Vendredi 4 février 5 04 /02 /Fév 02:23

 

-Tu as une chemise pour moi ? Tu as cassé deux boutons de ma chemise en me l’enlevant…

-Pourquoi tant de réserves quand tu me parles ? Oui j’ai une chemise pour toi !

-Je ne suis pas réservé.

-Pas à moi, je crois que tu n’as plus de secret pour moi ? Aussi tu peux resté comme ça pour dîner, tu risquerais de te tâcher et puis tu es terriblement sexy avec juste ce pantalon…

-Arrête de dire que je suis sexy !

-Mais tu n’es pas moche non plus.

-Charmeur.

-Vient manger. Avant que je ne change d’avis et te mange toi.

-Je crois que j’ai tout donné là.

-Mais pas moi pretty boy !

Les pâtes avalées, il m’a conduit dans le Bruxelles by night de ses habitudes, « Chez Maman », c’était assez plaisant, entre deux trois câlins, il commandait les boissons, en fin de soirée quelques tubes discos ont eu raison de ma réserve et en compagnie des derniers noctambules je me suis laissé entrainer sur le dancefloor. Il buvait ses bières en me déshabillant du regard, s’il n’y avait « les bières » quel horreur, lol, su été une nuit parfaite. Sortit de la boîte tout comme le soleil se levait, nous sommes retourné chez lui. Les verres siroter tout le long de la soirée ont eu raison de moi, sans aucune gêne, je me suis diriger vers sa chambre, déshabiller et glisser dans son lit fredonnant quelques airs entrainants entêtants. Il m’a rejoint et s’est déshabillé à son tour. En le regardant :

-Que tu es poilu !

-Que tu manques de poils.

-Tu trouves ? She is : D… delirious, I…incredible, s superficial, c complicated…

Je me suis lover tout contre son torse doux et velu, j’ai fermé les yeux, il a fredonné à son tour : “S: super sexy” même si c’était en musique, ça ne me plut pas, mais je m’endormis sur cette note, épuisé par la longue nuit.

Vers les 1h de l’après midi, j’ai eu droit à un réveil peu banal, sa langue me dilatait sans autre forme de procès la rondelle, il y mettait pas mal d’énergie se qui me surpris moi qui avait encore la bouche pâteuse de la veille et les idées peu claires. C’était en même temps trop bon que pour que je m’en plaigne et je le regardais faire en regardant par-dessus mon épaule. Dés que son regard croisa le mien, il s’arrêta et me redis pour la énième fois :

-Nu comme ça sur mon lit, tu étais trop sexy, je n’ai pas su résisté à pareil spectacle, regarde dans quel état tu me mets.

Il était en effet bien bander, toujours un peu dans le flou du réveil, j’ai remis ma tête dans les oreillers non sans lui dire qu’il était un cochon. Ce qu’il prit pour une invitation. Mais le bougre sachant s’y prendre aussi bien avec son dard qu’avec sa langue, j’ai savouré la pénétration sans broncher. L’apothéose fut le moment ou je sentis son foutre atterrir en de long jet sur mes fesses. Un moment de frayeur vite passé quand je vis en regardant une fois de plus par-dessus mon épaule sur le lit le préservatif qu’il venait d’enlever.

-Tu es un cochon !

-Je crois que tu aimes le cochon.

-Vantard.

-Oué, mais je ne suis pas égoïste.

-A peine !

Et sur ses mots il me retourna, plongea sur mon entre jambe pour me faire une pipe d’enfer. Il était alors 15h, inutile que je rentre chez moi, la journée étant quasiment finie sur le chantier. Je l’accompagnai dans sa cuisine, ou je me fis tout petit. Là, je vis un tout autre mec en action, qui n’hésitait pas à blâmer ses marmitons, à jeter aux poubelles des plats, invectivant. Vers 22h, après un câlin dans son bureau, il laissa la relève à un pâtissier et nous retournâmes dans le centre ville tout comme la veille. A l’entrée de la boîte, le portier lui demanda ou était Arnaud, il bredouilla qu’il ne savait pas. D’instinct j’étais sur mes gardes, et mon instinct ne me trompait pas, à l’intérieur, on lui demanda plus d’une fois des nouvelles du fameux « Arnaud » ! Je finis par lui demandais qui était cet Arnaud, il me répondit un ami. Si un de ses amis n’était pas venu lui demandé ou était son mec, je crois que j’aurai pu faire le sourd d’oreilles mais là s’en était trop. Je lui ai dis que j’allais aux toilettes, j’ai pris ma veste au vestiaire, appeler un taxi et suis rentré. Sur le coup, je me sentais pathétique, en même temps, je n’avais qu’à m’en prendre qu’à moi-même, ce n’était que du cul, tout chez lui et dans nos actes se résumait à cela. Comme un bleu, j’étais tombé dans le piège et même sous le charme. Pas encore rentré, toujours dans le taxi, il m’appelait, je coupais mon mobile non sans verser une larme de colère et rien d’autre. Le lendemain matin, j’ignorais ses appels, il finirait bien par comprendre. Début de soirée, un numéro privé, je décroche, c’est lui.

-Enfin tu décroches !

-Qu’est se que tu veux ?

-Tu vas bien ?

-Très bien ! Et toi et Arnaud comment allez-vous ?

- Laisse-moi-t’expliquer.

-Mais il n’y a rien à expliquer, tout est très clair.

-Mais non, tout est finit avec Arnaud, c’est lui qui ne veut pas comprendre, il occupe encore notre appartement.

-Si c’est aussi le sien, c’est normal.

-Non, c’est mon appart, il a juste ses affaires dedans, on est resté trois ans ensemble, un an de dispute pour tout te dire, je ne peux pas le mettre à la rue comme ça, et puis j’ai le studio au dessus du restaurant.

-Tu sais tout ça ne me regarde pas.

-Tu m’en veux, je l’entends à ta voix.

-Mais non !

- Pardonne-moi, tu veux bien ? Et pourquoi tu es partit comme ça.

-Car je suis comme ça, c’est tout. Et puis devant tes amis, tu n’as pas été explicite quand ils te demandaient ou il se trouvait, je ne suis pas la poule que l’on met dans un coin à la moindre occasion et encore moins le mec que l’on montre du doigt en disant, c’est lui qui a fait capoter tel couple. Sur ce, bonne nuit, j’attends un coup de file important.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Stephan - Communauté : Roman gay Rose
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Commentaires

flav la tournure avec stephan me plait bien
continue à nous faire bander en te lisant
commentaire n° :1 posté par : Michel-gay69 le: 04/02/2011 à 16h23

Vous n'êtes plus que deux a aimé aux vues des commentaires, mais content que ça te plaise!

réponse de : flav1982.over-blog.com le: 04/02/2011 à 21h05
Aïe... Et si il avait droit au bénéfice du doute ? Et si il était plus facile de casser plutôt que de risquer de se faire jeter, histoire de ne pas souffrir d'un être qu'on commence à aimer ? Je l'ai fait. Et je traîne encore des regrets des années après. Je pense que c'est dommage de se contenter de la surface, sans aller un brin plus loin en confiance. A moins qu'il n'y ait d'autres raisons, que, nous, lecteurs attentifs, ne captons pas ? Merci pour ce partage. Tu demeures toujours aussi intéressant et attachant, n'en doute jamais.
commentaire n° :2 posté par : Olivier le: 05/02/2011 à 04h05

Merci pour ton comm ;)

Je ne vais pas te répondre maintenant, j'espère avoir le temps d'écrire la suite de nos péripéties...

Biz

réponse de : flav1982.over-blog.com le: 07/02/2011 à 11h58

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