Mardi 8 juin 2 08 /06 /Juin 00:52

Rencontre avec le big boss: "L"

 

Apparition de sentiments forts pour Dave

 

Devant ce magnifique immeuble, plonger dans mes pensées, je fus vite dérangé par un portier en livrée rouge qui m’ouvrit la portière, je m’avançais sur le tapis rouge d’une dizaine de mettre qui menait à une de ses grandes portes tournantes pouvant dans chaque encoche contenir une vingtaine de personnes. Une fois dans le hall de la tour, je dus parcourir 10 autres mètres, pour arrivé à l’accueil. Sur la droite, dans des fauteuils clubs, une trentaine de bel éphèbe patientaient. A mon entrée, des coups de coudes et des chuchotement s’envolèrent, il faut dire aussi que au dessus de la belle poupée barbie qui tenait l’accueil, une bâche de six mètre de haut, n’était rien d’autre que l’agrandissement de mon affiche solo européenne. La poupée barbie, vint vite à ma rencontre en courant, en me chuchotant que j’étais en retard, qu’il fallait faire vite, qu’on devait dire que la visite était faite, monsieur L voulant toujours que ses employés soient à l’avance. Je la suivis sans rien dire dans l’ascenseur de verre qui nous fit décoller dans les airs.

 Vous savez, ça tombe bien qu’on ne fasse pas la visite, je vais vous faire une confidence, en fait de visite, je lis le panneau de l’ascenseur pour savoir dans quel service et où on se trouve. Chaque étage se ressemble tellement.

— Mais je vais avoir une demi heure d’attente !

— 20 min quand L dit une heure, il faut toujours décompter 10 min.

 Que dois-je savoir d’autre ?

— Les sandwichs sont dégggg dans tous les selfs, sauf au vingtième, c’est celui de L et des grands évènements. Lyne est une sale chipie, et L acquiesce à tous ses ordres. Elle est son assistante. Son frère Marco s’occupe d’habitude des campagnes publicitaires, il vous déteste, il craint pour sa place. Et il est pédé comme un curé. La meilleure coiffeuse de l’équipe, c’est Marion, je ne dis pas ça parce que on est amie.

— En même temps, je n’en aurai pas besoin.

— Oui c’est vrai hihi.

— Comment je reconnais Lyne et Marco ?

— J’ai une idée, on va passé par la galerie des portraits.

Grâce à barbie, je sus qui je devais me mettre dans la poche pour être à l’aise. Ma rencontre avec L fut banal, il attendait beaucoup de la French bad boy touch que j’apportais. Me dit que je devais reproduire au maximum ce qui avait été fait en Europe. Lyne n’avait pas l’air bien méchante, elle ne faisait que prendre des notes. Mais conseil inébranlable de grand-mère, toujours se méfier des eaux qui dorment. En cadeau de bienvenue, j’eus un crédit illimité à la boutique maire, cette année là, tout le monde dans mes connaissances reçus à la Noël du jeans. Il m’expliqua qu’il voulait qu’à l’ouverture du gala, il était prévu que je descende en rappel sur ma propre affiche dans le hall. Vêtu  pour seul vêtement d’un jeans et d’une veste, une fois au sol, sur le podium, je devais tomber la veste, la jeter sur mon épaule comme sur l’affiche et le rejoindre pour qu’il fasse son speach. J’eus la bonne idée de dire que j’adorais le concept. J’appris plus tard qu’il était de lui. Il me confia à Lyne qui devait me présenter l’équipe. Celle-ci ne pipa aucun mot jusque dans l’ascenseur, et n’en aurai sans doute prononcer aucun sans mon intervention.

— Est se que le grand Marco est là aujourd’hui ? J’ai vraiment hâte de le rencontrer de visu, pensez-vous qu’il voudra bien bosser avec moi ?

— Je sais qu’il n’en a pas le choix !

— Etrange, j’étais convaincu que lui seul choisissait ses modèles.

— Pour cette campagne, il fait un duo avec une italienne.

— Je ne savais pas, d’ailleurs je ne sais rien. Sauf que je dois retourner le même spot avec une autre fille.

— Marco en saura sans doute plus. Nous sommes arrivés, essayé donc votre chaise. Je reviens.

 

J’ai toujours cette chaise, la chaise noire typique de cinéma avec mon nom derrière en majuscule blanche. Enfin presque mon nom, Flavien, étant devenu Flavio, nom sur lequel je fus partout présenté. Je vus de mon séant que la sœur parlait au frère, ma fausse envie de travailler avec un photographe dont je ne connaissais même pas l’existence auparavant avait fait mouche. C’est tout sourire qu’il vint à moi, me racontant des tas de boniments du style, il ne s’y était pas tromper, j’étais « so cute », j’étais la « bad boy french touch incarnée», des mots curieusement déjà entendu précédemment, il ne s’était vraiment pas tromper sur mon compte, blabla. Il m’expliqua qu’en fait on avait que deux prises à faire, celle ou j’étais avec le nouveau modèle féminin, prises qui au montage, remplacerait les anciennes. L’affaire expédiée, je répéta deux fois ma descente d’affiche. La représentation se suivit de près, la petite sauterie qui eut lieu après était assez sympa, elle était « cute ». En fait j’étais « cute » aux dires de tous. La soirée fut « cute » tout était trop « cute ». L me fit appelé alors que je disais pour la centième fois à une journaliste de mode que j’avais toujours porté la marque sans jamais penser un jour en être le model. D’après Barbie, il voulait me présenter à des compatriotes. La première présentation fut celle d’un gros brasseur belge venu exporter une bière brune produite spécialement pour les states et de sa fille d’environ 16 ans qui me demanda de lui signer sa carte postale, une petite réplique de l’affiche. Elle me dit ravie, et assez excitée :

— Mes copines ne voudront pas le croire que je t’ai rencontrée, elles diront jalouses que l’autographe est un faux. On t’a toutes coincées comme marque page dans notre journal de classe après avoir dévalisée un présentoir au bowling.

— Il y a une solution pour qu’elle te croie.

— Laquelle ?

— Quelqu’un a bien un appareil photo ici ?

— Oh mon dieu (en français dans le texte), haaaaaa, je n’osais pas te le demandé, papa, papa, prend l’appareil.

Deux, trois petits clichés, L est ravi, et moi je ne suis pas peu fier d’être dans les journaux de classes des petites belges.

— Papa tu te rends compte, elles vont toutes être verte de rage.

— Jeune homme, dans notre brasserie, nous avons un tableau avec toutes les célébrités qui sont passées par la brasserie, pouvons-nous utilisez le cliché.

— Je crains que non, toutes les photos de ce soir, appartiennent à L, attendez plutôt que je passe réellement par votre brasserie, j’adore votre pecket pomme.

— Ce sera avec plaisir que nous vous accueillerons.

— Je dois encore présenter à Flavio d’autres personnes, certaines de vos compatriotes. Sur votre droite mademoiselle Elfyra : elle présente une émission pour ado.

— Oui, je connais cette animatrice. Enfin je veux dire que je la reconnais.

— Vous serez son invité prochainement. (Et oui, j’ai participé à Mégamix, mais qui s’en souvient encore de moi et de cette émission ;)) L me présenta à d’autres personnes, il y eu encore quelques photos de prises et après quelques pas dans la foule, il me dit :

— Jeune homme, il n’y a pas à dire, vous savez y faire avec les gens, vous êtes magnétique. J’aimerai vous présentez un homme d’affaire avec lequel nous voudrions nous associés dans des projets immobiliers. Il ne veut rien savoir, peut-être arriverez-vous à le mettre en confiance entre européens qui sait, vous vous entendrez mieux.

Et là stupeur, à une vingtaine de mètres, on coupe le son dans la salle, chaque pas met une éternité avant de se finir, vous entendez votre cœur cogné à tout rompre, vous avez la gorge sèche et vous vous rapprochez de cet ex, celui qui vous a brisé… Le lecteur fidèle aura reconnu : « Francis ».

— Je tenais à vous présentez, à un de vos compatriotes, notre star montante.

— Je connais Flav.

— Ha oui ? (des dollars ont clignotés dans les yeux de L)

— Nos familles respectives sont amies de longue date…

— Ca alors, qu’elle drôle de coïncidences, les USA ne sont pas si grande que cela, n’est se pas Flav ?

— En effet. Monsieur, j’ai un petit problème.

— Ha oui ?

— Je suis toujours pieds nus, et vos invités ont amenés avec eux des petits cailloux tranchants.

— God! Et c’est seulement maintenant que vous le dite. Et bien, je vous rends votre liberté.

— J’espère que nous nous reverrons avant que je ne parte Flav.

— Mais bien sûr, je vais demandés, à nos secrétaires de réserver une table pour trois, Flavio ne doit pas souvent voir des amis depuis qu’il est ici, et nous en profiterons pour revoir le dossier qui nous intéresse, juste avant.

— Parfait.

— Messieurs, je vous laisse, à bientôt donc.

— Et alors Flav, on oublie qu’en Belgique on se baise…

— Comment ?

— Oui sur la joue, trois fois.

— Nous sommes aux Usa, ça pourrait choquer ici, au revoir.

Je profitais que L, l’harponne pour vitre m’éclipser. J’entendis à peine L dire que j’étais charmant… Je fis du plus vite que je pus pour sortir du bâtiment, une fois dehors, je me mis à courir comme un damné droit devant moi. Pieds nu, au bout de la rue, sur ce trottoir en macadam, j’eus bien vite les pieds en compote et tout ensanglanter une fois que je m’arrêtais, ce fut même assez douloureux. Je m’arrêtais, pris appuis contre un lampadaire, j’étais complètement amorphe. Je ne pensais à rien, je ne ressentais immobile même plus de douleurs. Je n’entendis pas non plus Jack qui se garait et me parlait par le carreau ouvert convoyeur. Il sorti de l’auto, me souleva comme un poid plume, me coucha dans la limo, et là je tombais endormi. Puis plus rien, jusqu’à mon réveil dans une chambre qui ne me disait rien. J’avais sur moi mon jeans, les pieds dans des bandages, la mémoire me revenait. Jack était en train de fumer à une fenêtre et pris la parole.

— Heureusement que le portier vous a reconnu, m’a appelé et m’a dit dans quelle direction vous vous étiez enfuis. Les rues ne sont pas sûr la nuit.

— Merci. Les bandages c’était nécessaire ?

— Un remède de marines, pour vite cicatrisé. Des écorchures aux pieds, vous ne vous imaginez même pas le mal que ça fait au moindre pas. J’espère que les gazes n’étaient pas trop vieux. Je vais vous enlevez ça.

Je ne vous ai pas encore décris Jack, il faut dire que jusque là, je l’avais juste vu assis au volant de la limousine. Dans le mètre nonante, métis, des yeux verts, les cheveux courts, sa chemise échancrée trahissait des pecs volumineux, ses jambes élancée bien que musclée ne l’étaient pas autant en proportion. J’en aurai volontiers fait mon 4h, du bel hétéro et donc « don’t touch ». Je pensais à David qui devait m’attendre depuis hier soir et j’eus de la peine pour lui.

— Jack, tu connais l’adresse ou tu es venu me chercher hier ?

— Oui.

— Avec les renseignements, on peut trouver le numéro.

— J’ai pris l’initiative d’appeler moi-même. J’ai dis que vous vous faisiez soigné, ce qui est la vérité. Et que vous restiez à l’hôpital pour la nuit à cause d’écorchures aux pieds. Il n’y a dans tout cela que l’hôpital qui est faux.

— Tu es un as Jack.

— Je vous prête un t-shirt, une paire de tongs, et vous ramène chez vous, pour vous refaire une beauté. Ensuite direction, la boutique pour le lancement officielle auprès du grand public. Vous n’avez qu’à faire de la figuration, vous faire prendre en photo par la presse bas de gamme, et signé vos affiches, d’après mes infos, il y en a trois. Et si vous aviez des plans pour ce soir, vous n’êtes plus libre, vous dîner avec L.

 

Chez David, en coup de vent :

— J’étais inquiet, qu’as-tu aux pieds de bénin qui t’ai retenu à l’hosto pour la nuit ?

— J’étais pieds nu, tout au long de la sauterie, j’ai marché sur du verre.

— Et ça va ?

— Ca picote un peu par moment.

—Laisse moi jeter un œil.

Je m’assis sur le sofa, il m’enleva les tongs de Jack, se mis à genoux, constata que j’avais comme toute des petites griffes. Il y posa ses lèvres, très délicatement, ça me chatouilla légèrement. Il me fit tendre la jambe droite, me caressa le mollet, il remonta le plus qu’il su mon jeans vers le genou, et joua avec mes poils de jambes en les brossant avec ses lèvres. Il s’empara ensuite de mon gros orteil et me le suça goulûment. Décidément, il sait y faire ! Il réserva à mon orteil gauche le même traitement. Il posa sa tête sur mon entre jambe, embrassa ma verge déjà bien tendue au travers du jeans, ce petit coquin allait me faire aimé les jeans en fin de compte. Mais je n’y tins plus et je m’en débarrassai assez vite. Ses lèvres expertes, renfermèrent mon gland, tandis que sa langue le lapait par petit intervalle. Les préliminaires d’une pipe endiablée bien baveuse pendant laquelle il se débarrassa de tous ses vêtements sans s’arrêter un seul instant. J’étais sur le point de jouir et le lui dis. Il m’interdit de jouir et cessa ce petit traitement de faveur buccale. Il me caressa le torse, tritura mes mamelons, je ne perdis vigueur, mais ma sève se calma. Il m’enfila un condom, se cracha dans la main pour lubrifier sa raie et s’empala sur ma colonne de chair, au bout d’une dizaine de minute de ses va et vient, je me vidais dans quelques râles de plaisir, quand on a bien excité les burnes d’un mec, il est incapable de contenir longtemps son nectar. Je fis un nœud à la capote bien remplie avant de la jeter dans une corbeille proche. David s’intéressa à un autre nœud que celui de la capote et comme un petit chat se mis à laper ma queue encore gonflée mais plus bandée à son maximum. Il me biberonna ensuite le chibre flasque ce qui au bout d’un moment eu pour effet de me faire rebander. Sur le sofa, pendant qu’il me suçait comme un chef, je le branlais de la main dans laquelle je crachais pour lui simuler, les effets de la divine pipe que lui me taillait. Il jouit avant moi, et égoïste dans le plaisir de mes mains, bloquant sa tête, je le forçais à terminer ce qu’il avait commencé. Au moment de jouir je le libérais de mes mains et lui demanda de sortir la langue, je me branlais rapidement en tapotant par moment sa langue de ma verge afin qu’elle reste humide, au bout d’un moment, mon premier jet de sperme atteint sa glotte, je m’arrangeais pour que le jet suivant atterrisse sur sa langue et les deux derniers tout autour de sa bouche. Mon sperme dégoulinait sur son visage et cet image sans doute m’empêchait de débander vite, je continua à étaler mes sécrétions sur ses lèvres avant de réintroduire ma queue pleine de foutre dans sa bouge. Il recommença à me sucer, avala ce qu’il savait, le trop plein tombant sur le plaide du sofa.

— Le moins que l’on puisse dire, c’est que je serais plus léger pour mes représentations de cet aprem.

— Ca tient toujours le resto ?

— Je suis désolé, mais il va falloir reporter. Mais allez-y sans moi, amusez-vous, je vous rejoindrai dés que je serais libre.

— Et comment tu nous rejoindrais, on ne sait même pas ce que l’on va faire?

— Il est grand temps que je me mette au GSM, tu en penses quoi ?

— Super, on va faire les magasins ?

— J’ai pas le temps to day, En fait j’attends que Jack m’amène les cadeaux que j’ai reçus hier. Il y avait des GSM. Je prends le tri bandes. Les autres c’est cadeaux. En fait pour me faire pardonner de ne pas savoir passer plus de temps avec toi tout est cadeau.

— Mais non voyons…

— Fais moi plaisir en acceptant, ça tombe tu seras déçu des cadeaux. Et je te promets qu’on ira faire les magasins dés que possible et que tu auras un cadeau choisit par mes soins très prochainement.

— C’est toi mon cadeau, le reste je m’en fou.

— T’est un ange de Geisha, dés que Jack a finit de décharger la voiture, je dois filer. Je me changeais afin d’être présentable, frais et pimpant. A peine je montais dans la limousine, j’appelais un des mobiles reçus la veille.

 

Olga et David :

— C’est quoi tous ses paquets Dave ?

— Des cadeaux de Flav.

— Tu as un cadeau qui sonne Dave. Décroche on ne sait jamais…

— Allo ?

C’est moi petite Geisha, garde ce téléphone sur toi, ce soir, on sort avec ton amie, dés que je suis libre je te dis quoi !

— C’était ton homme ?

— Oui, il veut qu’on sorte ensemble ce soir, au lieu du repas prévu initialement.

— On le présentera aux autres de la bande comme ça. Dis moi, j’espère pour toi qu’il est plus long au lit qu’au tel.

— Si tu savais…

— Non, stop, je ne veux pas savoir ! On les déballe quand tous ses paquets ?

— Let’s go !

— Des places pour la comédie musicale Cats !

— Prend les, on aura quand même pas le temps d’aller la voir.

— Tu crois ?

— Certain, je parie qu’il y en a d’autres dans le tas, beaucoup de paquets sont en double, il m’a prévenu.

— Regarde ce portable, un prototype !

— Prends tout ce que tu veux, et soit sympas ce soir !

— Mais je suis un amour, et il me plait de plus en plus…

— Profiteuse.

— Mouéé… Tu sonnes encore…

— Je ne suis pas encore habitué à cette sonnerie, j’ai déjà un mobile après tout.

— Allo ?

— C’est encore moi, j’ai oublié de t’embrasser, et de te dire que tu me manquais.

— Trop mignon…

— Waw, j’adore ce mobile doré !

— Ton amie peut avoir tout ce que tu ne veux pas…

— J’ai entendue.

—T’est un chouette choum, je t’aime.

—Bisous

Mes obligations passèrent vite, quand on est overbooking, on ne voit pas le temps passé, et je ne pensais plus au repas du soir. L’heure fatidique arriva, et j’arrivais le premier au restaurant. Un club select, prisé des hommes d’affaires, le cadre est fait de stuc doré rococo, qui mettent en valeur des natures mortes. Dans un temps pourtant pas si éloigné que cela je m’y serais intéressé.  Mais là, je jouais les blasés, le maître d’hôtel, venant de me demander de signer son livre de dédicaces. L et Francis arrivèrent ensemble tous deux tous sourire.

— Ha vous êtes déjà là Flavio ! Bien, bien… Figurez-vous que j’ai choisi ce club, car je sais que Francis aime particulièrement l’art. J’ai acheté un tableau l’année dernière qui est en exposition ici. Je voulais lui demander son avis sur cette acquisition et il m’apprend que vous êtes le mieux placé ici ce soir pour en parler.

— Francis a l’art d’exagérer les choses…

— Ha, mais je veux savoir qui des deux exagères, nous ne mangerons pas avant, suivez moi, il est dans la pièce voisine.

La pièce voisine n’était autre qu’une pièce sans fenêtre semblable à celle du restaurant mais avec pour y accéder deux portes blindées.

— Que pensez-vous de cette nature morte Flavio?

— N’importe qui, sans avoir fait d’étude, peut vous dire qu’il ne s’agit pas là d’une nature morte. C’est un Monet, je ne connais pas bien cet artiste, mais ça c’est un Monet, c’est une œuvre pas forcément connue du grand public, mais qui fait partie d’une série qu’il a peinte sur le Havre. Si je me souviens bien, le coin inférieur droit a été retouché, on ne sait pas si Monet s’est rétracté et a voulu modifier quelques choses ou si après une mauvaise manipulation un autre artiste à réparer la toile, ou si Monet lui-même a arrangé une toile endommagée avant de peindre dessus. Si on la retourne, je pense que l’on voit bien la pièce ajoutée.

— Retournons là pour voir.

— Oh épatant n’est se pas L?

— En effet, on ne m’avait jamais même parlé de ce détail. Comment un historien se retrouve, sur une de mes affiches publicitaires ?

— Ce serait trop long à expliquer.

— Essayé quand même !

— C’est un concours de circonstance et un heureux hasard. Je ne me destinais pas au mannequinât, d’ailleurs, je fais cette campagne pour le fun. Quand elle sera finie, je reprendrai ma vie d’historien de l’art.

Durant le repas, on appela Francis pour un appel urgent, L me confia que c’était un mensonge, car il voulait que j’intervienne en sa faveur pour le projet de construction d’une tour à Frankfort. Il voulait au moins un niveau pour ses bureaux en Allemagne et des parts dans la société de cette tour.

— Vous êtes bien gentil monsieur L.

— Mais j’y gagnerais quoi ?

— 5% de mes parts dans la société de la tour.

— 10

— 10 ! Vous êtes gourmand !

— Il ne veut pas de vous comme associer  n’est se pas ? Et moi je peux le faire changer d’avis.

— Non en effet. Je ne suis pas assez important à ses yeux. La marque, il la veut bien, mais moi, pas vraiment. Ma fortune personnelle bien qu’honorable n’est pas très grande à comparer à la sienne.

— Marché conclu, une fois les papiers préparés signés et en règles, j’interviendrai.

— Demain à la première heure ! Mais comment allez-vous vous y prendre ?

— Francis me doit un service. Et vous une augmentation patron.

— Excusez moi. Je ne sais pas qui ça pouvait bien être, on avait raccroché et laissé aucun message.

— Ca arrive parfois.

Tout au long du repas, Francis me trouvait milles talents et me mis sans cesse en évidence. Le beau gosse savait parler, L n’en revenait pas. A la fin du repas, au moment de se quitter, L avait vraiment penser a tout, il nous fit remarquer que nos hôtels étaient voisin à Francis et à moi. Francis sauta sur l’occasion pour que l’on partage un taxi, mais j’avais Jack et mon « chauffeur » nous conduisit. Sur le trajet, Francis me parla de son projet de tour, des envies de L, mais qui n’avaient pas assez de billes à son goût à mettre dedans.  Il me parla d’une de ses trouvailles en salle de vente à NY, je m’y intéressa juste se qu’il fallait, pour obtenir une invitation dans sa suite.

— Tu es encore plus beau.

— On ne peut pas en dire autant pour tout le monde.

— Tu m’en veux toujours autant.

— Il y a belle lurette que je suis passé à autre chose, as-tu vu ma grand-mère ses moment ci ?

— Oui elle t’attend fin août, elle prépare une fête en ton honneur. Elle ne parle que de ça !

— C’est qu’elle va bien. Tu me montres ce St Roc en delft.

— Dans le cabinet sur la droite.

Je m’avançais vers la statuette qui trônait sur un guéridon, lui tournant délibérément le dos.

— Je peux ?

— Il est déchaussé de sa base.

Je déboîtais le saint de son socle, mais le remis vite en place. Je pouvais sentir son haleine chaude sur mon cou. De le sentir si proche de moi, me rendait très vulnérable, je crus même que mes jambes flageolaient quand il posa sa main sur mon épaule, et qu’il se rapprocha tellement prés que je sentais ses vêtements m’effleurer dans le dos.

— Je t’aime et tu me manques.

— C’est trop tard Francis.

— Il n’est jamais trop tard.

Sur de lui, il appuya ses paroles d’un baisé sur mon cou là ou quelques minutes auparavant son haleine avait butter.

— Francis, voudrais-tu me rendre un service ?

— Tout ce que tu voudras bébé.

— Prend L dans ton projet, il m’a demandé de te convaincre qu’il était un bon gestionnaire, il m’a aussi demandé de te faire la pub de la firme, et je n’ai vraiment pas envie de perdre mon nouveau boulot. Comme il nous croit ami,…

— Ok, ok… On est plus que des amis, on est intime…

Je pris sur ma superbe, me retourna enfin. Nez à nez, je réussi à prendre la parole, bien que je mourrais d’envie de franchir le cm qui séparait nos lèvres.

— Nous avons été intimes, mais maintenant c’est finit, nous ne sommes plus que deux am…

— Tais toi un peu !

Et il m’attira violement tout contre lui, se saisissant de mes lèvres, tout en me malaxant de ses deux mains viriles les fesses. Il saisit mes cuisses, me souleva du sol, m’entraînant sur une console toute proche, il m’y coucha sur le dos tout en m’embrassant faisant tomber une lampe et un vase qui se fracassèrent en tombant sur le parquet. Sa barbe drue m’irritait le visage, mais c’était tellement bon d’être autant désiré que ça en décuple la libido. Il me débarrassa de mon pantalon, de mon boxer, ouvrit sa braguette pour libérer son magnifique sexe tendu à outrance, il mis mes pieds sur ses épaules, et dirigea l’objet de mon désir vers cet antre qui depuis longtemps n’avait plus été mis à contribution. Il mouillait tellement, que rien qu’en tapotant son gland sur l’entrée de ma rosette, il me lubrifia suffisamment pour pénétrer sans douleur. C’est un peu comme le vélo, ça ne s’oublie pas, que c’est bon de sentir le sexe chaud d’un homme cogner contre la prostate, de se frayer un passage en vous pour vous faire du bien comme pour s’en procurer… Il du me limer une dizaine de minute, ce qui en comparaison avec nos ébats habituels était fort peu. Mais bien que prenant mon pied, comme à chaque fois avec lui, je fus gagné par les remords et la culpabilité, je pensais à mon ptit québécois qui m’attendait pour sortir. Je repoussa Francis, parvint à dire que nous n’aurions pas du. Que j’avais quelqu’un qui m’attendais à la maison. En remettant mes vêtements, je vis que son visage se décomposait, que j’étais devenu si pas son égal, un rival de taille parvenant à le blesser. J’en étais satisfait. En rentrant, David m’attendait endormi sur le sofa. Je m’assis à hauteur du sol, lui caressa le visage et lui murmura à l’oreil :

— Je t’aime

— Tu peux répéter s’il te plait ?

— Je t’aime…

— On sortira une autre fois, allonge toi près de moi.

Nous avons finit la nuit allonger l’un contre l’autre sur le sofa, tendrement enlacé, et ça valait ce soir là, toute les parties de jambes en l’air du monde avec Francis. Au réveil, je lui promis qu’à la soirée, nous irions, au resto de son choix, accompagné d’Olga et que je les suivrais dans leur virée made in DC, tout en maudissant cependant le sofa tant je ressentais des courbatures dans le dos.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: David
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