Flashback sur ma vie: L

Vendredi 11 juin 5 11 /06 /Juin 13:09

 

Francis tjs et encore lui…

 

Chagrin éternelle

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 Je reprends mon récit alors que nos vacances étaient réservées à la Barbade, les valises dans l’entrée, L devait atterrir au matin à bord de son jet, et nous devions repartir le soir même en amoureux pour rejoindre sa sœur et nos neveux (les siens, devenu aussi les miens).

Il n’est jamais arriver à la maison, je revois encore Olga avec la police venir m’annoncer un accident, j’entends encore raisonner ses quelques mots : «  défaillance technique », « moteur », « les secours n’ont rien pu faire ». Comme tout un chacun dans le malheur, on se raccroche à n’importe quoi, on demande dans quel hôpital il est, si c’est grave, on repousse l’inévitable… Si notre bonne vieille Thérèsa n’avait pas été en larmes tout comme Olga, je crois que j’aurai nié. David est arrivé lui aussi, alerter par Olga, suivit de près par Lyne la collaboratrice de L, tous sous le choc je ne les entendais pas, c’est la police qui me ramena les pieds sur terre. Elle me dit de prévenir la famille, que dans quelques heures les médias s’empareraient du crash et dans les heures qui suivraient un journaliste aurait un nom et les médias s’empareraient alors vite de la nouvelle. Je me suis saisi machinalement du téléphone, j’ai appelé Kate.

-Kate ? c’est Flav…

-Alors vous êtes prêt les hommes ? On vous attend…

-Kate, les enfants sont près de toi ?

-Non pourquoi ?

-J’ai une mauvaise nouvelle, il faut vite venir au domaine et tenir les enfants éloignés des médias.

-Que se passe t-il, tu m’inquiètes ?

-Ted a eu un accident avec son jet, et…

-Comment va-t-il ?

-Oh Kate, fait au plus vite, il est dans un état critique… Dis-je avec des sanglots dans la gorge.

-

-Kate, allo, tu es là, allo ?

-Oui, nous prenons l’avion, par chance j’ai des billets non daté, nous prenons le premier vol de libre. Embrasse le pour nous !

-Oui ne t’inquiète pas.

En raccrochant, je remercia la police et eu l’esprit de leur demandé de maintenir secret son identité jusqu’à ce soir moyennant finance, et je les remercia de leur sollicitude achetée à coup de billet et ils prirent congé.

-Lyne, tu sais ou est Gina ?

-Je crois qu’elle est à NY pour la semaine de la mode.

-Dieu soit loué, elle n’est pas loin !

Je repris le tel et appela Gina :

-Flavio mi amor, come estai ?

-Gina, j’ai besoin de toi et vite, prends un hélico n’importe, Ted a eu un accident, il est mort, l’info est encore secrète et je ne vois que toi pour gérer ce genre d’évènement.

-Ne t’inquiète pas j’arrive tout de suite, je prends tout en main, Kate est au courant ?

-J’ai juste dis qu’elle maintienne les enfants éloignés des médias, et qu’il avait eu un accident.

-Tu as bien fait, bon je sais quoi faire, surtout ne pas ébruiter l’affaire, j’appelle l’équipe qui a fait les funérailles de mon premier mari. Ne t’inquiète pas je suis là dans deux heures, trois maximum.

L’équipe de Gina est arrivée avant elle, j’ai choisi le cercueil, les draps de son linceul, des fleurs alors que son corps n’était pas encore arrivé. Gina a tout pris en main, dés son arrivée, elle me fit un topo, non sans m’avoir prononcer les seuls mots de réconfort que l’on accepte en pareils cas, les mots de ceux qui ont vécu le même drame. L’info allait bientôt filtrer dans les médias, quoi qu’on fasse ! Kate n’arriverait pas avant le petit matin. Elle me fit le planning de ce qui ce fait dans ces cas là, quand un riche homme d’affaire, issus d’une famille de légende de ce monde s’en va. Elle m’expliqua qu’on allait faire dans un premier temps une cérémonie privée, la famille et rien que les proches, ce que Ted aurait sans doute voulu. Qu’ensuite aurai lieu une cérémonie publique en la cathédrale de Washington, une corvée inévitable pour éviter que la presse ne fassent des choux gras. Elle avait besoin de son agenda pour n’oublier personne, car les faire-part seraient des cartons d’invitation en quelques sortes.  Tout étaient quasiment déjà réglé, je dus juste rectifier l’ordre des places de la famille, il était hors de question que ce soit moi au premier siège, d’abord sa sœur, Ted étant un homme d’affaire, son empire comptait beaucoup pour lui et je ne voulais en rien l’entacher. Je refusais les somnifères prescrits par le médecin. Je passais la nuit en regardant les infos, un pull de mon L en écharpe, je vis la carlingue du jet mais ça ne me fit rien. J’allais m’endormir quand j’entendis une voiture dans l’allée, je descendis vite à leur rencontre, et dés que je vu Kate sortir de la voiture, venir à moi avec dans les yeux une lueur d’espoir, enfin j’admis la terrible vérité. Je tombais à genoux dans l’allée et je m’effondrais en larmes, … Je crois que j’ai même poussé en premier quelques cris de dénis, suivis vite des siens qui compris sans que je doive lui annoncer, qu’il n’était plus. Tous les deux à genoux devant la maison, ses enfants se demandant quoi, je repris contenance et toujours en pleurant j’ai été vers eux.

-Il faudra être fort pour votre mère, votre oncle a eu un accident avec son jet et il nous a quitté.

Ils sont venus dans mes bras, puis on été vers leur mère, tous en larmes, nous sommes rentrés à la maison.

-Flav, ou est-il ? Peut-on le voir ?

-Petite Clem, vers dix heures, son corps sera ici, j’ai pensé en catholique qu’il aurait aimé partir de sa maison, je ne sais pas si nous pourrons le voir une dernière fois.

-Papa et maman sont aussi partit de la maison, il faut prendre des disponibilités, nous aurons tout le temps de pleurer ensuite.

-Je m’excuse Kate, j’ai déjà pris quelques initiatives, je sais que je n’ai aucun droit, j’ai demandé à Gina…

-Mais enfin Flav, tu as tout les droits, c’est comme si vous étiez mariés, s’il n’existait pas ses foutues lois, je suis certaine qu’il t’aurai épousé.

-Kate, il me manque tant, qu’allons nous devenir sans lui ? Vous devez tous les trois savoir qu’il est décédé hier, je n’ai pas eu le courage de vous l’annoncez par téléphone, je voulais vous préservez, je ne sais pas si j’ai bien fais…

-Dans des moments pareils, on fait tous pour un mieux, tous…

-Tu disais quoi avec Gina ?

-Sans savoir quand vous arriverez, comme elle a déjà vécu pareil cas que nous, je lui ai demandé de nous aider.

-Elle propose une cérémonie intime, juste les proches, ensuite une cérémonie officielle en la cathédrale de Washington. J’ai un tas de papier ici…

-Il faudra y passer de toute façon, tu as bien fais de faire appel à elle…

Lors de la cérémonie privée, Kate et les enfants me réservèrent la première chaise, touché par le geste, je l’acceptais, même si une place dans une chapelle se n’est rien grand-chose, quand on perd l’homme que l’on aime, son compagnon de route, que sa famille nous octroie la place qui nous est due, celle du conjoint, c’est quelques choses de non négligeable car bien qu’il y ait des avancées dans les droits gays et lesbiens à cette époque, dans ce beau monde c’était encore très tabou, ça l’est d’ailleurs toujours autant. Je dus les convaincre de ne pas refaire pareil à DC le lendemain, les affaires sont les affaires and the show must go one ! Les pompes funèbres avaient fait un travail remarquable, ils nous fut possible de lui faire un adieu, de le revoir et ce malgré l’accident. Gina nous avait prévenue que la cérémonie officielle serait la plus terrible des épreuves, elle ne se trompait pas. Rien ne nous fut épargné, tout ne fût que matraquage de flashs jusqu’à l’ensevelissement, discours d’hommes d’affaires, de célébrités, de représentants des States… Comme lors de la cérémonie privée, pour la chanson finale, je demandais la nôtre, celle qui avait fait que j’étais tomber in love de lui, pour rappel : « Comment te dire, de Ginette Reno ». Pour quitter la cathédrale, le cortège étant tellement long, la chanson suivante du cd passa également, une chanson qui a fait que j’ai tenu le coup « C’est beaucoup mieux comme ça », n’étant pas programmée, je l’ai prise comme un message de l’eau de-là venant de lui. Je sais que ça peut paraître idiot, mais dans des moments comme ceux-là, on se rattache à n’importe quoi. Les deux textes furent traduits en anglais dans beaucoup d’articles de presses. Le lendemain la cérémonie officielle, le notaire vint à la plantation. Autre épreuve mais preuve de l’importance que j’avais pour lui, il avait envisagé le pire et sans me prévenir pris des disponibilités. Son testament, une lettre bouleversante, Il détenait à lui seul 56% des parts de la société L, il m’en léguait 16, 20 à Kate et 20 à Dany et Clem. Sans le trahir voici un condensé de ce dont le notaire nous a fait lecture :

Si vous entendez ses mots, c’est que je ne suis plus, sachez juste que je vous aime tant tous les quatre, que je n’envisage pas de vous abandonnez, jamais, même si physiquement, il m’est impossible d’être parmi vous. Vous êtes ce que j’ai de plus cher au monde, mais j’ai par bonheur de l’argent, aussi, je peux contribuer à vous mettre à l’abri du besoin.

Kate, si les enfants ne sont pas encore assez grand, il te faudra les former, les obliger à faire de longues études et s’ils le veulent, plus tard leur céder le flambeau. Nos entreprises ont besoin de toi, il est temps d’y revenir, tu es la seule à ma connaissance capable de les gérer. Tu sais tout comme moi d’où elles viennent, les sacrifices que nos parents ont fait pour nous les offrir sur un plateau d’argent. Occupez-vous bien de Flav, il est le plus fragile de vous quatre, aussi ne soyez pas fâché sur ma dernière volonté. Je lui laisse la plantation, et des parts de la société pour qu’il puisse l’entretenir sans avoir à toucher à ses biens personnels. Dans cette maison, nous nous sommes aimés et grâce à la magie de la bibliothèque, Kate je ne pouvais pas te l’avouer que tu avais raison, grâce à cette maison, il s’est donné à moi, je crois qu’il sera le gardien parfait de notre domaine à tous. Aussi vous vous y retrouverez pour les fêtes du nouvel an comme chaque année, je veux qu’un jour y retentisse à nouveau des cris d’enfants, des rires… Je veux que des talons féminins martèlent en dansant les parquets et que des souliers d’hommes caressent les tapis, vos semelles à tous les quatre et celle de vos conjoints… Oui Kate, il est temps de refaire ta vie, si ce n’est pas fait, et toi aussi Flavien, continue à vivre, aimer, tout en pensant parfois à moi. Un jour, nous nous retrouverons, et ce sera à nouveau en la plantation, mais le plus tard possible mes chéris, je vous ai quitté, vous que j’aime, et j’ai donc retrouvé ceux que j’ai aimé, nous aurons bien  des choses à nous dire,mais prenez votre temps !

Ted

Nous étions en larmes, ils nous fallut cinq bonne minute pour nous ressaisir.

-Je ne peux pas accepter, comme le dit Ted, j’ai du bien, je n’ai pas besoin de votre argent, et votre maison de famille ne me revient aucunement, c’est chez vous… J’ai déjà ma maison de famille en Belgique, elle m’attend, je sais que j’y ai ma place.

-Tonton Flav, si tonton Ted te donne la maison, c’est pour qu’elle reste magique.

-Tu sais Dany que tu es aussi poète que lui.

-Si je puis me permettre Madame Strauss, vous pouvez contesté ce testament, car…

-Taisez-vous donc, moi et mes enfants ne remettons rien en cause, les volontés de mon frère sont justifiées et ne regarde que notre famille.

-Kate, …

-Si Ted était aussi heureux c’est grâce à toi, et tu fais partie de notre clan quoi qu’il advienne !

-Je vais accepter ce testament puisque vous y insisté, je tiens aussi à respecter ses volontés, mais je vais mettre une condition à cela, s’il m’arrive quelques choses, tout doit vous revenir intégralement. J’ai de la famille en Europe et nous avons appris une chose, ses jours ci nous ne sommes pas éternelles aussi prenons les devant.

-C’est un fait! Malheureusement…

-Je vais être le gardien de votre maison, comme ça quand Clem et Dany seront en age, elle sera toujours aussi accueillante et magique pour eux y faire leur foyer, beaucoup de Strauss doivent encore y voir le jour ! D’ailleurs, en tant que PDG, tu vas devoir te rapprochée Kate et tu n’auras pas le temps de t’occuper de toute l’intendance hors tu seras plus proche ici de l’entreprise…

-C’est bien vrai, et puis la maison t’a adoptée tout de suite et ça c’est sacré, …

-Tonton, maman, on rentre maintenant ?

-Mon cabinet vous fera parvenir les documents dans la semaine pour que tout soit en ordre, messieurs dames.

-Bien maître…

Les allusions du notaire, ont fait qu’il ne gère plus aucun de nos dossiers. Kate surtout fut choquée par le fait que le notaire insinue que j’étais un opportuniste. Elle a dés le lendemain pris les reines de la boîte, mes neveux reprirent leurs brillantes études, moi je payais pour que des gens entretiennent la maison de L et je n’avais plus aucun but dans la vie. Je pleurais énormément, j’écoutais ses vieux vinyles, je portais souvent un de ses polos. Je sais que je n’étais pas la meilleure des compagnies, même Kate revenait de moins en moins souvent à la plantation préférant utiliser l’appartement de la tour. Au bout de six mois d’isolement et de larmes, mes 65kg de moyenne, sans m’en apercevoir sont passés à 75kg voir plus, poignets d’amour, et l’impossibilité de porter des vêtements trop près du corps. C’est Dave qui venu me secouer le premier me conseillant tel ou tel exposition, de faire du shoping, des petits restos, et tout se passa plus ou moins bien. Jusqu’au jour ou je l’accompagna lui et son mec au musé de l’Air et l’Espace (Smithsonian), nous avions opté pour le fast-food attenant au musé et alors que je savourais un bon riche et gras sandwich sauce barbecue, un journaliste me reconnaissant me matraqua en photos sans que nous ne comprenions quoi que ce soit. Le lendemain, je faisais les premières pages de cette presse à faux scandale, « Le model phare de chez L à la dérive », « Un proche des Strauss en dépression », « Trop de fast-food pour l’ancienne image de… ». J’étais devant un fait accompli, si je voulais rester un moment encore aux states et vivre en paix, je devais me ressaisir. Dave m’avait fait reprendre un peu pieds en me sortant à gauche à droite, Gina intervint énergiquement en me secouant et m’obligeant à me reprendre en main, elle m’envoya son coach privé qui au bout de deux semaines mis fin au propre régime qu’il m’avait imposé. Des protéines en lieu et place de repas, des milk-shakes fades et sans saveur, que je ne parvenais pas à digérer du tout. Il me proposa alors de la course à pieds, de la gym, beaucoup de sport, l’exercice physique me vidait d’un surplus de poids évident, mais aussi de toutes mes idées noires. Je n’ai plus jamais eu ma taille de mannequin svelte, j’ai transformé mon corps aux traits fins bien dessiné, en un corps d’homme musclés mais pas à outrance. Je pense que grâce à ce nouveau style de vie, ma compagnie est redevenue plus agréable, Kate est revenue à nouveau tous les soirs à la plantation et quatorze mois après le crash, elle organisait un petit repas d’affaires de quarante convives, des hommes et des femmes en couple ou non. J’étais assis entre deux charmantes dames et juste en face de moi une espèce de crooner blond à la James Dean me subjuguait par son charisme. Kate, à la fin du repas, me dit que j’avais tapé dans l’œil de James Dean, qu’il était célibataire et de bonne famille. Je reçu sa carte, mais il était encore trop tôt, elle doit encore traînée dans mon agenda de cette année là, sa propre sœur voulait me caser, mais moi, je ne voulais pas l’oublier pas aussi vite et j’aurai trop eu l’impression de le tromper. Par contre, trop heureux de ma nouvelle apparence, je me laissais pousser un bouc, pris un look plus macho, mettant en évidence à la moindre occasion mes tablettes de chocolat et mes muscles, je ressortais avec la petite bande de Dupond Circle, Olga et Dave en étant et étant mes principaux confidents. Je crois que Dave était toujours un peu amoureux de moi, je dormais à l’occasion chez l’un ou l’autre, il voulut un soir que j’étais chez lui refaire les mêmes photos que nous avions faites sept ans plus tôt dans son appart. Par jeu, j’acceptai, et elles firent parties du vernissage qu’il organisa quelques semaines plus tard. Olga et moi l’avions aidé à tout organisé, Olga préférait les premiers clichés me concernant, mais je ne sais pas pourquoi, je ne voulais pas les soumettre aux regards de parfaits inconnus. L avait tant aimé un de ses clichés, mais surtout, ils étaient le fruit d’un amour passé, des souvenirs entre le photographe et un model qui avait bien changé, et le photographe avait un compagnon excessivement jaloux. Enfin notre amitié n’en pâtissait pas. Au cours de ce vernissage, Dave ne récolta que des louanges et les critiques furent unanimes. Tout fut vendu et il en découla que Dave obtenu le post de directeur de la photographie et de l’image d’un film à gros budget, Olga de son côté, un peu par hasard ou suite au conseil de Dave eu un contrat en tant qu’habilleuse, une bonne pub pour tous les deux. Et n’ayant aucun projet en perspective, tout naturellement, je les accompagnais dans leur ascension mais en coulisse. Plus tard, j’appris que sachant que je ne supporte aucunement la solitude, ils avaient fait en sorte que je les accompagne dans cette aventure. C’est ça les vrai amis, ils vous entraînent avec eux sans rien vous dire, juste pour votre bien. Le film fut tourné principalement dans le Maryland, je rigolais de leurs stress, de leurs soucis, de la pression qu’il avait sur les épaules, les aidant du mieux que je pouvais à mon niveau. Je faisais partie des mûrs du plateau, et beaucoup de gens de l’équipe me prenaient pour un assistant. Tout se passait normalement, je voyais les coulisses des coulisses d’un tournage. Le second rôle était une petite star qui n’a jamais décollée sans doute trop colérique dés le début de son éphémère petit succès. Il abandonna le tournage après deux semaines, dans le maryland, les acteurs ne courraient pas vraiment les rues, et alors que le metteur en scène s’énervait exigeant un remplaçant sur le champ. Dave proposa que je remplace le second rôle momentanément, au montage, une fois la starlette de meilleur poil, on retournerait juste ses scènes et je serais coupé au montage. On demanda si j’avais une quelconque expérience, je la minimisa à un vieux téléfilm. Etant le seul disponible instantanément, je fis l’affaire. Je ne connaissais pas du tout le scénario, j’eus une heure pour apprendre le texte, à la base je devais juste le lire mais le trouvant captivant, je le retins assez facilement. Le metteur en scène décida de virer la starlette qui n’arrivait pas à retenir le texte et j’eus le rôle. C’était une adaptation d’un roman de Jane Austeen, j’avais pour rôle le méchant galant qui fait la cour à une belle demoiselle de bonne famille mais désargentée qui rompt son engagement pour une autre fille qu’il croit riche. Un petit succès du box office, surtout en Angleterre, mais le cinéma ne me tentant pas tellement, et ne me demandant pas dans des rôles très intéressant, je n’ai pas réitéré l’expérience. Si j’avais eu besoin d’argent peut-être me serais-je lancé dans une quelconque carrière, mais j’ai touché à tout un peu par hasard, sans jamais de grande conviction. Une fois la promo du film terminée, je suis retourné à la plantation pour les fêtes de fin d’année, mes pensées allant toujours vers lui, mais sans trop de douleur. Je m’étais fais à l’idée de vivre avec lui sans lui. Après les fêtes, j’eus le besoin de revoir ma famille, mon pays. D’abord ma grand-mère, ensuite quelques amis, je décidais aussi d’allé voir quelques profs qui m’avaient marqués et j’étais donc de retour à Bruxelles. Un de mes profs favoris ne me reconnu même pas, d’autres au contraire m’avait même suivis un peu sur les panneaux publicitaires. J’allais comme par le passé au self du campus, je reconnus juste la vieille équipe de cuistots. Par endroit, les mêmes tables que j’avais occupés avec mes amis, l’étaient par d’autres bandes, nous ressemblant mais n’étant bel et bien plus nous mes anciens amis étudiants. Sans m’en rendre compte, mes pas me conduire vers mon ancienne chambre d’étudiant, dans un quartier proche du campus. Je passais donc devant la propriété de Francis, rien n’avait changé, excepté le panneau à vendre qui entachait le mur d’enceinte. Je m’avançais alors non sans nostalgie dans l’allée, je cherchais des yeux une amphore dans les massifs de fleurs, mais n’en trouva plus. Ce bon vieux Guy, (major d’homme de Francis) sortit de sur le perron :

-Si c’est pour la visite de 17h, c’est par ici.

-Non, excusez moi, j’ai changé d’avis…

-Monsieur Flavien, je ne vous avais pas reconnu, il faut dire vous avez…

-Forci ?

-Ca ne vous va pas mal, vous faites plus homme.

-Je le prends pour un compliment.

-S’en est un ! Voulez-vous entrer prendre un rafraîchissement ?

-Pourquoi pas Guy, tu me donneras des nouvelles du quartier comme ça.

Je me suis installé dans la cuisine du manoir, me suis laissé servir par Guy et nous avons barboté comme deux vieilles commères.

-Vous êtes rentrés au pays comme ça ?

-Pour quelques semaines, je t’avouerai ne pas savoir encore où j’ai envie de poser mes valises…

-Je vous ai vu à la télévision dans un de vos films, vous comptez encore tourner ?

-Pas vraiment, c’était juste une expérience sans grand intérêt. Guy, peux-tu me dire pourquoi la maison est en vente ?

-Sans doute car monsieur n’y vient quasiment plus jamais, d’ailleurs j’ai pris mes quartiers chez madame de Fontfaye, ici je ne viens plus que pour faire les visites.

-C’est pourtant une belle maison, et agréable à vivre, j’y ai passé de bons moments.

-Elle coûte cher d’entretien et d’après les visites que j’ai effectuées, elle risque de finir en maison d’appartements et le parc aussi.

-Une si belle propriété !

-Elle n’a pas suffit à vous retenir pourtant.

-C’est surtout le loup dans sa tanière qui m’en a chassé, mais ne revenons pas la dessus.

-Et dis moi, que sont devenus les gens de ce petit quartier, ça ne te dérange pas de me faire la visite de la maison quand même?

J’ai parlé de tout et de rien avec Guy, nous nous sommes promenés dans la maison, j’ai touché ici et là quelques objets, je lui ai fais mes adieux, et avant de quitter les lieux, l’envie de revoir la pièce d’eau pris le dessus. Je me suis tel Narcisse, miré dans la pièce d’eau, j’ai caressé mon propre reflet de la main et ai repris mon périple une fois celui-ci brouillé. En sortant des lieux, j’ai croisé Francis en moto qui s’est arrêté à ma hauteur. Otant son casque, il dit :

-Salut toi, quel beau cadeau que ta visite pour mon anniversaire.

-Bon anniversaire Francis.

-Merci, merci… J’ai failli te rater ?

-Je partais tu vois !

-Je peux te raccompagner quelque part ?

-J’ai envie de marcher dans le quartier, je suis nostalgique ce soir.

-Je peux faire quelques pas avec toi ? S’il te plait ?

-Mais je t’en prie, pour une fois que c’est si poliment demandé !

Côte à côte, nous avons arpentés les rues de Watermael et Ixelles, parlant de tout et de rien, nous avons bu un verre au Gauguin, pris une glace chez Capon, en quelques heures, à pieds nous nous sommes retrouvés dans le parc de l’abbaye de la Cambre.

-Tu fais terriblement plus homme.

-C’est la deuxième fois qu’on me le dit aujourd’hui !

-C’est que c’est vrai, je ne sais pas si c’est…

-La barbe certainement et les muscles plus saillants.

-Tu es encore plus beau que par le passé.

-Tu n’as pas tellement changé non plus.

-Beaucoup de cheveux gris…

-Des soucis ?

-Non pas vraiment, l’age tout simplement.

Nous nous sommes assis sur un banc de pierre, un peu à l’écart du parc, au centre d’un cercle de sapins taillés en alcôve. Sans m’en rendre compte, en parlant de tout et de rien, lui me faisant parfois rire avec ses histoires de bureau, j’ai appuyé ma tête sur son épaule. Ces quelques minutes d’abandons, m’ont juste rappelé combien il est bon d’avoir quelqu’un à ses côtés. Son parfum Fahrenheit, y est sans doute aussi pour quelques choses, car je me suis replongé dans nos anciennes joutes amoureuses.

-Tu m’écoutes ?

-En fait non, excuse moi.

-A quoi pensais-tu ?

-Je me disais que se serait cool que tu me fasses une petite pipe ici même.

Et je joignis le geste à la parole en massant mon entre jambe déjà bien tendue, surpris, je poussais le vice jusqu’à ouvrir ma braguette. Il ne se fit pas prier, se mit à genoux dans les graviers entre mes jambes, libera de mon slip ma queue déjà bien tendue, et s’appliqua à me prodiguer milles caresses buccales très très jouissives. Je me mis au bout d’un moment debout, lui toujours à genoux, je lui baisai la bouche en bougeant mon bassin poussant toujours plus dans sa cavité buccale mon chibre. Ensuite j’alternais de petits mouvements entrecouper de gorge profonde qui le faisait baver abondamment lubrifiant bien mon attribut. Dans ma désinvolture et dans ma volonté à prendre du plaisir, je le tira même par les cheveux, pour l’obliger à me prendre en entier bien au fond de sa gorge. Super excité par son traitement, je le fis se lever, lui baissa à hauteur des genoux le pantalon et le slip, je le fit s’appuyer des deux mains sur le banc, son cul à la bonne hauteur, j’ai juste craché sur sa rondelle que j’ai distendue de deux doigts avant d’y fourrager mon dard sans grand ménagement. Je l’ai baisé, lui docile n’a même pas toucher à son sexe, j’ai pris mon pied à le baiser, sans lui donner un autre plaisir que de la soumission passive. Il ne s’en est pas plaint, ses gémissant et ses cris rauques ne faisaient qu’en réclamer d’avantage. Je crois qu’un bruit de pas dans les graviers m’a amener au point de non retour, j’ai décharger sur ses belles fesses halées par les bancs solaires recouvertes de poils noirs sombres. J’ai rangé mon matériel dans son emballage, et les remords m’envahissaient, comment avais-je pu faire ça à L. Avec son ennemi juré, avec mon ex, un type qui faisait si facilement de moi ce qu’il voulait dans un temps pas si éloigné que cela encore. J’admets que j’étais un peu fier de moi, je m’étais servi de Francis sans aucun ménagement, ce qui me faisait peur c’était le pied que j’avais pris avec lui.

-C’est toujours extra nous deux bébés !

-Moué.

-En tout cas moi, j’ai pris mon pied, je ne sais pas si c’est ton nouveau look, tu viens, on rentre à la maison ?

-C’est quoi cet air de gamin battu ?

-J’ai tellement peur que tu me dises non.

-Tu as raison, nous n’aurions pas du.

-Je sais que tu as trouvé le bonheur aux states…

-Je sais parfaitement bien que tu m’as fais suivre tout un temps.

-Ne m’en veux pas, je…

-Je ne t’en veux même plus, tu l’as dis, j’ai été tellement heureux, que tu ne pourras plus jamais rivaliser.

-Tu sais, avant toi, nous étions ami avec L, une amitié faites de défis, certes, mais il me manque aussi.

-Ne parle pas de lui par pitié. Murmurais-je dans mes dents, la larme à l’œil.

-Comme tu voudras…

-Pourquoi tu vends ta maison de Watermael.

-Il ne m’était plus possible de t’y attendre.

-Tu m’excuseras mais c’est encore trop tôt.

-Trop tôt ? Il y a un espoir, alors, je t’attendrai dans ce cas, même si je dois encore attendre des années…

-Je ne te demande rien et ne te promet rien Francis.

Sur ces mots, je me suis levé du banc, je l’ai laissé en plan au milieu du parc, tout penaud. Il m’a regardé partir, pour une fois, il a su être le gentleman inculqué par son rang, il n’a rien dit ou tenté. J’ai hélé un taxi, je suis rentré en province auprès de ma grand-mère.

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: L - Communauté : Communauté gay
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Mercredi 9 juin 3 09 /06 /Juin 13:34

Un faux pas dans quatre années de bonheur et passion

Les deux premiers téléfilms de Flav

 

Je revois comme si c’était hier ce Noël là, tous les gens que j’aimais étaient présents, des amis, à la famille dans son intégralité, personnes ne manquaient à l’appel, c’est sans doute pour cela qu’il reste gravé dans nos mémoires à tous. C’est une des dernières grandes réceptions qui s’est donné chez les Biamonds, du moins dans ce style là. J’ai quelques vidéos de l’évènement, mais je n’arrive pas encore à les regarder. Je vais essayer de ne pas m’attarder dans les détails de cette sauterie car se n’est pas vraiment ce que recherche le lecteur ici. Ma grand-mère au commande, fit un bal proche de ceux de son enfance d’avant guerre. Le dîner fut interminable et succulent, les gens qui y étaient présent eurent à peine le temps de se préparer aux festivités du soir une heure tout au plus, toutes les vieilles familles du pays y étaient représentées, en nombre selon les affinités, dans le cas contraire pour les autres ceux que l’on invitait par convenance, envoyèrent tout de même chacune un représentant. Chaque invité avait plus ou moins respecté le thème du bal, « Année trente », toutes en longues les dames avait ressortit des trésors enfouis des greniers, ou fait faire par des couturières respectant les normes d’alors leurs tenues, les chapeaux étaient tous porté sur le côté, les hommes brandissait quasiment tous des cigares et des pipes pour les plus originaux, des lorgnons, les cheveux gominés comme les stars de ciné d’en ce temps là, les tenues sportwear en velours et culotte de golf remportèrent aussi l’approbation. Ma grand-mère avait voulu un orchestre dans ce que nous nommions la grande salle, pièce qui ne servait jamais car inchauffable. Dans le fumoir, notre pièce favorite quand nous n’étions qu’en famille, une machine parlante en état diffusais fox-trot et autre vieux airs qui dormaient depuis longtemps dans les greniers. Un buffet dressé dans la salle à manger principal du bel étage, était sans cesse réassortit de terrine de faisans, de marcassins, de perdrix, de bécasses et de chevreuils, des mets désuets en accord avec la soirée. Certaines terrines n’avaient plus été cuite depuis plus de trente ans, et un major d’homme faisait l’apologie de chaque terrine à qui voulait bien l’entendre, si bien qu’un journaliste ne parla que du buffet et du décorum encore en vigueur pour lui dans les vieilles familles, son article relayé dés le lendemain, à sans doute lui aussi contribué au succès de la soirée. Pour la presse à scandale, j’étais Flavio le mannequin, pour la presse un peu plus selecte (celle que l’on feuillete dans les salles d’attente des médecins) je redevenais Flavien Biamonds, et obtenait mon sésame dans le jet-set people de Gina, L et tous les autres. J’en ai profité un peu avec L, trop heureux de se faire invité grâce à moi dans les vieilles familles des différents pays européens qui depuis que la presse avait fait les choux gras de l’évènement, se souvenait tous d’un lien de parenté dans leur arbre généalogique avec ma famille. Mais je passe les étapes, revenons tout de même à ce bal qui s’est clôturé avec la valse : « Vienne, Vienne seulement toi » vers les 7h du matin. Au dixième coup de minuit à la grande horloge du clocher de la maison du garde, un feu d’artifice phénoménal fut tiré et tous les invités se rassemblèrent sur la terrasse et dans les jardins. Moi je proposais après quelques minutes du début des hostilités à L, de lui montrer mon cheval, à contre cœur il me suivit voulant profiter un max du spectacle, dans les boxes, l’odeur du foin et des cuirs et l’abstinence contrainte et forcée due à l’éloignement, puisqu’il dormait à l’hôtel m’enleva toute inhibition, pendant qu’il regardait les chevaux, moi je baissa mon pantalon de golfeur, et mon boxer qui n’étaient pas d’époque, et je l’attendis, le dos tourné, les mains fermées sur les barreaux d’une porte de box, qu’il vienne s’occupé de moi. Ma croupe offerte, depuis le début du séjour, nous faisions en sorte de ne pas nous faire surprendre, nous évitant le plus possible, le présentant comme mon patron, faisant même croire qu’il était là dans le but que j’ai une promotion. J’étais vraiment en manque, lui aussi apparemment, il me murmura à l’oreille :

— Alors jeune pouliche, on veut une saillie ?

Il me mordilla le lobe de l’oreille, sortit son engin de sa braguette sans rien ôter de ses vêtements. Cracha dans sa main pour tout lubrifiant qu’il appliqua à même sa queue. Heureusement que je m’étais moi aussi en cachette appliqué de la crème sur la rondelle sans ça j’aurai pris et pousser des cris pouvant alerter quelques badauds. Après une dizaine de minute d’un traitement anal effectuer dans les règles de l’art, sentant une douleur dans le bas du dos à cause de ma position de soumission, je lui demandais de s’allonger sur un banc servant en autre temps à mettre les bottes. Je me réempala sur son membre toujours bien dur à califourchon, dans la position précédente je ne pouvais pas le voir : « Francis », il était là, il nous épiait. Je ne crois pas qu’il se soit montré à L, même si j’ai à l’h ou j’écris ses lignes comme un doute qui m’envahit. J’avais réussi à l’éviter de tout le séjour. On s’était bien croisé à l’une ou l’autre reprise mais jamais seul, je n’ai donc jamais eu à évoquer que quelques banalités sans intérêts. Je n’étais jusque là pas particulièrement bandé, j’avais juste envie de me faire prendre, ça m’arrive parfois, mais assez rarement je l’avoue. Quand je l’ai vu nous regardant, je me suis mis directement à bander, ça doit être chimique avec lui dés qu’il est dans les parages. Je me suis déchaîné sur la queue d’L tandis que Francis nous matait, il a de manière viril saisi au travers de son pantalon son paquet bien grossit par l’excitation et ce geste me fit jouir, quasiment simultanément, tandis que L lâchait sa purée en moi. Je voulais lui faire mal à Francis et j’embrassai L assez goulûment, lui disant des mots que je ne lui avais jamais dit de manière à faire enrager Francis, des trucs styles.

— Oh mon amour, j’aime quand tu me fais l’amour, c’est trop bon, j’ai vraiment pris mon pied, il n’y a que toi pour m’envoyé au septième ciel de la sorte, …

Ce Francis ! Je crois qu’en fait le premier amour, on a beau faire et vouloir se convaincre du contraire, jusqu’à la fin de ses jours, on pense à lui, on regrette et même si nos chemins se séparent lors de mes derniers instants sur terre, c’est encore à lui que je penserai, j’en suis sûr. Cette nuit là, après le bal, L est retourné à l’hôtel avec tous mes amis américains, Francis logeait au domaine et si j’étais parvenu à le tenir éloigné de moi, ce matin là, quand tout le monde était coucher, il me rejoignit dans ma chambre. J’étais en pyjama de satin, un pantalon uni bleu marine et une chemise dans la même teinte avec un col bordeau, la tenue de nuit en vigueur dans la maison. Il rentra sans frapper, très élégant dans son smoking, le seul accessoire ancien à son costume étant une canne avec un pommeau d’argent. Il s’accouda à un bonheur du jour, me toisa, je me redressais et appuya mon dos contre le montant du lit.

— Que me vaut cette visite ?

— Ne pourrait-on pas arrêté de nous chamaillé un peu ?

— Je crois plutôt que c’est toi qui à la palme pour les coups bas et les engueulades.

— Je promets de me tenir, entre gens du monde ça devrait être possible.

— Ca ne dépend que de toi, vieux snob !

— Comment en somme-nous arriver là ?

— C’est la vie, comme on dit aux states…

— Je suis sûr que je te manque ?

— J’ai parfois un peu de nostalgie qui me gagne, mais très vite, je t’en veux…

— J’aimerai tant me faire pardonner, tu sais que je t’ai attendu l’autre soir à DC ?

— Tu peux encore m’attendre longtemps !

— Je sais, c’est pour ça que je suis venu.

En prononçant ses paroles, il avait ôter sa veste, dénouer son nœud pap, et ouvert sa chemise sur son torse si parfait, si mâle, si puissant, des plaquettes de chocolat, des pectoraux bien ferme et rebondit. Rien de comparable avec L, celui à qui je pensais en dévorant des yeux un autre, me consumant d’envie pour le beau Francis. Alors qu’il tirait à lui les draps qui me couvraient, il défit le bouton de son pantalon, sur de lui il vint coller ses lèvres aux miennes, je me laissais faire, lui rendit même son baisé alors qu’il mettait tout son poids sur moi même. Il m’arracha littéralement mes vêtements de nuit, faisant voler au travers de la pièce les boutons, je répondis a cet accès de violence en lui mordant jusqu’au sang la lèvre supérieur.

— Aïe ! T’est malade…

— Et toi ma chemise, elle est en lambeaux…

— Je t’en rachèterai vingt si tu veux !

— Là n’est pas la question, nous ne sommes plus un couple, le temps passé, nous est passé,…

— Tu as envie de moi, je le sais…

— Peut-être, mais j’en aime un autre !

— Il n’est pas pour toi, laisse toi faire…

— Si ça ne te dérange pas de passer après un autre.

Je ne sais pas si c’est le ton narquois sur lequel j’ai psalmodié cette tirade qu’il l’a rendu fou de rage, toujours est-il qu’il m’a flanqué une baffe. Pas une petite claque amicale, ma joue sur le coup s’est mise à rougir et chauffer. J’ai d’instinct porter ma main à ma joue par auto défense, lui m’a embrassé tout le visage, zone après zone, il m’a enlever le pantalon, tout en m’embrassant les mamelons, s’est positionné entre mes jambes et s’est petit à petit immiscer dans mon fondement. Ce bal me réservait bien des surprises en plus d’être dans les anal de la presse people, c’est mon cul qui s’en souviendrait, deux hommes y auront séjournés en un soir, deux hommes pour lesquels j’ai des sentiments fort, pour Francis bien que contradictoire, je dois admettre qu’entre ses mains, j’étais chatte ! Mais le destin n’avait pas voulu de nous, et j’avais un homme à quelques kilomètres de moi, peut-être pas aussi beau et intrépide que lui, mais bien plus fiable ! Il déversa en moi un flot impressionnant de sa sève et resta figer en moi un moment encore, quand débandant il se plaça à côté de moi dans le lit. Je réussi en larmoyant à lui dire :

— Ca n’arrivera plus jamais. J’aime L. Il est bon pour moi. Toi aussi je t’aime, mais je ne vis plus quand tu es là. On a déjà essayé et ça s’est mal fini.

— Tout le monde a droit à une seconde chance bébé.

— Que c’est bon à entendre de nouveau…

— Bébé, bébé, reviens à la maison.

— Je ne retire rien de ce que je viens de dire, on s’autodétruit vite quand on est trop longtemps en présence l’un de l’autre…

— Essayons quand même.

— C’est trop tôt.

— Ha tu vois, tu le veux aussi…

— Non Francis, j’aurai du dire c’est trop tard.

— Je t’attendrai, quand tu seras prêt, je serais là…

— Adieu Francis.

— Tss, je t’attendrais le temps qu’il faudra.

Dés qu’il me laissa, j’allais prendre une douche après avoir évacuer ce trop plein d’amour dont les deux hommes de ma vie m’avait gaver. Je pris ensuite une douche super longue, afin de me débarrasser du moins physiquement de l’odeur de Francis. Je jeta le pyjama, et dormis sur une bergère plutôt que dans les draps souillés par son odeur. Le lendemain, je devais faire mes adieux à la famille, les parents n’en parlons même pas, il y a bien longtemps que je n’entretenais plus que des rapports forcés, des cartes aux fêtes et aux anniversaires, point barre. Par contre avec ma grand-mère il en allait autrement, c’est après tout elle qui m’a élevée. Je lui promis de revenir plus souvent, que si j’allais aux states c’étaient pour m’enrichir et venir un jour l’aider à entretenir cette vieille maison que nous aimons tant. Mais avant ça, ou allais-je atterrir, je ne voulais pas mentir à L, je devais donc lui avouer ce qui s’était passé cette nuit. Je choisis de lui parler dans sa chambre d’hôtel en matinée, lui laissant du temps pour réfléchir si besoin.

— Flav, quelle bonne surprise.

— Oh ne te réjouis pas si vite…

— Je t’écoute ? Tu m’as l’air fort grave…

Il s’assit au bord du lit, moi sur un fauteuil près d’une table de nuit.

— Que dirais-tu, si je t’avais trompé.

— Je ne sais pas, j’en serais très peiné.

— C’est tout ?

— C’est déjà beaucoup, tu ne trouves pas ?

— On n’a jamais vraiment parler de nous deux, de se que l’on était l’un pour l’autre.

— Car ce n’est pas nécessaire, nous sommes un couple voilà tout.

— L, je t’ai trompé, si tu savais comme je m’en veux… C’est arrivé sans que je m’en rende compte, puis quand j’ai réalisé que, il était trop tard le mal était fait. Je m’en veux terriblement si tu savais comme je m’en veux. Il est arrivé, il m’a mit une baffe et je me suis laissé faire.

— Quel salaud. Je pourrais le tuer de mes propres mains. Ne dit plus rien s’il te plait.

— D’accord. Dis-je en larmoyant.

— C’est Francis, c’est ça ! Toujours et encore lui ?

— Tu ne dis rien, ça veut dire oui. Je le déteste encore plus. Va t’en le retrouver si c’est ce que tu veux après tout !

— Je comprendrais que tu ne veuilles plus me voir, mais je lui ai bien fait comprendre que je ne voulais plus jamais le voir non plus.

— Et pourquoi ça ?

— Car je ne l’aime plus, que …

— Qui aimes-tu alors ?

— Mais toi voyons, je te dois la vie, grâce…

— Oh tais-toi, je ne t’ai jamais demandé l’exclusivité après tout.

— Chaque fois que je le rencontre sur ma route, il doit me détruire, me prendre se que j’ai… Excuse moi L, j’ai vraiment été très heureux avec toi… Peut-être qu’un jour arriveras-tu à me pardonner.

Je me suis enfui de la chambre à toute vitesse, j’ai quitté le centre ville en de grandes enjambées, une fois dans la campagne, j’ai couru à travers champs sans jamais me retourner, je me suis réfugié auprès de l’étang du parc du domaine. Là, j’ai laissé mon chagrin se répandre en larmes. Il m’avait suivi, mis sa main sur mon épaule.

— Tu voulais plonger ?

— Je ne crois pas.

— C’est déjà ça, pas aussi romantique que ça aurai pu l’être par contre.

— Que fais-tu là ?

— Je n’allais quand même pas laisser mon mec s’enfuir sans essayer de faire quelque chose pour le rattraper !

— Tu veux encore de moi comme mec ?

— Je ne veux personne d’autre que toi.

— Je ne te mérite vraiment pas.

— Ne parlons plus jamais de cette nuit.

— Je crois que je pourrais accepter d’être cocu, après tout tu as dix ans de moins que moi, mais plus jamais par lui ! Si je pouvais faire en sorte que tu ne le vois plus jamais, je le ferai.

— Je ne crois pas qu’il osera encore se montrer, et tu n’auras jamais plus à subir pareille trahison, d’ailleurs tu n’es pas sérieux quand tu dis ça ?

— Je crois que pour toi, je pourrais beaucoup de choses.

— Va profiter de ta famille, ce soir nous décollons pour la maison.

La maison, sa maison… Dans l’avion, en première je n’hésita pas au risque de choquer le couple de jeune marié qui étaient les seuls à occuper avec nous deux l’avant de l’appareil à poser ma tête sur l’épaule de L. Je sombrais dans un sommeil profond en sécurité tout contre lui. Avant de vraiment m’endormir, je surpris une conversation entre L et le marié.

— Tiens votre chum, c’est comme ma crapaude, il s’est endormi sur votre épaule, moi elle me la déglingue à force.

— J’aime bien ressentir cet abandon, c’est qu’ils nous font confiance.

— Je n’avais jamais vu cela sous cet angle.

— Où allez-vous ?

— Dans sa famille en Virginie de l’Est, je vais officiellement la demandée à son père, nous allons nous marié cet été, j’espère qu’elle se plaira à Montréal…

Le reste de la conversation ne nous intéresse pas, l’essentiel étant qu’il m’aimait que j’étais à lui, j’allais tout faire pour lui faire oublier mon incartade.

Le 30 décembre, nous étions chez lui, en arrivant je découvris l’effet produit par toutes ces lampes blanches que je l’avais aidé à placé illuminées. La plantation était encore plus belle en période de fête.

— Ton idée de ruban rouge sur les colonnes du porche était bonne. La maison semble moins chargée que d’habitude et elle ressort encore plus.

— C’est magnifique, votre manie de l’excès n’est pas toujours bonne monsieur l’américain, heureusement que je suis là pour tempérer maintenant.

— Le chic sobre à l’européenne !

— Il fait bon ici par rapport à chez moi, ce n’est pas vraiment le nouvel an un climat doux.

— Tu es aussi chez toi ici à présent.

— Dis moi quand ta sœur sera là, comment vas-tu me présenter.

— Flav Biamonds, c’est bien ton nom ?

— Bête, tu sais très bien se que je veux dire !

— Je ne cache rien à ma sœur, elle a hâte de te rencontrer, et mes neveux aussi.

— Et on leur dit quoi aux neveux ?

— Ils sont grands et tolérants ! Clémentine à 15 ans et Dany 17. Et d’ailleurs les voilà qui sortent de la maison.

— Heureusement que l’allée est longue, je ne m’attendais pas à les trouver déjà là.

Ils se sont jeter dans les bras les uns des autres, se sont fait les tapes de papillons dans le dos, sans m’en rendre compte, j’étais happer dans le lot de leurs accolades, comme si j’avais toujours fait partie de leur famille. C’est Clémentine (Clem) qui brisa la glace, suivie par sa mère :

— Et bien pour que tonton Teddy nous présente enfin quelqu’un, c’est qu’il doit tenir vachement à toi et je le comprends qu’est se que tu es mignon !

— Clem, laisse tranquille le copain de ton oncle et ne l’effraye pas tout de suite ! Excusez ma fille, elle est trop directe, je devrais plus sévir.

— Ce n’est rien voyons, merci du compliment Clem, vous êtes tous très beau aussi.

— On ne nous a jamais demandé de poser à nous, pas vrai Dany…

— Ca viendra sans doute un jour et je te conseil de refusé !

— En tout cas mon frère, cette année tes décorations extérieures sont plus réussies.

— Ce n’est pas mon idée, c’est celle de Flav.

— Il faut dire madame que votre maison est si belle qu’un rien l’embellit.

— Nos ancêtres avaient du goût, mais pas autant que les vôtre à ce que Ted nous a dit par tel, et ne m’appelle plus jamais madame si tu veux que l’on s’entende, moi c’est Kate, en famille, on s’appelle par son prénom.

— Allons mauvaise troupe rentrons, la dinde doit nous attendre.

J’ai été tout au long du repas assailli de questions, un interrogatoire qui n’en finissait pas. L comme tous les américains en visite en Europe avaient été éblouis par les vieilles pierres, notamment celle de notre domaine en Belgique. Il avait raconter le bal dans tous ses détails, et décrit le vieux radeaux qui nous sert de maison dans ses moindres détails, ils voulurent voir les photos qu’il avait pris. Le courant passant tellement bien, je me surpris à les inviter tous en Belgique au bout de quelques heures à peine. Le plus taiseux était Dany, mais les jours qui suivirent, j’appris à le connaître, et l’apprécia autant que sa sœur et sa mère. Kate me prit à part un soir, alors que j’écoutais seul  un disque dans la bibliothèque.

— Comment vous êtes vous rencontrer ?

— L, ou Ted comme vous l’appelez est mon patron, je lui ai été présenté.

— Et direct le clash ?

— Non pas du tout.

— Ce n’est pas ce qu’il m’a dit pourtant.

— Je crois qu’il a tout de suite eu le béguin pour moi, rien de plus et nos relations sont restées uniquement professionnelles pendant plusieurs mois.

— Et ?

— Et, et bien, de file en aiguille, nous en avons appris un peu plus l’un sur l’autre, nous avons des amis en commun : Gina par exemple.

— Je connais bien Gina, nous avons été en pension ensemble.

— Donc vous fréquentiez les mêmes gens et paf un déclic.

— C’est beaucoup plus compliqué Kate, un jour il m’a sauvé la vie, il s’est occupé de moi et dans cette pièce même, j’ai eu le déclic comme vous dites, j’ai su que je l’aimais quand nos yeux se sont croisés l’espace d’un instant, alors qu’ils s’étaient croisé des centaines de fois. La magie de cette maison sans doute !

— Ma mère vous aurait adorée, elle a toujours dit que cette maison était magique et aidait les gens à se rencontrer. Elle a connu notre père ici lors d’une garden party, s’ennuyant elle était venue bouquinée et était tombée sur notre père fumant le cigare.

— Et bien, moi qui pensait être le premier à croire cette pièce magique.

— Kate, j’espère que tu ne lui posais plus de questions ?

— Nous parlions de la rencontre des parents, c’est dingue…

— Moi je vous laisse les filles avec vos histoires à l’eau de rose, je vais faire un baseball avec Dan.

— Tu n’es pas obligé de faire l’homme devant ta sœur L.

— C’est un complot ?

— Oui ! File le retrouver, je sais qu’il a rencontré une fille mais il ne veut pas m’en parler alors…

— Merci du tuyau.

— Je vais montrer à Flavien les albums de famille de quand nous étions gosses.

— Je me demande bien comment il pouvait être poupon.

— Help, help… Mon amour je te laisse entre les mains de ma sorcière de sœur.

Ma famille s’était agrandie, je faisais partie d’un autre clan, ils venaient aux fêtes parfois en week-end, entre temps je m’occupais des campagnes publicitaires, promu directeur du département pub, je coulais des jours heureux avec L qui ne savait pas quoi faire pour me combler. On partait souvent ensemble au boulot, et je l’attendais le soir pour repartir, mes journées étant beaucoup moins remplies que les siennes. Il comprit vite que j’avais besoin d’action, bien que je m’occupais du mieux que je le pouvais de mon boulot, il ne me prenait guerre de temps. Il me fit découvrir les joies des vendanges et les traditions du sud, mais la cueillette du raisin ne durant que quinze jours, je me replongeais vite dans l’oisiveté de la plantation. Dave et Olga comblaient mes journées trop vide à mon goût, shopping, vernissage, galla, je refréquentais les musés, mais j’avais beau faire, au bout d’un moment la lassitude m’envahissait. Toujours aux aguets et au petit soin pour moi, il le remarqua, il appela à l’aide Gina, exit les jeans, je devenais le visage d’un parfum, je tourna un spot publicitaire, j’étais sur tous les panneaux des arrêts de bus, je me souviens qu’avec David on a été faire des clichés près de mes affiches, j’ai même signé un panneau d’affichage à l’indélébile. J’ai repris les chemins d’une campagne de pub à travers le monde capitaliste, USA, Canada, Japon, Europe et l’Afrique du Sud. Ma relation avec L, restait toujours autant idyllique, entre deux avions l’un et l’autre, les retrouvailles et les au revoir, des prétextes s’ils en fallaient pour vibrer des nuits entières à l’unisson, dans des étreintes passionnelles aboutissant à des salves de jouissance. Le photographe étant Dave, je ne me sentais jamais seul durant ces tournées, il me trouvait génial quoi que je fasse ou dise, impossible de m’abandonner à la mélancolie, un mal dans lequel si facilement je tombe une fois dans l’inaction. A la fin de mon contrat, soit un an après avoir vanter du parfum, sur l’impulsion de David devenu un photographe à la mode, je tournais dans deux téléfilms, pour vous donnez une idée, le film larmoyant de l’après midi sur les grandes chaînes nationales. Dans l’un j’étais le grand frère de l’héroïne qui sauve le domaine familiale de la banque route, dans l’autre l’amoureux rebelle qui refuse d’aider sa nana enceinte, part à l’aventure et revient cinq ans après dans le but de se faire pardonner. C’est quand tout va pour le mieux qu’il faut se méfier, je vais tenter de résumer un max ma vie, car je vois que les mots coulent d’eux-mêmes, noircissent l’écran et sans doute un peu trop aux yeux de l’internaute qui n’a pas forcément envie de lire un roman ! En résumé, j’ai vécu auprès de L environ quatre belle année remplie d’un amour fusionnel. Il faisait tout pour me choyer, me gâter, le moindre de mes désirs, il les exhaussaient. Et surtout le plus important, nous nous aimions, dans la vie de tous les jours, en voyage, au boulot… J’étais tellement heureux avec lui…

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: L - Communauté : Roman gay Rose
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Mardi 8 juin 2 08 /06 /Juin 03:24

 

Quatrième partie : L

 

D'un drame à l'amour, il n'y a qu'un pas...

 

J’en faisais le moins possible, j’allais seul m’isoler auprès d’un monument, ne regardant rien, laissant juste filer le temps, j’allais encore de temps en temps au National Galery, mais plus jamais je ne m’improvisais guide. Je ne contemplais plus mes œuvres favorites, je me perdais dans des drapés et des paysages qui ne me parlaient pas. Je pense que je ne les voyais même pas en fait. A chaque virée, je m’enivrais plus que de raison, me réveillant avec la tête de bois, ne me souvenant quasi de rien de la veille. Olga veillait sur moi et arrivait toujours à me faire rentré avec elle, parfois elle me l’a avoué bien plus tard grâce à la force de Jack qui a ma demande avait troqué la limo contre un cabriolet Renaud. Arriva un jour, où Olga n’était pas là pour me protéger, pendant un mois, je dus sillonner la Californie. De quoi va t’il se plaindre celui-là, je vous entends déjà. Pour L toujours, je devais visiter les grandes maisons représentatives de la marque, faire quelques radios et interviews. Si la Californie est magnifique, j’étais dans un état d’esprit tel que je ne l’ai même pas regardée, durant tout le mois, je remplissais les obligations de mon planning et ne vivais plus que la nuit, allant de boîte en boîte. Certaine plus sordide les unes que les autres, les carrés VIP se ressemblant tous, en général en échange d’une photo avec le patron ou la patronne, le champagne coulait à flot et je ne me fis pas prier. Je finis par atterrir dans un club gigantesque sur trois niveaux, le premier ouvert à tous, le second uniquement aux hommes, le troisième toujours réservés à la même caste que dans le second avec en plus l’interdiction d’avoir le torse vêtu. Alors que complètement saoul, je me déhanchais sur du Minogue au deuxième niveau, des gars bien baraqués version us, des « muscle bears baby face », m’ont reconnu. C’est du moins se que je parvins à comprendre, car bourré, la musique pétant les tympans, et ne sachant plus que barguigné un néderlanglais douteux, je ne parvenais pas à les comprendre. J’ai dansé avec eux sans aucune retenue, et vers les 4h du mat sans savoir comment, je me retrouve dans un salon privé. Souvenez-vous d’Hakim, la pornstar, les muscle bears, n’étaient autre que des collègues à lui et producteur de film pour adulte gay.

— Salut Flav !

— Hakim ?

— Oui c’est bien moi, le monde est petit.

— Shit, ils t’ont mis des implants mammaires de femmes !

— J’ai du prendre plus de muscles au USA.

— Ce que c’est moche !

— Sympas, et sinon tu vas bien ?

— Je suis pété comme une vieille barrique.

— Il me semble en effet.

— Ce sont tes amis, ceux là ? J’aime bien Mickey là…

— Mike ?

— Celui avec son short kaki.

— Tu veux que je te le présente ?

— Le connais déjà, y a quelqu’un qui avait un truc à me dire ici, mais je sais plus qui…

— Mon producteur !

— Ha bon ? Je fais pas des films X moi !

— Je sais, mais en fait, il ne me croyait pas quand je lui ai dis que je te connaissais.

— Cool…

— Et comme je lui ai dis que je ne tournerai en tant que passif que si le mec de l’affiche des jeans voulait bien me baiser, il tenait absolument à te le proposer…

— Dis lui que c’est quand qu’il veut, j’ai les couilles bien pleines !

— Flav tu es…

— Complètement en manque ! Je vais demander à Mickey Mouse s’il veut venir jouer avec nous…

— Non attends…

— Tu veux pas venir avec nous, je, je suis sûr que Mickey me dira pas non lui!

Un Flav bourré, deux pornstars pour le prix d’une, c’est sur un lit ovale que je me suis allongé, torse nu, je n’ai eu qu’a ouvrir ma braguette pour qu’ils se jettent tous les deux dessus. Hakim est vite venu me donner sa queue à sucer, je me suis appliquer du mieux que j’ai pu, mis les mains sur ses fesses plus que musclées, j’ai ensuite baladé mes mains sur tout son corps. Ces quelques attouchements l’excitèrent assez pour qu’il vienne coller son intimité sur mes lèvres, intimité que je me suis empressé de dilater à force de molards, tout l’alcool emmagasiné au cours de la nuit, faisait que j’avais la gorge pâteuse et sèche. Pendant ce temps là, l’autre larron, me léchait les couilles et les tétons en alternance comme un chef ! Hakim s’allongea sur la couche, sur le dos les jambes bien écartées et muni d’un capuchon placé par les lèvres expertes de Mike, je commençais mon petit va et vient dans ses entrailles. Mike lui, pris place au dessus de Hakim, à quatre pattes, de son anus dépassait un gode de grande taille, qu’il me demanda d’activer en lui tout comme je m’activais en Hakim. Les deux pornstars ont jouis sur l’un l’autre, moi dans la capote. Je me souviens bien de cette partie de jambes en l’air, je me souviens aussi que l’on a pris un verre juste après, puis c’est le trou noir total. Drogué, anéanti, alors que la vie me souriais, que j’aurai du être heureux, en quelques minutes, je suis tombé dans les ténèbres. J’étais parmi eux, forcément puisque j’étais même le centre de cette orgie, enfin quand je dis que j’étais présent, physiquement uniquement ! J’ai comme des flashs quand je repense à ce traquenard mais rien d’autre, des visages cagoulés, des sexes protubérants, une caméra… La drogue se dissipant, le viol plus que l’orgie étant terminé, on me demanda de signer un papier, je demanda quelques minutes le temps d’allé au toilette, ce qui les fit bien rires. J’étais toujours dans la boîte de nuit, mais elle était vide, par chance madame pipi astiquait encore ses lavabos et je lui suppliais d’aller sur le parking, porter en vitesse un mot à Jack, le seul allié sur place. Je griffonnais un message en français afin de ne pas éveiller les soupçons de madame pipi sur un morceau de papier toilette, lui affirmant qu’en échange de ce mot, elle recevrait un beau billet vert. Je ne sais pas si elle ne l’a jamais eu cette samaritaine son billet, mais elle porta mon mot d’appel à l’aide à Jack, et me sauva en quelques sortes de ce mauvais traquenard. Jack n’eut aucun mal à déverrouiller le portier en faction qui ne le laissait pas rentrer, il était près de 10h du matin, inquiet il avait déjà voulu me retrouver à l’intérieur mais en vain, et une fois la boîte fermée, il avait été mis dehors. Il me retrouva en train de vomir mes tripes dans les wc, je parvins juste à lui dire, deux mots, viol et caméra. Que peut bien faire un chauffeur dans ses cas là vous me direz ? Et bien Jack, a appelé un hélicoptère, qui a atterrit sur le parking de la boîte, qui m’a conduit directement dans un centre de désintoxication huppé. Dans l’hélico, on me fit déjà une prise de sang, et l’on me plaça aussi une perfusion. J’avais entendu Jack dire à un brancardier, qu’il fallait me faire faire tous les tests résultant d’un viol sous influence de l’alcool ou de toutes autres drogues. Moi je m’enfonçais alors non pas dans un sommeil profond mais dans une léthargie total à la limite de l’aliénation. Quand j’ai peu à peu émerger à mon réveil au bout de trois jours, L était assoupis dans un fauteuil de la chambre de désintox. Une chambre d’hôtel pour star ou gens fortuné qui tente de se refaire après un excès de rails, ou que sais-je encore… Je me suis mis à pleurer en silence, pensant à toutes les conséquences que ce film pourrait avoir dans ma vie, je n’oserais plus jamais voir quiconque de ma famille, j’allais devenir si je ne l’étais déjà pas la tare du clan. Mes projets dans la pub, mon avenir, je n’étais plus rien, et pire j’étais déjà peut-être condamné par une MST. Les joues dégoulinantes de larmes, L s’est avancé vers moi, d’une main douce et ferme à la fois, non pas violente, mais sur de lui, il a essuyé mes larmes.

— Allons, allons, tout est arrangé, ne pleure pas…

— Tout ?

— Es-tu en état de parler ?

— Depuis combien de jours suis-je ici ?

— Je crois que cela veut dire oui.

— Et bien le nombre de jours est sans importance, quelques uns.

— J’ai soif…

— Infirmière ! De l’eau vite.

— Ha, vous êtes de retour parmi nous monsieur, c’est une bonne nouvelle, mais votre fils doit boire par petite gorgée et pas de trop, il faut y allé par étape, car c’est la perf qui vous nourrit depuis que vous êtes là.

— Par petite gorgée Flavio, tu as entendu madame.

— Ce n’est pas mon père madame.

— Oh excusez moi, comme vous êtes là depuis le début à le veiller, je pensais que…

— Ce n’est rien.

— Remarquez, mon mari a bien quinze ans de plus que moi ! Bon, si votre fiancé arrive à boire la moitié de ce verre c’est très bien déjà.

L’infirmière partie :

— Du père, je viens de passé au statut de fiancé, bien que je préfère le second, poser vos lèvres sur ce verre.

— Au moins, elle nous aura fait rire…

La journée fila à toute vitesse, on ne parla de rien, je bus un verre d’eau et réussi à avaler quelques cuillères de pudding industriel. Je m’endormis encore faible la main dans celle de L. Sa présence me rassurait, je ne sais pas pourquoi… Le lendemain a mon réveille, il était toujours là à tenir ma main.

— Bonjour Flavio !

— Bonjour…

— Ca va mieux aujourd’hui.

— Oui, merci. L…

— Oui ?

— J’ai besoin de tout savoir…

— De quoi te souviens-tu ? Veux-tu que j’appelle le psy ?

— Non pas de psy. Pourquoi êtes-vous là depuis le début ?

— Car je pense que tu as besoin de quelqu’un à tes côtés, et que je suis déjà passé au travers d’épreuves qui font que je gère.

— Il va falloir casser mon contrat. Je ne suis plus une image digne…

— Allons, dont, on ne laisse pas partir comme ça une icône montante, je t’ai demandé de quoi te souviens-tu ?

— J’avais beaucoup bu, je me suis retrouvé dans une…

— Tu veux que j’appelle quelqu’un qui saura t’aider.

— NON !

— Prend ton temps alors pour parler…

— Comment se fait-il que vous soyez là depuis le début ?

— Jack est un chauffeur spéciale qui travaille pour nous, il est aussi garde du corps, il m’appelle toujours dans ce genre de situation et on essai de faire en sorte qu’elle n’arrive pas, et quand ça arrive, on tente de recoller les morceaux.

— Recoller quoi, je suis foutu, peut-être même déjà mourant…

— Flavio, veux-tu que j’appelle quelqu’un, ou veux-tu que je te dises se que je sais ?

— J’étais tellement ivre que je me suis fais tronché par plusieurs mecs, et qu’ils ont même tout filmé.

— Flavio, Flavio, oui tu avais bu de trop, mais en prime on t’a drogué avec des tas de saloperies. Par chance, tu n’as rien signé, tu es donc sous le coup de notre exclusivité pour ton image. La sex-tape ne la craint pas, Jack a la seul copie possible, que nous avons du visualiser, car elle pourrait être une pièce à conviction si tu veux porter plainte. Et sache qu’ils ont eu la décence de mettre des préservatifs, que ton test VIH est négatif, mais pour plus de prudence dans un mois, tu referas une prise de sang. Le médecin t’en parlera certainement.

C’est en larmes que je remerciais L et le ciel, même si je devais encore attendre un mois pour être fixer sur mon sort.

— Veux-tu porter plainte ?

— Et ébruité toute cette affaire ! Non, trop de gens en souffriraient.

— Mais et toi, le principal concerné ?

— Moi je vais bien, je ne veux pas faire souffrir ma famille, la carrière politique de mon père serait foutue, les industries de ma grand-mère ne s’en remettrait jamais non plus et tous les gens qui en dépendent, non, moi je vais bien et ne veut pas causer le désarrois sur mon passage.

— C’est tout à ton honneur Flavio, mais prend le temps de la réflexion.

— L on est suffisamment intime maintenant, Flav de Flavien mais pas Flavio, ok ?

— Ok, mais ne m’appelle jamais Teddy, je déteste cela.

— T’inquiète mister L, je ne saurai pas t’appeler autrement. Est-on certain qu’il n’y ait aucune copie ?

— Oui, la boîte a été fermée et réquisitionnée pour enquête. Mais pas même la police ne sait qui tu es. C’est nous qui avons la bande te concernant et toutes celles de surveillance du parking et des moindres recoins de cette boîte sordide.

— Parfait, il faut tout faire détruire.

— Si tu veux tu y mettras toi-même le feu.

J’ai peu à peu repris des forces, j’ai cependant eu des migraines et des maux de ventre atroce dans les premiers jours de mon hospitalisation, des crises de manque, on ne met pas suffisamment en garde contre ses merdes, l’ignorance de beaucoup de gens qui ne savent pas que d’essayer ces saloperies c’est déjà les adopter ! Dans mon cas, même si c’était à mon insu, j’eus tous les symptômes du drogué, je pense que c’est ce qui m’a le plus choquer dans toute cette histoire. Jack dans son récit ne m’épargna rien, me raconta tous dans les moindres détails, me sermonna même, mais à juste titre, et pour toute réponse je l’embrassa sur la joue, une impulsion qui voulait dire merci. Il m’avoua qu’il était engagé par deux patrons à la fois, L et Francis qui voulait savoir tous de mes moindres faits et gestes, par chance il ne lui dit rien de ses fâcheux évènements, il me conseilla même de le laisser continuer à travailler pour Francis qui engagerait de toutes évidences quelqu’un d’autre à sa place. Il me proposa de lire ses comptes rendus prochains, et je me pris même au jeu de les étoffer. J’ai repris assez vite une apparence humaine, au bout de quinze jours, je circulais dans le complexe, profitais du spa, de tous les services offerts, mais je me dégoûtais tellement que je n’arrivais pas à contacter mes proches et ma famille, mes amis à DC surent juste que j’avais des ennuis de santé, et que je ne voulais aucune visite, ma famille n’est à ce jour toujours pas au courant de ce que j’ai vécu à cette époque et c’est tant mieux. J’avais le morale dans les talons, physiquement plus rien n’y paraissait, j’étais juste suicidaire, fatigué de la vie mais curieusement sans avoir l’intention d’y mettre fin. L venait tous les jours me voir, on soupait toujours ensemble, il avait installé son bureau dans une chambre voisine du centre, il faisait tout pour me faire rire, me distraire et combler tous mes souhaits, par des petits cadeaux sensés me faire sortir la tête hors de l’eau. Au bout d’un mois dans ce centre, en ordre avec le corps médical, lors de notre rituel du repas du soir, alors que je broyais intérieurement du noir, il n’y avait plus que la tête qui allait mal, il eut la bonne idée !

— Quelle belle nuit, la Californie c’est très joli tu ne trouves pas ?

— Elle n’a pas été tendre avec moi L, je n’arrive pas à l’aimer, je n’en connais d’ailleurs que ce centre et ses boîtes louches…

— Excuse moi, je ne voulais pas te faire souffrir.

— Je ne souffre même plus au souvenir de cette nuit, tu es trop bon avec moi et pourtant, tu perds ton temps.

— Si je le fais, c’est complètement désintéressé, tu es loin de ta famille ici, figure toi que plus jeune, j’ai croisé des gens qui m’ont sauvé la vie, la moindre des choses pour leur rendre hommage, c’est de faire pareil, …

— Je m’excuse L, je suis…

— Cesse de t’excuser à tout bout de champs, mais sache tout de même que je l’envie celui à qui vers qui tes pensées vont !

— Il n’y a plus personne.

— Alors j’ai une chance qu’un jour, et ne dis rien juste être ton ami me comble déjà de joie.

— Je suis ton ami, je te suis redevable…

— Là tout de suite, de quoi as-tu envie ?

— J’ai envie d’être loin, dans un endroit ou l’on se sent bien…

— Fait tes valises, je t’emmène dans mon endroit favori.

— Là tout de suite ?

— Oui depuis le temps que j’attends que tu te décides à quitter ce centre, je ne vais pas laisser passer cette occasion. Il n’y a qu’un seul endroit au monde ou je me sente bien.

— Pas dans ta tour au moins ?

— Non, là j’y suis juste pour le boulot. Et c’est un mythe, je n’ai passé qu’une ou deux nuits dans cette tour, je n’y habite pas, mais tu as quasiment deviné…

Après une heure de route, nous avons pris un jet privé qu’il a piloté. Nous avons atterri, je le saurai plus tard en Virginie, au milieu d’une étendue infinie de champs. Après dix minutes de voiture, nous sommes arrivé dans une longue allée bordée de ses fameuses barrières blanches qui sont l’incarnation même du rêve américain, du rêve de propriété terrienne. Après un tournant, la maison sudiste par excellence, peinte en blanche aux volets verts, le grand porche flanqué de grosses colonnes blanches, la balancelle sur la terrasse couverte, la maison ou l’on imagine aisément la grosse Mama africaine crier d’une fenêtre à l’étage : « Mame Scarlett z’avez pas fini de courir les garçons ! ». Nous ce fut une petite dame grisonnante, toute frêle qui vint à notre encontre. Qui fit porter les valises à l’étage par un homme à tout faire, qui s’occupait des massifs et des gros travaux, une autre fille du conté venait faire le ménage trois quatre fois par semaine, la petite dame, Thérèsa régentait tout et surtout la cuisine, à eux trois ils étaient tout le personnel à l’entretient de la maison du grand-père de L. Lors du tour de propriétaire, je sus que j’aimerai énormément cette maison. L aimait cette maison dont il connaissait le moindre recoin, et il savait en parler, d’emblée il me la fit aimé avec toutes ses anecdotes, je découvris un poète au milieu de ses vieux mûrs, un homme totalement différent du big boss de DC.  Les premiers jours, je faillis encore appelé Francis, mais comme d’un commun accord avec Jack, j’avais réussi à le semer pour une escapade en charmante compagnie, autant le laisser se poser milles questions, et puis je n’éprouvais plus les mêmes sentiments à son égard, je l’oubliais même. J’avais contacté tout le monde à DC, David, Olga, Gina de passage, je leur dis que j’allais mieux et serais bientôt de retour parmi eux. Je me délectais des gâteaux de Thérèsa, de tous ses bons plats, je profitais de la maison quand il faisait trop chaud dans le parc, L revenait chaque soir, car sa propriété était à deux heures de routes de DC, on partageait le souper et la soirée qui souvent était longue, un peu comme au centre, excepté qu’en sa maison, il me faisait pensé à un seigneur bien dans son fief et que les heures défilaient à toute vitesse. Il n’y avait pas de tv, je lus beaucoup de bouquins de la bibliothèque de sa grand-mère, je fouillais caves et greniers en quête de trésor, j’aidais Thérèsa parfois en écorchant des petits pois ou en mélangeant des mixtures, en battant les œufs en neige, je me rabattais souvent sur les vieux vinyles du salon. Je découvris Ginette Reno, une chanteuse francophone canadienne, grâce à ses chansons,  je revivais ! Quelques titres pêle-mêle : « Un peu plus haut, un peu plus bas », « C’est beaucoup mieux comme ça », « La deuxième voix », « T’est mon amour, t’est ma maîtresse », « Fais moi la tendresse », etcetera. Tous sur youtube go !

C’est en écoutant un disque que je suis tombé amoureux, pour la seconde fois, alors que je n’y croyais vraiment plus, mon petit cœur s’est remis à battre plus fort. J’écoutais ce vinyle : « Comment te dire », par la fenêtre je vis L assis sur une chaise de la terrasse de cette maison de rêve, tout vêtu de lin blanc, concentré dans son journal, il leva les yeux vers moi, il me regardais avec des yeux que je ne lui connaissais pas, des yeux que je ne voulais sans doute pas voir. Dans la pièce madame Reno chante :

Toi qui avances à mes côtés
Mais comment te dire que j'suis avec toi
Que le meilleur le pire ne change rien à ça
Et que tu peux trébucher que tu peux même tomber
Moi je serai toujours la toujours a coté de toi
Oh comment te dire que j'lâche pas ta main
Que ton avenir c'est aussi le mien

Et sur ces belles paroles, mes yeux s’ouvrent, se n’est plus un big boss que je vois, ou une bonne âme à mon secours. Mais un très bel homme, svelte et élancé, très grand, un sourire à l’américaine étincelant, les cheveux toujours impeccable à la brosse que l’on a envie d’ ébouriffer juste pour le plaisir. Envoûté autant par le texte de la chanson que par ses beaux yeux noisettes, je n’ai pas remarqué qu’il s’est avancé jusqu’à la porte fenêtre, il frappe au carreaux, je lui ouvre…

— Je me demandais ou tu étais.

— Ici, j’adore la bibliothèque, j’ai commencé par lire quelques livres, et à force je m’enhardis, je sors tous ses vinyles de leur sommeil.

— Détrompe toi, j’écoute souvent ma collection.

— Qu’écoutais-tu ?

— Tu crois que Thérèsa serait choquée si elle nous voyait danser ?

— Tu veux danser ?

— Dans ma famille, mes grands-parents, mes parents, mes oncles et tantes, cousins, cousines, ne sont jamais plus complice que sur la piste. J’aime danser des slows même si c’est ringard…

— Mes parents dansaient souvent aussi, dans cette pièce même. Mais c’est moi qui conduis alors !

— Of course Mister but just the first !

Après cette danse, j’étais vraiment chamboulé, en plus il avait fredonné quelques notes, et je les prenais comme un message personnel, mais j’avais tout de même un doute.

— On prend l’apéro ici ?

— Bonne idée, je change le disque et je te le dédicace…

Alors que nous étions en train de siroter moi un gin tonic et lui un rhum cola assis chacun dans un fauteuil face à face, il écoutait attentivement la chanson : « J’ai besoin d’un ami », dont les dernières notes sont : Pour trouver un ami, Rien ne sert de chercher, Il faut savoir aimer, Il faut savoir aimer, Il faut savoir aimer…

— Très belle chanson, on passe à table sinon Thérèsa va s’impatienter !

— Ok…

J’étais un peu déçu, qu’il ne saute pas sur l’occasion de la dédicace. Après le repas, alors que nous étions monter nous coucher, sur le pas de la porte, il posa sa main sur mon épaule et me demanda : « Sauras-tu m’aimer ? ».

— Je crois que c’est trop tard L.

— Ha, tu ne crois pas qu’un jour ce serait quand même possible que je sois plus qu’un ami ?

— Ne fait pas cet air de chien battu, je te préfère quand tu fais de ta superbe, et je viens de te dire qu’it’s to late ! I love you !

Il m’attira alors de ses larges mains aux longs doigts par la taille tout contre lui, en me caressant le dos, il m’embrassa passionnément, tendrement, c’était divin. Il me pris par la main et m’emmena dans sa chambre. Il tomba la chemise, je défis juste le bouton de son pantalon de toile qui directement tomba sur ses chevilles, en caleçon, il entreprit un peu maladroitement de me déshabiller tout en m’embrassant tel un adolescent impatient, ne savant pas y faire. J’avais la tête prise dans mon t-shirt, mon short me fit trébuché et je tombais dos sur le lit. Je me mis nus, lui debout en face du lit, enleva lui aussi le dernier vêtement qui faisait encore entrave à l’accès de son corps. Son sexe, tendu et bien rigide est d’une longueur affolante, pas trop gros mais bien épais et démesurément long !  On le croirait greffer sur ce corps élancer. Je suis plus qu’attiré par ce colosse, et m’asseyant au bord du lit, c’est d’une bouche avide que je ne me connaissais pas encore que je luis saisi son dard de chair pour une fellation d’enfer. Impossible de le mettre en entier dans ma bouche, juste à la moitié, et pour moi qui ne suis pas fan de cet acte, c’est déjà un miracle. Aussi, je m’applique du mieux que je peux à le lui léchouiller le gland, je couvre abondamment de salive ce beau gros gland en forme de champignon, quand je regarde dans sa direction pour m’assurer qu’il prenne son pied, c’est un mec en extase que je vois, je ne pense pas que ce soit à cause de mon traitement en sa faveur mais plutôt grâce à sa persévérance qui paye enfin ! Il est rare le mec qui sait attendre un autre mec plus de six mois sans relâche. Il finit par se redresser, s’écarta de moi, jouit en de grandes saccades, sur mon torse. L’amour prude à l’Américaine, il m’allongea ensuite sur le lit, et contrairement à moi me suça en effectuant de grande gorge profonde, faut dire que sept cm en longueur de moins ça aide ! Au bout d’un moment, ayant retrouvé vigueur il entreprit de me masser avec un gel lubrifiant, curieusement ce gel après massage, me dérangeait, me picotait les zones les plus sensibles. Rien de tel que les lubrifiants naturels et l’ardeur européenne exsangue de gadget. Mais je ne dis rien, je le laissai faire, je lui dit juste alors qu’il commençait à buter contre ma rosette, qu’un engin d’une tel longueur, je n’étais pas sur qu’il rentre. Il me rétorqua qu’on allait quand même essayé et a force de persévérance à nouveau il arriva à ses fins, tout en moi, ce fut comme un dépucelage, des zones encore jamais explorée découvrait le se sexe d’un homme. C’est l’amour qu’il me fit cependant, un pur moment de tendresse, rentrant progressivement, cm par cm, chaque nouvelles zones de conquises avait droit à ses va et vient, scellé d’un petit baisé sur les lèvres, une fois qu’il eut entièrement pris possession de moi, j’attirai sa bouche à la mienne, força de ma langue l’ouverture de ses dents. Je lui roula un patin monstrueux, langoureux, un grand échange de salive eu lieu, surpris sur le moment, il pris ce baisé comme un départ pour le marathon et joua son rôle de mâle à la perfection, sachant s’y prendre, chaque coup de buttoir étant une ode à la débauche, au vice, à la jouissance, c’est sans même me toucher que je jouis, il voulu d’emblée se retirer, je le retenu par les fesses en moi, je voulais encore être tout à lui, je voulais le sentir en moi, lui prouver peut-être que je l’aimais. Je suis tomber endormi, lui en moi, je ne l’ai pas sentit se retirer, à mon réveil, il faisait nuit j’étais lover au creux ses bras tout contre lui. Ayant soif, je mis son peignoir et descendis chercher de l’eau fraîche, à mon retour, il s’était mis sur le côté, endormi, je me lovais alors contre lui dans son dos, la queue à hauteur de ses belles petites fesses musclées, plates à comparées aux miennes, à la vue de ce spectacle j’éteignis la lumière, mais ma queue ne s’éteignit pas pour autant. Quelques minutes plus tard alors que je cherchais le sommeil, sentant mon érection il ondula des fesses contre ma verge. Je lui caressais le torse d’une main, un torse imberbe, il me dis juste :

— Prend moi !

— J’en meurs d’envie…

— Le gel est sur la table de nuit.

— J’ai mieux que ton gel irritant.

Je descendis mon visage à hauteur de ses fesses, les écarta bien tout en les malaxant, je plongea le nez entre et lui mangea la rondelle, après nos ébats, de la sueur avait couler entre, et cette bonne odeur de mal m’excita beaucoup, je le pénétra de ma langue, il gémissait comme un gamin et avoua même que c’était une première pour lui, ni tenant plus tout en lui léchouillant la rondelle, j’ajoutais un doigt bien plus entreprenant qu’une langue, et ne sentant aucune résistance, je l’ai directement remplacé par mon sexe. Sans ménagement je m’introduis en lui, il me demanda juste de rester immobile en lui un instant me tenant fermement par les fesses, cette pression de ses mains m’obligeant à rester au fond de lui m’excita au plus au point. Dés qu’il me lâcha, j’entrepris à mon tour de lui faire l’amour, si au début de la pénétration il avait ressenti une douleur, les cris qui suivirent de près mes ruades, étaient une preuve s’il en fallait de sa jouissance. Jamais je n’avais entendu un mec autant crier son bonheur, les pornos américains doivent être à l’image de leurs appétits sexuels très bruyant et très propre. Je n’osa pas jouir en lui, je décula et lui joui sur les fesses.

Le lendemain matin, je ne l’entendis pas partir au boulot, au réveil, j’allais déjeuner dans la bibliothèque, en écoutant Ginette Reno qui me plait encore tant aujourd’hui. Après avoir écouter « C’est beaucoup mieux comme ça », je téléphonais à tout le monde, d’abord ma grand-mère pour lui confirmer que je serais là à sa petite sauterie, de tenir quelques chambres pour mes invités et si le domaine était déjà complet de réserver à l’hôtel le plus proche. Ma grand-mère est de cette époque ou quand on invite, on invite le moindre de ses cousins pour la semaine, dussent-ils habiter aux quatre coins de la terre, et on les loge. Je lui mentis en disant que tout allait bien, que si je ne donnais pas des nouvelles c’était à cause du décalage horaire et de mes nombreuses heures de travaille. J’appelais aussi Olga et Gina toutes deux mortes d’inquiétude. David relativisait se devinant déjà remplacer. J’appelais aussi quelques vieux amis d’Europe, juste pour leur demandé des nouvelles et les prévenir que je serais une semaine en Belgique pour les fêtes. Le soir même, j’en parlais à L, de cette reprise de contact d’avec le monde par le biais de son téléphone, au risque d’avoir fait sauter son solde, il ne s’en soucia guerre, quand on gagne autant d’argent que lui c’est un peu normal, il me demanda si j’avais envie d’inviter quelques amis pour un barbeuc.

— Gina et Olga sont tellement mortes d’inquiétude que ça devrait leur faire plaisir et Jack pour le remercier.

— Pas à toi ?

— Si aussi.

— Très bien, Thérèsa s’occupera de tout. Tu ne veux pas inviter David et son copain, tu sais il prend tous les jours de tes nouvelles.

— Non une autre fois, juste Gina et Olga et dans l’après midi le barbeuc, je n’ai pas envie qu’elle s’incruste à la soirée. Je préfère que l’on soit juste à deux en soirée.

— Ce n’est pas moi qui vais me plaindre de cela. Mais il faut petit à petit revenir sur terre.

— Tu as raison, je le sais bien, laisse moi encore un peu de temps. La semaine prochaine, nous irons à DC voir la petite bande au complet.

— Très bien enfin des projets, cette semaine le barbeuc et la semaine prochaine une petite sortie.

— Il me faudra bien une semaine pour finir les mémoires d’outre tombe.

— Tu n’as rien de plus drôle à lire.

— Toi tu ne les as jamais lu, alors chuuut, sache juste que ça n’a rien de lugubre…

— Tes moindres désirs sont des ordres, tu sais bien.

Après quelques pas de danse improvisé, sans musique, nous nous sommes retrouvés tête bêche sur le canapé de cuir dans un 69 des plus captivant, cette fois là, c’est lui qui s’essaya à la lubrification naturel mais avec un petit manque d’entrain qui allait finir par arriver, on ne fait pas disparaître comme ça les gadgets des mains des américains… Afin de lui apprendre, c’est moi qui lui dévorais les fesses et c’est moi qui m’introduisis dans son fondement. Je ne sais pas si la vieille bibliothèque avait jamais vu pareille scène en tout cas moi en fermant les yeux, je nous vois encore comme si c’était hier dans cette communion de chairs… Le barbeuc avec Gina, Olga et Jack se passa paisiblement dans la semi simplicité des lieux, Gina et Jack sont même retournés ensemble. Francis avait renvoyé Jack à cause de Gina trop affolée de ne plus avoir de nouvelles. Elle s’en excusa, et je leur expliqua brièvement que j’avais été enlevé, que Jack m’avait sauvé in extrémise, de ne rien ébruité, qu’officiellement j’avais eu un accident de voiture. En américaine Olga me tapota l’épaule, et dis :

— Je me doutais bien qu’il s’était passé quelques choses, nous sommes là tu sais bien. La semaine prochaine, veux-tu que j’organise quelques choses pour te changer les idées ?

— J’ai envie d’aller à La Terrasse et d’ensuite jouer au charade ou un truc du genre.

— Ok, date bloquée !

La semaine suivante, je décidais d’aller revoir Vermeer et ses fenêtres au National Gallery, moi aussi maintenant j’aurai pu peindre une fenêtre qui voulait dire milles choses si seulement j’étais doué pour le dessin ! Alors que j’étais dans une peinture, on vient me tapoter sur l’épaule, bien que ce geste fut amical, c’était David, aller savoir pourquoi je le pris pour une agression et je m’effondra. Par chance, il connaissait tous les recoins du musé, en avait les clés et me porta aidé d’un gardien dans les coulisses du musé. Après quelques minutes, je m’effondrais dans ses bras en larme, je lui dis tout, mes nuits agitées de saoulard, Hakim et le viol. Il m’emmena boire un café glacé au Starbucks, nous trouvâmes tous les deux cela dégoûtant, il décida ensuite qu’on irait attendre les autres chez lui. En me promenant dans les rues de Dupont Circle, je lui dis qu’un jour, j’achèterais une maison dans ce quartier.

— C’est vrai qu’on s’y sent bien.

— C’est un ancien quartier, à la mode et donc rénové mais on dirait que les gens font tous en sorte de maintenir son âme.

— Tout le monde aime Dupont et sa fontaine.

— Vient allons nous assoire autour de la fontaine et jouer au jeu du, pourquoi pas !

— Vendu.

— Celui là ?

— Trop jeune et celui là ?

— Trop vieux.

— Et…

— Trop musclé, bourré d’hormone.

— Je dirais pas non…

— Donc : un why not pour moi et nada pour toi.

— Celui là ?

— Déjà tester, nul au lit !

— Lol, t’est sérieux ?

— Tu rigoles, ça me soulage ! Et oui c’est sérieux bien que ça ne l’a jamais été avec lui !

      Flav, je serais toujours là pour toi.

— Moi aussi Dave.

— Je suis sincère, tu m’as redonné goût à la vie et j’aimerai en faire autant…

— Pas de discours larmoyant aujourd’hui, filons vite chez toi avant d’être trempé par l’averse.

— J’espère avoir laisser un t-shirt chez toi, celui-ci est trempé.

— Il y a plein de trucs à toi à la maison, et tu y es toujours chez toi !

— C’est gentil.

On ne fit plus jamais trois jours sans se donner des nouvelles, d’ailleurs L m’obligea à reprendre mes engagements pour la boîte, ça me changeait en effet les idées, et je ne pensais quasiment plus jamais au drame. J’étais libéré de mes fantômes, j’avais des amis sur qui compter et un mec adorable qui me passait le moindre de mes caprices. J’eus la moto rouge de mes rêves pour mon anniversaire, et le jour même, on prit le jet pour aller au Canada voir un concert de Ginette Reno, au tout premier rang, rien que d’y repenser j’en ai la chair de poules, quelle voix et quelle bout de femme génial ! Un merveilleux anniversaire…

L m’avait réservé un bureau dans sa tour et tout allait très bien, plus complice que jamais, je faisais aimé à L le sexe sans gel industriel, et le dévergondais à ce niveau, ma libido étant un tantinet débordante. Une semaine avant que nous ne partions pour la Belgique, mes valises étaient déjà faite et regorgeait de cadeaux Francis débarqua dans mon bureau.

— Salut Flav !

— Francis ? Que me vaut cet honneur ?

— J’étais sans nouvelle et je voulais en avoir le cœur net.

— Les mannequins ont des bureaux maintenant.

— Je ne suis plus que seulement mannequin.

— Non, ça je sais, tu es aussi la poule du boss.

— Tes sources m’ont l’air bonne, et sache que ce coq là, vaut bien mieux que deux sales types de ton espèce.

— Tu ne penses pas ce que tu dis, là je suis certain que ton slip est trempé d’envie pour moi.

— D’envie de te foutre mon poing…

— Ca va j’ai compris, épargne ta salive pour autre chose…

— J’ai aussi une convocation pour toi.

— Ha ?

— A force d’acheter des mètres carrés de ma tour, j’ai fais faire une enquête sur Gina et nous avons trouvé ta trace, tu as même spolier Ted. Faut que tu le rendes dingue au pieu pour qu’il t’ait fait un cadeau pareil.

— Les affaires sont les affaires, je voudrais ouvrir un magasin en Allemagne et me rapprocher de ma famille.

— De moi plutôt.

— Détrompe toi, tu fais partie de mon passé, et un passé que j’ai même oublié, bien que tu puisses avoir du mal à la comprendre, tu n’es pas le centre de l’univers!

— Je te donne 100m² si tu passes la nuit avec moi.

— Envoi l’acte signé à mon avocat et nous en reparlerons plus tard.

— Teddy qu’elle surprise !

— Francis allait partir…

— Déjà ?

— Oui ce soir, quelqu’un doit le rejoindre.

— Je passais juste te dire Flav que j’avais réservé pour quatre à La Tomate ce soir !

— Super, je laisse la moto au parking, je te rejoins et part avec toi.

— Quel pecnot ce Ted…

— Je ne partage pas cet avis.

— Je me demande bien ce que tu lui trouves, ce n’est pas un mec pour toi.

— Qui est assez bien pour moi à t’entendre mis à part toi?

— Tu as besoin d’être dompter et couver voir même protéger, ce freluquet est incapable de faire tout cela.

— Me protéger de qui, de quoi ?

— Mon seul ennemi, à ce jour c’est toi, et je n’ai besoin de personne pour me défendre.

— Tu fais de la moto maintenant ? Ca doit te rappeler notre petite virée au parc ça, non ?

— Sors de ce bureau ou j’appelle la sécurité.

— Tu n’oserais pas !

— Comme tu voudras ! Je vais me gêner. Oui, Anne, j’ai besoin de la sécurité pour accompagner un dissident.

Je n’arrive toujours pas à comprendre son comportement des plus odieux. A chaque rencontre, encore plus d’agressivité, un visage tout autre que celui que j’avais aimé, que j’aimais toujours un peu malgré tout. Mais me faire traité de poule, ça a été son erreur, car plus que jamais, j’avais besoin de vengeance. L du partir pour un litige sur la qualité d’un drapé destiné à des chemises, je partis en moto au resto, ou Gina m’attendait déjà.

— Flavio, Flavio, mon amour. Come estai ?

— Bene Bella, bene. Non en fait ça va pas du tout. Mais qui pourrait allé mal au son de ta voix.

— Quel amour, tu fais… Allez crache le morceau.

— Francis est venu au bureau et…

 Halala que les histoires entre hommes peuvent être compliquée !

 Laisse moi parler, il sait que j’achète des parts dans sa tour, il est venu me jeter à la figure une convocation d’actionnaire. Mais il n’a pas fais que ça. Il a insulté L, …

— L et Francis ont toujours été en concurrence, et depuis que tu t’es mis entre eux deux, ça n’a certainement rien arrangé. Pour une fois, il a perdu !

— Mais enfin, je ne suis pas une poule !

— Je n’ai jamais dis ça voyons, ne t’énerve pas.

— Francis l’a dit, et c’est un peu vrai non ?

— Je serais qui, si L ne m’entretenait pas, j’ai toujours été entretenu…

— Stop, stop, voyons, c’est normal dans le milieu auquel nous appartenons, personne ne travaille par obligation, et oui toi et moi quelques parts nous sommes des poules bien que ça ne se dise pas.

— Tu es doum doum, tu sais…

— Cot, cot… Il n’empêche, je ne saisis pas. Pourquoi te faire suivre, si c’est pour venir te harceler à l’autre bout du monde quand il en a l’occasion. Au lieu d’essayer de te reconquérir ?

— Je n’ai plus les mêmes sentiments pour lui, je le déteste beaucoup plus que je n’ai encore de sentiments pour lui ! Nous en étions là dans la conversation quand L vint nous rejoindre à la table du resto.

— De quoi parlez-vous de si désagréable ?

— Ca se voit tant que ça ?

— Teddy, Francis a été odieux avec Flav.

— Le mot est faible, je voudrais lui donner une bonne leçon, je ne me suis jamais senti aussi humilié.

— C’est pourtant courant avec lui !

— Tu sais que…

— Oui, je sais que tu as été avec lui avant d’être avec moi ! C’est quoi ce papier ?

— Ce qu’il m’a jeter à la figure, il sait que j’ai des parts dans sa fichue tour.

— Moi Flavio, je n’en veux plus de mes parts, et tu devrais aussi vendre les tiennes.

 C’est du grand Francis, une invitation pour le conseil des grands actionnaires, tu n’as aucune chance d’y être admis, il faut posséder 10% de parts minimum.

— Je vais peut-être dire une bêtise, je n’y connais rien grand-chose les garçons, mais à nous trois, nous devons bien posséder 10%.

 — Je n’ai quand même pas les moyens de vous racheter vos parts.

— Qui te parle de les racheter, c’est un truc qui se fait souvent, mon cher et tendre mari excelle dans ce domaine. Une seule personne peut nous représenter tous les trois. Il suffit de te nommer co-gérant d’une société que nous appellerons La Tomate, hihihi.

— Cette femme est un génie, à nous trois, nous faisons plus que partie des actionnaires majoritaires, je regardais hier, comme tu investis tout dans ce projet, tu as déjà un sacré paquet de part de capital !

— Mais c’est le faire crouler que je veux faire pas le voir !

 Ha lala que tu es encore bien innocent Flavioo, on peut lui faire perdre son poste de PDG en quelques mots fussent-ils faux !

— Il suffit de te briffer un peu, je crois que tu as quelques talents de comédien ! Et si Gina est d’accord, de faire partie du complot !

— Plutôt deux fois qu’une, il mérite qu’on lui ferme son caquet, hein ma poule !

J’appris bien ma leçon, L et Gina étaient quand même deux beaux rapaces, que rien n’arrêtaient à leurs heures. Il me suffisait de prendre la parole mon tour venu, de dire des chiffres faux, faire croire que nous quittions le navire pour mauvaise gestion, à quelques jours de la construction des derniers niveaux, les autres actionnaires craignant de perdre des plumes, ils nommeraient un de leur paire afin de s’assurer que le projet arrive à terme. Et c’est se qui arriva, Francis du démissionner prétextant un ennui de santé, c’est ce que dit en tout cas la presse, mais vous, vous savez la vérité. Lors du drink qui suivit la réunion, mon heure de gloire étant tel, je ne vis pas que Francis vint à moi.

— Fier de toi ?

— Nous avons fait en sorte de protéger nos intérêts à tous.

— Mais pourquoi ! Pas de ça avec moi, tu sais très bien ce que tu as fais !

— La prochaine fois, tu te méfieras des poules…

— Je ne voulais pas te blesser, j’ai dis n’importe quoi, ça me rend fou de te voir avec un autre, j’étais persuader que tu reviendrais à Bruxelles et m’y retrouverait, je veux…

— Mais enfin Francis, tout est foutu entre nous, il y  trop de choses qui font que !

— Tu n’étais pas obligé de me faire perdre des plumes pour autant, quand même.

— Qu’est se que je disais, tu te soucies déjà de ton sacro saint argent, tu n’en perds même pas, tu reste actionnaire que je sache.

— Mais c’était mon projet, et …

— Je sais et c’était bien mon but, te faire perdre quelques choses de cher à tes yeux. Tu m’as pris, tu m’as brisé et tu voudrais que je sois encore à ta merci.

— Je t’aime Flav et je ne voulais pas te blesser, tu sais que je suis parfois ours, mais dans le fond je ne suis pas méchant, je suis toujours aussi fou de ce jeune étudiant…

— Ca n’a quand même plus d’importance, je ne crois pas que ce soit de l’amour pour moi. Tu veux juste récupérer une prise, tu n’auras pas de mal à en faire une autre, il te reste encore quelques restes, maintenant laisse moi ! Je ne veux plus te voir, un jour peut-être, mais pas pour le moment, je dois rejoindre L et Gina, ils m’attendent en bas.

 

Nous rentrâmes chez L accompagné de Gina, elle logeait chez lui, nous partirions ensemble pour le domaine de ma grand-mère en Europe pour les fêtes de fin d’année. Nous avons trinqué. Je ne me sentais pas plus léger, juste fier de moi ! Au soir, dans l’intimité de la chambre :

 Flav, ma sœur passe le nouvel an ici avec sa famille comme d’habitude. Je voudrais te les présenter.

— Mais nous serrons en Belgique pour le nouvel an.

— On peut faire la Noël dans ta famille et le nouvel an dans la mienne.

— On dirait une discussion de jeunes mariés, mais c’est d’accord, c’est ma grand-mère qui sera déçue.

— Tu pourras toujours retourné plus longuement en dehors des fêtes.

— Je ne savais pas que tu avais une sœur ?

— Elle est veuve, elle a un fils et une fille, mes deux neveux que j’adore, elle est très courageuse, à la mort de son mari, elle a repris le laboratoire pharmaceutique qu’il gérait, et en à doubler les résultats. Afin qu’il ne manque de rien, je lui ai racheté sa part du domaine, mais bon, il leur reviendra quand même un jour. Ils passent toujours ici leurs congés.

— J’espère qu’ils m’aimeront bien…

— Pourquoi non ? Demain, tu m’aideras à installé la déco et les luminaires pour aller plus vite comme ça nous pourrons revenir le 29 pour toi profiter un max des tiens.

— Pas de problèmes, ça doit être marrant de décorer cette maison.

— Tu verras bien. Tu sais que je t’aime ?

— Je sais…

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: L - Communauté : Intergénérationnel Gay
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