour moi, je connais du monde. Et j’ai hâte que nous retrouvions notre maison.

Je n’ai rien répondu à cette remarque, mais en moi-même, j’appréciais le fait de retrouver son chez lui, le berceau de toute notre histoire. J’avais beaucoup repensé à nos débuts, et une foule de souvenirs me ramenait sans cesse chez lui. Quand nous sommes arrivés à hauteur de la maison, au centre du parc, il s’est mis à klaxonner à tue-tête, il a bondit hors du véhicule, a frappé avec force le heurtoir à plusieurs reprises, quand Guy est apparu en ouvrant la porte encore en pyjama, vu les 3h du matin qu’il était, à moitié endormi, mon Franci a sauté à son cou, l’a embrasser sur les deux joues avant de lui dire en me montrant de la main, qu’enfin j’étais de retour parmi eux. Guy bredouilla quelque chose, comme : «  j’en suis fort content, désirez-vous quelques choses d’autre en particulier ? ».

-Allez dormir Guy, il manque de sommeil et dit n’importe quoi…

-M’enfin !

-Quel tête il fait, je lui ai dit que nous allions réessayer et voir par nous même, il croit que c’est déjà gagné.

-C’est que…

-Bonne nuit Guy, nous connaissons la maison, merci.

 

-Dans quelle chambre, me loges-tu ?

-La mienne pardi !

-Je ne suis pas fatigué… J’ai envie d’un peu me promener dans la maison.

-Moi avec la route dans les pattes bébé, je suis vraiment crevé…

-Ok, allonge toi, je te rejoins sous peu…

Je me suis attardé dans son musé privé, les cadeaux sans grandes valeurs de l’étudiant Flav sont toujours là, trônant parmi ses antiquités, collections et œuvres d’arts favorites. J’en suis ravi, je dois l’admettre, le sommeil me gagnant, je me suis redirigé vers sa chambre, il regardait une rediffusion du JT, j’ai prétexté vouloir chercher de quoi dormir pour pouvoir fouiller dans ses affaires. J’espérais retrouver de mes anciennes affaires, son dressing bien entendu frôlant la perfection, je ne retrouvais rien, pas même ma chemise DG orange. J’enfilais dépité un simple t-shirt à lui quand il me rejoignit. Il m’étreignit la taille alors que ma tête ne sortait pas encore du col du t-shirt. Il me fit faire volte face une fois habillé face à lui, m’embrassa sur le front et ouvrit un tiroir qu’il avait à portée de main, petit tiroir d’un mètre vingt de long sur vingt de haut.

-Je crois que tes petites affaires, celles que tu cherches sont toutes rangées ici.

-Je ne cherchais rien.

-Menteur, menteur… Dit-il en m’embrassant.

-Comment as-tu deviné ?

-Je te connais comme si je t’avais fais bébé.

-Que mes affaires dis-tu ?

-Tu comptes faire une fixette encore longtemps…

-Il a aussi droit à son tiroir ?

-Non il n’a jamais eut son tiroir ici, mettons les choses à plat une fois pour toutes, je ne parle jamais de tes exs, car tu en as eu quelques uns aussi, et tu fais de même sans ça, ça ne fonctionnera jamais.

-Je vais essayer, promis.

-Bon allons dormir.

-Je peux chercher, je ne trouverai pas de ses affaires ici ?

-Non bon Dieu, puisque je te dis,…

-Ok, te fâche pas, je peux aussi être un tantinet jaloux !

-Bébé, je suis vraiment crevé.

-Ok, allons nous coucher ! Une fois dans le lit, je reprends : comme je n’aurai pas ma maison, tu m’achètes un pure-sang arabe?

-J’aimerai remonter l’élevage de mon grand-père.

-Si tu veux.

-Chic et j’aimerai aussi…

-Dites donc suffit oui ! Je ne suis pas la banque de France ici !

-C’est tout comme lui ai-je répondu ironiquement en me jetant sur lui, en l’embrassant partout sur le visage avant d’unir nos langues dans un baisé passionnel. Nos queues au contact de nos corps étaient déjà pleine de vigueurs, mais de l’enfant gâté, je suis passé à l’enfant sage, je me suis blottit tout contre lui, mettant son bras autour de moi, l’obligeant à m’étreindre, j’ai en quelques sortes devancé ce geste qu’il adopte mécaniquement envers moi. Par là, je voulais juste qu’il comprenne que j’avais besoin de lui, je ne voulais pas lui dire de vive voix, fierté idiote oblige, c’était un signe à interpréter. Je me suis réveillé vers les 10h, seul dans son grand lit, mon érection matinale battait son plein, vu l’abstinence de la veille. Bougon qu’il ne soit pas là, j’ai pris la télécommande qui gère tout dans la pièce et après quelques essais, j’ai réussi à ouvrir les panneaux de marqueteries du plasma. Guy me surveillant sans doute, est venu me demandé si je déjeunais au lit, j’ai dis que oui, et sur le plateau entre les pains perdus et le jus d’orange une enveloppe.

 

Mon ange,

Tu dormais tellement bien que je n’ai pas eu le courage de te lever. J’ai beaucoup de retard au bureau dans mes affaires en cours. Rejoins moi pour déjeuner chez Vincent, je nous ai réservé une table. On ira ensuite flâner dans la galerie.

Je t’embrasse, tu me manques déjà.

 

J’ai chiffonné ce billet, j’ai pris mon temps pour déjeuner, j’ai bien eu le temps de pester intérieurement contre lui. J’étais tout simplement furieux qu’il me laisse en plan pour allé travailler alors qu’il n’était même pas prévu qu’il soit sur Bruxelles. J’ai piqué les clés de sa plus belle moto, ne sachant ou aller, j’ai pris l’autoroute, en roulant à toute allure, je me rendu compte, que j’avais pris la route de la Flandres, de la mer, je me suis donc rendu dans ma bonne vieille maison balnéaire.

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Francis - Communauté : Communauté gay
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Lundi 5 juillet 1 05 /07 /Juil 14:53

Ce qui va suivre: Un amour de vacances sur Panam, une histoire sans lendemain, Francis ou la fusion des corps, le retour...

 

En démontant l’expo de l’inauguration la galerie en mémoire à David, Olga et moi seul devant le cliché de la relecture de la liseuse de Vermeer, nous avons beaucoup débattu, parler de tout et de rien.

-Que c’est triste de voir cette photo à même le sol Flav.

-Si tu voyais la tristesse de mon mur de salon en ce moment, tu comprendrais que j’ai hâte qu’elle regagne mon adresse.

-Oh, je te comprends, moi aussi j’ai hâte que tous ses cadeaux, mes souvenirs retrouvent le chemin de mon loft.

-Ils ont finit de tout sécuriser ?

-Oui, c’est fait, j’ai l’impression de vivre dans un coffre fort à présent, mais je m’y ferais. Crois-tu que nous avons a eu raison de faire ce catalogue, cette expo ?

-Il fallait marquer le coup, contenter les professionnels, pour leurs travaux, ils auront toujours le catalogue souvenir à présent.

-Nous ne serons pas toujours là pour faire face aux vautours. (C’est comme ça que sont né le fond et les bourses d’études, mais je passe)

-Comme tu étais beau jeune !

-Oui, j’ai sur ce cliché quelques choses d’innocent propre à la jeunesse.

-Remarque, tu es toujours aussi beau dix ans plus tard.

-Quinze ans !

-Déjà ! Vous vous êtes beaucoup aimé, … tout un temps.

-Non, tu peux le dire, on s’est aimé disons très fort, puis même si il n’y a plus eu que de l’amitié, ça restait intense ma belle.

-Quoi que tu aurais pu dire, je croyais que tu allais nier en bloque, j’étais en train de me dire que de toutes façons cette photo et les autres de la même série en sont des preuves irréfutables.

-Je ne nie rien, je lui dois beaucoup… Je l’ai aimé, oui...

-Tu en as fais du chemin petit mannequin d’Europe.

-Et toi petite styliste…

-Allons prendre un pot à la Terrasse en sa mémoire, nous échangerons les souvenirs heureux de notre petite vie.

Ce que nous fîmes, pour ensuite Olga et moi, nous jeter à corps perdu dans la constitution de la fondation, il a fallu faire un inventaire de toutes les œuvres, retracer leurs parcours, en contester plus d’une, gérer l’image, s’armer d’une troupe d’avocats et  de notaires afin d’être blinder au niveau légal quoi qu’ils nous arrivent. Les scripts se sont accumulés tout un temps sur ma table basse, puis j’ai demandé à ce qu’on me les mette dans un carton au grenier, de ne plus répondre à aucune proposition des producteurs, pareil envers la presse, du jour au lendemain, toutes les propositions ont cessées. J’ai alors eu à régler une autre succession, mes racines se sont rappelées à moi. Olga s’en sortant bien seule, je me suis retiré en Belgique, dans cette bonne vieille maison de vacances le long de la mer du nord. Ma mère ayant investit le domaine de sa propre mère, au château de mon enfance, je n’y vais plus que très rarement et le moins longtemps possible tant son babillage m’exaspère. Je suis donc à l’instant ou j’écris ses quelques lignes dans cette bonne vieille maison balnéaire qui est maintenant mienne, j’ai tiré une table devant une fenêtre face à la mer,  pris un calepin, et y ai couché une grande partie de mes souvenirs, L, Romain, Dave, Francis... Je me suis pris au jeu de l’écriture, je me suis retrouvé seul avec moi-même, je me suis ressourcé. Sans un appel d’Olga, je crois que je serais encore en train d’aviver ma mémoire.  Le Musé d’Orsay désireux de présenter une rétrospective des premières œuvres de Dave, un thème encore inexploité en Europe, étant sur place selon elle, en bonne américaine qu’elle est, elle imagine toutes les capitales des Etats membres se jouxtant, elle me confia l’évènement. Bien que Bruxelles et Paris soient relié par le TGV et rapproché à une heure de trajet, j’avais envie de jouer au touriste et ai donc pris mes quartiers sur Panam. L’équipe du Quai avait un projet bien ficelé qui ne nécessitait pas tellement ma présence, je leur donnais donc le champ libre et j’étais présent quand il le souhaitait en tant que représentant de la fondation. Essentiellement lors des déballages des œuvres afin de s’assurer du bon état ou des accros dut au transport. Quand je n’étais donc pas convié, je découvrais Paris, j’ai beaucoup flâné au Louvre, à Versailles, aux Tuileries, je me suis aussi promené un peu dans ce fameux « marais », j’y ai même poussé la porte d’un bar. J’avoue que j’avais envie de plaire, ou de me faire draguer, d’observer aussi mes semblables qui contrairement à moi, ne se cachaient pas. Je me suis attablé dans un coin, d’abord gêné, je restais plongé dans mes guides touristiques, une couverture au cas où on me reconnaîtrait, personne ne connaissant le Néerlandais en général sur Paris, je jouais au touriste Hollandais. Quand on m’a servit le cola que j’avais demandé dans ce bar dont j’ai oublié le nom rue du Plâtre, si mes souvenirs sont bons, j’étais assez confus et bégaya même un peu quand le serveur me demanda d’où je venais en jetant un œil sur mes guides et brochures.

-Amsterdam lui répondis-je en roulant bien le « r ».

-J’y ai déjà été en mini trip, c’est cool aussi là-bas.

-Oui, oui.

-Si tu comptes aller visiter les catacombes de Paris, je te le déconseille ça craint.

-Ha, merci du conseil.

-Pas de quoi. Et il retourna derrière son bar, apostrophé sans doute par un habitué, qui tint quelques propos grivois sur les hollandais. Il me fit un clin d’œil et je ne pus que lui répondre par mon plus beau sourire. En quittant le bar, ayant envie de contact sociaux, je demanda au barman quel direction je devais prendre pour me rendre vers Montmartre. Il me montra mon chemin sur une map gay, me donna aussi une invitation pour une soirée qui se tenait le soir même au bar.

-Si jamais tu t’ennuies ce soir, il y aura beaucoup plus de monde que maintenant.

Ne sachant que répondre, mon attention attirée par son avant bras qui laissait deviné un début de tatouage de tribale. Pensant que je ne l’avais pas compris, il reprit :

-Big party, a lot of men.

-Ok, merci pour l’invitation. Peut-être à ce soir.

Il devait avoir quoi 22-23 ans, un mètre quatre vingt, les bras bien dessiné, pas d’excès de gonflette, mais quelques heures par semaine évidente de sport en salle, le bronzage impeccable, un sourire d’ange, tout l’attirail du parfait barman/dragueur. Son numéro, j’en étais conscient était bien rodé, et pourtant le soir venu, je ne soupas pas après mon périple, je passa à l’hôtel juste pour prendre une douche et me changer. J’avais pour passer incognito teint mes cheveux en blond, ils étaient mi-long, coiffé en une coupe un peu ringarde, mais qui me donnait une autre physionomie, me permettant depuis tout un temps de me fondre dans la masse. Aussi, je fis la fête incognito parmi tous des inconnus, j’ai eu la mauvaise idée de prendre un Batida ananas au bar comme premier verre. Je ne me souviens pas d’avoir eu un moment un verre vide en main, ils arrivaient de partout. Après pas mal de cocktails, j’allais même sur la petite piste de danse, je dansais et m’éclatais, répondant aux uns et aux autres qui venait me demandé mon numéro de tel, qui essayait d’engager la conversation. Eméché, j’acceptais les verres, et quand un mec ne me plaisait pas du tout, je feignais de ne pas le comprendre. Le barman de ce matin vint un moment me rejoindre, immédiatement plus personne d’autre ne comptait, il était assez hypnotisant. Il m’emmena dans un club. J’ai continué à me déchaîné sur la musique mais en sa compagnie dans des pas de danses coller serrer. Là, j’ai viré le Batida de mes verres, me suis concentrer sur l’ananas, on s’est roulé quelques patins sur le dancefloor, un moment donné, il m’a proposé un endroit plus calme pour parler si ça me disait et on s’est retrouvé dans « Zebar ».  Je me suis retrouvé, collé à lui sur une banquette, son bras sur mon épaule, oubliant souvent mon accent flamand en lui parlant quand on se parlait. Il voulu me raccompagné à mon hôtel, je ne voulais pas qu’il voit dans quel palace je logeais, aussi je lui dis que je ne savais plus le nom de mon hôtel et j’imagina un histoire dans laquelle, j’avais oublié un sac à dos dans son bar contenant mes guides et ma carte de chambre. Il occupait une chambre au dessus du dit bar, nous partîmes à la recherche de mes affaires.

-On t’a sans doute volé ton sac, faut  faire attention tu sais, on est pas à la campagne ici. En attendant demain pour retrouver ton hôtel et porter plainte aux keufs, je t’invite chez moi pour la nuit.

-C’est sympas.

-En même temps c’est très petit.

-On peut se serrer non ?

Il me fit rentré dans son petit studio, bien rangé et propre de prime abord, trois pièces, une salle de bain, un coin living et cuisine et la chambre. Il enleva sa veste, j’enlevai mon pull, nu en dessous, il posa ses mains sur mon torse, je fis tomber mon pantalon, enleva mes baskets, tout en me caressant, il se dévêtit aussi. Nous avons vite roulé sur le lit, nous n’avons pas su résister à de longs préliminaires, sa table de chevet contenant moult préservatifs, moi d’abord, lui ensuite encapuchonné, nous nous sommes relayé dans le fessier de l’autre. Je n’avais pas pris la peine d’enlever mes chaussettes, j’avais juste profité, d’un bon plan d’un soir comme dirait l’autre. Au petit matin, je m’apprêtais à fiche le camp, mais il était déjà partit. Je trouvais sur la porte un mot me disant, qu’il était au bar, passage obligé pour quitter les lieux. Peu habitué à ce genre de scénario, je ne savais pas comment l’aborder, il y avait déjà quelques gars qui prenaient des cafés en les servants il engagea la conversation.

-Bien dormi ?

-Oui…

-Moi trop peu.

-Désolé.

-Non c’était bien, phrase qu’il appuya d’un clin d’œil.

-Je vais aller à  la recherche de mon hôtel.

-J’ai un ami qui vient me remplacer dans trente minute, bois un café, je t’aiderai.

-Je n’ai pas envie d’abuser plus de ton hospitalité, c’est gentil.

-Ben je vais pas te laisser dans la merde mec, dans une ville que tu connais pas.

-Ca ira tu sais, j’en ai vu d’autre.

-Tient cadeau de la maison.

Je me força à ingurgité quelques lapées de son café français si gentiment offert, mais par chance a la vue des mimiques négatives de mon visage, il me proposa un thé, que je m’empressais d’accepter.

-Fallait le dire que tu n’aimais pas le café.

-Tu l’avais déjà servit.

-Ha voilà mon pote. Au fait comment il est ton hôtel, il y a peut-être quelqu’un ici qui le connaît, tu te souviens de quoi il a l’air d’extérieur?

-Oui et en faisant mon périple en sens inverse ce matin, je devrais réussir à le retrouver.

-Ben dis toujours.

Une dizaine de gars étant intéressé par mon histoire, je décrivis un hôtel fictif, et ils se mirent par chance d’accord sur celui que ce devait être.

-Je vais prendre un taxi… Je ne savais pas son nom, mais devinant que je cherchais son nom, il le dit à ma place.

-Jérôme, je m’appelle Jérôme, Bart c’est bien ça ?

-Je vais prendre un taxi, ne te dérange pas, tu as fais bien assez.

-Tu reviens après t’être changé ? Je peux te faire visiter, si tu en as envie.

Et je me surpris à lui répondre « d’accord ». Je passa la journée en sa compagnie, la nuit aussi, il était drôle et charmant, était plus vieux que je ne le pensais, nous avons en fait le même age. Le lendemain, j’étais attendu à midi au musé d’Orsay, comme il travaillait, ça tombait bien. Je prenais le petit déj avec lui au bar, on venait de placé dans le comptoir des LCD, aussi nous avions pour musique d’ambiance, une rediffusion d’une émission people. Si au début, je ne songeais qu’à batifoler avec mon bellâtre, quelques clients se passionnants pour un reportage, la petite assemblée se concentra donc dessus. L’un des clients annonça, que celui-là, il en ferait bien son quatre heure, et que sans doute il en redemanderait, ce qui fit rire tout le monde. Jérôme augmenta le son, et le quatre heure, il s’agissait en fait de moi, mais en brun, dans des vêtements fashions, et vivant aux USA. Des informations avaient filtrées comme quoi j’étais en ce moment même à Paris, pour l’exposition temporaire sur Dave, on expliquait qu’il avait fait de ses amis fidèles ses héritiers. Jérôme trouva ça louche qu’un ami soit son héritier, il trouvait que Flav l’acteur était d’ailleurs trop beau pour être hétéro. Bart souriait bêtement cherchant un moyen de se faire oublié, mais comme Jérôme attendait de lui une réponse, je dis juste que je n’étais pas fan. Un client trouva que j’avais des traits similaires avec l’acteur. Je perdis pied, mais ça ne se vit pas. Un autre type, ne trouvant pas de comparaison entre une boucle d’or des marais et un sex symbole brun américain provoqua une diversion grâce à sa boutade. Je crois que j’ai surtout rit jaune, réalisant que mon petit jeu devenait dangereux. Pendant les pubs, les spéculations allèrent bon train alors sur mon compte, on me disait français expatrié, belge, ou canadien, tous avait lu quelques choses sur moi, et prétendaient détenir la vérité. Ca me fit beaucoup rire, le reportage reprit et à nouveau sur mon compte, comme les autres, je suivais le reportage avec attention, de voir une rétrospective sommaire de sa vie en images, ça fait vraiment étrange. Surtout d’entendre les commentaires des gens en direct, et encore plus de voir sa vie défilée comme un film. Tout était là en condensé, la maison de famille en Belgique, des photos de moi enfant, puis élève studieux, des photos que je n’avais même pas moi-même de ma période universitaire. Puis des images des différents plateaux de cinéma, et des récompenses reçues de part la profession. Le présentateur que je trouva niais, parla de moi comme d’un ami, affirma que j’avais tourné une page sur le cinéma, que je me consacrais à l’art, et que je souhaitai une vie calme à l’abris des paparazzis et des bains de foules que ma venue suscitait toujours en attestaient les fans rassemblés devant mon hôtel. Je n’étais plus en sécurité dans les rues de Paris, on risquait de me tomber dessus à tout moment. Je dis au revoir à Jérôme en insistant sur mon baisé, je savais que c’était le dernier. Je lui dis néanmoins à ce soir. Je n’allais pas à mon rendez-vous au musé, je savais que j’y étais attendu. Je voulu savourer encore quelques minutes ma liberté. Je partis pour la tour Eiffel, acheta un ticket et monta parmi un groupe de touriste asiatique. Je regardais la vue sur la ville, en réfléchissant à un plan, je me décida, pris un taxi et alla en direction du salon de coiffure des stars.

-Bonjour, vous avez rendez-vous ?

-Bien entendu avec Olivier.

-Je suis désolé, mais Oli n’est pas là aujourd’hui.

-Et bien vous n’êtes pas bien informée. Je montais à l’étage, jouant les habitués bien que je ne sois venu que deux fois. Le salon n’avait pas changé depuis mon dernier tournage en France et mon souvenir en était correct. Je poussais la porte du salon privé, celui ou seul les clients dit de marque sont reçu en toute intimité, avec une sortie n’ayant pas pignon sur rue. Je ne me souciais pas qu’il soit occupé ou non, la porte refermée je me plaqua contre, et glissa au sol. Je fondis en larme instantanément, les mains plaquées sur le visage, je savais que les vacances étaient finies, et que j’allais reprendre les tapis rouges.

-Mais, mais qu’est se que c’est ? Monsieur, je vous préviens que la sécurité est avertie.

-Vous voyez bien que cet homme a un problème. La dame se faisant coiffée là, se leva de son fauteuil, d’instinct vint auprès de moi et me demanda se qu’il n’allait pas. Décrite comme froide et hautaine par ses détracteurs, j’en ai là, la preuve, Sophie s’est tout le contraire de cela.

-Excusez moi, je n’avais pas d’autre choix que de venir me réfugier ici, je pense que l’on pourra me fournir un autre salon. Excusez moi pour le dérangement.

De ses yeux doux et pénétrant à la fois, elle me détailla et dit :

-J’ai vu ce matin même le reportage qui vous étais consacré.

-Il signe la fin de mes vacances, et de mon anonymat à Paris. Mais je ne suis pas à plaindre.

-Non sans doute, il faut être à notre place pour savoir se que c’est que d’avoir envie de faire ses courses soit même, ou de se promener dans les lieux publics.

Olivier, ne m’avait pas encore reconnu, mais se doutait qu’il avait à faire à une grosse pointure, il interrompit la conversation et adroitement exposa la situation.

-Excusez-moi, mais que fait-on pour l’heure. Il n’y a pas d’autre salon privé de libre en ce moment.

-Et bien Olivier, tu n’est plus capable de t’occuper de deux clients à la fois ?

-Si, si bien sur, si ça ne vous dérange nullement.

-Au boulot Olivier, nous n’avons pas la journée.

-On fait comme d’habitude Sophie ? Et pour monsieur on fait quoi ?

-Tu lui rends sa véritable apparence tient !

-C’est que ? J’ai une tête de passoire en ce moment.

Sophie ouvrit un magazine qu’elle avait dans son sac à main, ou j’étais en double page, et confus Olivier, exigea un tas de produits, des sandwichs…

-Vous savez Flav, vous avez refusé de tourner un film avec moi.

-Oh, je ne crois pas qu’un scénario vous nommant me soit parvenu. Et j’avoue ne plus rien lire depuis un moment.

-Oui, vous vous concentrez sur l’art.

-Non cette rumeur est totalement infondée. J’ai juste été fort attristé du décès de mon ami, et je n’avais plus le temps pour tourner  et je n’étais pas prêt, tourner avec quelqu’un d’autre, j’aurai l’impression de le trahir.

-Vous faites deux ans sans tourner, on dit que votre cote est en baisse, trois toutes les rumeurs les plus folles apparaissent. Pour ce qui est de tourner pour un autre réalisateur, vous le lui devez.

-Vous trouvez ?

-Je ne vous l’aurai pas dit sinon.

-Vous l’avez tourné ce film dont je n’ai pas lu le scénario ?

-Non, il est stand-by.

-Une adaptation ?

-Oui, une bio, j’aurai incarnée une résistante, et vous mon jeune amant.

-Les quelques années qui nous séparent sont ténues je trouve.

-Nous savons nos ages respectifs allons…

-Je demanderai à mon impresario de me faire parvenir le script.

-Bonne idée, nous en reparlerons lors du lancement de l’expo de votre ami.

-Vous y serez ?

-Comme le tout Paris, et j’aurai une raison de plus pour y être.

-On raccourcit les cheveux avant la pigmentation ?

-Oui faites moi cette tête de papier glacé, ça fait longtemps. Au revoir Bart.

-Qui est Bart ?

-Moi depuis que je suis à Paris, et il est déjà mort.

-Moi je ressuscite parfois mes identités d’emprunt, et tu, on va se tutoyez, ok ?

-Ok !

-Tu auras encore l’occasion de créer bien d’autre Bart dés qu’on s’intéressera moins à toi.

Vernissage, cocktail, petit four, à nouveau sous les projecteurs, j’étais invité partout à Paris, l’Elysée, émissions de télé, endroit select et people. Pour faire taire les rumeurs surtout et pour tourner avec ma nouvelle amie française, je suis retourné sur les plateaux d’un tournage me remettant en piste, un véritable carton plein. Une histoire tragique, un plateau bon enfant sur lequel on riait énormément, et comme souvent dans ses cas là, une réussite au box office. Pour tourner du tragique, il faut que règne une bonne ambiance dans l’équipe. Je me suis donc fais une nouvelle amie en la personne de Sophie, durant le passage de l’équipe sur Paris, on est beaucoup sortit, une manière de faire de la promo avant l’heure. Comme nous allions parfois dans le marais, je proposais de rentrer dans le bar de Jérôme. Il n’était pas là ce soir là. Je reconnus les habitués dont celui qui aurait bien voulu faire de moi son quatre heure. Comme il me regardait hébété, je lui fis un clin d’œil, et ne put réprimé quelques éclats de rire. Nous avons accepté une petite séance d’autographe improvisée, un barman vint me demandé de signer le livre d’or de Jérôme. J’écrivis, en vis-à-vis de ma dédicace officielle « Flav », une autre plus personnelle : « Je suis revenu pour te voir, mais tu n’étais plus là. Amitié d’Hollande. Bart ». J’ignore s’il a jamais fais le rapprochement, il se peut qu’il n’ai même jamais fait attention à la dédicace de Bart, celle de Flav lui faisant beaucoup trop d’ombre.

 

Après ce succès, j’ai enchaîné quelques films mais uniquement en Europe, et j’ai à nouveau voyagé d’hôtel en hôtel. Des films qui ont été parfois présenté dans quelques petites salles aux states. En général les critiques étaient bonnes, le public pas toujours à la hauteur de celle-ci. J’ai aussi commencé une petite collection de statuettes, une palme, un césar, quelques ours, etcetera. Celui que vous semblez tous m’envié, Francis refait son apparition alors que je suis à l’Hilton de Berlin, étant tout deux dans le même hôtel, il me fait savoir à sa manière qu’il est là. En rentrant dans ma suite, sur la console à l’entrée un paquet, le fait qu’il n’y ai pas de carte, d’instinct je sais que c’est lui. Des picotements dans le bas du dos, comme un gamin, je déballe le présent sans égard à l’emballage. Le paquet est en fait une succession de boîtes qui en recèle d’autres, jusqu’à une bourse en velours contenant un beau bracelet en or blanc que je m’empresse d’attacher à mon poignet. Ne sachant pas ou le trouver, je descends à la réception, demande si il loge bien dans l’hôtel. Evidement on me dit que non, personne de ce nom ne loge ici, j’essaie des noms d’emprunts que je lui connais, j’essaie même de savoir qui a fait livrer le paquet dans ma chambre, on le dit arriver par coursier. Je ne tirerai rien de cet employé, il n’a pas l’air d’un grand fan. Alors que je m’approche de l’ascenseur, je décide de participer à ce repas que j’avais décidé de boycotter, n’ayant plus envie de me retrouver seul et encore moins de me reposer. La petite sauterie du réalisateur s’éternise, les bulles commencent à ricocher dans ma tête, je sens qu’il est temps que je regagne ma  chambre. Il est là adossé à ma porte, une rose dans la bouche.

-J’allais partir bébé.

-Menteur on t’aura prévenu de l’accueil. Ma voie ne me trahi pas et mon équilibre est par chance encore bon.

-Tu as une petite mine, je trouve. Tu veux un coup de main pour ouvrir ta porte.

-Tu as l’art de m’énerver, faut-il toujours que tu apparaisses quand j’ai bu un coup de trop.

-Je ne crois pas que ça fonctionnerait, je n’aime pas tellement les alcolos en plus.

-La barbe, tu rentres, ou tu restes là ?

-Tu as eu mon cadeau ?

-Oui regarde, lui dis-je en agitant mon poignet sous ses yeux.

-Il te plait ?

-Tu aurais pu mettre un carte et m’invité à dîner.

-Ce n’était pas possible j’étais en réunion toute la journée.

-Par dépit, pour toute réponse j’eus un rictus qui ne voulant rien dire, en resta là. Afin de briser ce blanc, je l’invitai. Je suis fatigué là, tu dors avec moi ?

-Moi aussi je suis crevé. Je vais juste chercher mon portable à côté au cas ou demain matin on m’appellerait de bonne heure.

Je me dévêtis durant son absence, me glissa sous les draps, je décidai de ne garder que mon boxer. Je dus lutter contre le sommeil, quand il revint, je le regardais se dévêtir à son tour. Si son torse toujours aussi ferme, n’éveilla pas d’émois en moi, de voir ses jambes au cuisses musclées apparaîtrent progressivement durant la chute de son pantalon de toile noir, m’émoustilla, bien que fatigué, je sentais se raidir sous la toile ma queue.

-Que tu es beau Francis !

-Waw un compliment, ça faisait longtemps.

-Ne commence pas s’il te plait ! Il me rejoignit sur ses paroles sous les draps, je lui laissa à peine le temps d’arriver au centre du lit, que je me lova tout contre lui, son parfum, son odeur, sa force, tout son être me rassurait, la fatigue étant là, je suis instantanément tomber endormi dans ses bras. J’ai dormi cette nuit là, comme une masse. A mon réveil, j’étais dans la même position tout contre lui, je leva les yeux vers son visage et il me sourit.

-Bien dormi bébé.

-Merveilleusement bien.

-Je suis content alors…

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Francis - Communauté : Communauté gay
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Mercredi 2 juin 3 02 /06 /Juin 11:07

3. Un an de parfaite idylle

Vers 9h, Francis me réveilla, apportant un plateau déjeuner. Je le taquinai d’emblée.

— Tiens, Guy n’a pas oublié notre anniversaire, quelle charmante attention que cette rose.

— Si, il m’a rappelé fortuitement la date lors d’une conversation. L’idée de la rose est de moi.

— Je te taquine gros bêta, viens que je t’embrasse.

Il se pencha vers moi et j’entourai son cou de mes mains, avant d’unir mes lèvres aux siennes.

— Bon appétit, rassasie-toi, nous n’aurons pas le temps de manger avant ce soir. Si je te sors, je dois néanmoins remplir quelques engagements au bureau.

— Je vais enfin voir l’endroit que j’exècre le plus?

— Tout ce que tu voudras. Mais mon bureau est agréablement décoré, tu sais.

— Non je ne sais pas et comment pourrais-je aimer un endroit qui te tient éloigné de moi?

— Mais c’est que je déteins sur toi, tu dis des mots doux à présent.

— J’adore ces brioches, je m’en ferais péter le ventre.

— Même bedonnant, je t’aimerai.

— Ne compte pas sur moi pour te laisser ramollir, grossir, ou que sais-je encore!

— Il te reste 20 minutes pour être frais comme une rose, et la voiture sera là.

— Super la journée commence bien.

— Ne fais pas ta tête de mule, active-toi.

— Enlève-moi ce plateau que je prenne au moins une petite douche.

Je sortis du lit et me dirigeai vers la salle de bain.

— Tes fesses me rendent fou!

— Oui et bien pas touche, je n’ai que 17 minutes pour être prêt.

— Rectification: 16!

Je me saisis d’une serviette que je tentai de lui lancer dessus, mais elle tomba quelques mètres devant ses pieds. Une douche rapide, j’enfilai ma chemise fétiche orange fashion et mon blue jeans de la même marque. Je l’appelai dans le dressing, lui enleva sa chemise.

— Mais nous n’avons vraiment pas le temps.

— Je sais, mais moi vivant, tu ne sortiras pas d’ici avec cette chemise.

— C’est un cadeau de ma mère.

— Et ben, elle devrait l’offrir à ton père plutôt.

— Si elle pouvait encore le faire, je ne crois pas qu’elle s’en priverait.

— Oh, tu ne m’avais jamais dit.

— Ne te tracasse pas, c’est une vieille histoire, je me souviens à peine de lui, j’étais encore gosse quand il est tombé de cheval.

— Désolé. On sait si peu de chose de l’un l’autre au fond.

— On va y remédier, petit à petit…

— Tu portes mon premier cadeau… Tiens, mets plutôt celle-ci.

La Mercedes arriva devant le porche à l’heure qu’il l’avait décidé. Nous montâmes à l’arrière, il m’ouvrit la portière comme mon père dans ses élans d’amour pour ma mère le faisait et à cette pensée, j’en fus transporté d’aise.

— Messieurs bonjour.

— Bonjour Pierre, direction le sablon.

J’étais dans mes pensées et n’entendis même pas la direction.

— Où allons-nous?

— Chez une amie à moi, nous faire élégants.

— C’est gentil ça, moi qui ai mis mes vêtements favoris.

Sur la Place du sablon, il n’y a guerre de magasin de vêtements. Les Bruxellois sauront dans quelle enseigne italienne nous allâmes dépenser.

— Tu es certain qu’ils seront ouverts à 9h30?

— Je leur ai demandé hier. Nous aurons tout le magasin pour nous. Tu prends tout ce qui te plaît, mais avant tout, je veux un costume irréprochable de perfection.

— Et bien, choisis-le moi.

À peine la voiture étant à hauteur du magasin que quelqu’un en sortit et vint m’ouvrir la portière. Francis me suivit, entra cependant avant moi dans le magasin et fut accueilli à bras ouvert par une italienne pimpante, une véritable couverture de vogue incarnée, certifiée sans retouche. De sa voix à l’accent mélodieux, elle alla à sa rencontre.

— François-Charles quel plaisir. Tu boudais notre boutique?

— Un tantinet, une de vos chemises m’a fait défaut.

— Pas possible, s’écria-t-elle catastrophée. Mais il fallait nous la retourner, nous t’aurions dédommagé.

— Je plaisantais.

— Goujat, j’ai cru un instant que j’allais défaillir. Et voici le fameux Flavien. Enchantée, je suis Gina, une vieille amie à François-Charles.

— Enchanté.

— Il n’a pas menti, vous êtes me semble-t-il parfait, à un détail près, vous vous êtes trompé de griffes. En sortant d’ici, je ne veux plus vous voir avec autre chose que de l’Armani. Sur un corps d’athlète, comme le vôtre ce sera parfait.

— Impossible de le faire changer d’avis, il adore trop ces vêtements-là, en particulier.

— Et bien Francesca, qui va s’occuper de toi, te trouvera bien mieux et dans le même style, moins extravagant évidement, beaucoup plus smart.

— J’ai mis pour toi quelques modèles dans le salon, moi je conduis ton Apollon en de bonnes mains.

Je suivis cette bombe méditerranéenne qui semblait me connaître sans m’avoir jamais vu, bien qu’elle était persuadée du contraire. Elle me demanda d’ailleurs si je n’étais jamais venu au magasin. Puis me dit que nous étions tous les deux très bien assortis, que je ne devais personne laisser dire le contraire.

— Et la différence d’âge, lui dis-je ?

— Pfff, des radoteurs et des mauvaises langues il y en aura toujours, mon mari à 20 ans de plus que moi et celui que ça dérange, qu’il aille s’habiller sur les marchés. Bouuu, ne parlons pas de se qui m’effraye le plus!

— Les marchés?

— Redis-le une fois et je suis morte!

— Je crois que vous venez de faire un nouvel adepte de votre magasin.

— Elle applaudit des mains et s’occupa personnellement de moi!

Tout ce qu’elle me proposa me plut et j’achetai. Enfin, François-Charles achèterait.

Vint à nous un de ses sbires, il tenait un ensemble pantalon moutarde, une veste marron, une ceinture rouge bordeaux et une chemise verte.

— Qu’est-ce que c’est que ça? s’écria-t-elle.

— Monsieur Charles François propose cet ensemble choisi par ses soins à Monsieur.

— Dites-lui que s’il veut me faire travailler chez Bouglione, que je préfère m’en aller de ce pas.

— Je suis tout à fait d’accord avec toi, je me demande où a-t-on pu trouver pareilles frusques dans ma boutique.

Francis apparu de derrière un rideau qui sert de cloison à un des salons privés mort de rire.

— Vous devriez voir vos têtes à tous les deux. Rien n’est de ta boutique rassure toi.

— J’en étais certaine.

— Hum je n’en suis pas si certain, hahaha.

— Coquin, fripon, galopin! Tu devrais prendre un peu de ton bello. Il est aussi beau qu’intelligent… Prends-en grand soin!

— Tu voudrais d’un fils comme lui, ou je rêve?

— Tu rêves! Comme amant je ne dis pas, mais tu ne voudrais pas voir cette taille déformée par une grossesse et puis je n’ai guerre envie de devoir me farcir mon charmant mari dans mon lit. Mais je choque le bébé à cause de toi et dis plus de bêtises que d’habitudes.

— Si tu savais tout ce que nous deux nous faisons sous la couette et ailleurs!

— Je ne te dis pas ce que je fais avec mes amants.

— Toujours la même.

— Toi l’amour te va bien. Regarde un peu ce que j’ai fait de ton prince.

— Il lui faut un costume pas encore sur le marché, qui dans quelques mois fera les premières pages de toutes tes bibles.

— Tu me prends pour une idiote qui ne connaît pas son métier? Nous avons commencé par là.

— Je te fais confiance?

— Tu as choisi quelques trucs?

— Tout ce que j’ai essayé.

— Décidément, je l’adore ce bambino. Si un jour il trop méchant avec toi, mais n’attends pas cinq ans, je te lance dans le mannequinat d’un claquement de doigt.

Je souris. Et elle me donna le premier smoking que j’avais essayé.

— File te changer avant qu’il ne sélectionne tes propres choix.

— Tes choix! Tu l’as embobiné. Mais j’ai l’oeil. Tu ne me berneras pas.

— Je veux quand même pouvoir choisir certains trucs.

— N’aie crainte, il essaie de me faire mourir de chagrin de voir mes bijoux porter par quelques ingrats à qui la mode ne va pas.

— Après tout François Charles, si c’est pour la mode et notre anniversaire, je ne peux pas tout avoir.

— Quel enfant gâté tu fais.

— Mais il fallait le dire que vous fêtiez un anniversaire, je fais 30% pour les articles du bambino!

— C’est aussi mon anniversaire Francesca.

— Oui, mais lui la mode lui va.

— Charmante.

Je sortis du salon dans une chemise A pour ne plus citer la marque… très classe, avec un pantalon noir et ils s’exclamèrent tout deux simultanément.

— Vadre Mia, mais qu’il est beau regarde moi ça!

— Je sais, j’ai beaucoup de chance.

Et il s’avança pour m’étreindre. Mais je reculais d’un bond.

— Tu ne voudrais pas me froisser!

— Décidément, je l’adore! 40% pour les articles du gamin.

— Francesca, je n’ai pas envie de te voir fermer pour faillite.

— N’aie crainte, je me rattraperai sur le premier client de la journée.

— Pauvre de lui. Allez, on y va.

— À bientôt vous deux… J’envoie dans six mois des invitations au petit. Il est temps de l’exposer, dépêche-toi.   Dans la voiture:

— Elle est folle ta Francesca! Mais je l’adore.

— Crois-moi, tu lui as tapé dans le mille, elle ne s’occupe que de quelques clients qu'elle juge exceptionnels, des mannequins tentent en vain pendant des mois d’avoir ses faveurs mêmes les plus quottés. Elle fait la pluie et le beau temps dans la mode d’ici. Sa réputation la précède en Italie, à Paris où elle a ses boutiques. Qu’elle veuille faire de toi un de ses ambassadeurs ne m’étonnerait pas.

— Très peu pour moi les cocktails, j’ai horreur de ça.

— Qu’est-ce que tu en sais?

— Rien… Changeons de sujet.

— Comment tu me trouves François Charles? Et pourquoi t’appelle t-elle comme ça ?

  Magnifique! C’est en fait mon prénom de baptême. Je t’interdis de m’appeler comme ça. Voici la tour de nos bureaux, j’ai les deux derniers niveaux, terrasses incluses.

Du marbre dans tous les couloirs, une standardiste poupée Barbie, des plaques de cuivres brillantes avec une foule de noms de cabinet divers. Des ascenseurs de verres qui dès 8h du matin commencent un va-et-vient incessant dans toute la tour. Arrivé à l’étage de ses bureaux, une fourmilière en marche, ne s’arrêta pas sur son passage, des claviers, des sonneries de téléphone et un tumulte de voix, voilà pour le paysage sonore. Le cadre, rien d’exceptionnel en lui-même. Après une volée de marche, le deuxième niveau de ses bureaux étaient beaucoup plus cossu, à l’image de ce que je m’attendais. Son bureau était au bout du couloir et dès que sa secrétaire le vit, elle se leva, un calepin en main qu’elle ne consulta pas, lui dit une foule de messages le plus rapidement et succinctement possible tel une actrice déclamait trois pièces à la suite au début du 20è. Elle s’arrêta enfin, nous étions dans son bureau, il lui dit:

— Bonjour Claire.

— Bonjour Francis.

Et ils se firent la bise.

— Voici Flavien.

— J’ai tant entendu parler de toi qu’il me semble te connaître.

— Ne lui en veut pas, il fait ta découverte. Claire est mon amie d’enfance, ma confidente, ma secrétaire et une fois la porte du bureau fermé, le numéro dans le couloir prend fin en fait ça impose le respect, et donne conscience à mes associés et employés de la tâche que nous abattons chaque jour tous les deux.

— Francis est très théâtral au boulot mais ça en jette et ce petit spectacle est sans doute une clé de notre succès, ne va pas l’ébruiter à nos concurrents.

— Je garde ce scoop pour pouvoir le faire chanter, on ne sait jamais.

— Je l’aime déjà.

— Tu es la deuxième de la journée à te jeter à son cou…

— Jaloux!

— Au fait bon anniversaire Flavien.

— Merci et enchanté.

— Bon je vous laisse une heure les tourtereaux, jusqu’à l’arrivée du pigeon numéro un du jour. On se retrouve pour dîner.

— Tu en as beaucoup des amies comme les deux d’aujourd’hui?

— Non, je te rassure, Claire est vraiment mon bras droit, Gina une relation de cocktail que j’apprécie. Je lis juste ce document puis je suis tout à toi.

Je fis le tour de son bureau, deux salons de cinq places, une table de réunion de verre avec dix sièges. Une bibliothèque, de nombreux placards marquetés, sur une table basse d’un des salons, une télécommande. Il est fort gadget mon mec. Une télé cachée dans un des placards du mur, un bar dans un autre, un bouton qui tamise la lumière, un autre qui fait descendre les stores. Je joue avec le tout, vais derrière son fauteuil et regarde le panorama sur la vieille ville.

Il quitte son fauteuil, se lève vient vers moi, m’enlace à peine que retentit un bip, il retourne à son bureau mais ne s’assied pas, il enclenche le parlophone, je reconnais la voie de Claire. Je me dirige vers lui et l’étreins, posant ma tête sur son épaule, je suis tout contre lui… Claire parle d’un type qui veut absolument un entretient, il lui demande qu’elle le case fin de semaine et lui demande une enquête sur le gars, ses avoirs, antécédents, elle lui répond que la totale sera faite.

Pendant ce temps, mon sexe est en érection à l’étroit dans mon nouveau pantalon, bien à la verticale dans mon slip juste entre ses fesses bien fermes que moule à la perfection son costard. J’appuie sur le bouton qui obscurcit les fenêtres quand il met fin à sa conversation. Penché sur son bureau, je l’y plaque et défait la boucle de sa ceinture, je passe ma main et palpe au travers du tissu cet organe qui me procure tant de plaisir depuis un an. Je défais le bouton et le fermoir de son pantalon, il ondule du fessier sous mes caresses, je lui enlève ses souliers de cuir noirs, fait glisser son pantalon sur ses chevilles. Je plaque ma bouche sur ses fesses au travers du boxer que je lui ai offert tout au début. Je descends sur ses couilles que moule la dernière frontière qui me sépare de sa peau. Je me décide de lui l’enlever, je mordille ses fesses comme souvent il me le fait, lèche ses belles grosses couilles en remontant petit à petit vers sa rondelle, que je léchouille en salivant abondamment, il pousse des râles de plaisirs et ondule de plus en plus les fesses. Tout en continuant ce petit traitement de ma langue entre ses deux belles fesses rebondies, je libère mon sexe qui est tendu comme jamais. Je le dilate en forçant par de petit va-et-vient ma langue dans son orifice. Je crache dans ma main, répands ma salive sur ma queue que je pointe pour la première fois en direction de ses fesses. Je m’efforce alors de ne pas le pénétrer d’un coup, afin que le plaisir qui m’emporte le gagne… Je rentre progressivement en lui, par de petit va-et-vient quand enfin je suis de tout mon membre en ses entrailles, je le plaque un peu plus sur son bureau d’un coup de reins qui le fait gémir, je commence alors des va-et-vient de plus en plus rapide, il halète de plaisir,…

— C’est bon bébé. Vas-y défonce moi le cul, prends ton pied comme tu me fais du bien là…

Il continue de geindre de plaisir, je sors et rentre d’un coup en son anus parfaitement dilaté, il grogne alors de plaisir… Au bout d’un moment de ce traitement, je sors mon dard de chair de son trou béant et lui demande de se retourner. Il s’exécute, enlève sa chemise, saute sur son bureau, s’allonge, tends les jambes, les écartes et me demande suavement de le reprendre. Sans doute n’a-t-il pas confiance en ma force puisqu’il soutient ses jambes mais je ne m’en soucie pas, trop pressé de retrouver la fourreau de son corps. Je replonge mon sexe gonflé et tendu de sang en lui, il pousse de petits cris qui me font stopper net mon élan.

— Imagine que quelqu’un t’entende?

— On s’en fout, c’est complètement insonorisé! En plus, n’aies crainte de me donner du plaisir.

Je mis mes mains sous ses bras, le forçant à lâcher ses jambes…

— Branle-toi, moi j’aime jouir fort en me branlant quand tu me baises, c’est bon, j’en sais quelques choses.

Je montai sur le bureau replongea en lui, soutenant de mes bras ses longues jambes fermes, le bourrant un peu en faisant une sorte acrobatique de pompe.

— Je vais jouir Bébé, c’est trop bon…

Sur ces paroles, je sentis son anus se contracter autour de ma queue, ce qui eut pour effet de me faire jouir quasi simultanément avec lui. Je ne m’arrêtais pas de jouir, déversant des salves de spermes en lui.

— C’est chaud, c’est si bon, d’avoir de toi en moi, ça me donne presque envie que tu recommences.

Je l’embrassai, et descendis de notre perchoir improvisé.

— On va avoir bel air pour ton rendez-vous.

— Il y a une salle de bain attenante, ne te tracasse pas. On va se débarbouiller. Je dois... je file au toilette d’abord…

J’éclatai de rire et lui dis:

— Désolé mon beau monsieur j’étais tellement excité que j’ai joui abondamment en vous. Comme première fois, j’aurai pu te ménager un peu.

— Je t’ai ménagé moi la première fois? me cria-t-il des toilettes?

— Non.

— Quoi?

— Non, allais-je lui répéter dans la salle d’eau.

Et face à lui, je lui dis que j’aurais pu m’abstenir car je savais qu’il avait rendez-vous.

— J’étais puceau de là, je suis content que tu m’aies procuré tant de plaisir et si on avait plus de temps, je m’arrangerais pour que tu retrouves toutes tes ardeurs et qu’on remette le couvert.

Je me déshabillai, je bandais et lui montrai…

— Pas besoin de beaucoup d’aide, tu vois…

J’entrai sous la douche, il m’y suivit de quelques minutes, se jeta sur mon sexe toujours bandé qu’il suça avidement et je lui défonçai à nouveau le cul, lui plaqué contre la mosaïque d’un des murs de la douche, moi le tenant par la taille, me déchaînant dans ses entrailles.

— Je vais jouir lui dis-je.

Il me repoussa, se mit à genoux. Je mis ma bite sous le jet d’eau, me doutant de ce qu’il voulait. Il n’attendit pas longtemps avant de la reprendre en bouche et je jouis à nouveau en exaltant ma jouissance de cris rauques. Il avala tout, me pompa afin de récupérer la moindre goutte de ma sève, je dus même lui dire d’arrêter ses succions, qui me procuraient trop de sensations fortes.

Il me fit m’asseoir à ses côtés lors de ses deux entretiens d’affaires, me présentant comme son nouvel associé. Je ne pipais mot et ne faisais qu’acquiescer quand il me demandait ce que je pensais de sa proposition. Le dîner avec Claire était composé de jus de carottes, cocktails de protéines que je pus siroter avec eux deux qui ne cessaient de jacasser. Elle lui contait tous les bruits de couloirs de sa société. Ça allait de la liaison du vigile avec l’hôtesse à l’accueil, à la perfidie des règlements de compte au sein d’un même bureau, à la faillite imminente d’un cabinet d’affaires dans la tour et de la possibilité de s’agrandir en rachetant leurs locaux.

Moi tout le long, j’étais ailleurs, ressassant nos récents ébats en boucle dans mon esprit. De temps en temps, il me décrochait un sourire que je lui retournais. Le bip de Claire sonna, elle se leva et s’écria que sa pause était trop courte. Elle me demanda sur le ton de la rigolade d’intercéder en sa faveur auprès de mon associé. Elle quitta enfin le bureau. Nous nous retrouvions de nouveau à deux.

— Je suis une demi-heure tout à toi, puis viendra la dernière corvée du jour, et ça devrait vite être expédié.

— Je vais sortir un truc niais comme tu m’en sors souvent mais à tes côtés, rien ne me semble long.

Il sourit niaisement et satisfait, repris la conversation:

— Tu avais l’air songeur pendant l’entrevue avec Claire. À quoi tu pensais?

— Je revivais mes assauts sur ta personne.

— Sérieux?

— Oui, ne m’en veut pas, mais je ne connais aucune de ces personnes auxquelles vous avez fait allusion. Tu me décrochais quelques sourires complices comme si de rien n’était et je ne parvenais pas à rester concentré.

— Tu es tout pardonné. Tu as assuré comme un chef lors de tes ruades, tu as encore beaucoup de talent caché comme ça?

— Qui vivra verra.

Le second rendez-vous fut vite expédié.

Il me conduit ensuite dans ses collections d’arts privées époustouflantes. Nous allâmes dans les salles de vente où il était assidu. Je m’émerveillais sur certains objets qu’il voulait tous m’acheter et je peinais à l’en dissuader. Je dus lui promettre de vraiment lui demander les antiquités que je désirais. Nous étions devant tous ces antiquaires chics du Sablon, il me proposa une douceur de chez Marcolini, je n’en avais pas envie. Je lui demandais quels étaient ses plans, il voulait flâner parmi quelques autres de ses bonnes adresses.

À deux pas d’où nous nous trouvions, je lui demandai d’aller chez mes brocanteurs préférés. Mon brocanteur préféré me reconnut dès que j’entrai, me serra la main et me dit qu’il avait mis de côté pour moi quelques pièces. Une vierge à l’enfant au socle ébréché, un saint Roch en parfait état, tout deux en biscuit et un chapelets en ivoire ou en os, allez savoir.

— Voilà ce que je veux.

— Combien pour les trois?

— C’est qui celui-là petit?

— Mon parrain. Il veut me faire un cadeau d’anniversaire.

— Et bien disons, 200 monsieur.

— Range-moi ce portefeuille, 140 Roger, maximum.

— Vingt Diou, c’est peut-être de l’ivoire!

— Si ça l’était, tu l’aurais mis en vitrine.

— C’est bon, je vais payer.

— Quel couque ton parrain.

— J’en conviens.

— On dit 145?

— Hello, je suis là et j’entends votre discussion de chiffonnier!

— Si tu veux triple buse, j’ai po mal de mobilier qui ne trouve ni d’acheteus, je m’occupe de ti après!

— Allons soit gentils avec la famille. 150 et c’est mon dernier mot!

— Vendu, c’est toujours ben gai avec vous. C’est l’triste mine qui paille?

— Tu as tout compris.

Je ne trouvai rien d’autre, mais lui quelques missels que je marchandai, ce qu’il déplora fort. Je lui expliquai que je venais souvent, que c’était comme ça que se déroulaient toutes les ventes dans ce quartier, à moins d’être un touriste américain ou d’aimer se faire insulter et plumer comme il l’avait été par le vieux Roger.

— Ta vierge va te coûter le triple du prix en restauration!

— Mais je ne compte pas la faire arranger, ces petits coups prouvent qu’elle a vécu, a fait son temps, a survécu à des tremblements multiples. J’en ai une vingtaine maintenant, je crois que la plus belle d’entre elles, celle qui me semble la plus vraie, est la plus abîmée.

— C’est que je suis fou d’un poète dément ma parole.

— Et celle-ci sera chérie par moi car à son histoire s’ajoute notre anniversaire…   En fin de journée, il avait réservé tout un restaurant pour nous deux, j’en étais gêné… Horrifié de ce qu’il avait pu débourser pour satisfaire ce caprice. Je mis ces pensées de côté et me régalai du repas qu’il rendit fort divertissant se livrant peu à peu, me permettant de le découvrir sous d’autres angles. Je lui redemandai pourquoi certains l’appelaient François Charles, moi et Claire, Francis. Il trouvait son nom de baptême trop pompeux, et dès le collège, s’était fait appelé Francis. Il déplorait que je ne l’aie présenté à personne de mes amis. Je lui expliquai que mes vrais amis habitaient tous à l’étranger, que ma meilleure amie était en vacances et que je n’avais pas tellement d’amis sur le campus, n’arrivant pas à avoir de la sympathie pour mes acolytes d’amphi.

En rentrant, il me conduit au troisième étage du manoir complètement refait et méconnaissable. Je m’en voulais de ma demande, de ses caprices qu’il me couvrait… Dans son dressing aussi, quelques modifications avaient été apportées afin que j’y aie toutes mes aisances.

Quelques jours plus tard, ma meilleure amie avec qui j’avais fait toutes mes classes de la maternelle au collège était de retour. Exubérante, un peu folle, je la retrouvais fidèle à elle-même. Elle m’annonçait son arrivée et je demandai à Francis s’il était d’accord de l’héberger pour une durée indéterminée… Comme il ne me refusait jamais rien, il accepta, content que j’aie de quoi m’occuper, son boulot lui prenant le gros de ses journées… Dès son arrivée, je la mis au parfum de mon coup de foudre et de toutes les attentions qu’il me portait. Elle fut contente pour moi et sauta sur place devant le perron quand elle vit le manoir pour la première fois.

— Mais c’est un Richard ton Jules.

— Francis...

— Oui, donc ce Richard, comment encore?

— Je ne sais pas bafouillais-je. Après un an, quel comble… Je me promettais de réparer cette bévue dès le soir.

— Bon on joue!

— On joue. Mais tu poses tes valises dans ta chambre avant et mets ton maillot.

— Mais tu crois que j’ai oublié?

Elle jeta sa robe sur le gazon et était déjà en maillot. Je me déshabillai aussi vite que je le pus, mon maillot aussi sous les vêtements.

Ce jeu n’avait qu’une règle, refaire aussi vite que possible toutes les bêtises que nous avions faites étant gosse. Elle courrait déjà dans le jardin sur la pelouse quand je la rejoins.

— Il n’y a pas de fontaine ici?

— Non, mais un lac à la lisière du bois, ça ferra l’affaire.

La première épreuve étant de se jeter dans une fontaine et de courir dégoulinant dans le couloir principal de la maison, de faire quelques glissades sur du savon. Il fallait ensuite s’emballer de papier-toilette, réserver le même sort à la rampe d’escalier. Se barbouiller de chocolat fondu, manger de la glace avec les doigts… et j’en passe des meilleurs. En quelques heures, la pelouse du jardin était couverte des vêtements des valises de Marie, la maison méconnaissable et sens dessus-dessous. Nous étions dans des transats quand Guy arriva en trombe, criant code rose. Code rose, quel malheur… Guy rangea notre souk dans la maison, aidé d’Anna et de tout le personnel de maison présent. Ils s’affairaient tellement sans raison apparente que Marie et moi pour avoir la paix et nous décrasser, nous plongeâmes dans le bassin. Les lambeaux de nos vêtements de momie se défirent dans l’eau, s’éparpillant un peu partout à la surface du bassin; par endroits s’accumulait en plus de la farine et d’autres saletés.

Ce qui se passa, alors que nous nous décrottions:

Guy appela Francis, le prévenant du code Rose. Que mon invitée était arrivée, que j’étais comme hystérique et avait mis avec Marie la maison à sac ainsi que le jardin. Mon Francis eut juste le temps de prévenir sa maman qu’il avait deux invités à demeure assez turbulent, de l’attendre pour faire les présentations, de prendre un thé avec Guy en l’attendant qui eut juste le temps de rendre une apparence décente à la maison, mais pas au jardin. Belle-Maman ne put avoir de thé, les sachets étant tous dans le bassin, ce que bien entendu il se garda de mentionner. Plus de café non plus, Anna était accusée d’avoir renversé l’armoire à provisions. Guy réussit à dire qu’une tornade s’était abattue sur la maison d’habitude si calme quand Francis arriva et prit la relève.

— Tout va bien maman?

— Ma foi oui, mais ta cuisine a été victime d’un siège apparemment.

— J’ai deux invités assez turbulents.

— Un peu de distraction ne peut pas te nuire! Où sont ces fameux invités d’ailleurs?

— Guy?

— Je l’ignore et ne tiens pas à le savoir.

Et il sortit de la pièce. Belle maman pouffa de rire, ravi de voir énervé ce Guy toujours si calme et s’exclama:

— La journée promet d’être distrayante.

— Sortons, j’ai hâte de voir cette fameuse pièce d’eau dont tu me parles tant. Curieux, j’ai déjà vu pareils spectacles quelques parts?

— Lequel mère?

— Un étalement de robes de dessous féminins en spirale, mais ça ne me revient plus.

— Un jour de lessive quand vous étiez enfant.

— Ne dis donc pas de sornette, on a toujours fait faire nos lessives à l’extérieur.

— Y allons-nous à ce bassin oui ou non? Donne-moi le bras.

Le spectacle fut apocalyptique, les sacs de thé laissaient des auréoles de couleurs à droite à gauche et une crasse disparate, comme déjà décrite plus haut, flottait un peu partout.

— Je ne comprends pas mère, hier encore l’endroit était impeccable.

— Ça me revient! Chez une très bonne amie à moi, il y a au moins dix ans, des galopins indomptables qui étaient toute la fierté de leur famille, c’est paradoxal n'est-ce pas, avaient assiégé le château car il ne pouvait pas assister à la réception donnée le soir même. Ils massacrèrent la pièce montée, éparpillèrent dans le parc les vêtements de tous les invités. Dieu que nous avions ri, pas une femme n’avait une robe sans tache. On en parle encore d’ailleurs comme une des soirées les plus réussies des Biamonts. Rappelle-toi!

Nous étions en apnée sous l’eau concourant à rester le plus longtemps possible sous l’eau, Marie me chatouilla, j’ouvris la bouche et du remonté à la surface. Quel ne fut pas mon effroi en me retrouvant nez à nez avec la vieille madame de Fontfaye.

— Madame de Fontfaye!

— Mais c’est le petit Biamonts, ca par exemple quelle surprise!

— Je t’ai une fois de plus mis la pâtée! s’écria Marie surgissant des profondeurs du bassin.

— Et voilà la petite Destrée! Toujours inséparables à ce que je vois.

— Quelle bonne surprise. Je suis content que tu fraies enfin avec des gens de notre rang fils.

— Je ne vous embrasse pas madame la baronne, je vais avant me sécher et me vêtir plus dignement. Nous pensions être seuls jusqu’au soir.

Une foule de souvenirs me sont revenues du coup, quelle réception que celle-là, que des vieilles familles, unies les unes aux autres, elles sont rares ce genre de retrouvailles de nos jours. Beaucoup nous ont quittés et… je ne vais pas me mettre à radoter comme une vieille… Donc passons.

— Marie, ma robe est fichue par le voyage. Donnez-moi le bras, Francis aidera Flavien à ramasser les vestiges de votre siège.

— Je suis désolé Francis, nous aurions tout rangé avant ton retour, je sais que tu aimes cette pièce d’eau, tu n’aurais rien vu, rien su de nos gamineries.

Il se déshabilla sans dire un mot, plongea en slip dans le bassin, filtra avec mon pull les impuretés stagnantes tandis que je ramassais sachets de thé, et boulette de papiers toilettes.

— Tu es fâché? lui demandais-je dans son dos.

Il se retourna bondit sur ses deux pieds, me culbuta dans l’eau, me coulant quelques secondes. Je bus la tasse, pris par surprise mais n’osai pas me débattre, craignent une colère de sa part. Il le devina à mon air penaud.

— Je sais aussi m’amuser monstre, et comment t’en vouloir! Ma mère n’a plus été aussi souriante depuis des lustres. Elle est ravie comme une jeune fille, on pourrait croire que c’est elle qui a fait tout cela. Guy était hors de lui, paniqué, j’ai donc pris ma journée et rappliqué le plus vite que j’ai pu. Je sautai dans ses bras, l’entourant de mes bras, et mes jambes.

— Je suis content que tu sois là, même si je ne t’ai pas pour moi tout seul.

— Rien que pour cet élan de tendresse, ça valait la peine.

— De rien monsieur le baron. Si on m’avait dit que je partageais le lit du mystérieux fils de madame Fontfaye.

— Et moi d’un jeune Lord.

— Oh, nous ne sommes pas en Angleterre et ne m’appelle jamais comme ça, je ne veux pas…

— Quel enfant gâté tu fais, lâche-moi et termine de réparer tes dégâts en m’expliquant ces curieuses activités.

— Mais tu n’as pas d’accent!

— Toi non plus remarque.

— J’ai été élevé en français, mais toi en allemand, tu as même fait tes études en Allemagne. Je le sais…

— Oui, d’un coup, je connais moi aussi beaucoup de choses de toi, sur ta famille, ça ne change pas la donne.

— Je ne veux rien changer.

Et je retournai me lover contre lui.

— Mais ça facilite les choses, aux contraires, nous pourrons nous montrer partout, Marie à nos côtés, d’éternels célibataires à caser.

— J’ai tellement eu peur que tu ne remettes en cause notre relation. Si je ne t’ai rien dit, c’est que je n’aime pas me targuer d’un bagage familial désuet et puis comment veux-tu être aimé pour toi si tu tombes sur un fana de particules ou de vieilles pierres.

— Bébé, je ne t’ai rien dit non plus. Embrasse-moi au lieu de dire des sornettes.

— Madame Fontfaye! Sortez, sortez du corps de votre fils.

— Idiot, embrasse-moi ou je te viole dans le bassin, souillé pour souillé, les poissons ne sont plus à l’après de ça.

Nous nous embrassâmes et je me mis à rire. Il baissa mon maillot dans l’eau, me malaxa les fesses de ses mains fermes. Il glissa sa langue dans le lobe de mon oreille, mettant de la sorte tous mes sens en éveil. Il introduisit un doigt dans mon rectum qui ne rencontra aucune résistance. Il faut dire qu’il a le chic pour me mettre dans tous mes émois et me rendre tout chose par ses caresses. Il reprit de ses mains possession de mes fesses, me souleva et me conduit sur un petit embarcadère que je n’avais jusque-là même pas remarqué.

Le niveau de l’eau n’atteignait dans cette partie du bassin pas la hauteur de ses fesses. Il m’enleva mon maillot, attira mes fesses au bord de l’embarcadère, prit mes chevilles qu’il éloigna l’une de l’autre avant de baisser son slip et d’en extraire sa bite déjà bien tendue. Il s’engouffra en moi sans ménagement, ce qui me fit pousser un cri de douleur. Il s’en excusa, et immobilisa son pieu de chair dans mes entrailles, attirant un de mes pieds à sa bouche, me léchant les orteils l’un après l’autre pour s’attarder à mon gros orteil qu’il suça avidement comme s’il s’agissait de mon sexe. Ce traitement me fit avoir la chair de poule et j’en attrapai des picotements dans le bas du dos. Je le sentais planté, immobile en moi, mais instinctivement, je dodelinai, le sexe tendu dans toute sa fierté.

Le fait de bouger éveilla son envie première de me saillir et il lâcha mon pied afin de s’emparer de mes cuisses aussi fermement qu’il le pouvait. Il prit appui sur moi, m’écartant au maximum avec le champ libre dans mon cul. Le plaisir, l’excitation dans laquelle j’étais, m’anesthésiait de son poids alors qu’il n’avait d’autre appui que mes cuisses. Il commença dans une cadence infernale à me pilonner. Je me branlais et devais vite jouir sous le poids de ses assauts. Mes muscles et mes articulations commencèrent à me faire mal mais ce fut de courte durée.

— Je vais jouir Bébé.

Et il m’inonda de son foutre brûlant par de longs jets dont je ressentis la chaleur, en plus des contractions de sa verge gonflées par différents afflux de sang. Il alla s’allonger sur le débarcadère et moi, chancelant, je tentai de me mettre sur mes deux pieds. Du sperme coulait le long de mes jambes, mélangé à du sang provenant de micros coupures, ma paroi n’ayant par résistée à ses assauts. Il s’en alarma sur le champ, me nettoya, voulant me conduire chez le médecin.

— Grosse brute, et on lui dirait quoi au médecin? Ta mère nous attend d’ailleurs… Mais ce soir, je te veux nu et à quatre pattes sur ton lit…

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Francis
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