Mercredi 2 juin 3 02 /06 /Juin 11:07

3. Un an de parfaite idylle

Vers 9h, Francis me réveilla, apportant un plateau déjeuner. Je le taquinai d’emblée.

— Tiens, Guy n’a pas oublié notre anniversaire, quelle charmante attention que cette rose.

— Si, il m’a rappelé fortuitement la date lors d’une conversation. L’idée de la rose est de moi.

— Je te taquine gros bêta, viens que je t’embrasse.

Il se pencha vers moi et j’entourai son cou de mes mains, avant d’unir mes lèvres aux siennes.

— Bon appétit, rassasie-toi, nous n’aurons pas le temps de manger avant ce soir. Si je te sors, je dois néanmoins remplir quelques engagements au bureau.

— Je vais enfin voir l’endroit que j’exècre le plus?

— Tout ce que tu voudras. Mais mon bureau est agréablement décoré, tu sais.

— Non je ne sais pas et comment pourrais-je aimer un endroit qui te tient éloigné de moi?

— Mais c’est que je déteins sur toi, tu dis des mots doux à présent.

— J’adore ces brioches, je m’en ferais péter le ventre.

— Même bedonnant, je t’aimerai.

— Ne compte pas sur moi pour te laisser ramollir, grossir, ou que sais-je encore!

— Il te reste 20 minutes pour être frais comme une rose, et la voiture sera là.

— Super la journée commence bien.

— Ne fais pas ta tête de mule, active-toi.

— Enlève-moi ce plateau que je prenne au moins une petite douche.

Je sortis du lit et me dirigeai vers la salle de bain.

— Tes fesses me rendent fou!

— Oui et bien pas touche, je n’ai que 17 minutes pour être prêt.

— Rectification: 16!

Je me saisis d’une serviette que je tentai de lui lancer dessus, mais elle tomba quelques mètres devant ses pieds. Une douche rapide, j’enfilai ma chemise fétiche orange fashion et mon blue jeans de la même marque. Je l’appelai dans le dressing, lui enleva sa chemise.

— Mais nous n’avons vraiment pas le temps.

— Je sais, mais moi vivant, tu ne sortiras pas d’ici avec cette chemise.

— C’est un cadeau de ma mère.

— Et ben, elle devrait l’offrir à ton père plutôt.

— Si elle pouvait encore le faire, je ne crois pas qu’elle s’en priverait.

— Oh, tu ne m’avais jamais dit.

— Ne te tracasse pas, c’est une vieille histoire, je me souviens à peine de lui, j’étais encore gosse quand il est tombé de cheval.

— Désolé. On sait si peu de chose de l’un l’autre au fond.

— On va y remédier, petit à petit…

— Tu portes mon premier cadeau… Tiens, mets plutôt celle-ci.

La Mercedes arriva devant le porche à l’heure qu’il l’avait décidé. Nous montâmes à l’arrière, il m’ouvrit la portière comme mon père dans ses élans d’amour pour ma mère le faisait et à cette pensée, j’en fus transporté d’aise.

— Messieurs bonjour.

— Bonjour Pierre, direction le sablon.

J’étais dans mes pensées et n’entendis même pas la direction.

— Où allons-nous?

— Chez une amie à moi, nous faire élégants.

— C’est gentil ça, moi qui ai mis mes vêtements favoris.

Sur la Place du sablon, il n’y a guerre de magasin de vêtements. Les Bruxellois sauront dans quelle enseigne italienne nous allâmes dépenser.

— Tu es certain qu’ils seront ouverts à 9h30?

— Je leur ai demandé hier. Nous aurons tout le magasin pour nous. Tu prends tout ce qui te plaît, mais avant tout, je veux un costume irréprochable de perfection.

— Et bien, choisis-le moi.

À peine la voiture étant à hauteur du magasin que quelqu’un en sortit et vint m’ouvrir la portière. Francis me suivit, entra cependant avant moi dans le magasin et fut accueilli à bras ouvert par une italienne pimpante, une véritable couverture de vogue incarnée, certifiée sans retouche. De sa voix à l’accent mélodieux, elle alla à sa rencontre.

— François-Charles quel plaisir. Tu boudais notre boutique?

— Un tantinet, une de vos chemises m’a fait défaut.

— Pas possible, s’écria-t-elle catastrophée. Mais il fallait nous la retourner, nous t’aurions dédommagé.

— Je plaisantais.

— Goujat, j’ai cru un instant que j’allais défaillir. Et voici le fameux Flavien. Enchantée, je suis Gina, une vieille amie à François-Charles.

— Enchanté.

— Il n’a pas menti, vous êtes me semble-t-il parfait, à un détail près, vous vous êtes trompé de griffes. En sortant d’ici, je ne veux plus vous voir avec autre chose que de l’Armani. Sur un corps d’athlète, comme le vôtre ce sera parfait.

— Impossible de le faire changer d’avis, il adore trop ces vêtements-là, en particulier.

— Et bien Francesca, qui va s’occuper de toi, te trouvera bien mieux et dans le même style, moins extravagant évidement, beaucoup plus smart.

— J’ai mis pour toi quelques modèles dans le salon, moi je conduis ton Apollon en de bonnes mains.

Je suivis cette bombe méditerranéenne qui semblait me connaître sans m’avoir jamais vu, bien qu’elle était persuadée du contraire. Elle me demanda d’ailleurs si je n’étais jamais venu au magasin. Puis me dit que nous étions tous les deux très bien assortis, que je ne devais personne laisser dire le contraire.

— Et la différence d’âge, lui dis-je ?

— Pfff, des radoteurs et des mauvaises langues il y en aura toujours, mon mari à 20 ans de plus que moi et celui que ça dérange, qu’il aille s’habiller sur les marchés. Bouuu, ne parlons pas de se qui m’effraye le plus!

— Les marchés?

— Redis-le une fois et je suis morte!

— Je crois que vous venez de faire un nouvel adepte de votre magasin.

— Elle applaudit des mains et s’occupa personnellement de moi!

Tout ce qu’elle me proposa me plut et j’achetai. Enfin, François-Charles achèterait.

Vint à nous un de ses sbires, il tenait un ensemble pantalon moutarde, une veste marron, une ceinture rouge bordeaux et une chemise verte.

— Qu’est-ce que c’est que ça? s’écria-t-elle.

— Monsieur Charles François propose cet ensemble choisi par ses soins à Monsieur.

— Dites-lui que s’il veut me faire travailler chez Bouglione, que je préfère m’en aller de ce pas.

— Je suis tout à fait d’accord avec toi, je me demande où a-t-on pu trouver pareilles frusques dans ma boutique.

Francis apparu de derrière un rideau qui sert de cloison à un des salons privés mort de rire.

— Vous devriez voir vos têtes à tous les deux. Rien n’est de ta boutique rassure toi.

— J’en étais certaine.

— Hum je n’en suis pas si certain, hahaha.

— Coquin, fripon, galopin! Tu devrais prendre un peu de ton bello. Il est aussi beau qu’intelligent… Prends-en grand soin!

— Tu voudrais d’un fils comme lui, ou je rêve?

— Tu rêves! Comme amant je ne dis pas, mais tu ne voudrais pas voir cette taille déformée par une grossesse et puis je n’ai guerre envie de devoir me farcir mon charmant mari dans mon lit. Mais je choque le bébé à cause de toi et dis plus de bêtises que d’habitudes.

— Si tu savais tout ce que nous deux nous faisons sous la couette et ailleurs!

— Je ne te dis pas ce que je fais avec mes amants.

— Toujours la même.

— Toi l’amour te va bien. Regarde un peu ce que j’ai fait de ton prince.

— Il lui faut un costume pas encore sur le marché, qui dans quelques mois fera les premières pages de toutes tes bibles.

— Tu me prends pour une idiote qui ne connaît pas son métier? Nous avons commencé par là.

— Je te fais confiance?

— Tu as choisi quelques trucs?

— Tout ce que j’ai essayé.

— Décidément, je l’adore ce bambino. Si un jour il trop méchant avec toi, mais n’attends pas cinq ans, je te lance dans le mannequinat d’un claquement de doigt.

Je souris. Et elle me donna le premier smoking que j’avais essayé.

— File te changer avant qu’il ne sélectionne tes propres choix.

— Tes choix! Tu l’as embobiné. Mais j’ai l’oeil. Tu ne me berneras pas.

— Je veux quand même pouvoir choisir certains trucs.

— N’aie crainte, il essaie de me faire mourir de chagrin de voir mes bijoux porter par quelques ingrats à qui la mode ne va pas.

— Après tout François Charles, si c’est pour la mode et notre anniversaire, je ne peux pas tout avoir.

— Quel enfant gâté tu fais.

— Mais il fallait le dire que vous fêtiez un anniversaire, je fais 30% pour les articles du bambino!

— C’est aussi mon anniversaire Francesca.

— Oui, mais lui la mode lui va.

— Charmante.

Je sortis du salon dans une chemise A pour ne plus citer la marque… très classe, avec un pantalon noir et ils s’exclamèrent tout deux simultanément.

— Vadre Mia, mais qu’il est beau regarde moi ça!

— Je sais, j’ai beaucoup de chance.

Et il s’avança pour m’étreindre. Mais je reculais d’un bond.

— Tu ne voudrais pas me froisser!

— Décidément, je l’adore! 40% pour les articles du gamin.

— Francesca, je n’ai pas envie de te voir fermer pour faillite.

— N’aie crainte, je me rattraperai sur le premier client de la journée.

— Pauvre de lui. Allez, on y va.

— À bientôt vous deux… J’envoie dans six mois des invitations au petit. Il est temps de l’exposer, dépêche-toi.   Dans la voiture:

— Elle est folle ta Francesca! Mais je l’adore.

— Crois-moi, tu lui as tapé dans le mille, elle ne s’occupe que de quelques clients qu'elle juge exceptionnels, des mannequins tentent en vain pendant des mois d’avoir ses faveurs mêmes les plus quottés. Elle fait la pluie et le beau temps dans la mode d’ici. Sa réputation la précède en Italie, à Paris où elle a ses boutiques. Qu’elle veuille faire de toi un de ses ambassadeurs ne m’étonnerait pas.

— Très peu pour moi les cocktails, j’ai horreur de ça.

— Qu’est-ce que tu en sais?

— Rien… Changeons de sujet.

— Comment tu me trouves François Charles? Et pourquoi t’appelle t-elle comme ça ?

  Magnifique! C’est en fait mon prénom de baptême. Je t’interdis de m’appeler comme ça. Voici la tour de nos bureaux, j’ai les deux derniers niveaux, terrasses incluses.

Du marbre dans tous les couloirs, une standardiste poupée Barbie, des plaques de cuivres brillantes avec une foule de noms de cabinet divers. Des ascenseurs de verres qui dès 8h du matin commencent un va-et-vient incessant dans toute la tour. Arrivé à l’étage de ses bureaux, une fourmilière en marche, ne s’arrêta pas sur son passage, des claviers, des sonneries de téléphone et un tumulte de voix, voilà pour le paysage sonore. Le cadre, rien d’exceptionnel en lui-même. Après une volée de marche, le deuxième niveau de ses bureaux étaient beaucoup plus cossu, à l’image de ce que je m’attendais. Son bureau était au bout du couloir et dès que sa secrétaire le vit, elle se leva, un calepin en main qu’elle ne consulta pas, lui dit une foule de messages le plus rapidement et succinctement possible tel une actrice déclamait trois pièces à la suite au début du 20è. Elle s’arrêta enfin, nous étions dans son bureau, il lui dit:

— Bonjour Claire.

— Bonjour Francis.

Et ils se firent la bise.

— Voici Flavien.

— J’ai tant entendu parler de toi qu’il me semble te connaître.

— Ne lui en veut pas, il fait ta découverte. Claire est mon amie d’enfance, ma confidente, ma secrétaire et une fois la porte du bureau fermé, le numéro dans le couloir prend fin en fait ça impose le respect, et donne conscience à mes associés et employés de la tâche que nous abattons chaque jour tous les deux.

— Francis est très théâtral au boulot mais ça en jette et ce petit spectacle est sans doute une clé de notre succès, ne va pas l’ébruiter à nos concurrents.

— Je garde ce scoop pour pouvoir le faire chanter, on ne sait jamais.

— Je l’aime déjà.

— Tu es la deuxième de la journée à te jeter à son cou…

— Jaloux!

— Au fait bon anniversaire Flavien.

— Merci et enchanté.

— Bon je vous laisse une heure les tourtereaux, jusqu’à l’arrivée du pigeon numéro un du jour. On se retrouve pour dîner.

— Tu en as beaucoup des amies comme les deux d’aujourd’hui?

— Non, je te rassure, Claire est vraiment mon bras droit, Gina une relation de cocktail que j’apprécie. Je lis juste ce document puis je suis tout à toi.

Je fis le tour de son bureau, deux salons de cinq places, une table de réunion de verre avec dix sièges. Une bibliothèque, de nombreux placards marquetés, sur une table basse d’un des salons, une télécommande. Il est fort gadget mon mec. Une télé cachée dans un des placards du mur, un bar dans un autre, un bouton qui tamise la lumière, un autre qui fait descendre les stores. Je joue avec le tout, vais derrière son fauteuil et regarde le panorama sur la vieille ville.

Il quitte son fauteuil, se lève vient vers moi, m’enlace à peine que retentit un bip, il retourne à son bureau mais ne s’assied pas, il enclenche le parlophone, je reconnais la voie de Claire. Je me dirige vers lui et l’étreins, posant ma tête sur son épaule, je suis tout contre lui… Claire parle d’un type qui veut absolument un entretient, il lui demande qu’elle le case fin de semaine et lui demande une enquête sur le gars, ses avoirs, antécédents, elle lui répond que la totale sera faite.

Pendant ce temps, mon sexe est en érection à l’étroit dans mon nouveau pantalon, bien à la verticale dans mon slip juste entre ses fesses bien fermes que moule à la perfection son costard. J’appuie sur le bouton qui obscurcit les fenêtres quand il met fin à sa conversation. Penché sur son bureau, je l’y plaque et défait la boucle de sa ceinture, je passe ma main et palpe au travers du tissu cet organe qui me procure tant de plaisir depuis un an. Je défais le bouton et le fermoir de son pantalon, il ondule du fessier sous mes caresses, je lui enlève ses souliers de cuir noirs, fait glisser son pantalon sur ses chevilles. Je plaque ma bouche sur ses fesses au travers du boxer que je lui ai offert tout au début. Je descends sur ses couilles que moule la dernière frontière qui me sépare de sa peau. Je me décide de lui l’enlever, je mordille ses fesses comme souvent il me le fait, lèche ses belles grosses couilles en remontant petit à petit vers sa rondelle, que je léchouille en salivant abondamment, il pousse des râles de plaisirs et ondule de plus en plus les fesses. Tout en continuant ce petit traitement de ma langue entre ses deux belles fesses rebondies, je libère mon sexe qui est tendu comme jamais. Je le dilate en forçant par de petit va-et-vient ma langue dans son orifice. Je crache dans ma main, répands ma salive sur ma queue que je pointe pour la première fois en direction de ses fesses. Je m’efforce alors de ne pas le pénétrer d’un coup, afin que le plaisir qui m’emporte le gagne… Je rentre progressivement en lui, par de petit va-et-vient quand enfin je suis de tout mon membre en ses entrailles, je le plaque un peu plus sur son bureau d’un coup de reins qui le fait gémir, je commence alors des va-et-vient de plus en plus rapide, il halète de plaisir,…

— C’est bon bébé. Vas-y défonce moi le cul, prends ton pied comme tu me fais du bien là…

Il continue de geindre de plaisir, je sors et rentre d’un coup en son anus parfaitement dilaté, il grogne alors de plaisir… Au bout d’un moment de ce traitement, je sors mon dard de chair de son trou béant et lui demande de se retourner. Il s’exécute, enlève sa chemise, saute sur son bureau, s’allonge, tends les jambes, les écartes et me demande suavement de le reprendre. Sans doute n’a-t-il pas confiance en ma force puisqu’il soutient ses jambes mais je ne m’en soucie pas, trop pressé de retrouver la fourreau de son corps. Je replonge mon sexe gonflé et tendu de sang en lui, il pousse de petits cris qui me font stopper net mon élan.

— Imagine que quelqu’un t’entende?

— On s’en fout, c’est complètement insonorisé! En plus, n’aies crainte de me donner du plaisir.

Je mis mes mains sous ses bras, le forçant à lâcher ses jambes…

— Branle-toi, moi j’aime jouir fort en me branlant quand tu me baises, c’est bon, j’en sais quelques choses.

Je montai sur le bureau replongea en lui, soutenant de mes bras ses longues jambes fermes, le bourrant un peu en faisant une sorte acrobatique de pompe.

— Je vais jouir Bébé, c’est trop bon…

Sur ces paroles, je sentis son anus se contracter autour de ma queue, ce qui eut pour effet de me faire jouir quasi simultanément avec lui. Je ne m’arrêtais pas de jouir, déversant des salves de spermes en lui.

— C’est chaud, c’est si bon, d’avoir de toi en moi, ça me donne presque envie que tu recommences.

Je l’embrassai, et descendis de notre perchoir improvisé.

— On va avoir bel air pour ton rendez-vous.

— Il y a une salle de bain attenante, ne te tracasse pas. On va se débarbouiller. Je dois... je file au toilette d’abord…

J’éclatai de rire et lui dis:

— Désolé mon beau monsieur j’étais tellement excité que j’ai joui abondamment en vous. Comme première fois, j’aurai pu te ménager un peu.

— Je t’ai ménagé moi la première fois? me cria-t-il des toilettes?

— Non.

— Quoi?

— Non, allais-je lui répéter dans la salle d’eau.

Et face à lui, je lui dis que j’aurais pu m’abstenir car je savais qu’il avait rendez-vous.

— J’étais puceau de là, je suis content que tu m’aies procuré tant de plaisir et si on avait plus de temps, je m’arrangerais pour que tu retrouves toutes tes ardeurs et qu’on remette le couvert.

Je me déshabillai, je bandais et lui montrai…

— Pas besoin de beaucoup d’aide, tu vois…

J’entrai sous la douche, il m’y suivit de quelques minutes, se jeta sur mon sexe toujours bandé qu’il suça avidement et je lui défonçai à nouveau le cul, lui plaqué contre la mosaïque d’un des murs de la douche, moi le tenant par la taille, me déchaînant dans ses entrailles.

— Je vais jouir lui dis-je.

Il me repoussa, se mit à genoux. Je mis ma bite sous le jet d’eau, me doutant de ce qu’il voulait. Il n’attendit pas longtemps avant de la reprendre en bouche et je jouis à nouveau en exaltant ma jouissance de cris rauques. Il avala tout, me pompa afin de récupérer la moindre goutte de ma sève, je dus même lui dire d’arrêter ses succions, qui me procuraient trop de sensations fortes.

Il me fit m’asseoir à ses côtés lors de ses deux entretiens d’affaires, me présentant comme son nouvel associé. Je ne pipais mot et ne faisais qu’acquiescer quand il me demandait ce que je pensais de sa proposition. Le dîner avec Claire était composé de jus de carottes, cocktails de protéines que je pus siroter avec eux deux qui ne cessaient de jacasser. Elle lui contait tous les bruits de couloirs de sa société. Ça allait de la liaison du vigile avec l’hôtesse à l’accueil, à la perfidie des règlements de compte au sein d’un même bureau, à la faillite imminente d’un cabinet d’affaires dans la tour et de la possibilité de s’agrandir en rachetant leurs locaux.

Moi tout le long, j’étais ailleurs, ressassant nos récents ébats en boucle dans mon esprit. De temps en temps, il me décrochait un sourire que je lui retournais. Le bip de Claire sonna, elle se leva et s’écria que sa pause était trop courte. Elle me demanda sur le ton de la rigolade d’intercéder en sa faveur auprès de mon associé. Elle quitta enfin le bureau. Nous nous retrouvions de nouveau à deux.

— Je suis une demi-heure tout à toi, puis viendra la dernière corvée du jour, et ça devrait vite être expédié.

— Je vais sortir un truc niais comme tu m’en sors souvent mais à tes côtés, rien ne me semble long.

Il sourit niaisement et satisfait, repris la conversation:

— Tu avais l’air songeur pendant l’entrevue avec Claire. À quoi tu pensais?

— Je revivais mes assauts sur ta personne.

— Sérieux?

— Oui, ne m’en veut pas, mais je ne connais aucune de ces personnes auxquelles vous avez fait allusion. Tu me décrochais quelques sourires complices comme si de rien n’était et je ne parvenais pas à rester concentré.

— Tu es tout pardonné. Tu as assuré comme un chef lors de tes ruades, tu as encore beaucoup de talent caché comme ça?

— Qui vivra verra.

Le second rendez-vous fut vite expédié.

Il me conduit ensuite dans ses collections d’arts privées époustouflantes. Nous allâmes dans les salles de vente où il était assidu. Je m’émerveillais sur certains objets qu’il voulait tous m’acheter et je peinais à l’en dissuader. Je dus lui promettre de vraiment lui demander les antiquités que je désirais. Nous étions devant tous ces antiquaires chics du Sablon, il me proposa une douceur de chez Marcolini, je n’en avais pas envie. Je lui demandais quels étaient ses plans, il voulait flâner parmi quelques autres de ses bonnes adresses.

À deux pas d’où nous nous trouvions, je lui demandai d’aller chez mes brocanteurs préférés. Mon brocanteur préféré me reconnut dès que j’entrai, me serra la main et me dit qu’il avait mis de côté pour moi quelques pièces. Une vierge à l’enfant au socle ébréché, un saint Roch en parfait état, tout deux en biscuit et un chapelets en ivoire ou en os, allez savoir.

— Voilà ce que je veux.

— Combien pour les trois?

— C’est qui celui-là petit?

— Mon parrain. Il veut me faire un cadeau d’anniversaire.

— Et bien disons, 200 monsieur.

— Range-moi ce portefeuille, 140 Roger, maximum.

— Vingt Diou, c’est peut-être de l’ivoire!

— Si ça l’était, tu l’aurais mis en vitrine.

— C’est bon, je vais payer.

— Quel couque ton parrain.

— J’en conviens.

— On dit 145?

— Hello, je suis là et j’entends votre discussion de chiffonnier!

— Si tu veux triple buse, j’ai po mal de mobilier qui ne trouve ni d’acheteus, je m’occupe de ti après!

— Allons soit gentils avec la famille. 150 et c’est mon dernier mot!

— Vendu, c’est toujours ben gai avec vous. C’est l’triste mine qui paille?

— Tu as tout compris.

Je ne trouvai rien d’autre, mais lui quelques missels que je marchandai, ce qu’il déplora fort. Je lui expliquai que je venais souvent, que c’était comme ça que se déroulaient toutes les ventes dans ce quartier, à moins d’être un touriste américain ou d’aimer se faire insulter et plumer comme il l’avait été par le vieux Roger.

— Ta vierge va te coûter le triple du prix en restauration!

— Mais je ne compte pas la faire arranger, ces petits coups prouvent qu’elle a vécu, a fait son temps, a survécu à des tremblements multiples. J’en ai une vingtaine maintenant, je crois que la plus belle d’entre elles, celle qui me semble la plus vraie, est la plus abîmée.

— C’est que je suis fou d’un poète dément ma parole.

— Et celle-ci sera chérie par moi car à son histoire s’ajoute notre anniversaire…   En fin de journée, il avait réservé tout un restaurant pour nous deux, j’en étais gêné… Horrifié de ce qu’il avait pu débourser pour satisfaire ce caprice. Je mis ces pensées de côté et me régalai du repas qu’il rendit fort divertissant se livrant peu à peu, me permettant de le découvrir sous d’autres angles. Je lui redemandai pourquoi certains l’appelaient François Charles, moi et Claire, Francis. Il trouvait son nom de baptême trop pompeux, et dès le collège, s’était fait appelé Francis. Il déplorait que je ne l’aie présenté à personne de mes amis. Je lui expliquai que mes vrais amis habitaient tous à l’étranger, que ma meilleure amie était en vacances et que je n’avais pas tellement d’amis sur le campus, n’arrivant pas à avoir de la sympathie pour mes acolytes d’amphi.

En rentrant, il me conduit au troisième étage du manoir complètement refait et méconnaissable. Je m’en voulais de ma demande, de ses caprices qu’il me couvrait… Dans son dressing aussi, quelques modifications avaient été apportées afin que j’y aie toutes mes aisances.

Quelques jours plus tard, ma meilleure amie avec qui j’avais fait toutes mes classes de la maternelle au collège était de retour. Exubérante, un peu folle, je la retrouvais fidèle à elle-même. Elle m’annonçait son arrivée et je demandai à Francis s’il était d’accord de l’héberger pour une durée indéterminée… Comme il ne me refusait jamais rien, il accepta, content que j’aie de quoi m’occuper, son boulot lui prenant le gros de ses journées… Dès son arrivée, je la mis au parfum de mon coup de foudre et de toutes les attentions qu’il me portait. Elle fut contente pour moi et sauta sur place devant le perron quand elle vit le manoir pour la première fois.

— Mais c’est un Richard ton Jules.

— Francis...

— Oui, donc ce Richard, comment encore?

— Je ne sais pas bafouillais-je. Après un an, quel comble… Je me promettais de réparer cette bévue dès le soir.

— Bon on joue!

— On joue. Mais tu poses tes valises dans ta chambre avant et mets ton maillot.

— Mais tu crois que j’ai oublié?

Elle jeta sa robe sur le gazon et était déjà en maillot. Je me déshabillai aussi vite que je le pus, mon maillot aussi sous les vêtements.

Ce jeu n’avait qu’une règle, refaire aussi vite que possible toutes les bêtises que nous avions faites étant gosse. Elle courrait déjà dans le jardin sur la pelouse quand je la rejoins.

— Il n’y a pas de fontaine ici?

— Non, mais un lac à la lisière du bois, ça ferra l’affaire.

La première épreuve étant de se jeter dans une fontaine et de courir dégoulinant dans le couloir principal de la maison, de faire quelques glissades sur du savon. Il fallait ensuite s’emballer de papier-toilette, réserver le même sort à la rampe d’escalier. Se barbouiller de chocolat fondu, manger de la glace avec les doigts… et j’en passe des meilleurs. En quelques heures, la pelouse du jardin était couverte des vêtements des valises de Marie, la maison méconnaissable et sens dessus-dessous. Nous étions dans des transats quand Guy arriva en trombe, criant code rose. Code rose, quel malheur… Guy rangea notre souk dans la maison, aidé d’Anna et de tout le personnel de maison présent. Ils s’affairaient tellement sans raison apparente que Marie et moi pour avoir la paix et nous décrasser, nous plongeâmes dans le bassin. Les lambeaux de nos vêtements de momie se défirent dans l’eau, s’éparpillant un peu partout à la surface du bassin; par endroits s’accumulait en plus de la farine et d’autres saletés.

Ce qui se passa, alors que nous nous décrottions:

Guy appela Francis, le prévenant du code Rose. Que mon invitée était arrivée, que j’étais comme hystérique et avait mis avec Marie la maison à sac ainsi que le jardin. Mon Francis eut juste le temps de prévenir sa maman qu’il avait deux invités à demeure assez turbulent, de l’attendre pour faire les présentations, de prendre un thé avec Guy en l’attendant qui eut juste le temps de rendre une apparence décente à la maison, mais pas au jardin. Belle-Maman ne put avoir de thé, les sachets étant tous dans le bassin, ce que bien entendu il se garda de mentionner. Plus de café non plus, Anna était accusée d’avoir renversé l’armoire à provisions. Guy réussit à dire qu’une tornade s’était abattue sur la maison d’habitude si calme quand Francis arriva et prit la relève.

— Tout va bien maman?

— Ma foi oui, mais ta cuisine a été victime d’un siège apparemment.

— J’ai deux invités assez turbulents.

— Un peu de distraction ne peut pas te nuire! Où sont ces fameux invités d’ailleurs?

— Guy?

— Je l’ignore et ne tiens pas à le savoir.

Et il sortit de la pièce. Belle maman pouffa de rire, ravi de voir énervé ce Guy toujours si calme et s’exclama:

— La journée promet d’être distrayante.

— Sortons, j’ai hâte de voir cette fameuse pièce d’eau dont tu me parles tant. Curieux, j’ai déjà vu pareils spectacles quelques parts?

— Lequel mère?

— Un étalement de robes de dessous féminins en spirale, mais ça ne me revient plus.

— Un jour de lessive quand vous étiez enfant.

— Ne dis donc pas de sornette, on a toujours fait faire nos lessives à l’extérieur.

— Y allons-nous à ce bassin oui ou non? Donne-moi le bras.

Le spectacle fut apocalyptique, les sacs de thé laissaient des auréoles de couleurs à droite à gauche et une crasse disparate, comme déjà décrite plus haut, flottait un peu partout.

— Je ne comprends pas mère, hier encore l’endroit était impeccable.

— Ça me revient! Chez une très bonne amie à moi, il y a au moins dix ans, des galopins indomptables qui étaient toute la fierté de leur famille, c’est paradoxal n'est-ce pas, avaient assiégé le château car il ne pouvait pas assister à la réception donnée le soir même. Ils massacrèrent la pièce montée, éparpillèrent dans le parc les vêtements de tous les invités. Dieu que nous avions ri, pas une femme n’avait une robe sans tache. On en parle encore d’ailleurs comme une des soirées les plus réussies des Biamonts. Rappelle-toi!

Nous étions en apnée sous l’eau concourant à rester le plus longtemps possible sous l’eau, Marie me chatouilla, j’ouvris la bouche et du remonté à la surface. Quel ne fut pas mon effroi en me retrouvant nez à nez avec la vieille madame de Fontfaye.

— Madame de Fontfaye!

— Mais c’est le petit Biamonts, ca par exemple quelle surprise!

— Je t’ai une fois de plus mis la pâtée! s’écria Marie surgissant des profondeurs du bassin.

— Et voilà la petite Destrée! Toujours inséparables à ce que je vois.

— Quelle bonne surprise. Je suis content que tu fraies enfin avec des gens de notre rang fils.

— Je ne vous embrasse pas madame la baronne, je vais avant me sécher et me vêtir plus dignement. Nous pensions être seuls jusqu’au soir.

Une foule de souvenirs me sont revenues du coup, quelle réception que celle-là, que des vieilles familles, unies les unes aux autres, elles sont rares ce genre de retrouvailles de nos jours. Beaucoup nous ont quittés et… je ne vais pas me mettre à radoter comme une vieille… Donc passons.

— Marie, ma robe est fichue par le voyage. Donnez-moi le bras, Francis aidera Flavien à ramasser les vestiges de votre siège.

— Je suis désolé Francis, nous aurions tout rangé avant ton retour, je sais que tu aimes cette pièce d’eau, tu n’aurais rien vu, rien su de nos gamineries.

Il se déshabilla sans dire un mot, plongea en slip dans le bassin, filtra avec mon pull les impuretés stagnantes tandis que je ramassais sachets de thé, et boulette de papiers toilettes.

— Tu es fâché? lui demandais-je dans son dos.

Il se retourna bondit sur ses deux pieds, me culbuta dans l’eau, me coulant quelques secondes. Je bus la tasse, pris par surprise mais n’osai pas me débattre, craignent une colère de sa part. Il le devina à mon air penaud.

— Je sais aussi m’amuser monstre, et comment t’en vouloir! Ma mère n’a plus été aussi souriante depuis des lustres. Elle est ravie comme une jeune fille, on pourrait croire que c’est elle qui a fait tout cela. Guy était hors de lui, paniqué, j’ai donc pris ma journée et rappliqué le plus vite que j’ai pu. Je sautai dans ses bras, l’entourant de mes bras, et mes jambes.

— Je suis content que tu sois là, même si je ne t’ai pas pour moi tout seul.

— Rien que pour cet élan de tendresse, ça valait la peine.

— De rien monsieur le baron. Si on m’avait dit que je partageais le lit du mystérieux fils de madame Fontfaye.

— Et moi d’un jeune Lord.

— Oh, nous ne sommes pas en Angleterre et ne m’appelle jamais comme ça, je ne veux pas…

— Quel enfant gâté tu fais, lâche-moi et termine de réparer tes dégâts en m’expliquant ces curieuses activités.

— Mais tu n’as pas d’accent!

— Toi non plus remarque.

— J’ai été élevé en français, mais toi en allemand, tu as même fait tes études en Allemagne. Je le sais…

— Oui, d’un coup, je connais moi aussi beaucoup de choses de toi, sur ta famille, ça ne change pas la donne.

— Je ne veux rien changer.

Et je retournai me lover contre lui.

— Mais ça facilite les choses, aux contraires, nous pourrons nous montrer partout, Marie à nos côtés, d’éternels célibataires à caser.

— J’ai tellement eu peur que tu ne remettes en cause notre relation. Si je ne t’ai rien dit, c’est que je n’aime pas me targuer d’un bagage familial désuet et puis comment veux-tu être aimé pour toi si tu tombes sur un fana de particules ou de vieilles pierres.

— Bébé, je ne t’ai rien dit non plus. Embrasse-moi au lieu de dire des sornettes.

— Madame Fontfaye! Sortez, sortez du corps de votre fils.

— Idiot, embrasse-moi ou je te viole dans le bassin, souillé pour souillé, les poissons ne sont plus à l’après de ça.

Nous nous embrassâmes et je me mis à rire. Il baissa mon maillot dans l’eau, me malaxa les fesses de ses mains fermes. Il glissa sa langue dans le lobe de mon oreille, mettant de la sorte tous mes sens en éveil. Il introduisit un doigt dans mon rectum qui ne rencontra aucune résistance. Il faut dire qu’il a le chic pour me mettre dans tous mes émois et me rendre tout chose par ses caresses. Il reprit de ses mains possession de mes fesses, me souleva et me conduit sur un petit embarcadère que je n’avais jusque-là même pas remarqué.

Le niveau de l’eau n’atteignait dans cette partie du bassin pas la hauteur de ses fesses. Il m’enleva mon maillot, attira mes fesses au bord de l’embarcadère, prit mes chevilles qu’il éloigna l’une de l’autre avant de baisser son slip et d’en extraire sa bite déjà bien tendue. Il s’engouffra en moi sans ménagement, ce qui me fit pousser un cri de douleur. Il s’en excusa, et immobilisa son pieu de chair dans mes entrailles, attirant un de mes pieds à sa bouche, me léchant les orteils l’un après l’autre pour s’attarder à mon gros orteil qu’il suça avidement comme s’il s’agissait de mon sexe. Ce traitement me fit avoir la chair de poule et j’en attrapai des picotements dans le bas du dos. Je le sentais planté, immobile en moi, mais instinctivement, je dodelinai, le sexe tendu dans toute sa fierté.

Le fait de bouger éveilla son envie première de me saillir et il lâcha mon pied afin de s’emparer de mes cuisses aussi fermement qu’il le pouvait. Il prit appui sur moi, m’écartant au maximum avec le champ libre dans mon cul. Le plaisir, l’excitation dans laquelle j’étais, m’anesthésiait de son poids alors qu’il n’avait d’autre appui que mes cuisses. Il commença dans une cadence infernale à me pilonner. Je me branlais et devais vite jouir sous le poids de ses assauts. Mes muscles et mes articulations commencèrent à me faire mal mais ce fut de courte durée.

— Je vais jouir Bébé.

Et il m’inonda de son foutre brûlant par de longs jets dont je ressentis la chaleur, en plus des contractions de sa verge gonflées par différents afflux de sang. Il alla s’allonger sur le débarcadère et moi, chancelant, je tentai de me mettre sur mes deux pieds. Du sperme coulait le long de mes jambes, mélangé à du sang provenant de micros coupures, ma paroi n’ayant par résistée à ses assauts. Il s’en alarma sur le champ, me nettoya, voulant me conduire chez le médecin.

— Grosse brute, et on lui dirait quoi au médecin? Ta mère nous attend d’ailleurs… Mais ce soir, je te veux nu et à quatre pattes sur ton lit…

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Francis
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Commentaires

On ne s'ennuie pas dans l'aristocratie. Ca va nous faire un beau mariage avec la bénédiction de la baronne. Excellent.
commentaire n° :1 posté par : Marcel le: 16/09/2010 à 15h56

Attends de lire la suite, on est loin du mariage ;)

réponse de : flav1982.over-blog.com le: 16/09/2010 à 18h39

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