Premières révélations sur le passé, les premières d’une série qui vont débouler sans crier gare, preuve qu’un couple se crée, de confidences en confidences sur l’oreiller, on dépasse le stade de la découverte physique.
Déjà, on se présente les amis, sorte d’examen de passage incontournable. J’avais déjà eu droit à une petite répétition avec ses amis, cette fois, l’épreuve serait de 48h. Nous somme partis pour un petit weekend à Gand chez Harry et Tom dans une de leur chambre d’hôtes, une nuit payée par Stephan pour un mini trip en amoureux chez ses amis.
J’admets c’est romantique comme idée, de quoi il se plaint déjà le Flav?! J’aurai juste apprécié d’avantage que le trajet en voiture dure plus qu’une heure, et que pour cette expédition en amoureux, on soit vraiment seul, mais bon…
Nous voilà donc chez ses amis dont j’ai déjà parlé, ils font tout pour me mettre à l’aise, Stephan a en quelques sortes ses habitudes chez eux, à moi à trouver mes repères. Nous sommes arrivés vers les 13h, un petit apéro, un bon petit repas, et ils nous entrainent dans les dédales de la ville qu’ils veulent à tout prix me montrer. Je la connais, mais je suis bien élevé et ne le fait pas remarqué, dans la cathédrale, c’est plus fort que moi, je développe leurs explications sur quelques œuvres. Stephan est plutôt ravi de me voir tenir le crachoir, il leur dit tout fier que j’ai fais quelques études, et passe son bras autour de mes épaules pour m’attirer à lui. Dans un édifice religieux, cette démonstration fait que mes poils s’irisent, je me dégage avec un peu trop de fougue de son accolade. Il reste interdit, ses amis font diversion et nous propose d’aller prendre un verre sur la place. Je suis à peine sur le parvis de l’Eglise que je lui dis que ça ne se fait pas, amis ou pas ça m’est égal… J’ai tendance à m’emballer sur ce point. Lui s’en moque apparemment, ses amis m’assurent que personnes n’avaient rien vu et que bien sur ils ne voyaient pas ou était le mal. Je campe sur mes positions et dit que ça ne se fait pas. Dans le bistrot, je ne dis plus rien, j’ai quelques défaut, je suis têtu. Je les laisse parler, me fait le plus petit possible, réponds juste par l’affirmative ou la négative.
-C’est bon Flav, je ferais attention à l’avenir, excuse moi si ce geste qui me parait anodin et on ne peut plus normal, je vais essayer de me maîtriser mais ça va être dur, j’ai toujours envie de te toucher.
-Les cuistots sont souvent tactiles, déformation professionnel sans doute, n’est ce pas Stephan ?
-Si Harry ! Il faut toujours savoir soupeser les bonnes marchandises comme nous le disait toujours notre bon vieux prof De Neuilly. Ce que je ne comprends pas Flav, c’est que tu ais été placardé torse nu sur tous les arrêts de bus du pays, et qu’une simple accolade te mette dans tous ses états.
-C’était il y a longtemps et ça n’a rien avoir. Juste que dans une Eglise s’il te plait.
-Bahhh, là ou ailleurs. Je ne te l’avais pas encore dit ça Tom que Flav pose.
-C’était il y a longtemps.
-Ha bon raconte nous ça.
-Un truc sans importance, j’étais au bon endroit au bon moment, et j’ai fais une petite campagne de publicité.
-Pour le premier jeans baggy de la marque.
-Pas possible, je me souviens de ces photos, j’ai eu mon baggy comme tout le monde, mais alors c’est toi qui avais fait un bref passage dans la sitcom flamande de vtm?
-Oui, je ne sais plus le nom de cette série, je me souviens qu’en fait, un des rôles récurrents dans le scénario est folle de moi, elle embrasse souvent mon affiche qu’elle a mise partout dans sa chambre et je ne sais plus par quel biais, je débarque un jour chez elle…
-Oui c’était Sabrina je regardais tous les jours ce truc. Mazette, c’est vrai que rasé de prêt, tu n’as pas tellement changé.
-Quand même un petit peu.
-Ma sœur regardait aussi cette série et comme il n’y avait qu’une télé forcément moi aussi, je n’avais pas encore fait le rapprochement.
-Il y avait une photo ou le bouton du jeans et la tirette n’était pas fermée ?
-Ce n’était que des boutons.
-Déjà à 14 ans, tu regardais les braguettes des mecs Tom ?
-Ben quoi, il n’y avait pas encore internet pour tous, et dans cette série devant l’affiche il y avait toujours un vase ou une tête qui cachait tout.
-Ca ne servait à rien, car on ne voyait rien même sur l’original, pour faire plus hot, il avait foncé au niveau du bas du ventre.
-On faisait déjà ça ?
-Bien sur, je n’étais pas aussi basané que sur l’affiche en vrai.
-Il y avait eu des articles sur toi dans le 7Extra. Ma sœur l’achetait.
-Je vois qu’elles ont bon dos les sœurs autour de cette table.
-Tu dois être nostalgique de cette époque ?
-Tu sais Tom franchement pas, ça reste de très bons souvenirs, de vous entendre en parler forcément ça me rappelle cette époque, mais je n’y pense pas souvent.
-Tu n’es pourtant pas très grand.
-Ce n’est pas pour rien que je n’ai rien fait d’autre.
-Et tu dis ça en rigolant ?
-Mais bien sur, je ne vais pas pleurer.
-Tu devrais t’arranger plus, les gens te reconnaitraient.
-Dit tout de suite que mon mec ne s’arrange pas bien.
-Ben quoi moi à sa place, c’est ce que je ferais. Ca vous dit des glaces ? Ici elles sont super.
-Moi je te trouve très beau comme ça.
-Merci Stephan.
-Je ne te trouve pas moche non plus, je n’ai pas dis ça, mais rasé de près et habillé plus fashion, tu serais encore bien mieux.
-J’ai un peu passé l’âge du fashion.
-Et moi je l’aime bien avec une barbe de trois jours mon ptit Flav. Moi je prends une coupe Moka…
Quatre glaces plus tard, je découvre qu’en fait nous logeons dans une chambre d’amis, salle de bains en commun dans le couloir et murs en papiers mâchés mais ça je ne le savais pas encore. Nous avons mangé au resto d’Harry, la soirée c’est ensuite écoulée sans accrochages. Nous sommes rentrés avec Tom, Stephan a prétendu être fatigué, Harry devait faire tourner son restaurant tout simplement. Si moi je suis passé par la salle de bain pour me débarbouiller, me brosser les dents, Stephan que je pensais rejoindre sous la couette, m’attendait dans sa tenue préférée, celle d’Adam.
-Je pensais que tu étais fatigué ?
-Tu veux rire, j’ai juste envie de toi.
-Je vois…
-Enlève moi ce pyjama, j’aurai trop peur de l’abimer.
Je n’étais pas particulièrement excité, j’aurai pu même rire tant je le trouvais d’étonnant dans le cadre de la chambre, un lit en fer forgé couleur or, des petites fleurs roses pour papier peint, un style de chambre que je n’avais plus vu depuis mes dernières classes de langues à Londres en secondaire. Mais je me suis exécuté, j’ai passé par-dessus ma tête ma blouse de satin, je l’ai laissé tombée sur le sol, j’ai ouvert le bouton de mon pantalon, celui-ci a glissé sur mes chevilles, et Stephan s’est précipité sur moi pour m’embrasser goulument. Il a titillé mon oreille de sa langue, parcouru mon corps de ses mains viriles, il a malaxé mes fesses comme s’il tâtait de la marchandise fraîche pour son restaurant, lol. Il m’a poussé vers le lit qui en me réceptionnant à grincer à faire mal aux dents, allongé de tout son corps sur moi pour quelques caresses prometteuses, il est descendu du lit, s’est mis a auteur de mes fesses qu’il a recouvert de baisés en long et en large avant de préparer mon intimité à le recevoir, autant il fut long en préliminaire, autant il fut long à m’enfiler, le lit grimaçait en cris sonores tandis que moi je lui répondais en gémissements rauques de contentements. La moitié de la nuit, nous l’avons passé à faire l’amour. Au réveil, j’étais complètement cassé de partout. J’allais prendre un bain tandis que Stephan descendait chez nos amis prendre le petit déjeuner. Dix minutes de paix et de détente dans les vapeurs d’eau à peine pour me remettre de quelques courbatures, fruits de nos ébats et preuve que je ne fais plus suffisamment de sport. Mon Stephan rentre dans la salle de bain. Il laisse bien entendu la porte ouverte et m’annonce tout content que nous partions dés que je suis prêt pour une randonnée à bicyclette dans la région.
-L’idée ne vient pas de toi j’espère ?
-Si pourquoi ?
-Tu le fais exprès où quoi? Tu ne t’es pas rappelé en proposant cette ballade que tu m’avais cassé le cul toute la nuit ? Ca ne t’est même pas venu à l’idée une minute ?
Je bondis hors du bain tout dégoulinant, je croise dans le couloir un Tom qui se met la main devant les yeux, en disant qu’il n’a rien vu, rien entendu, pas plus qu’hier soir… Ce qui signifie bien entendu tout le contraire ! Stephan, s’excuse, dit qu’on va annuler la randonnée, qu’il pensait me faire plaisir. N’avais-je pas dit après tout que je voudrais refaire plus de sport si j’en avais le temps… Enfin soit, c’est Tom qui rattrape la dernière boulette de Stephan qui me dit qu’il va dire à ses amis que je ne suis pas en forme pour une randonnée, chose qui m’aurait déplu au plus au point, qui aime se savoir le trouble faite ? Tom crie donc de l’étage à son Harry, qu’il a une meilleure idée, il lui demande de ranger les vélos, pour un tour en barque. En bas, Tom me fait un petit clin d’œil de connivence avant le départ, je tente de m’excuser pour ma sortie en trombe de la salle de bain. Il me rassure en me disant que tout le plaisir a été pour lui, qu’il y avait longtemps qu’il n’en avait pas vu d’autre que les leurs. Son franc parler me fait rire, me surprends à chaque fois, mais durant la ballade je me rapproche de ce garçon qui est je pense tout mon contraire, et mon aversion du début se transforme vraiment en amitié. Tandis que les deux vieux amis s’installent à la table d’un bistrot, il me demande de l’accompagner dans sa boutique préférée, un petit antiquaire, là avec pour témoin tout un fourbis de vieilles choses, il me dira que Harry est souvent fort maladroit aussi, et aussi peu délicat que Stéphan, mais que c’est sans doute pour ça aussi qu’on les aime. C’est vrai que Stephan est maladroit, souvent je le lui fais remarquer mais il me fait fondre car on dirait un enfant pris en faute quand je le lui dis.
-Tu aimes bien les antiquités m’a dis Stephan.
-C’est exact, mais je doute fort de trouver quelques choses ici.
-C’est ici que j’achète un tas de truc moi.
-Tient donc !
-Oui j’aime bien acheté des trucs pas chers. Je n’arrive pas à associer les choses, mais bon l’important c’est d’essayé. Stephan m’a dit que ce n’était pas ton cas, que ta maison était splendide.
-Ha oui et que t’a-t-il dit d’autres ?
-Je crois qu’il est fou de toi, mais qu’il a peur aussi.
-Ha bon ?
-Tu m’étonnes, moi non plus je ne serais pas à l’aise d’avoir un mec qui a eu sa photo partout.
-Tu reviens encore avec ça. Il ne faut pas apporter plus d’importance à ce truc qu’il n’en a.
-Quand même, tu me fais rire toi… Vous faites un beau couple mais je me demande quand même.
-Tu te demandes quoi ?
-Je ne suis pas très malin, à part vendre des fringues, je ne suis pas capable de faire grand-chose, Harry est plus malin que moi c’est certain, mais il ne reste qu’un cuistot.
-Il est quand même son propre patron.
-Tout comme Steph mais, toi l’autre jour quand tu nous a parlé des Saints, de leurs histoires et de pourquoi ils sont vêtu avec tel couleur et pas une autre, ben tu m’as épatés.
-Si ce n’est que ça, je ne vois pas très bien ou tu veux en venir ?
-Ta manière de parler aussi, de te tenir, je vois bien qu’on n’est pas vraiment du même monde, et ça l’effraye un peu.
-Il ne m’en jamais parlé.
-A moi non plus, mais Harry me dit tout alors…
-T’est vraiment un drôle de coco.
-Regarde ce fauteuil qu’il est beau.
-Tom, un conseil d’ami, ne met plus jamais les pieds dans cette fripe.
-Tu as sans doute raison…
-J’espère que toi par contre pas….
Nous les avons rejoins au bistrot, puis nous avons été nous promener dans la campagne environnante, alors qu’il regardait la plaine à partir d’un point de vue banalisé, moi je cherchais des yeux quelques indices du Saint représenté dans la pierre d’une vieille chapelle afin de l’identifié.
-Ca va, on te dérange pas trop ?
-Pourquoi cette question ?
-Tu priais ?
-Non, je contemplais.
-Harry et Tom demande si nous restons un jour de plus ?
-Arf, je ne crois pas que ça va être possible, je dois être sur le chantier demain…
-S’il te plait ? Regarde, je vais prendre mon air le plus implorant possible de cocker.
-C’est bon, je prendrais contact avec mon bras droit pour qu’elle fasse sans moi.
-Super ! Il est d’accord les gars…
-Dis et ton resto ?
-Je paye assez cher mon second pour qu’il se passe de moi aussi et puis on apprend à se connaître comme ça.
Comme c’est étrange, apprendre à se connaître, soit tout se dire, et je ne lui ai pas encore tout simplement dit que je partais pour un mois au moins dans quelques jours. Je ne sais pas comment le lui dire aussi, comment justifier ce mal qui me prend sans crier gare et me ramène là-bas… Je culpabilise à chacune de ses déclarations un peu plus, je m’habitue à lui et je tiens de plus en plus à lui. Il est un peu gauche, un peu jouette, câlin à ses heures, attentionné, à la tête de sa petite affaire…
-Ce n’est pas bon ptit ?
-Si, très bon !
-Je vais prendre cinq kilos dans le bide si on s’éternise d’avantage.
-Avec tout le sport en chambre que vous faites, il n’y a pas de danger.
-Tom tu vas mettre dans l’embarras nos invités ! Qu’est se que vous vous êtes mis la nuit passée m’a-t-il dit…
-Tu devrais mieux isolé tes murs vieux frère.
-Et si vous ne voulez pas que je devienne aussi rouge que la nappe, vous devriez changer de conversation.
-Il parait d’après Stef que tu vas ouvrir un resto aussi.
-Pas vraiment, un snack en fait, qui fait partie d’un petit projet.
-Style ?
-Pour faire simple, un petit musé, des salles destinées à la location et un petit snack, petite restauration uniquement pour les touristes de passages.
-Il faudra nous inviter à l’inauguration.
-Bien entendu, mais ce n’est pas pour tout de suite, on va par étape, si vous êtes de passage, je vous montrerai.
-C’est un fameux bâtiment.
-Ha oui ? Grand comment ?
-De nouveau sur la pente raide les amis.
-C’est comment les Etats-Unis, Stef nous a dit que tu y as habité ?
Arf, padam, padam le cœur qui s’emballe…
-A l’image des clichés qu’on s’y fait, tout y est plus grand, j’y retourne souvent, …
-Tu as déjà vu les chutes du Niagara ?
-Oui…
- Quel chance, je rêve de m’y rendre un jour, pas vrai Harry.
-Si Tom, pas cette année.
-Et toi Stephan, tu aimerais aller aux USA ?
-J’y ai déjà été, j’ai fais un stage de trois mois à Key West.
-Tu as aimé ?
-C’était cool, mais pas certain que j’y retournerai, en tout cas pas pour revoir le bourreau qui m’a busé.
Que faire en même temps ? Acheté un billet, lui offrir ? Lui parler de mon départ imminent ? J’ai préféré ne rien dire… De vivre un peu à sa manière le moment présent. En quittant ses amis, il a voulu faire escale chez sa sœur afin de récupérer son linge lavé et repassé. Je voulais attendre dans la voiture qu’il récupère ses effets, ce que j’ai fais quelques minutes à peine. Sa sœur est vite arrivée m’invitant à prendre une tasse de café, dés qu’elle a su qu’il n’était pas seul et que j’attendais dans la voiture. Un petit bout de femme fort volubile, brune, les yeux bleus, des créoles aux oreilles, dynamique, pas vraiment de ressemblance avec son frère, et je l’ai pourtant trouvée immédiatement fort agréable.
-Steph m’a déjà beaucoup parlé de toi !
-Ha bon ?
-Oui, nous n’avons pas de secret dans la famille et sommes assez ouvert. Maman avait bien dit au début avec Arnaud, que Stephan faisait ce qu’il voulait qu’il ne mettrait pas un pied chez eux. Mais comme le fils à sa maman partait souvent sans même prendre du dessert, il a vite été convié. Bon, c’est vrai, elle le présentait comme le meilleur ami, il ne faut pas trop lui en demander non plus.
-Je ne sais pas ?
-C’est vrai tu ne la connais pas encore, mais bon, ne reste pas dans l’auto, rentre, je suis là que je parle, je parle, j’en oublie pourquoi je suis venue te chercher.
-Il n’y a pas de mal.
-Mais qu’il est timide et choux celui-là ! J’ai fais du tiramisu, tu aimes ?
-Oui.
-Et bien allons retrouver mon frère et mon fils avant qu’ils n’aient fini le plat.
-Alors sœurette, comment tu le trouves mon Flav ?
-Il est tout mimi, faudra voir à l’usure. Ca sort d’où ce surnom ?
-Mes proches m’appellent tous Flav, mes parents étaient féru de Rome Antique et ils m’ont baptisé, Flavien, à l’instar de leur empereur favoris.
-Ca aurait pu être César, tu t’en sors pas trop mal.
-C’est vrai.
-J’aimerai bien savoir ce qui s’est passé dans la tête de mon frère quand même ! Tu sais qu’il y a des mois qu’il voulait quitter Arnaud, il n’osait pas et du jour au lendemain, paf, tu débarques et c’est finit.
-Je peux vous assurez que je n’y suis pour rien.
-Un peu quand même.
-Non, il n’y est pour rien, mais dés que je l’ai vu assis dans mon restaurant, je me suis dis, celui-là, il me plait.
-Je voulais dire que je ne suis pas du genre à briser des couples.
-Oh pour ça, il y a longtemps que ça allait mal entre eux, ils en étaient arrivés aux mains déjà, et puis ils vivaient séparément aussi. Mais bon maintenant que je te vois, je le comprends aussi.
-Vraiment ?
-Je pense que notre mère ne fera aucun chichi cette fois que du contraire. Arnaud était un peu beauf et limité. Mais bon ça rend aveugle c’est bien connu.
-On ne va pas parler de mon ex toute la journée ! Vous ne l’aimiez pas et maintenant que c’est finit, vous semblez le regretter.
-Oh excuse moi, en même temps, on s’était habitué, tout le monde n’efface pas plusieurs années comme ça en un tour de main.
J’ai eu droit à des tas de confidences grâce à sœur, parfois il commentait les anecdotes, démontant au passage l’ex avec une tel haine dans ses propos que j’en étais choqué car je ne conçois pas de rester avec quelqu’un plusieurs années, si on ne l’aime pas. Du tiramisu on est passé au dîné, il était près de 22h quand nous sommes partis, il me propose de passer la nuit chez lui, j’accepte, après une douche, nous nous glissons sous les draps, dans ses bras, au travers de son boxer, contre mes fesses je sens son membre raidi, alors que je m’attendais à ce qu’il poursuive dans ses ardeurs, je m’endors et lui en fait autant. Au réveil, petit déjeuner au lit, c’est charmant, d’avantage quand il me demande si je veux l’accompagner au cours de sa journée, de la criée à la préparation en cuisine. J’ai une foule de travail qui m’attend et pourtant, je réponds par l’affirmative à sa demande. Je le suis au cours d’une de ses journées types, jamais il ne m’oublie, il me présente à chacun de ses interlocuteurs par mon nom, à des pensées ou des attentions qui en disent long. Ce fut une très belle journée dans son univers, il me montra tout de son resto, pendant le rush, je me suis installé sur le pc du restaurant. Je trouvais étrange qu’il n’ait pas de pc, pas de compte twitter, facebook, msn,… Si il dit n’avoir rien en son nom, c’est vrai, juste que son resto est sur la toile, que le resto c’est le cuistot, j’ai ainsi pu lire les commentaires de ses plus fervents admirateurs, ses réponses aussi, vive le mur facebook ! Je n’ai pas fais de crise de jalousie, mais l’envie était là, j’ai fais comme si de rien n’était, le lendemain, je suis retourné chez moi, clôturer le travail qui m’attendait et boucler mes valises. Je lui ai dis que je partais pour les USA deux jours avant la date fatidique, lors de nos entrevues en soirée, je voyais bien qu’il tiquait un peu, plus d’une fois, il m’a demandé si je ne pouvais pas reporter ce voyage, l’écourter, l’annuler. Devant son insistance, j’ai tenu bon, je vous épargne nos longs discours, mes arguments, sommes toutes véridiques et les siens un chouya trop égoïste à mon goût. A l’aéroport, Alyne m’accompagne, elle a peur que je ne revienne pas, Stephan, il boude et n’est pas venu, en même temps je préfère. Une fois le premier portique de sécurité passé, je ne sais pas l’expliquer, mais je me suis sentis léger, très léger, un dernier baisé que je souffle en direction d’Alyne, elle l’attrape et le met dans la poche de son imperméable, cette démonstration me fait sourire, qui connait ma mère sait que les démonstrations publiques ne sont pas de son acabit. Sa réaction me surprend, je lui souris, je lui ai promis de vite revenir, je suis encore plus heureux d’embarquer. Un dernier signe de la main, direction l’attente de l’embarquement.
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