Dimanche 13 juin 7 13 /06 /Juin 21:58

Happy back in Virginia

Le mauvais plan d'un soir

Triangle amoureux

 

Virginie me revoilà, patrie d’adoption en quelques sortes,Virginia is for Lovers, on dit ça, et je ne le démentirais jamais. Je regarde par le hublot, l’avion va bientôt atterrir, mes pensées sont toutes pour L. J’ai hâte de mettre en marche le tourne disque, de me blottir dans mon fauteuil favoris, de ne penser à rien, d’être seulement par la pensée avec lui. Ensuite, seulement j’irai défaire mes bagages, prendrait les devants, et je tiendrais mon rôle de protecteur de maison, scrutant ici et là ce qu’il y aura lieu de faire, bien que la liste sera déjà faite par le duo de choc qui entretient à longueur d’année la propriété. J’attends mes bagages, pour pouvoir me rendre au contrôle des visas, des corvées administratives finalement vite expédiées. A mon arrivée, je ne m’attendais pas à pareil accueil, Kate et les enfants, Olga, David tous avec des calicots pour fêter mon retour aux states. Je me réhabituais à peine avec l’anglais, mais happer par leurs effusions, et leurs enthousiasmes, sans m’en rendre compte, je reprenais le chemin d’une vie active bien remplie. Chacun d’eux avaient un  véhicule excepté Olga éternelle citadine, aussi mes bagages furent répartit dans les différents coffres et comme il était quasiment l’heure du dîner, nous avons été au Chease Cake Factory qui venait d’ouvrir près de Dulles Airport. Ensuite Dave voulut immortaliser la journée avec un cliché original, une photo de groupe sur un parking. Je connais peu de gens qui ont pareil cliché dans leurs salons, c’est ça un artiste. Il ne s’agit pas d’une quelconque photos de groupes ou tout le monde se place un peu au hasard, Dave prit soin de nous disposer sur une diagonale invisible à l’endroit de place de parkings vides tous espacé les uns des autres de quelques mètres et regardant dans la même direction, à l’opposé de l’objectif.  Pour cette photo, nous avons du mettre une bonne heure de préparation, sous la houlette de notre expert, mais la bon humeur et la dissipation des uns et des autres, fait que ça reste un beau souvenir et le résultat trône de manière insolite dans le hall. Ensuite seulement, je suis retourné chez L déposer mes bagages, l’euphorie fit place à la mélancolie. Je compris en fait que tous, ils s’étaient mobilisés pour que cette épreuve se passe le mieux possible. Ce ne furent pas les retrouvailles intimistes que j’avais imaginé et souhaité en plein vol, mais ils avaient eu raison de m’apporter leur soutient. A peine la voiture empruntait-elle l’allée qui mène à la maison, que je fondis en larmes. J’étais place convoyeur, dans la voiture de Dave, Olga à l’arrière me mit sa main sur mon épaule, j’eus quelques soubresauts de chagrin, qui s’estompèrent grâce à leurs soutiens et leurs paroles encourageantes, aussi je retrouvais contenance. Je me croyais pourtant bien plus fort. A hauteur de quelques mètres de la maison, sous le porche de voir Kate et mes neveux me regarder du coin de l’œil, en train eux même de contenir leur émotion, des larmes se sont à nouveaux mises a coulées le long de mes joues. J’étais là, à regarder la maison, comme paralyser. Mon chagrin s’est propagé à l’ensemble de la troupe, c’est Thérèsa qui sortit de la maison pour m’accueillir, qui face à ce spectacle de désolation, pris l’initiative de venir à moi, passant son frêle bras au dessus de mon épaule, et m’entraîna à l’intérieur en me proposant comme rafraîchissement ma boisson préférée, sa limonade maison. Je me surpris à sourire tout en pleurant de son attention. Ce qui eu pour effet, de me faire rire. Un rire communicatif, qui se propagea à tous, nous étions là, tous avec les yeux rougis en train de rire. Je me surpris même à leur dire non sans ironie, et bien regarder dans quel état vous m’avez mis. Petit à petit, j’ai repris mes marques, je me suis éclipsé quelques minutes afin de retrouver, ses mûrs et ses meubles qui m’avaient énormément manqué au bout du compte. De la bibliothèque que j’ai juste caresser du regard, je suis partit à la cuisine, une autre pièce de la maison que j’aime beaucoup, y ayant passé pas mal de temps avec Thérèsa quand j’étais alors convalescent et un célibataire blessé.

-Monsieur Flavien que je suis contente de tout ce monde à la maison, c’est comme quand Ted… Oh excusez-moi !

-Il ne faut pas vous excusez Thérèsa, comme quand Teddy vivait encore, je suppose vous alliez dire ?

-En effet… Je suis une vieille radoteuse…

-Mais non. Il faut parler de lui un maximum, je ne fonds pas en larmes à tout bout de champs. Ne vous inquiétez pas pour moi. En se souvenant de lui, il sera toujours à nos côtés. Je sais que vous l’aviez élevé, et que vous êtes aussi triste que moi, nous avons cela en commun.

-C’est aussi ce que je me dis. De mon temps, on mettait un brassard noir, j’avoue que je ne suis pas pour ce genre de tradition, mais on n’ignorait pas les défunts, ne plus parler d’eux, les omettre volontairement c’est les tuer une deuxième fois.

-Quand vous aurez besoin de parler de lui, n’hésitez pas à venir me trouvez.

-Vous aussi monsieur Flavien, vous aussi.

-Ce soir, que dites-vous de nous préparer un gueuleton comme L les aurait adoré ?

-Oh que je serais contente de ça.

-Je vais dresser la table dans la véranda, ensuite, j’irai les rejoindre, ils vont finir par se demander ou je suis passé.

Nous avons passé une très belle soirée, tous sont restés à dormir, sans doute encore inquiet quoi que je dise. En me plongeant dans les draps, de retrouver l’odeur de lessive de sa maison, d’être au milieu d’objets qui lui étaient propre, de toucher certains de ses objets personnels, comme un peignoir, un rasoir, de savoir qu’il ne viendrait pas me rejoindre dans son côté droit du lit, ce fût à nouveau un moment douloureux. Je me consolai en fait grâce au matériel, des sortes de petits ersatz de lui. David et Olga retournèrent à DC le lendemain, les enfants sur leurs campus, Kate devait partir le surlendemain en voyage d’affaire, aussi dans mon dos, avec Olga ils s’étaient assuré que j’irai chez elle, ou qu’elle viendrait. Je parvins à leur faire comprendre que j’avais aussi besoin de me retrouver un peu seul dans la maison. Mais je promis à Olga de passer quelques jours comme convenu chez elle afin de profiter un max de la ville comme par le passé juste avant de commencer le tournage. Les premiers jours furent assez difficiles, pour un rien, je fondais en larmes, sans aucune raison excepté un réel chagrin lancinant. L’étude du scénario me prenant beaucoup de mon temps, cela m’accaparait l’esprit. Les jours ont vite défilé, un matin, je pris le taxi, direction le loft d’Olga. La petite bande de joyeux drilles à nouveau au complet, nous écumions tous les endroits à la mode, nous avons repris nos quartiers à La Terasse, et prenions le plus clair de nos repas à la Tomate. Je n’avais pas pris garde au fait que David était toujours seul, sa moitié toujours absente, alors que nous étions à une table au balcon de La Terrasse, comme souvent dans cet endroit et ce genre d’établissement, le serveur apportait des billets aux tables des uns et des autres, ou un verre en guise de prise de contact. David intercepta le billet, le déchira et dit au serveur qu’en fait nous étions un couple. Je dis intercepta car Olga recomposa le billet et le lu alors que moi je me régalais des blagues du comique de la bande, elle me dit son contenu le soir même une fois que nous n’étions plus qu’à deux chez elle. David vint s’asseoir sur l’accoudoir de mon fauteuil, me murmura à l’oreille :

-Tu veux bien jouer le jeu chéri.

-Mais bien entendu chéri.

-Murmurant à nouveau, un pot de col qui ne me lâche pas !

Je joua le jeu du compagnon parfait, assez facilement, un jeu dangereux, je m’en rendais compte, il est des caresses, ou des mains qui quand on les a déjà connues et qu’on les retrouves comme ça, même par jeu, vous rappelle le passé. Je me rendis compte, que bien que nous ayons rompu depuis un moment déjà, le contact de sa peau sur la mienne, était comme un pont, un lien qui faisait disparaître la rupture, des automatismes oublié refaisant face le plus naturellement du monde. Ses caresses dans les cheveux de ma nuque, ma main sur sa cuisse, des regards de connivences, bref des jeux dangereux. Mais bon, lui ne laissait rien paraître, je devais être le seul troubler. Olga nous proposa un karaoké comme il était déjà 22h. Nous nous rendîmes donc dans un petit bar gay qui chaque vendredi le faisait comme animation. Je m’y amusais beaucoup, le dj me mettant toutes les dix minutes des chansons françaises, que je n’hésitais pas à chanter, peu de gens pouvant juger de mes talents en français. Il m’arrivait donc de changer les paroles de certains textes, en critiquant l’assemblée, ou la chanson ce qui faisait juste rire le dj, Olga et David. Quand je compris que ce premier était francophone, j’allais me confondre en excuse. Dialoguer dans ce bar avec pour ambiance sonore une musique à son maximum de décibel et le brouhaha ambiant ce ne fut pas une chose aisée. Je n’avaisfranchement plus quinze ans et la drague en boîte, j’avais lever le pied, mais quelques cosmos et l’euphorie ambiante, je me suis pris au jeu.

-Excusez moi, je pensais que personne ne comprenait, mis à part mes amis.

-Tant que ce n’est pas moi le type qui louche devant la scène, et le puant qui ne vous a pas laissé passé, pas de problème.

-C’est vrai qu’il puait ce type, et il ne voulait vraiment pas se bouger.

-Moi c’est Dan !

-Flav, nice to meet you !

-Aussi, tu es d’ou?

-Belgique, un pays d’Europe.

-Je connais, enfin, j’ai déjà vu ça en cours de géo.

-Un dj qui a été scolarisé, c’est cool !

-Je me demandais quand tu allais enfin venir me trouver, je n’avais plus que deux chansons françaises en stock.

-Epargne moi ça, je n’ai plus de voix.

-Dans une heure, j’ai fini, on boit un verre.

-Une autre fois, je crois qu’on va bientôt rentrer.

-C’est ton mec ?

-Non !

-Je te file mon numéro.

-Ok.

-Donne moi le tient, je sens que tu ne me sonneras pas sinon.

-Quel age as-tu ?

-Sans doute plus ou moins le même age que toi !

-Permet moi d’en douter Dan !

-29

-Je te donnais moins.

-Tu es libre demain ?

-Oui je n’ai rien de prévu.

Et je suis partit retrouver mes amis. Olga était contente que je me remette en scelle. David voulait partir, je me surpris à lui souhaiter une bonne nuit, que moi je m’amusais bien et que j’avais demandé une autre chanson, que donc je restais, par chance Olga aussi se plaisait. Il était partit de deux minutes que le beau dj Dan me dédicaçait un titre « Tornero ». J’acheta à une vendeuse qui passait parmi la foule une rose blanche, pour le remercier de sa dédicace. La foule vidait peu à peu les lieux, Olga avait une touche, mais on avait décidé de rentré ensemble et elle me le redemanda, elle n’avait pas envie d’une histoire sans lendemain. Je m’assis au bar, commanda un énième Cosmopolitan. Et j’attendais que mon Olga se décide à mettre les voiles. La soirée karaoké, était finie, on m’offrit d’autre cosmo, je demanda d’où ça venait, on me demanda d’attendre encore quelques minutes que l’intéressé se présenterai. Je devinais que ça venait du beau DJ d’un mètre quatre vingt, chatain blond, les cheveux en spikes désordonnés, des yeux vert eau, son t-shirt moulant rouge laissait apparaître de beaux pecs et des tablettes de chocolats issues d’entraînements physiques intensifs. Il vint vite me rejoindre au bar, je ne sais pas combien de cosmo j’ai bu ce soir là, ni combien de french kiss il m’a fait, en tout cas à mon réveil, j’avais la lèvre supérieure irritée. A mes côtés à mon réveil Olga, un soulagement, car je ne me souvenais pas du tout de notre virée. Je me vois boire mes cosmos, je me souviens de ses patins, mais quand sommes nous rentrés, comment ? That’s the question ! Olga n’est pas plus belle que moi à voir, triste lendemain de la veille. Par chance, elle a meilleur mémoire que moi, et elle me raconte tout en murmurant.

-On était trop bourré hier. Nos béguins voulaient nous ramener séparément, toi tu rigolais, disait oui à tout, alors j’ai appelé David des waters.

-Si tu as jugé que c’était nécessaire…

-Il est ici et pas content content…

-Bah ça lui passera.

-Tenez bande d’alcolo voici des anti-douleurs, je reviens de chez CVS.

-T’es un amour Dave.

-Oué je sais Olga…

-Ma tête j’ai mallll et toi Flav ?

-Va prendre une douche froide, en plus, vous puez tout les deux la clope, je vais aérer ici.

-Par pitié ferme cette fenêtre les oiseaux font trop de bruit me surpris-je à lui répondre.

-Deux beaux nazes, qui ont failli tomber dans des plans sordides. Ca fait moins les malins qu’hier !

-En fait Olga, tu payeras la facture du garage !

-Qu’a-t-elle fait ?

-Madame a découpé dans mes fauteuils en cuir pour faire des bustiers.

J’étais mort de rire bien qu’ayant quelques douleurs au crâne, Olga promit de payer, David tirait la gueule juste pour la forme. Aucun de nous trois n’ayant plus d’ennuis financiers depuis longtemps.

-Il vous reste deux jours pour vous remettre en état avant le grand départ, je vous le rappelle si jamais l’envie de faire la bringue vous reprenait.

-Je vais prendre un bain, pas le courage de me mettre sous le jet. Par contre, j’ai faim.

-Je vais vous préparer une salade light pour éviter les nausées.

-Faites les gars, mais laisser moi dormir, vous connaissez la maison !

J’allais prendre une bonne douche finalement, mais j’avais omis de prendre une serviette de bain, aussi j’appelais Olga en vain pour qu’elle m’en apporte une.

-Impossible de la réveiller Flav, je te mets une serviette sur la poignée de porte.

- Fait pas le con, je ne vais pas mettre de la flotte partout, et il n’y a rien que tu n’ai déjà vu.

Après quelques tergiversions, il se décida à rentré, la cabine de douche était dans la salle de bain d’Olga au milieu de la pièce tel un aquarium, ne dissimulant rien. J’étais dos à la porte, aussi eut-il une vue plongeante sur ma descente de reins.

-Elles n’étaient pas aussi musclées de mon temps !

-Tu trouves, dis-je en essayant vainement de les regarder par-dessus mon épaule.

-Certain !

-Si tu le dis. C’est pas tout ça, mais je caille Dave.

Il m’apporta la serviette, je dus me retourner, ses yeux allaient et venaient sur moi, tout le long de ma nudité frontale, ne sachant ou s’arrêté.

-Je te fais toujours de l’effet Dave.

-Non, non…

-Et bien file moi cette serviette au lieu de me fixer. Il me la lança et repartit cuisiné dans la cuisine.

 

-Comment va Henri, je ne l’ai toujours pas vu depuis que je suis ici.

-Je suppose qu’il va bien, il est retourné à Montréal, repartit avec son ex.

-Excuse, je savais pas.

-Il ne faut pas, il m’a trompé dans ma propre maison, je les ai surpris au lit.

-Arf, quel con !

-J’ai jeter le lit par la fenêtre, alors que son mec, se barrait à poils quasi de la maison.

-Le pire, c’est que sa servait à rien de gueuler !

-Con, mais au moins tu me fais rire !

-Si tu vas mieux cet aprem, tu m’accompagnes au musé, il y a des nouveautés qui devraient te plaire.

-Oui je suis sur pieds là !

-On laisse Olga commaté ?

-Impossible de la réveiller, qu’elle cuve.

Nous allâmes au National Gallery de DC. Il n’y travaillait plus, mais en tant que président d’honneur d’une association d’artiste, il avait toujours tous ses passes droits. Après avoir admiré quelques primitifs flamands, je me suis attardé devant quelques Vermeer bien entendu, il a voulu ensuite me montrer une nouvelle galerie à Dupont Circle. A ma grande surprise, je me reconnu sur toile, une interprétation de cette photo prise au tout début de notre romance, il en avait fait une peinture, un camaïeu de bleu.

-Dis moi qu’elle n’est pas vendue ?

-Tu aimes ?

-J’adore et tes autres toiles aussi, tu as vraiment beaucoup de talent.

-Tu n’es pas partial. Mais merci. Et non, elle n’est pas à vendre, tu n’a jamais voulu que j’expose les clichés pris chez moi de cette époque, ceux qui m’ont inspiré. Je me suis dis, que pour la toile se serait pareil.

-Tu sais, ton style a évolué depuis ces clichés.

-Ne te débine pas.

-Je sais, elles sont privées pour moi ces photos.

 

-Excusez moi, vous êtes monsieur Biamont ?

-Heu oui ? Mais je ne vois pas…

-Katreen Hadler, critique pour le Art Disign. Puis-je vous poser quelques questions ?

-Je verrais, si je puis y répondre.

-Depuis le temps que vous êtes la muse de Dave Demuldre, ça vous fait quoi d’être omniprésent dans chacune de ses expositions.

-Physiquement ou en…

-En tant qu’œuvre !

-Et bien Dave est comme un frère pour moi, nous avons déjà passé bien des épreuves ensemble, je pense que tout comme Khnopff, qui aimait à peindre fréquemment sa sœur, car il l’avait souvent sous la main, comme je suis souvent dans son entourage, je suis omniprésent dans sa vie et donc dans son œuvre.

-De quelles épreuves parliez-vous ?

-Madame, je trouve cette question indiscrète, aussi je vais mettre fin à cette interview, contactez mon agent ! Répondit Dave sur un ton acerbe.

-Mais non Dave, tu n’accorde pas suffisamment d’interview, il faut bien que tes amis, te fassent de la pub. Mais pour répondre à votre question, je dirais juste, que nous avons passé au travers de petits aléas de la vie.

-Excusez-moi, une curiosité de journaliste suite à vos propos.

-Il n’y a pas de mal.

-Avez-vous quelques œuvres de votre ami ?

-Toutes celles me représentant sauf celle-ci.

-C’est un excellent investissement !

-Je ne sais pas, elles n’ont de valeurs pour moi qu’affective et émotionnelle.

-Olga Schmidt, dit la même chose que vous, pourtant elle a aussi beaucoup de ses œuvres.

-L’amitié, ça n’a pas de prix, tout comme les souvenirs, nous sommes tous trois bon amis.

-Connaissez-vous l’acheteur de cette toile vous représentant.

-Je pense qu’elle n’est pas à vendre.

-Non, elle rejoindra ses investissements.

-Oh ! Merci Dave.

-Je peux parler de cet évènement dans mon article ?

-Si Dave n’a pas d’objections à faire...

-Je suppose que madame Hadler veut ainsi avoir la primeur de la première écriture datée de mon camaïeu.

-Les historiens de l’art vont s’arracher mon article en effet, si vous me permettez de communiquer cette information.

-J’aime bien votre sincérité, si vous avez d’autre question, allons-nous assoire à la cafétéria.

-Flav, on doit y aller.

-On n’est pas à quinze minutes près.

-Ce serait un honneur que…

-C’est bon, je capitule.

-Madame Hadler vous allez avoir un article du tonnerre, avec l’artiste en prime.

J’en appris en fait beaucoup plus sur Dave au cours de cette interview, que je n’accordai de scoops. J’ignorais qu’il avait à ce point la côte, que ses toiles et photographies s’arrachaient partout dans le milieu de l’art.

-Monsieur Biamonds, une dernière question, quel est votre actualité en ce moment ?

-Et bien, je vais avec mon ami même ici, participer au tournage d’un petit film, ensuite je verrai.

-Peut-on en savoir plus sur ce film ?

-Le tournage débute très prochainement.

-Le secret était bien gardé, un autre scoop ?

-David a encore bien des œuvres qui sommeille, et qui sont cachées au grand public.

-Il faut dire aussi, que certains de mes amis ou clients, se les gardent en grand nombre, n’est se pas Flav !

-Votre catalogue actuel est donc loin d’être complet ?

-En effet, maintenant Flav, il est grand temps d’y aller.

-J’ai été ravie messieurs, je vous ferai parvenir à chacun un numéro.

-Si vous le dites, faites-le, ça me ferait plaisir en tout cas.

Après les salutations d’usages, j’oubliai aussi vite cette journaliste et son article. Nous allâmes dîner tous ensemble, notre petite bande et le DJ du karaoké, Dan. Olga, Dave et moi étions arrivés les premiers.

-Dave chéri, tu te souviens, de ton siège en cuir ? Et bien foutu pour foutu, j’ai poursuis mon délire de cette nuit ! Satisfaite de mon résultat, j’ai exposé pour le fun un nouveau sac Miss Olg dans ma vitrine de Dupont ! J’en ai déjà trois de payé d’avance en une après midi ! Tu acceptes le liquide ? Et elle lui lance une liasse de billet vert.

-Mais c’est beaucoup trop !

-Je sais, mais je te rachète ton siège, je vais mettre la carcasse en vitrine après avoir utiliser tout le cuir. Ca devrait me faire trois sacs uniques. Les autres seront made in china et plus abordable.

-Tu as vu le prix de tes fringues ? Abordables ! Tu exagères avec l’argent, tu devrais faire plus attention. Range moi cette liasse Dave, et toi Olga pense à ceux qui…

-Taratata monsieur né au château de Versailles. On a assez galéré, Dave et moi, pour faire ce qu’on veut de notre pognon, on a suffisement galéré pour en avoir un peu et quand on en aura plus, tu nous recueillera toujours non ?

-C’était une charmante façon de me dire que je n’ai pas galéré moi !

-Ohé vous deux, on ne se dispute pas nous trois ! Jamais !

-C’est elle qui m’a cherchée la première !

-Gamin !

-Flav, à quoi bon en avoir si on ne s’amuse pas avec!

-Garder une pomme pour la faim tout simplement.

-Tu es notre pomme pour la faim, le jour ou on est fauché, on vendra ton corps !

-Tu fais dans le proxénétisme maintenant Olga?

-En parlant de pute, voilà ton béguin Flav!

-Charmant Dave, vous avez mangé du lion ? De plus je n’aurai pas à me vendre, mes affaires sont bien gérées, moi….

-Je te le souhaite car le dj qui s’amène là, méfie t’en.

J’aurai du tenir compte de cette dernière remarque de Dave, d’emblée il y eu deux coqs à table en duel, et ils plombèrent l’ambiance d’un bout à l’autre du dîner. Si bien que pour une fois, nous ne sommes pas sortit, chacun est rentré ou partit de son côté. Moi, j’ai été faire quelques pas avec Dan, dans les rues de Dupont Circle, en évitant bien entendu le quartier de Dave. Si sa conversation ne me passionnait pas tellement, ses yeux et son petit minois avenant, je décidai de lui laisser une chance, nous sommes comme par hasard arrivé devant chez lui, j’ai accepté le traditionnel dernier verre. Son appartement était sordide, sans doute celui d’une vieille dame décédée depuis peu de tant, à qui il avait du racheté à ses héritiers le mobilier et un chat puant autant la pisse que la moquette fripée. Très maladroitement, il m’ôta ma chemise, dans un corps à corps sur le divan lit, je lui enlevais son t-shirt, il enleva son pantalon, ne portant pas d’underwear, il se retrouva nu à califourchon sur moi, il défit ma braguette en extirpa mon sexe qu’il branla comme un bourrin. J’essayai de le calmé en embrassant les muscles saillant de son torse, mais rien n’y faisait, il me mit un capuchon, s’empala sur mon pieu malmené depuis le début de nos « ébats » qui en manque répondait tout de même fièrement présent. Quand je dis qu’il s’empala dessus, le mot est faible il s’assit dessus comme si de rien n’était, ses fesses sur mes cuisses, il fit quelques va et vient, soyons gentil disons cinq grands max, et envoya sa sauce sur mon torse. J’en venais même mentalement à me contenter du fait qu’il avait pris la peine de m’enlever ma chemise, s’évitant une note chez le teinturier. Ca demeure à ce jour encore pour moi un mystère, cette façon de se faire prendre d’un coup sans préparation, sans préliminaire, le pire coup de ma vie. Je me rhabilla, deletais son numéro à peine sortit de chez lui, et pour le dîner du lendemain, j’en rigolais avec Olga et un Dave ravi de cette fin de rien du tout.

-Mais vous vous rendez compte ? Pour seul lubrifiant, celui de la capote, qui n’était même pas adaptée à la sodo ? Je n’arrive pas à comprendre, il faut toujours un minimum de préparation pour que ça rentre comme dans du beurre.

-Demande à Dave, se n’est pas mon fort l’arrière train.

-Je sais qu’il se défend bien dans ce domaine chérie mais quand même.

-Un adepte du fist, déjà usé !

-C’est quoi le fist ?

-Olga laisse tombé !

-J’irai voir sur le web, j’ai pas besoin de vous…

-Le fistfucking, c’est se mettre n’importe quoi dans le fion.

-Oh quel horreur.

-Ne me dis pas que tu n’as pas de petites boules de geishas dans ton tiroir à malice ?

-M’enfin !

-Moi j’ai un ami, qui aimait ça dans le temps…

-Il n’aime plus ?

-Je ne sais pas, je ne partage plus ses nuits !

-Han je vois !

-Vous m’agacez, quelqu’un veut une mousse au chocolat pour dessert ?

-Beurk t’est dégueulasse, c’est se que nous répondîmes en cœur Olga et moi, juste avant de demandé l’addition. Nous ne prîmes pas de mousses bien que ce soit compris dans le prix du menu. Nous étions arriver à la date fatidique du début de tournage, les trois premières semaines se tournèrent en Arizona dans des studios, il y avait sur le plateau une assez bonne ambiance, Olga et Dave étant des petites vedettes montantes dans leur domaine auprès de qui il fallait être vu, les acteurs du films firent comme moi, les statuts de mes amis aidant et se mêlèrent volontiers avec tout ce petit monde des coulisses, présent derrière la caméra, ce qui donna au tournage un caractère presque familiale rare sur des plateaux. Nous partîmes ensuite un moi à Québec, dans la patrie même de Dave, dans les premiers temps, les endroits ou nous logions ressemblait fort aux States, tout était à mon goût d’un moderne déjà désuet. Une fois que nous nous sommes rapprochés de Montréal et que nous sommes passés dans la ville natale de Dave, j’ai été réconcilié avec mes phantasmes canadiens, de magnifiques cours d’eau et chutes, des forêts de carte postale et de temps en temps une cabane en bois blottie aux fonds des bois, avec des écureuils sur le seuil ! Merci Line Renaud lol. Nous sortions donc le samedi soir n’ayant que le dimanche comme jour de répit, pour nous remettre de nos excès. Je ne serais plus vous dire les noms des endroits ou nous sortions, ils étaient d’ailleurs nombreux. On ne restait jamais plus de deux heures au même endroit, les cachets tombant à la pelle, depuis le petit scandale médiatique. L’article de la journaliste de l’art fut relayé bien malgré elle n’est se pas, par la presse people. La journaliste, finissant son article par une phrase qui a peu de chose près finissait comme : « Quel lien hors du commun unit l’artiste à l’acteur pour que chaque collaboration, donne naissance à tant de génies ! ». Cette bête phrase donna beaucoup de pub au film, bonne comme mauvaise, il nous fallut faire des démentis, faire des photos de presse prouvant ou démontrant d’autres théories. Henri l’ex, malentendant de David, refit son apparition à la demande de l’attachée de presse de la production, pour calmer les rumeurs. Il fallait surtout que je sois l’amoureux idéal des midinettes et des femmes au foyer de plus de quarante ans. L’attachée de presse qui n’était autre que l’ancienne secrétaire d’accueil de chez L, celle que j’avais surnommée et pas à tort au début du récit « barbie » lança un tas de rumeurs qui firent les choux gras de la presse people. Elle eut beaucoup de bonnes idées, dont je ne vais pas faire l’éloge ici, la moins bonne le retour d’Henri dans les pattes de Dave, décider à le reconquérir. Chaque samedi, il fallait l’éconduire, la plus mauvaise idée d’Henri fut de me demander mon aide. Je l’envoyais paître, il avait eu sa chance, temps pis pour lui. Olga était aussi de mon avis, et nous avons donc fait barrage contre lui, tout en sachant que le petit Dave ne voulait plus entendre parler de lui. Il avait engagé un jeune assistant de 19 ans, qui ne cachait pas sa fascination pour son boss. Les paris étaient ouverts dans toute l’équipe, malgré les avances évidentes du petit jeune, Dave n’y prêtait aucune attention. Parfois, j’avais l’impression qu’il tentait une approche avec moi, mais à chaque fois, l’allusion ou le regard n’était pas suffisamment limpide. Quand après l’amour, les sentiments ont laissés la place à l’amitié, difficile de peser le pour et le contre, difficile de briser la barrière au risque de tout gâcher. Aussi, mon attention fut bien vite détournée par un scandale qui ne touchait plus que moi ! Mon DJ furieux que je ne réponde pas à ses appels, avait contacter la presse, et je fis les premières pages dont les gros titres étaient : Gay or not gay ? On pouvait y lire, les élucubrations de ce mauvais coup d’un soir surtout désireux de se faire une publicité sur mon dos. Avec l’aide de Barbie qui s’appelle en fait Charlene, je fis des démentis, expliquant que j’habitais Dupont Circle, que j’y sortais parfois, que je ne connaissais que de vue ce DJ, etcetera. Mais le lendemain, la rumeur s’amplifiant, Charlene ne vu plus comme alternative que la petite amie a affichée partout.

-Je ne sais pas trop Charlene, si on laissait la rumeur s’estompée d’elle-même.

-Ha trop tard, elle n’est pas prêt de finir de se calmer, je me demande se qui retient les journalistes à ouvrir la faille L.

-Mais…

-Ne fais pas cette tête là, j’étais les yeux de la boîte en son temps.

-Bon, j’ai la petite amie idéale pour toi !

-Qui ça ?

-Moi, je me dévoue, c’est un très grand sacrifice que je fais là !

-Arrête ton char, tu baves sur moi depuis toujours.

-Je t’avais en poster géant au-dessus de la tête à longueur de journée, comment veux-tu qu’il en soit autrement ?

-Bon, chéri, tu mettras tes talents d’acteurs au service de notre romance. Au prochain journaliste qui me contact, je pourrais lui assurer que je puis certifié que tu manies très bien ton engin.

-C’est vrai que tu es douée comme actrice, je te crois moi-même.

-Si seulement, Spielberg était de ton avis !

Mister DJ eut sa pub, il sortit un single avant de disparaître de l’arène des buzz éphémères. Je ne l’ai plus jamais revu. A mi tournage, Henri fit des siennes à Dave, le jaloux excessifs qu’il était, il eut la main un peu trop légère et le joli petit David est venu se réfugié dans mes bras. Alors que je l’avais dans les bras, que je lui caressais les cheveux pendant qu’il me vidait son sac et pleurait à chaudes larmes sur mon épaule. Nous eûmes un petit beco de trop, ce qui devait arrivé, arriva, nous nous sommes retrouvés en train de nous rouler des pelles, et roulant sur la moquette de la chambre d’hôtel. Les vêtements ont volés en l’air, nous nous sommes retrouvés dans un savant 69, tête bêche, puis lui à califourchon au dessus de moi. Une position peut pratique pour moi en tout cas, mais il eut l’idée de génie de tout prendre en main, mes caresses buccales assez piètre dans cette position, tout en me suçant goulûment, il a ondulé du bassin, faisant entré et sortir selon son envie de ma bouche, sa fine mais longue queue. Au bout d’une dizaine de minutes, c’est moi qui ai pris les choses en mains, je me suis retiré de dessous lui, lui à quatre patte, je me suis placé derrière lui, les mains plaquées sur chacune de ses fesses. J’ai dévoré sa rondelle, sachant pertinemment bien que ce traitement le rendrait fou de désir. Une fois ma langue sachant s’immiscer facilement dans le début de sa corolle, j’ai remplacé mon muscle buccale par ma queue. Rentrant en lui petit à petit, effectuant de nombreux va et vient à chaque centimètre de gagné, une fois ayant pris entièrement possession de lui. Ce cher petit Dave se réveilla, et m’excita d’avantage en me disant quelques petites grivoiseries de son cru.

-Alors ça fait quoi d’être de retour à la maison ? Tu prends ton pied mon salaud dans mon cul ? J’aime trop ta queue, y a qu’elle pour me démonter comme ça. Bourre moi bien, vas y, défonce moi… Chaque réplique étant entrecoupée de râles de plaisirs. Moi je ne répondais rien, trop excité, je m’attelais à le baiser, à ne pas jouir trop vite. C’est lui qui jouit le premier à même la moquette, de sentir ses contractions sur mon chibre m’excita d’avantage et au lieu de sortir de lui, je m’allongea à même sur son dos, l’obligeant à se plaquer entièrement sur le sol. Je pense l’avoir encore baiser cinq bonne minute alors qu’il venait de jouir, pour à mon tour m’y mettre, je lui ai bombardé les boyaux d’au moins six bonnes salves de spermes. Il me fallu ensuite deux bonnes minutes pour me ressaisir, et je crois que je serais encore resté un moment en lui et sur lui, s’il ne m’avait avoué que je commençais à peser…

-Excuse moi, j’abuse et je profite.

-J’ai remarqué, mais là faut que je me lève ! Je me plaça à côté de lui, lui se leva.

-C’était trop bon.

-Je sais, mais là, j’ai des poils de moquettes qui me font mal aux glands.

-Tu ne sais pas le dire plutôt.

-Je ne sais pas si tu m’aurais entendu, et puis je me doutais bien que tu allais venir, je n’allais pas rater une occasion d’être remplis par toi, depuis le temps que j’attends ça.

-C’est ton assistant qui va être déçu.

-Vous allez me fiche la paix avec lui !  J’ai 32 ans lui 19 ! Peut-être moins, je ne vais pas faire la Dalida, ce n’est pas mon genre.

-Je suis aussi plus jeune que toi !

-Deux ans tu parles.

-Trois !

-Deux et demi !

-Si ça peut te faire plaisir Flav…

-Je n’ai pas envie de changer de décennie.

-Pour ce que ça change…

-Si on ne peut plus se taper les petits jeunes une fois la trentaine. Ca change tout.

-Je ne te connais que quatre mecs et tu voudrais tout d’un coup…

-Il t’en manque deux tout de même sur ma liste.

-Tu comptes le DJ ?

-Ha non, je l’avais oublié celui là ! Et toi combien ?

-Je ne sais pas comme ça !

-Et bien compte… Au bout de quelques minutes je reprends la parole.

-Ca va laisse tomber, je ne préfère pas savoir, mais t’es une vraie salope de la ville ! T’aurai tenu un bar que se serait pas pire.

-J’ai eu pas mal de coup d’un soir sans lendemain, ça arrive à tout le monde d’être naïfs…

-Moué…

 Nous nous sommes donc remis ensemble, en société rien n’y paraissait, nous avons même tardé à le dire à Olga qui nous en voulut et nous surpris en fin d’action, nu dans le lit de la chambre de Dave.

-Ca ne t’arrive jamais de frappé avant d’entrée ?

-Tu frappes toi, peut-être.

-Bon sortez du lit, j’ai quelques choses à vous annoncez !

-Tu veux bien te retournée. Elle enleva le drap qui nous recouvrait, nous dévoilant nu comme des lombrics.

-Vous avez remis ça !

-Ben, on ne t’en a pas parlé car…

-Ca dure depuis un moment en plus et vous avez jugé inutile de m’en parler, sympas les potos !

-Fais pas te tête de mule Olga, et Dave met un slip.

-Oui cache moi cet horreur.

-Tu n’as qu’à pas regarder.

-Oh Dave couvre toi et Olga dit nous ton scoop.

-La fille que j’ai engagée à la boutique de DC.

-La petite brune ?

-Oui, elle est venue ici pour m’apporter les chiffres de la boutique.

-Et ?

-Qui tient ta boutique alors ?

-Oh Dave que tu es con des fois !

-Mais Olga, tu n’as pas de wifi dans ta chambre.

-J’avais demandé qu’elle m’apporte aussi des tissus et des strass de la boutique, le plus vite possible et en personne, vu que par poste ils se brisent.

-Donc tu lui as demandé de venir ?

-Oui ! Bon je me tais, si vous ne voulez pas savoir…

-Olga chérie, tu t’emballes après votre première nuit !

-Je sens que c’est la bonne cette fois !

-Mais Dave a raison, tu t’emballes après le premier soir !

-On n’a rien fait, juste discuter au resto. Elle n’osait pas me draguée vu que je suis sa patronne elle a des scrupules la dessus.

-C’est ma foi, tout à son honneur !

-Je savais que j’aurai du aller te trouver en second pour avoir un soutient Flavounet.

-Je me disais intérieurement, que Dave devait être ton chéri vu que tu voulais le lui annoncer le premier.

-Tu n’étais pas dans ta chambre.

-Sympas Olga !

-Et vous deux, depuis quand vous remettez le couvert ? C’est sérieux ?

-On n’en a pas encore discuté à dire vrai…

-Ok, bon, vous vous douchez, ça sent le fauve ici, et on se rejoint au bar de l’hôtel avant de sortir, et traînez pas les filles.

-Tu dois toujours l’encouragée dans ses délires !

-Mais enfin, elle dit que c’est la bonne !

-Elle dit toujours ça !

-Souris bon sang ! Qu’est se qui ne va pas !

-Tout va bien ! On n’en a pas encore parlé !

-Je me doutais que tu prendrais, la mouche, je voulais surtout coupé court à ses questions, et pour nous deux, on en reparlera plus tard. Laissons venir les choses d’elle-même…

-On fera comme d’habitude comme tu voudras…

Olga, Charlene Dave et moi, avons décidé de nous faire un ciné plutôt que de sortir, Charlene a mon bras, nous avons été pris en photo. C’était le but de la manœuvre, que je sois vu le plus souvent possible en compagnie de Charlene. On réitéra plusieurs fois la manœuvre, dans différents endroits, mais la presse n’était pas encore totalement convaincue. La jeune compagne d’Olga eut l’idée de photos hot, David s’était trompé, Olga vivait enfin une belle grande histoire. Fanny, une fois leur relation officialisée, quitta son boulot et en trouva un autre dans une grande chaîne de magasin, au grand drame aux yeux de son ex patronne à qui je dus lui expliquer le pourquoi de son geste plus d’une fois, car elle ne décollerait pas. Elle eu donc l’idée d’appeler un paparazzi qui viendrait nous prendre en photo lors de nos ébats. Il suffisait d’être synchro. Même David approuva l’idée, à mon plus grand étonnement. Il faut dire, je ne lui avais jamais parlé de mon passé d’hétéro/bi (voir les premiers émois de Flav). Au début, moi en boxer noir, Charlene en soutient et string parme, étions assez hésitant, je n’osais pas la touchée, et vis versa. Elle pris l’initiative de se mettre sous les draps, je la rejoignis, le photographe n’était pas encore dans son arbre, il n’empêchait que pour faire plus réel, il valait mieux, être pris sur le vif, en pleine action.

-Bon Flavio, on est go ?

-C’est que…

-Tu ne veux quand même pas que je grimpe sur toi ?

-Non pas tout de suite…

Ces petites vannes, eurent raisons des dernières barrières que nous nous imposions, je me plaça entre ses jambes toujours en sous vêtements, elle plaqua ses mains sur mes fesses, plaçant nos intimités l’une contre l’autre.

-Baisé de cinéma m’sieur !

-Baisé de cinéma.

-L’oiseau est sur sa branche.

-Ok, bien reçu !

Je simulais donc l’acte avec elle, et sans m’en rendre compte, je me suis mis à bander. Elle saisi ma queue bandée au travers du boxer, et me demanda :

-C’est quoi ça ?

-Difficile d’être insensible à tes charmes !

-T’est comme ça toi !

Et exit les baisés de cinéma, nous nous sommes rouler de bons gros frenchs kiss, ses sous-vêtements de soie ont volés dans les airs, mon boxer sous les fesses, nous avons coucher ensemble.

-Waw…

-Yep ! C’est un peu comme le vélo, ça ne s’oublie pas…

-Vantard !

Nous étions allongés nus sur le lit, des flashs nous ont ramenés à la réalité, ils étaient trois paparazzis sur les branches à nous matraquer, je courus fermé les stores, Charlene était déjà en train de se rhabillé :

-Il faut que je fasse interdire les films dés maintenant, la loi est mieux faite au Canada qu’aux USA.

-Pour les photos, nous en laisserons juste quelques unes filtrées.

-Je pense que nous avons été convaincants.

-Je veux bien te croire.

Je pensais, que tous deux nous allions vite oublié cet épisode, mais nous n’en fîmes rien, j’avais une compagne dont je partageais la chambre depuis la parution des clichés pour officialisé notre relation aux yeux du public. Un amant qui ne soupçonnait rien, me trouvait juste trop distant depuis un moment. Charlene me surpris une fois avec Dave, mais ne m’en dit jamais rien. Bien qu’elle s’était sur le moment excusée d’être rentrée sans frappée, je pense qu’elle vivait bien trop fort notre histoire, et se bardait d’illusions. Quand Dave me surpris en train de ramoner le minou de Charlene à même son bureau, là il en fut tout autrement. Nous dûmes nous rhabiller, vite fait bien fait, et il attendit sur le champ une explication. Depuis quand cela durait ? Il posait un tas de question, auxquelles je restais muet. Il demanda à Charlene si ça ne la dérangeait pas de ne pas être seule sur les rangs ? Elle lui répondit sereinement que non, ce qui eut pour effet de nous surprendre Dave et moi. Dave se calma et lui dit et bien puisque ça ne te dérange pas, moi non plus, après tout nous sommes tous trois amis depuis le début du tournage de ce foutu film. J’assistais muet, à leurs joutes verbales, je ne savais pas qu’entre eux deux commençaient un combat avec pour objectif le monopole de ma personne. La fin du tournage fut un cauchemar pour moi, deux longs mois, pendant lesquels j’étais tiraillé entre Charlene qui jouait chaque soir de ses charmes auprès de moi, et de Dave qui me sautait dessus à la moindre occasion. J’en arrivais à les éviter, me cachant dans la chambre d’Olga, parfois même dans sa salle de bain quand Dave cherchait après moi.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: David - Communauté : Communauté gay
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