Mercredi 2 février 3 02 /02 /Fév 02:43

 

Après nous être bécoté comme des adolescents jusqu’au petit matin, nous sommes rentré chacun de notre côté, non sans nous être échangé nos numéros de mobile. Je me suis glissé sous les draps, des étoiles plein les yeux, vide et épanoui ou fatigué, un peu des trois. J’ai manqué tous mes rendez-vous du matin, il fallait que je dorme un chouya avant de reprendre les reines du chantier de ce qui sera dans un an, un nouveau but d’excursion pour touristes.

Ce projet accapare beaucoup de mon temps, il me faut prendre des décisions, faire en sorte que les corps de métiers se suivent, et je vous épargne ici un tas de détails techniques qui risqueraient de vous ennuyez. Tout cela pour dire que malgré une merveilleuse soirée en la compagnie de Stephan, je n’ai pas sonné le lendemain trop occupé et lui non plus, ni le surlendemain.

Jusqu’au texto me demandant comment je vais, m’invitant également pour une gaufre sur la Grand-Place de Bruxelles. Si j’avais parfois pensé à lui au cours de mes journées surchargées en travaille, j’en étais arrivé à me dire que ce flirt si agréable fut-il, en resterait là. Il se rappelle à moi, je m’en réjouis, mais je n’ai pas le temps, je décline l’invitation. Il la reporte au lendemain, mais nos horaires ne correspondent pas du tout, moi n’ayant que mes soirées de disponibles, lui pendant ce temps devant faire tourner son restaurant.

Aussi c’est sur internet que nous nous sommes retrouvés vers deux heures du matin alors que j’écrivais pour le blog que d’emblée, j’ai une fois de plus mis de côté, mais vous ne m’en blâmerez pas je pense.

C’était vraiment étrange que cette conversation par webcam interposée, tous les deux légèrement fatigués roucoulants comme des ados, n’échangeant que des propos insignifiants derrières lesquels bien entendus je cherchais quelques signes de connivences naissants.

Qu’il me trouve vraiment trop mignon, ça fait évidement plaisir, mais ne veux rien dire, je lui réponds que lui n’est pas mal dans son genre, bien entendu il me demande c’est quoi son genre et je dois admettre que je le trouve très séduisant. On se détails alors derrière nos écrans, je ne peux que rire car je trouve la situation vraiment étrange. Il me demande pourquoi je rigole, je lui dis que je n’ai tout simplement pas l’habitude de me faire déshabiller du regard en live. Il se mare, on échange encore quelques banalités, il me dit qu’il meurt d’envie de me serrer dans ses bras, d’être près de moi et évidemment je fonds. Je baille, il baille, nous nous souhaitons la bonne nuit.

Le lendemain, il me propose un déjeuner, je ne suis pas libre, il râle un peu par téléphone, essaye de me faire fléchir, mais je tiens bon, je dois respecter mon agenda pour être dans les temps, timing et plan financier se tenant étroitement. Aussi nous nous retrouvons une fois de plus sur le net tard dans la nuit, on se dévoile, je lui parle de mon projet de restauration, lui de son resto, on flirt, on rit, c’est sympa et j’ai envie de le revoir… Mais nos timings sont vraiment incompatibles. On se quitte déçu de ne pas se voir le lendemain, mais je n’ai que trente minute pour déjeuner, lui n’est dispo que dans l’après midi.

Le bâtiment qui retient toutes mes attentions est pour rappel une ancienne annexe de la propriété de mes grands parents, soit une ferme en carré qui servait à faire vivre jadis la maisonnée en son temps reconvertie en haras. Quelques minutes avant la pause midi, alors que j’étais au centre de la cour me dirigeant vers mon bureau, surgit un motard tout de noir vêtu. Il enlève son casque, je reconnais Stephan tout sourire.

-Ben voilà, plus d’excuse je suis venu à toi !

-Je vois…

-Alors surpris ?

-Non, le coup du motard on me l’a déjà fait.

-Déçu ?

-Non terriblement content.

-Beau gosse quand même le motard ?

-Beau gosse oui…

-Et cuistot, j’ai deux sandwichs dans mon bac et un petit bordeaux tu m’en diras des nouvelles.

-Ca tombe bien, j’ai faim, vient, on va dans mon bureau…

En chemin, ma cousine me siffle ou le siffle, il en profite pour regarder autour de lui, et s’extasie sur le bâtiment.

-Et bien c’est ça ta fermette ! Tu n’es pourtant pas bigleux ! C’est un château ce truc !

-Non le château est à environ deux kilomètres d’ici derrière la colline.

-C’est vraiment un bel endroit, et tu gères le tout seul ?

-J’ai une bonne équipe qui m’épaule, mais c’est mon bébé que cette vieille bâtisse, enfin je devrais dire que nous nous sommes adoptés, cette douairière et moi.

-La classe le bureau !

-Je pensais que tu détesterais, ton resto est tellement design.

-Ce bureau trop la classe, et cette cheminée !

-Le bureau je l’ai déniché chez un antiquaire des environs, la cheminée je n’y suis plus rien, elle était là avant que je naisse, j’ai choisis cette pièce à cause d’elle. Dans la petite pièce d’à côté il y a une table.

-Ok, tu me dis quand je peux t’embrasser mec, car j’en meurs d’envie depuis que j’ai mis un pied à terre et t’ai aperçu.

-Mais je t’en prie…

-Je n’osais pas avec tout ce monde…

-Ne te gêne pas pour moi, et ici tout le monde frappe avant de rentré !

Il a posé le casse croûte et s’est emparé de mes lèvres, nous avons immédiatement partagé un baisé assez fougueux, j’ignore combien de temps il a duré, il a été le prémisse d’une audace de sa part, tout en nous embrassant dans les bras l’un de l’autre, il a d’une main exploré par caresses mon corps enfin juste mon torse et mon ventre en sortant ma chemise de mon pantalon, il a glissé sa main en dessous. C’était bon tout simplement, j’ai sentis son sexe gonfler contre le mien, le mien a suivi le mouvement, quand lui a sentit qu’à mon tour je bandais, il a desserré son étreinte alors que je sentais que la situation m’échappait complètement.

-Je suis rassuré sur un point !

-Lequel ?

-Je te fais de l’effet…

-Tu l’ignorais encore bêta ?

-J’avais un petit doute, on mange ?

-On mange ! On s’est installé autour d’une petite table, j’ai dévoré son succulent sandwich, jusqu’à ce que je constate que lui ne mangeait pas mais me regardait.

-Tu ne manges pas ?

-Je te regarde.

-Mange ou je ne mange plus.

-Ce serait moche, j’y ai mis tout mon cœur.

-Vraiment ?

-Vraiment, j’en pince grave pour toi.

-Déjà ?

-Dés le premier soir, tu me renvois d’où je viens la demi heure finie, ou tu me gardes un peu plus avec toi.

-Je te garde, j’ai juste une réunion qui ne devrait pas durer longtemps avec l’architecte puis je te fais visité.

-Et quand tu as finis ta journée, je te kidnappe et te ramène au resto, je te ferais de la pâte, tu m’en diras des nouvelles !

-Je suis d’accord pour le kidnapping on essaiera qu’il ait lieu plus tôt qu’en soirée.

-Super

Vers les 16h, j’ai confié les rennes à mon bras droit, j’ai sortit du garage la moto que j’ai piquée à Francis (souvenez-vous), je n’avais pas envie de faire le trajet à l’arrière d’une moto, du déjà vu… Aussi quoi de plus malin que de faire du neuf dans une nouvelle relation, afin de lui donner toutes ses chances. C’était assez plaisant, d’abord son étonnement de me voir sortir une moto, ensuite cette façon de s’assurer dans le rétro que je le suis, et sa surprise quand sur l’autoroute je le dépasse et le tient à distance quelques kilomètres durant.

-Je loue un garage à 100m d’ici, c’est plus sûr pour les bécanes, tu m’as épaté mec sur ce coup.

-J’espère bien que ce n’est pas la dernière fois.

-J’en suis convaincu, j’ai encore plus envie de toi tu sais…

-Ne me regarde pas comme ça en pleine rue ça me met mal à l’aise…

-Attends d’être chez moi mec.

-C’est un avertissement, ça.

-Tu étais d’accord pour le kidnapping, non ?

-Si ! Mais je n’ai pas demandé d’avantage.

-Je lance les fours et fait un briefing en cuisine, ensuite on monte chez moi, je nous ferais la cuisine la haut.

A peine rentrer dans son appart, il me plaque au mur, les vestes tombent, nous reprenons nos langoureux baisés, ciel qu’il est doué le bougre, je ne me rends même pas compte que je suis en caleçon dans ses bras toujours dos au mûr. Il me conduit vers la chambre, m’allonge délicatement, il me mordille et embrasse chaque parcelle de peau. Je l’attire un moment à moi et l’effeuille à mon tour. Très typé méditerranéen, je découvre un corps balaise fort musclé, recouvert de poils noirs, bras et pectoraux… Si je n’ai jamais eu de partenaire de son acabit, je ne cache pas que son physique et sa pilosité m’excite. Au lieu de baisés, c’est de caresse que je couvre son corps, et je m’aventure dans la bosse de son boxer, je prends les devants et reste stupéfait par ce que je touche. Je baise l’avant de son sous vêtement afin de confirmer cette impression de surdimensionné. Si la longueur équivaut un bon 18cm, le diamètre se queue est franchement hors norme. L’expression exacte est que j’en reste bouche bée !

Il reprend les devants, on se positionne en 69, on s’applique à découvrir l’intimité de l’autre, quelques coups de langues, quelques caresses, des va et vient et les sucions qui se font de plus en plus motivées. Comme s’il lisait en moi, il se met sur ses genoux on se regarde les yeux dans les yeux et il se saisit de mon fessiers que d’une poigne ferme il relève avant de le déguster en grand chef (mauvais jeu de mots je sais), je me laisse faire, et ne suis plus que gémissement sous ses coups de langues, j’attends qu’il me fasse sien. S’il s’immisce en moi délicatement, sensuellement, pas à pas, tout en m’embrassant ou gémissant suavement dans mon oreille, une fois entièrement introduit il s’immobilise avant de s’abandonner complètement. Un hussard en manque, j’ai cette métaphore en tête. Tellement hot comme première que j’ai le sentiment d’avoir participé à un plan cul, un plan bestiale, je ne dirais pas complètement dénué de sentiments mais quasiment. Je ne suis jamais content me direz-vous, ce qui compense et me rassure c’est qu’après cette première fusion, il me sert dans ses bras, me plaque plus contre lui que je m’y blottis. Son corps est enivrant, dégoulinant même et pourtant je reste dans nos effluves corporels, je m’assoupis alors qu’il me caresse les cheveux.

Une heure ou deux plus tard, j’enfile mon boxer et le rejoint dans la cuisine ou il nous concocte des pâtes, lui est nu sous son tablier. Je me dirige vers lui, regarde ce qu’il cuisine par-dessus son épaule et je me rends compte qu’il a pris une douche, il émane de lui un parfum agréable malgré la sauce qu’il cuit.

-Je peux prendre une douche ?

-Avec hâte alors. J’ai envie de t’emmener dans le centre après le repas…

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Stephan - Communauté : Roman gay Rose
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