Mercredi 9 juin 3 09 /06 /Juin 13:34

Un faux pas dans quatre années de bonheur et passion

Les deux premiers téléfilms de Flav

 

Je revois comme si c’était hier ce Noël là, tous les gens que j’aimais étaient présents, des amis, à la famille dans son intégralité, personnes ne manquaient à l’appel, c’est sans doute pour cela qu’il reste gravé dans nos mémoires à tous. C’est une des dernières grandes réceptions qui s’est donné chez les Biamonds, du moins dans ce style là. J’ai quelques vidéos de l’évènement, mais je n’arrive pas encore à les regarder. Je vais essayer de ne pas m’attarder dans les détails de cette sauterie car se n’est pas vraiment ce que recherche le lecteur ici. Ma grand-mère au commande, fit un bal proche de ceux de son enfance d’avant guerre. Le dîner fut interminable et succulent, les gens qui y étaient présent eurent à peine le temps de se préparer aux festivités du soir une heure tout au plus, toutes les vieilles familles du pays y étaient représentées, en nombre selon les affinités, dans le cas contraire pour les autres ceux que l’on invitait par convenance, envoyèrent tout de même chacune un représentant. Chaque invité avait plus ou moins respecté le thème du bal, « Année trente », toutes en longues les dames avait ressortit des trésors enfouis des greniers, ou fait faire par des couturières respectant les normes d’alors leurs tenues, les chapeaux étaient tous porté sur le côté, les hommes brandissait quasiment tous des cigares et des pipes pour les plus originaux, des lorgnons, les cheveux gominés comme les stars de ciné d’en ce temps là, les tenues sportwear en velours et culotte de golf remportèrent aussi l’approbation. Ma grand-mère avait voulu un orchestre dans ce que nous nommions la grande salle, pièce qui ne servait jamais car inchauffable. Dans le fumoir, notre pièce favorite quand nous n’étions qu’en famille, une machine parlante en état diffusais fox-trot et autre vieux airs qui dormaient depuis longtemps dans les greniers. Un buffet dressé dans la salle à manger principal du bel étage, était sans cesse réassortit de terrine de faisans, de marcassins, de perdrix, de bécasses et de chevreuils, des mets désuets en accord avec la soirée. Certaines terrines n’avaient plus été cuite depuis plus de trente ans, et un major d’homme faisait l’apologie de chaque terrine à qui voulait bien l’entendre, si bien qu’un journaliste ne parla que du buffet et du décorum encore en vigueur pour lui dans les vieilles familles, son article relayé dés le lendemain, à sans doute lui aussi contribué au succès de la soirée. Pour la presse à scandale, j’étais Flavio le mannequin, pour la presse un peu plus selecte (celle que l’on feuillete dans les salles d’attente des médecins) je redevenais Flavien Biamonds, et obtenait mon sésame dans le jet-set people de Gina, L et tous les autres. J’en ai profité un peu avec L, trop heureux de se faire invité grâce à moi dans les vieilles familles des différents pays européens qui depuis que la presse avait fait les choux gras de l’évènement, se souvenait tous d’un lien de parenté dans leur arbre généalogique avec ma famille. Mais je passe les étapes, revenons tout de même à ce bal qui s’est clôturé avec la valse : « Vienne, Vienne seulement toi » vers les 7h du matin. Au dixième coup de minuit à la grande horloge du clocher de la maison du garde, un feu d’artifice phénoménal fut tiré et tous les invités se rassemblèrent sur la terrasse et dans les jardins. Moi je proposais après quelques minutes du début des hostilités à L, de lui montrer mon cheval, à contre cœur il me suivit voulant profiter un max du spectacle, dans les boxes, l’odeur du foin et des cuirs et l’abstinence contrainte et forcée due à l’éloignement, puisqu’il dormait à l’hôtel m’enleva toute inhibition, pendant qu’il regardait les chevaux, moi je baissa mon pantalon de golfeur, et mon boxer qui n’étaient pas d’époque, et je l’attendis, le dos tourné, les mains fermées sur les barreaux d’une porte de box, qu’il vienne s’occupé de moi. Ma croupe offerte, depuis le début du séjour, nous faisions en sorte de ne pas nous faire surprendre, nous évitant le plus possible, le présentant comme mon patron, faisant même croire qu’il était là dans le but que j’ai une promotion. J’étais vraiment en manque, lui aussi apparemment, il me murmura à l’oreille :

— Alors jeune pouliche, on veut une saillie ?

Il me mordilla le lobe de l’oreille, sortit son engin de sa braguette sans rien ôter de ses vêtements. Cracha dans sa main pour tout lubrifiant qu’il appliqua à même sa queue. Heureusement que je m’étais moi aussi en cachette appliqué de la crème sur la rondelle sans ça j’aurai pris et pousser des cris pouvant alerter quelques badauds. Après une dizaine de minute d’un traitement anal effectuer dans les règles de l’art, sentant une douleur dans le bas du dos à cause de ma position de soumission, je lui demandais de s’allonger sur un banc servant en autre temps à mettre les bottes. Je me réempala sur son membre toujours bien dur à califourchon, dans la position précédente je ne pouvais pas le voir : « Francis », il était là, il nous épiait. Je ne crois pas qu’il se soit montré à L, même si j’ai à l’h ou j’écris ses lignes comme un doute qui m’envahit. J’avais réussi à l’éviter de tout le séjour. On s’était bien croisé à l’une ou l’autre reprise mais jamais seul, je n’ai donc jamais eu à évoquer que quelques banalités sans intérêts. Je n’étais jusque là pas particulièrement bandé, j’avais juste envie de me faire prendre, ça m’arrive parfois, mais assez rarement je l’avoue. Quand je l’ai vu nous regardant, je me suis mis directement à bander, ça doit être chimique avec lui dés qu’il est dans les parages. Je me suis déchaîné sur la queue d’L tandis que Francis nous matait, il a de manière viril saisi au travers de son pantalon son paquet bien grossit par l’excitation et ce geste me fit jouir, quasiment simultanément, tandis que L lâchait sa purée en moi. Je voulais lui faire mal à Francis et j’embrassai L assez goulûment, lui disant des mots que je ne lui avais jamais dit de manière à faire enrager Francis, des trucs styles.

— Oh mon amour, j’aime quand tu me fais l’amour, c’est trop bon, j’ai vraiment pris mon pied, il n’y a que toi pour m’envoyé au septième ciel de la sorte, …

Ce Francis ! Je crois qu’en fait le premier amour, on a beau faire et vouloir se convaincre du contraire, jusqu’à la fin de ses jours, on pense à lui, on regrette et même si nos chemins se séparent lors de mes derniers instants sur terre, c’est encore à lui que je penserai, j’en suis sûr. Cette nuit là, après le bal, L est retourné à l’hôtel avec tous mes amis américains, Francis logeait au domaine et si j’étais parvenu à le tenir éloigné de moi, ce matin là, quand tout le monde était coucher, il me rejoignit dans ma chambre. J’étais en pyjama de satin, un pantalon uni bleu marine et une chemise dans la même teinte avec un col bordeau, la tenue de nuit en vigueur dans la maison. Il rentra sans frapper, très élégant dans son smoking, le seul accessoire ancien à son costume étant une canne avec un pommeau d’argent. Il s’accouda à un bonheur du jour, me toisa, je me redressais et appuya mon dos contre le montant du lit.

— Que me vaut cette visite ?

— Ne pourrait-on pas arrêté de nous chamaillé un peu ?

— Je crois plutôt que c’est toi qui à la palme pour les coups bas et les engueulades.

— Je promets de me tenir, entre gens du monde ça devrait être possible.

— Ca ne dépend que de toi, vieux snob !

— Comment en somme-nous arriver là ?

— C’est la vie, comme on dit aux states…

— Je suis sûr que je te manque ?

— J’ai parfois un peu de nostalgie qui me gagne, mais très vite, je t’en veux…

— J’aimerai tant me faire pardonner, tu sais que je t’ai attendu l’autre soir à DC ?

— Tu peux encore m’attendre longtemps !

— Je sais, c’est pour ça que je suis venu.

En prononçant ses paroles, il avait ôter sa veste, dénouer son nœud pap, et ouvert sa chemise sur son torse si parfait, si mâle, si puissant, des plaquettes de chocolat, des pectoraux bien ferme et rebondit. Rien de comparable avec L, celui à qui je pensais en dévorant des yeux un autre, me consumant d’envie pour le beau Francis. Alors qu’il tirait à lui les draps qui me couvraient, il défit le bouton de son pantalon, sur de lui il vint coller ses lèvres aux miennes, je me laissais faire, lui rendit même son baisé alors qu’il mettait tout son poids sur moi même. Il m’arracha littéralement mes vêtements de nuit, faisant voler au travers de la pièce les boutons, je répondis a cet accès de violence en lui mordant jusqu’au sang la lèvre supérieur.

— Aïe ! T’est malade…

— Et toi ma chemise, elle est en lambeaux…

— Je t’en rachèterai vingt si tu veux !

— Là n’est pas la question, nous ne sommes plus un couple, le temps passé, nous est passé,…

— Tu as envie de moi, je le sais…

— Peut-être, mais j’en aime un autre !

— Il n’est pas pour toi, laisse toi faire…

— Si ça ne te dérange pas de passer après un autre.

Je ne sais pas si c’est le ton narquois sur lequel j’ai psalmodié cette tirade qu’il l’a rendu fou de rage, toujours est-il qu’il m’a flanqué une baffe. Pas une petite claque amicale, ma joue sur le coup s’est mise à rougir et chauffer. J’ai d’instinct porter ma main à ma joue par auto défense, lui m’a embrassé tout le visage, zone après zone, il m’a enlever le pantalon, tout en m’embrassant les mamelons, s’est positionné entre mes jambes et s’est petit à petit immiscer dans mon fondement. Ce bal me réservait bien des surprises en plus d’être dans les anal de la presse people, c’est mon cul qui s’en souviendrait, deux hommes y auront séjournés en un soir, deux hommes pour lesquels j’ai des sentiments fort, pour Francis bien que contradictoire, je dois admettre qu’entre ses mains, j’étais chatte ! Mais le destin n’avait pas voulu de nous, et j’avais un homme à quelques kilomètres de moi, peut-être pas aussi beau et intrépide que lui, mais bien plus fiable ! Il déversa en moi un flot impressionnant de sa sève et resta figer en moi un moment encore, quand débandant il se plaça à côté de moi dans le lit. Je réussi en larmoyant à lui dire :

— Ca n’arrivera plus jamais. J’aime L. Il est bon pour moi. Toi aussi je t’aime, mais je ne vis plus quand tu es là. On a déjà essayé et ça s’est mal fini.

— Tout le monde a droit à une seconde chance bébé.

— Que c’est bon à entendre de nouveau…

— Bébé, bébé, reviens à la maison.

— Je ne retire rien de ce que je viens de dire, on s’autodétruit vite quand on est trop longtemps en présence l’un de l’autre…

— Essayons quand même.

— C’est trop tôt.

— Ha tu vois, tu le veux aussi…

— Non Francis, j’aurai du dire c’est trop tard.

— Je t’attendrai, quand tu seras prêt, je serais là…

— Adieu Francis.

— Tss, je t’attendrais le temps qu’il faudra.

Dés qu’il me laissa, j’allais prendre une douche après avoir évacuer ce trop plein d’amour dont les deux hommes de ma vie m’avait gaver. Je pris ensuite une douche super longue, afin de me débarrasser du moins physiquement de l’odeur de Francis. Je jeta le pyjama, et dormis sur une bergère plutôt que dans les draps souillés par son odeur. Le lendemain, je devais faire mes adieux à la famille, les parents n’en parlons même pas, il y a bien longtemps que je n’entretenais plus que des rapports forcés, des cartes aux fêtes et aux anniversaires, point barre. Par contre avec ma grand-mère il en allait autrement, c’est après tout elle qui m’a élevée. Je lui promis de revenir plus souvent, que si j’allais aux states c’étaient pour m’enrichir et venir un jour l’aider à entretenir cette vieille maison que nous aimons tant. Mais avant ça, ou allais-je atterrir, je ne voulais pas mentir à L, je devais donc lui avouer ce qui s’était passé cette nuit. Je choisis de lui parler dans sa chambre d’hôtel en matinée, lui laissant du temps pour réfléchir si besoin.

— Flav, quelle bonne surprise.

— Oh ne te réjouis pas si vite…

— Je t’écoute ? Tu m’as l’air fort grave…

Il s’assit au bord du lit, moi sur un fauteuil près d’une table de nuit.

— Que dirais-tu, si je t’avais trompé.

— Je ne sais pas, j’en serais très peiné.

— C’est tout ?

— C’est déjà beaucoup, tu ne trouves pas ?

— On n’a jamais vraiment parler de nous deux, de se que l’on était l’un pour l’autre.

— Car ce n’est pas nécessaire, nous sommes un couple voilà tout.

— L, je t’ai trompé, si tu savais comme je m’en veux… C’est arrivé sans que je m’en rende compte, puis quand j’ai réalisé que, il était trop tard le mal était fait. Je m’en veux terriblement si tu savais comme je m’en veux. Il est arrivé, il m’a mit une baffe et je me suis laissé faire.

— Quel salaud. Je pourrais le tuer de mes propres mains. Ne dit plus rien s’il te plait.

— D’accord. Dis-je en larmoyant.

— C’est Francis, c’est ça ! Toujours et encore lui ?

— Tu ne dis rien, ça veut dire oui. Je le déteste encore plus. Va t’en le retrouver si c’est ce que tu veux après tout !

— Je comprendrais que tu ne veuilles plus me voir, mais je lui ai bien fait comprendre que je ne voulais plus jamais le voir non plus.

— Et pourquoi ça ?

— Car je ne l’aime plus, que …

— Qui aimes-tu alors ?

— Mais toi voyons, je te dois la vie, grâce…

— Oh tais-toi, je ne t’ai jamais demandé l’exclusivité après tout.

— Chaque fois que je le rencontre sur ma route, il doit me détruire, me prendre se que j’ai… Excuse moi L, j’ai vraiment été très heureux avec toi… Peut-être qu’un jour arriveras-tu à me pardonner.

Je me suis enfui de la chambre à toute vitesse, j’ai quitté le centre ville en de grandes enjambées, une fois dans la campagne, j’ai couru à travers champs sans jamais me retourner, je me suis réfugié auprès de l’étang du parc du domaine. Là, j’ai laissé mon chagrin se répandre en larmes. Il m’avait suivi, mis sa main sur mon épaule.

— Tu voulais plonger ?

— Je ne crois pas.

— C’est déjà ça, pas aussi romantique que ça aurai pu l’être par contre.

— Que fais-tu là ?

— Je n’allais quand même pas laisser mon mec s’enfuir sans essayer de faire quelque chose pour le rattraper !

— Tu veux encore de moi comme mec ?

— Je ne veux personne d’autre que toi.

— Je ne te mérite vraiment pas.

— Ne parlons plus jamais de cette nuit.

— Je crois que je pourrais accepter d’être cocu, après tout tu as dix ans de moins que moi, mais plus jamais par lui ! Si je pouvais faire en sorte que tu ne le vois plus jamais, je le ferai.

— Je ne crois pas qu’il osera encore se montrer, et tu n’auras jamais plus à subir pareille trahison, d’ailleurs tu n’es pas sérieux quand tu dis ça ?

— Je crois que pour toi, je pourrais beaucoup de choses.

— Va profiter de ta famille, ce soir nous décollons pour la maison.

La maison, sa maison… Dans l’avion, en première je n’hésita pas au risque de choquer le couple de jeune marié qui étaient les seuls à occuper avec nous deux l’avant de l’appareil à poser ma tête sur l’épaule de L. Je sombrais dans un sommeil profond en sécurité tout contre lui. Avant de vraiment m’endormir, je surpris une conversation entre L et le marié.

— Tiens votre chum, c’est comme ma crapaude, il s’est endormi sur votre épaule, moi elle me la déglingue à force.

— J’aime bien ressentir cet abandon, c’est qu’ils nous font confiance.

— Je n’avais jamais vu cela sous cet angle.

— Où allez-vous ?

— Dans sa famille en Virginie de l’Est, je vais officiellement la demandée à son père, nous allons nous marié cet été, j’espère qu’elle se plaira à Montréal…

Le reste de la conversation ne nous intéresse pas, l’essentiel étant qu’il m’aimait que j’étais à lui, j’allais tout faire pour lui faire oublier mon incartade.

Le 30 décembre, nous étions chez lui, en arrivant je découvris l’effet produit par toutes ces lampes blanches que je l’avais aidé à placé illuminées. La plantation était encore plus belle en période de fête.

— Ton idée de ruban rouge sur les colonnes du porche était bonne. La maison semble moins chargée que d’habitude et elle ressort encore plus.

— C’est magnifique, votre manie de l’excès n’est pas toujours bonne monsieur l’américain, heureusement que je suis là pour tempérer maintenant.

— Le chic sobre à l’européenne !

— Il fait bon ici par rapport à chez moi, ce n’est pas vraiment le nouvel an un climat doux.

— Tu es aussi chez toi ici à présent.

— Dis moi quand ta sœur sera là, comment vas-tu me présenter.

— Flav Biamonds, c’est bien ton nom ?

— Bête, tu sais très bien se que je veux dire !

— Je ne cache rien à ma sœur, elle a hâte de te rencontrer, et mes neveux aussi.

— Et on leur dit quoi aux neveux ?

— Ils sont grands et tolérants ! Clémentine à 15 ans et Dany 17. Et d’ailleurs les voilà qui sortent de la maison.

— Heureusement que l’allée est longue, je ne m’attendais pas à les trouver déjà là.

Ils se sont jeter dans les bras les uns des autres, se sont fait les tapes de papillons dans le dos, sans m’en rendre compte, j’étais happer dans le lot de leurs accolades, comme si j’avais toujours fait partie de leur famille. C’est Clémentine (Clem) qui brisa la glace, suivie par sa mère :

— Et bien pour que tonton Teddy nous présente enfin quelqu’un, c’est qu’il doit tenir vachement à toi et je le comprends qu’est se que tu es mignon !

— Clem, laisse tranquille le copain de ton oncle et ne l’effraye pas tout de suite ! Excusez ma fille, elle est trop directe, je devrais plus sévir.

— Ce n’est rien voyons, merci du compliment Clem, vous êtes tous très beau aussi.

— On ne nous a jamais demandé de poser à nous, pas vrai Dany…

— Ca viendra sans doute un jour et je te conseil de refusé !

— En tout cas mon frère, cette année tes décorations extérieures sont plus réussies.

— Ce n’est pas mon idée, c’est celle de Flav.

— Il faut dire madame que votre maison est si belle qu’un rien l’embellit.

— Nos ancêtres avaient du goût, mais pas autant que les vôtre à ce que Ted nous a dit par tel, et ne m’appelle plus jamais madame si tu veux que l’on s’entende, moi c’est Kate, en famille, on s’appelle par son prénom.

— Allons mauvaise troupe rentrons, la dinde doit nous attendre.

J’ai été tout au long du repas assailli de questions, un interrogatoire qui n’en finissait pas. L comme tous les américains en visite en Europe avaient été éblouis par les vieilles pierres, notamment celle de notre domaine en Belgique. Il avait raconter le bal dans tous ses détails, et décrit le vieux radeaux qui nous sert de maison dans ses moindres détails, ils voulurent voir les photos qu’il avait pris. Le courant passant tellement bien, je me surpris à les inviter tous en Belgique au bout de quelques heures à peine. Le plus taiseux était Dany, mais les jours qui suivirent, j’appris à le connaître, et l’apprécia autant que sa sœur et sa mère. Kate me prit à part un soir, alors que j’écoutais seul  un disque dans la bibliothèque.

— Comment vous êtes vous rencontrer ?

— L, ou Ted comme vous l’appelez est mon patron, je lui ai été présenté.

— Et direct le clash ?

— Non pas du tout.

— Ce n’est pas ce qu’il m’a dit pourtant.

— Je crois qu’il a tout de suite eu le béguin pour moi, rien de plus et nos relations sont restées uniquement professionnelles pendant plusieurs mois.

— Et ?

— Et, et bien, de file en aiguille, nous en avons appris un peu plus l’un sur l’autre, nous avons des amis en commun : Gina par exemple.

— Je connais bien Gina, nous avons été en pension ensemble.

— Donc vous fréquentiez les mêmes gens et paf un déclic.

— C’est beaucoup plus compliqué Kate, un jour il m’a sauvé la vie, il s’est occupé de moi et dans cette pièce même, j’ai eu le déclic comme vous dites, j’ai su que je l’aimais quand nos yeux se sont croisés l’espace d’un instant, alors qu’ils s’étaient croisé des centaines de fois. La magie de cette maison sans doute !

— Ma mère vous aurait adorée, elle a toujours dit que cette maison était magique et aidait les gens à se rencontrer. Elle a connu notre père ici lors d’une garden party, s’ennuyant elle était venue bouquinée et était tombée sur notre père fumant le cigare.

— Et bien, moi qui pensait être le premier à croire cette pièce magique.

— Kate, j’espère que tu ne lui posais plus de questions ?

— Nous parlions de la rencontre des parents, c’est dingue…

— Moi je vous laisse les filles avec vos histoires à l’eau de rose, je vais faire un baseball avec Dan.

— Tu n’es pas obligé de faire l’homme devant ta sœur L.

— C’est un complot ?

— Oui ! File le retrouver, je sais qu’il a rencontré une fille mais il ne veut pas m’en parler alors…

— Merci du tuyau.

— Je vais montrer à Flavien les albums de famille de quand nous étions gosses.

— Je me demande bien comment il pouvait être poupon.

— Help, help… Mon amour je te laisse entre les mains de ma sorcière de sœur.

Ma famille s’était agrandie, je faisais partie d’un autre clan, ils venaient aux fêtes parfois en week-end, entre temps je m’occupais des campagnes publicitaires, promu directeur du département pub, je coulais des jours heureux avec L qui ne savait pas quoi faire pour me combler. On partait souvent ensemble au boulot, et je l’attendais le soir pour repartir, mes journées étant beaucoup moins remplies que les siennes. Il comprit vite que j’avais besoin d’action, bien que je m’occupais du mieux que je le pouvais de mon boulot, il ne me prenait guerre de temps. Il me fit découvrir les joies des vendanges et les traditions du sud, mais la cueillette du raisin ne durant que quinze jours, je me replongeais vite dans l’oisiveté de la plantation. Dave et Olga comblaient mes journées trop vide à mon goût, shopping, vernissage, galla, je refréquentais les musés, mais j’avais beau faire, au bout d’un moment la lassitude m’envahissait. Toujours aux aguets et au petit soin pour moi, il le remarqua, il appela à l’aide Gina, exit les jeans, je devenais le visage d’un parfum, je tourna un spot publicitaire, j’étais sur tous les panneaux des arrêts de bus, je me souviens qu’avec David on a été faire des clichés près de mes affiches, j’ai même signé un panneau d’affichage à l’indélébile. J’ai repris les chemins d’une campagne de pub à travers le monde capitaliste, USA, Canada, Japon, Europe et l’Afrique du Sud. Ma relation avec L, restait toujours autant idyllique, entre deux avions l’un et l’autre, les retrouvailles et les au revoir, des prétextes s’ils en fallaient pour vibrer des nuits entières à l’unisson, dans des étreintes passionnelles aboutissant à des salves de jouissance. Le photographe étant Dave, je ne me sentais jamais seul durant ces tournées, il me trouvait génial quoi que je fasse ou dise, impossible de m’abandonner à la mélancolie, un mal dans lequel si facilement je tombe une fois dans l’inaction. A la fin de mon contrat, soit un an après avoir vanter du parfum, sur l’impulsion de David devenu un photographe à la mode, je tournais dans deux téléfilms, pour vous donnez une idée, le film larmoyant de l’après midi sur les grandes chaînes nationales. Dans l’un j’étais le grand frère de l’héroïne qui sauve le domaine familiale de la banque route, dans l’autre l’amoureux rebelle qui refuse d’aider sa nana enceinte, part à l’aventure et revient cinq ans après dans le but de se faire pardonner. C’est quand tout va pour le mieux qu’il faut se méfier, je vais tenter de résumer un max ma vie, car je vois que les mots coulent d’eux-mêmes, noircissent l’écran et sans doute un peu trop aux yeux de l’internaute qui n’a pas forcément envie de lire un roman ! En résumé, j’ai vécu auprès de L environ quatre belle année remplie d’un amour fusionnel. Il faisait tout pour me choyer, me gâter, le moindre de mes désirs, il les exhaussaient. Et surtout le plus important, nous nous aimions, dans la vie de tous les jours, en voyage, au boulot… J’étais tellement heureux avec lui…

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: L - Communauté : Roman gay Rose
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