Brumes du passé

Samedi 8 janvier 6 08 /01 /Jan 01:26

4

 

Bon pas de commentaires, vous n’aimez plus ? Vous ne voulez donc rien de sulfureux ? Je reprends alors mon journal intime des plus platoniques.

 

Francis s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence, soulève la visière de son casque et me fait sortir de mes songeries :

-Je te conduis ou man ?

-Chez moi.

-Certain ?

-Certain.

-C’est que ça fait loin quand même.

-30-35 minutes de Brussel. Je peux me débrouiller.

-C’est bon, je te ramène. Accroche-toi bébé.

Bébé, bébé, ça sonne comme un brouillard qui se lève, ça s’évanouit dans ses gaz d’échappements, nous reprenons la route, je m’accroche à lui comme on s’accroche à de ses souvenirs. Une fois arrivé à destination, je lui propose s’il veut prendre un verre, c’est lui qui refuse cette fois. Il me dira quand même que ce n’était pas sympa de lui couper l’herbe sous le pied avec Stephan avant de partir. J’ai haussé les épaules, et en mon fort intérieur pensé qu’il était bête. Une semaine s’est passée avant que je reçoive un coup de fil de Frank, il me propose de me joindre à son groupe d’amis, qui après avoir mangé un bout, finissent la soirée jusqu’au petit matin dans le centre ville « Chez Maman » entre autre. N’ayant pas d’autre projet, j’accepte l’offre, je suis un peu étonné par la troupe, il faut dire qu’il m’avait habitué à d’autre équipage. Que des homos qui ne se cachent pas, tous dans la trentaine ou d’avantage, bien conservés, ma préférence va vers les plus discrets pour converser, les folles exubérantes, ce n’est pas mon truc. Si je pouvais aux réflexions de quelques uns je me cacherais sous la table. Ca se donne du chériE, du mon choux, ça crie limite cage aux folles pour une biscotte, Frank sourit à leurs bêtises, ceux qui ne rigolent pas semble sourds et ne réagissent même pas à certaines conversations. J’ai bien entendu qu’il demandait si Stephan était aux fourneaux, et vu à sa mine qu’il ne l’était pas. Je n’ai pas passé un agréable moment en leur compagnie, aussi à la fin du repas, j’hésitais à les suivre. Les supplications de Renato me décidèrent, je ne les accompagnerais pas. Frank propose que nous prenions un digestif en tête à tête, la troupe de gays lurons s’éclipsent, les clins d’œil grivois, me rassurent Frank ne se confie pas à ses gens, sans doute sont-ils pour lui un divertissement. Il me questionne sur mon projet, sur l’avancement des travaux, deux Cointreaux plus tard, je lui dis de rejoindre ses potes, que je vais faire appeler un taxi pour rentrer. Il paye l’addition, veut patienter avec moi, je lui avoue avoir envie de boire un dernier verre avant de rentrer. Il s’excuse, sait qu’il va encore en boire quelques uns et me laisse. Frank partit de cinq minutes, Stephan m’apporte en personne mon dernier verre.

-Je pensais que vous n’étiez pas en cuisine ce soir.

-C’est que je vous devais bien ce verre.

-Nous ne nous sommes pas croisé une troisième fois pourtant.

-Je vous ai aperçu de mon antre, ça devrait pouvoir compter.

-Si vous le dites.

-Vous permettez ?

-Mais bien entendu.

-Il est coriace votre oncle.

-Il serait ravi de vous entendre.

-Ca vous fait rire ?

-Je trouve votre approche décevante.

-La vôtre était plus franche en effet.

-Pour être franc, j’ai faisais en sorte de faire dépité mon oncle.

-Donc c’est bien votre oncle ?

-Non une vieille connaissance…

-Je ne vous ai jamais vu traîner avec ses gens.

-Je ne connais que Frank, c’était une première que je ne suis pas prêt de réitérer.

-Ils sont un peu too much en effet. Je peux te tutoyer ?

-Je t’en prie.

-Tu es de Bruxelles ?

-Non pas du tout, je viens d’un petit village dont tu ne dois pas même connaître l’existence.

-Moi je suis de Halle.

-Ce n’est pas loin de mon petit village ça tient.

-Nous avons un petit pays.

-Et tellement compliqué.

-Et tu fais tous les jours la route ?

-J’ai un petit studio au-dessus du resto mais je n’y suis jamais, j’ai un appart, je ne vis plus chez papa-maman.

-Moi si. Enfin c’est un peu long à expliquer. J’ai beaucoup voyagé, là je suis en train de construire.

-J’aimerai aussi faire construire plus tard.

-Je ne te dis pas toutes les joies qui en découlent.

-Tu es ironique là ?

-Bingo !

-Un autre verre ?

-Non c’est gentil, j’ai déjà trop abusé ce soir.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Brumes du passé - Communauté : Roman gay Rose
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Mercredi 5 janvier 3 05 /01 /Jan 04:49

 

Je m’apprêtais à vous écrire un « Brumes du passé « 3 » »…

 

Je n’allais pas parlé de L mais de Francis… Et pour cause, il y a quelques jours après deux mois de silence, il me propose un resto. J’avais envie de bouger ce soir là, revoir un vieil ami pourquoi pas ? Découvrir cette nouvelle adresse culinaire dont il me vantait tant de qualité, alors que je me demandais si j’allais commander chinois ou une pizza fut surtout ce qui me décida.

 

Le chauffeur d’Alyne me déposa dans le centre de Bruxelles aux pieds du Méridien, j’avais une demi heure d’avance, aussi je me dirigeais vers la cathédrale St Michel et Gudule pour un pèlerinage d’un autre genre, une pause touristique. Je proposais à un groupe d’amis de prendre pour eux un cliché sur lequel il serait tous réunis, devant tant de bonté, je pus faire une dizaine de fois le même cliché avant de leur indiquer la route à suivre vers le Manneken-Pis national.

 

Il me restait cinq minutes pour arriver avant Francis et sa ponctualité légendaire. Nous sommes arrivés je pense simultanément au rendez-vous, j’ai pu à vingt mètre de lui remarquer que pour enfiler ce jeans il avait surement du batailler ferme, car enserrant un chouya de trop ses cuisses. Un casque noir sous le bras, une veste en cuir noir, une chemise blanche boutonnée au strict minimum, une écharpe noir et blanc d’ado, le Francis craindrait-il de vieillir, ou sort-il après le resto pour draguer ? Rien d’impossible…

 

Une embrassade un peu trop appuyée pour un bonjour amical mais on ne relèvera pas. Il m’invite à le suivre dans le centre, côte à côte nous nous fondons dans la foule, il me demande maladroitement comment je vais, affirme que je vais aimer l’endroit, de bon goût au sens propre comme au figuré.

 

C’est en effet un bel établissement, la cuisine y est aussi sympas, même si pour une première je n’ai rien pris d’innovant que des mets que j’affectionne et courant. Francis de son côté se vexe que je ne le suive pas dans ses choix, surtout quand je lui dis que pour moi le homard se n’est qu’une crevette plus grosse que les autres et que je n’en raffole pas.

 

Je rigole de le voir contrarié, il est déçu et je crois lire dans ses yeux qu’il regrette que j’ai changé. Bien que je me sois comme lui souvenu de cette époque ou il choisissait pour nous deux. Je ne me plains pas, j’aimais ça, j’étais « In Love », il connaissait mes goûts, il savait me faire plaisir. Ici, je ne veux sans doute pas qu’un sentiment de ce genre émerge.

 

-Tu sais que la semaine dernière ça aurait été notre anniversaire.

-Je n’y avais pas pensé jusqu’à ce que tu le dises.

-Si je t’avais dis que c’était aujourd’hui ?

-J’aurai réfléchis avant de te dire, à quoi bon…

-Salle gosse.

-Ton ami architecte à la ville, tu as toujours des contacts ?

-Sans transition ! Paul, oui je le vois régulièrement. Pourquoi ?

-J’ai dans mon permis d’urbanisme quelques clauses suspensives que je ne comprends pas.

-Je peux passer jeter un coup d’œil.

-Tu es architecte maintenant ?

-J’ai toujours plus d’expérience que toi.

-Si tu veux passer voir le chantier, tu es toujours le bienvenu.

-Je te conseille l’apéritif maison, un mix de tout ce que tu aimes.

-Bon je vais sur ce point te faire confiance.

-Trop aimable.

-Si je n’aime pas, je te le laisse.

-Tu vas aimer.

-Tu viens souvent ?

-Je suis déjà venu une ou deux fois.

-Il y a un truc qui cloche chez toi ce soir, je ne sais pas quoi, mais je trouverais bien.

-La barbe…

-C’est vrai que tu t’es rasé de près.

 

Le repas s’est poursuivis, me dire que je me suis régalé, se serait mentir, j’ai bien mangé, c’était fin et copieux. De son côté, Francis s’extasiait sur tout, trouvait tout sublimes…  La fin du repas approchant, il me proposa une virée dans le Brussels By Night, Chez Maman, il était à peine 11h, j’acceptais. En réglant l’addition, il demanda si c’était bien Stéphane aux fourneaux. Le serveur lui affirmant que oui, il demanda si le chef était encore occupé afin de le félicité. Nos vestes récupérées, nous avons été introduit dans la cuisine, en voyant le Stéphane en question, j’ai compris les motivations gustatives de Francis. Un bel italo basané, les lèvres pulpeuses, des sourcils mettant en évidence un regard bleu sombre et doux à la fois, une barbe dite de trois jours, de taille et corpulence moyenne une belle bête dans la trentaine. Francis ressemble a une collégienne, son rentre dedans est plutôt flagrant et maladroit, il faut que je m’avance pour les compliments d’usages pour qu’il se rappelle de ma présence. Le poignée de main un peu trop chaleureuse du cuistot me dit que Francis ne s’est pas fait un film dans sa petite tête, ce romain qui pue le sexe, aurait peut-être une prédilection latente pour la gente masculine. Le regard franc, les yeux dans les yeux, voilà ce qui différencie je pense les homos des autres mâles. Nous partons pour chez Maman, à l’étage nous sirotons sur les banquettes quelques coupes, Francis connait tout le monde, tout le monde le salue, au départ je joue le jeu des salutations, des échanges de prénoms, quand une des filles me demande si nous sommes ensemble, c’est comme un électrochoc, je dis que non et m’efface dans un coin. Je sirote quelques coupes, la bouteille est après tout payée. Un des filles de Maman casse son verre en s’asseyant par mégarde dessus, je suis un des seuls de l’assemblée à avoir vu cet accident, je suis écroulé de rire, les filles qui s’apprêtent à faire leurs entrées sur le bar qui sert de podium dans la salle du rez-de-chaussée rigolent avec moi. Des commentaires styles, elle a un cul drôlement solide celle-là, elle a de l’expérience au compteur, pas demander ce qu’elle doit faire à son chéri… Ca n’est pas du goût de Francis, je m’amuse et sans lui, aussi il m’entraine par le bras en bas, prétextant vouloir voir le show. En descendant nous croisons le cuistot Stéphane, j’admets que le champagne aidant celui-ci me fixant tout en montant vers moi,  je me suis retourné pour m’assurez que c’était bien moi qu’il regardait, une fois à la même hauteur, je lui ai saisi le menton et dit sottement : «  la prochaine fois que l’on se croise, tu me payes un verre chef ». Le show à peine finit, Francis se dit fatigué, moi je le suis aussi un peu, il ne veut sans doute pas que nous retombions nez à nez avec le fameux Stéphane, on sort de la boîte sa moto est devant, je me dirige vers les taxis, mais il me propose de me ramener sur son bolide. Comme je n’ai pas envie de marché, je monte en premier sur sa bécane pour toute réponse. Il ne me dit rien, je l’aggripe à la taille, je m’abandonne même contre son dos, le nez dans son écharpe, je m’imprègne de son Fareinheit. Grisé autant par le champagne que par la course en moto, je me replonge dans d’anciens souvenirs nous unissant l’un et l’autre. Des souvenirs sulfureux que vous allez devoir me réclamer à corps et à cris !

 

Bonne année messieurs…

 

Flav

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Brumes du passé - Communauté : Roman gay Rose
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Jeudi 30 décembre 4 30 /12 /Déc 06:33

 

En me remémorant l’autre jour quelques souvenirs il en est d’autre qui m’ont assailli. C’est marrant comme le passé peut parfois se rappeler à vous…

 

Ce doit être le troisième Noël que je passais en Virginie chez L, ou le quatrième, enfin ça n’a guère d’importance. Une certaine routine s’était installée aux approches des fêtes, et je me faisais toujours une joie de descendre dans les caves afin de ressortir les décorations. J’étais seul à la maison, je voulais ce jour là faire en sorte qu’à son retour elle soit décorée. Je m’attelais donc à démêler les nœuds des nombreuses guirlandes lumineuses, quand il m’attira à lui, trop occupé par ma tâche je ne l’avais pas entendu arriver.

 

-Mon rendez-vous a annulé… Et il m’embrassa dans le cou.

-Temps mieux.

-Qu’est se que tu fais déjà ici.

-Je voulais te faire la surprise d’avoir tout décoré.

-Tu ne préfères pas la mienne de surprise.

-Ce que je sens là mister, n’est pas une surprise.

-Ce n’est pas par ce que tu l’as déjà vu qu’elle ne t’étonnera plus jamais.

 

Après ses quelques paroles, les choses se sont enchainées, il a pris les devants et je ne sais plus au juste comment je me suis retrouvés nu, plaqué contre un mur dans les sous-sols, les jambes autour de sa chute de reins à me faire besogner d’en gémir de plaisir. Il ne s’agissait que d’un premier round, car ensuite je me suis retrouvé allongé sur un carton, les jambes sur ses épaules. Je ne sais plus ce que doit contenir cette caisse, avec moi seul dessus elle résista, quand lui voulu s’étendre sur moi, elle montra alors quelques signes de faiblesses. La conséquence fut que je me suis retrouvé à nouveau plaqué contre le mur, ou dans un dernier round, il m’inonda de son amour.

 

-Et bien c’est foutu pour aujourd’hui les décorations, comment veux-tu que je monte à l’échelle après ça.

-Ce n’était pas au programme du jour, que dirais-tu d’allé à Baltimore.

-Voir le match que disputeront les Red Sox face aux Orioles ?

-Ca te dit ? Après nous irons dans une taverne savourer les bières de ton pays.

-Mais dit moi, tu te fais plaisir aujourd’hui !

-Bon ça va, on ira faire les boutiques entre les deux…

-Il y a un centre commercial à Baltimore ?

-Sans doute, mais pas loin du stade, il y a quelques petites galeries marchandes qui devrait te plaire.

 

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Brumes du passé - Communauté : Roman gay Rose
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Vendredi 24 décembre 5 24 /12 /Déc 01:59

Brumes du passé,

 

Le lecteur fidèle sait que chaque année, je passe les fêtes de Noël aux States dans la maison et dans la famille de L. Cette année, je n’en ai pas le courage. Les neveux un an sur deux vont dans leurs belles familles, ça tombe cette année… Kate de son côté file le parfait amour, c’est tout le mal que je lui souhaite d’ailleurs et fait de son côté la connaissance de ses nouveaux beaux parents en Californie. Elle était embêtée, je l’ai rassurée du mieux que j’ai pu, il y aura après tout d’autres Noël. Et pourtant le fait de savoir que les décorations de Noël ne seront pas comme chaque année sortie de leurs sommeils, m’effraye ! D’imaginer la maison sans ses illuminations et ses nœuds rouges cela me glace. Tout comme de ne pas être là bas finalement, parmi nos souvenirs…

 

Je suis mélancolique et je vais vous expliquez pourquoi, je n’arrivais pas à dormir, pour tuer le temps, je surf sur le net, et tombe sur le nouveau single de Lara Fabian… Quelques clics alors que je pensais à lui, à nos Noël passés, à celui que je passerai sans lui. Je suis distraits, je n’écoute pas vraiment, un couplet retient cependant mon attention, résumant parfaitement mes sentiments du moment :

 

« On s’aimerait tout bas en amis à distance
On s’aimerait en silence comme on joue comme on danse
Comme on pleure quelque fois quand on pense à personne
et que personne ne pense qu’on a ce chagrin là. »

 

Je suis là sous mes draps, j’ai un nœud dans la gorge, les larmes qui perlent sur mon visage, je ne fais rien pour arranger les choses, j’écoute en boucle le morceau, l’intro est encore plus déstabilisante pour moi : « Il m’embrasserait sur la joue… ».

 

Je nous revois alors bien avant ce maudit accident d’hélico, lors d’un week-end de début de décembre, pour le boulot soit disant il m’avait envoyé prés des Cascades Falls en Virginie, un endroit ou la nature est à couper le souffle. Prétextant que je devais faire une promo supplémentaire. Je passais une grosse heure dans une petite boutique de la marque, le temps que les vendeuses puissent faire quelques clichés personnelles, et me montrent combien elles respectaient consciencieusement les directives d’en haut.

 

La corvée passée, ayant du temps libre devant moi, je me dirigeais donc vers cette attraction prisée des américains, j’enfilais le ciré de rigueur, pris un ticket et déambulais au travers de cette merveille naturelle. Je me suis adossé un moment à une rambarde afin de contempler le paysage, j’ai bien perçu que quelqu’un passait derrière moi, mais je ne m’en suis pas préoccuper, absorber que j’étais par la panorama.

 

Je sortis de mes rêveries suite au contact furtif d’une paire de lèvres sur ma joue, un baisé furtif mais électrisant. C’était lui qui m’attendait.

 

-Que fais-tu ici ?

-J’étais persuadé que tu viendrais te promener ici.

-Et si j’étais venu demain ?

-Je te connais trop bien, tu ne sais pas attendre. Comment est ce corner ?

-Petit mais bien tenu, ils étaient un peu paniqués.

-J’y ai peut-être été un peu fort avec eux, je leur ai parlé d’un contrôle des conventions.

-Je vois, tu voulais juste m’amener ici ?

-Surprise ! J’ai réservé une chambre dans une auberge on ne peut plus romantique, tu m’en diras des nouvelles.

 

Il s’agissait d’une petite auberge familiale faite uniquement de bois, au milieu d’une nature aux aspects sauvages, mais aller savoir dans ce pays… La chambre avait des allures de chalet de montagne, avec une cheminée, des sofas recouverts de plaids en fourrures, une ambiance cosy propice aux amoureux.

Je me souviens avoir fait un zapping à la télé pendant que lui prenait une douche, quand il m’a rejoint portant uniquement le peignoir mis à disposition dans la salle d’eau, je me souviens l’avoir détaillé, ne lui trouvant qu’un seul défaut m’aimé un peu trop. Mais aime-t-on jamais assez ? Il m’a pris la télécommande des mains, à mis en standby l’écran, adosser dans un fauteuil, il a de sa main pris délicatement mon menton pour amener mon visage plus près du sien. Nos lèvres se sont soudées, puis entre ouverte pour laissé nos langues se goûter l’un l’autre. Tandis que nous nous embrassions, il a déboutonné ma chemise, caresser sensuellement mon torse, défait mon jeans pour fourrager de l’autre main dans mon boxer ce qui causa chez moi un début d’érection instantané, il a ensuite achevé de m’effeuillé. Une fois que j’ai été entièrement nu, il a parcouru mon corps de baisés, réveillant toutes les zones hétérogènes possibles d’un corps. Sa barbe drue de trois jours me rendait dingue, dés que je le pouvais je frottais ma propre joue contre la sienne, le bruit de ce frottement et les sensations qui en découlaient me rendaient chatte.

 

Il s’est à peine intéresser à ma queue la suçant quelques minutes à peine pour lui donner plus de vigueur, il avait une envie, me prendre, et il sait vite en affamé diriger vers ma rondelle, que de sensations, de frissons qu’une langue avide peu procurer. Dilaté, embrasé d’envie, je n’étais que passivité, il menait la danse, se redressa, enleva le peignoir. De voir sa queue au garde vous, son corps allant à l’encontre du mien, je pense avoir éructé un ronronnement et tendu mes mains pour qu’il arrive encore plus vite à son but.

 

Nous n’étions que communion de chair, si je fermais les yeux, je ne voyais que lui, quand je les ouvrais, j’étais encore plus avide de lui. Aucune douleur, aucun malaise, de sa verge il m’a pénétré, donner tout ce qu’il pouvait d’amour, je pense avoir joui deux fois de suite, mais ça n’a aucune importance, la fusion de nos corps dépassant l’acte charnel.

 

Il ne m’embrassera plus jamais sur la joue, je suis d’habitude quelqu’un de demain, mais il n’empêche qu’hier compte encore. J’aspire un jour à revivre cette passion, cette vie à deux, avec le sapin que l’on décore. Sur lequel chaque boules déballées des cartons est une anecdote que l’on connait mais que l’on aime à entendre. Quand le soir on se couche et qu’un bras vient quelques minutes vous entourés de son amour… Quand on aime et est aimé tout simplement.

 

Une foule d’autres souvenirs foisonnent, peut-être qu’après les fêtes de fin d’années que je vous souhaite douces et légères, je vous les conterais, si vous me le demandez bien entendu !

 

Merry Christmas and Happy New Year !

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Brumes du passé - Communauté : Roman gay Rose
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