Flashback sur ma vie ou La vie d'un mec Gay: Flav
Ses passions, ses amours,...
(Pour lire le récit succintement, il faut aller à reculons, et commencer par le texte de la dernière page.)
Salut toi, ça fait longtemps et pour plusieurs raisons ! Je t’impose de passer quelques chapitres, premièrement car je n’ai pas envie de les écrire à nouveau ! Mon portable m’ayant laissé tombé, et le réparateur me promettant de me le rendre la mémoire intacte, je pourrai une fois que mon précieux me sera rendu vous les diffuser. De plus, je n’ai en ce moment pas de temps à perdre, je me suis lancé dans une nouvelle aventure qui prend tout mon temps et donc, je vais te résumer en quelques lignes ce que je diffuserai ultérieurement.
Afin de pouvoir suivre, ce qu’il faut savoir, c’est que je suis de retour en Belgique et pour un bon moment. Ceux qui comme moi tout un temps seraient encore sous le charme de ce germain de Herb, laisser tomber ça vaut mieux. Je ne devrais pas être si vindicatif, car après tout nous avons décidés de nous quitter sans aucune formalité ni embarras, en fait, je suis parti. Il ne voulait rien savoir et n’ayant pas envie de me battre pour lui, je pense que c’était préférable. Ma mère Alyne, a nommé un directeur générale , elle prend à distance les grandes décisions pour l’entreprise, quand il le faudra impérativement, nous nous rendrons toujours en Allemagne. Je crois que plus tard, de mon côté je vendrais, mais nous n’y sommes pas, loin s’en faut, longue vie à maman.
Je me suis donc réfugié chez ma mère, pour une fois, je ne me suis pas réfugié aux USA. Dans cette maison ou j’ai grandit, celle que régentait autrefois ma grand-mère, celle qui toujours veilla sur moi. Ma mère qui du vivant de mon père, n’était contente qu’en rénovant, tapissant, changeant de mobilier comme de chemisier, depuis qu’elle a repris la succession de sa mère, et donc le bastion familial, a changée du tout ou tout. Comme ses ancêtres avant elle, elle bichonne les lieux, restaure, classe, veille sur le vieux navire. En reprenant possession de ma chambre d’ados, j’ai même été surpris de retrouvé dans la table de chevet mon roman favoris, « Les mémoires d’Adrien » de Yourcenar, livre que j’ai pris un soir dans la bibliothèque et que je n’ai encore jamais rangé. Sur le secrétaire, ce roman d’Hemingway que je ne suis jamais parvenu à finir « Le vieil homme et la mer », dans les penderies des vêtements oubliés dans lesquels plus jamais je ne rentrerais.
Souvent le soir, nous nous retrouvons en tête à tête pour le dîner Alyne et moi, la maison est trop calme, elle ne m’interroge pas, mais sa décision de nommer quelqu’un directeur général de la boîte en dit long. Nous parlons des fêtes et repas que donnaient ma grand-mère, mais nous n’envisageons pas de les ressuscités. Nous vivons un peu en Hermite.
-Dînes-tu ici demain Flav ?
-Oui, je n’ai rien de prévu.
-Tu devrais sortir et fréquenter des gens de ton âge !
-Il fut un temps ou vous m’empêchiez de sortir.
-C’était à une époque ou tu fréquentais de drôles de gens !
-Si vous le dites.
-Oh mais je me souviens même de leurs noms ! Thomas, Aurélie : les deux plus beaux spécimens !
-Que c’est vieux cela, je ne sais même pas ce qu’ils sont devenus ces deux là.
-En prison sans doute !
-Que comptez-vous faire demain maman ?
-Le tour du propriétaire.
-A cheval ?
-Et comment veux-tu d’autres ? D’ailleurs j’ai dis qu’on te prépare un cheval pour toi aussi, je ne sais pas ce que tu fais là haut tout seul et ça ne me plait pas.
-C’est une excellente idée. Nous verrons, si je n’ai rien oublié de ce que me disait grand-père lors de cette randonnée.
Et curieusement je n’avais rien oublié, chaque bosquets, chaque lieux dit me revenaient en mémoire au détour d’un chemin, ici la maison de la vieille Charlotte, là le vieux moulin, ou encore la terre des 5 perdreaux que martelèrent nos chevaux. C’était comme si je n’avais jamais quitté cette région de mon enfance. Pour reprendre les mots de ma mère, cette terre coule en nos veines, et plus on s’en éloigne plus on en est exsangue. Et je crois qu’elle a raison. En plus de respirer l’air frais, de me vivifier, c’est au cours de cette randonnée que débute pour moi, une nouvelle aventure, il ne s’agit pas d’un mec cette fois, mais de vieilles briques cuites.
-Et voilà, c’est à cette borne que s’arrête mon domaine.
-Le haras n’est plus à nous ?
-Ton oncle Dominique est criblé de dettes, il a disparu du Royaume, laissant huissiers et créanciers faire main basse sur tout son héritage. Il est à vendre, mais je doute qu’il trouve un jour acquéreur.
-Pourquoi c’est un très bel endroit pourtant !
-Il y a 15 ans peut-être, mais avant de disparaître, Dom a quand même essayé de s’en tirer, il a vendu tout ce qu’il a pu, cheminées du relais de chasse, les mangeoires en pierre, ainsi que toutes les grilles des boxes, il ne reste plus qu’un squelette. Les carreaux simples virages se brisent les uns après les autres, la grange s’est effondrée… J’ai pensé un moment me porter acquéreuse mais ce serait un gouffre pour moi, j’ai deux maisons à entretenir c’est plus qu’assez. Et mes chevaux ne se plaignent pas d’être logés dans l’étable de la conciergerie.
-Allons voir l’endroit, j’ai envie de faire le même tour que nous faisions avec votre père.
-Pourquoi pas, je ne suis guère lasse. Et ma jument a besoin d’exercice.
Elle avait raison, il ne restait plus qu’un squelette du vieil Haras, il lui manquait même quelques os, comme des seuils de portes, le puis central de la cour, et pourtant je voyais ce bâtiment comme quand j’étais gosse. Plein de vie, de charme, c’était comme si j’entendais le hennissement de cette brave jument Aurore sur laquelle j’avais fais mes premières armes de cavalier. Dans la cuisine, je crus sentir la soupe qui nous revigoraient sur le temps de midi lors des battues de chasse, celle que la femme du garde chasse qui occupait la maison avec sa famille nous concoctait. En remontant en selle après la visite des lieux, je n’avais qu’une certitude, je devais acheter ce bâtiment quitte à me défaire de quelques autres. Mais il me fallait aussi une idée, car qu’en faire ensuite. Je confiais mes intentions à ma mère, elle ne dit rien, mais me demanda de l’accompagnée le lendemain pour une course. Au réveil, j’avais la solution, transformé l’endroit en différentes salles destinées à la location, pour les plus belles au mariage et pour les autres au séminaire d’entreprise. Alyne ayant plus d’un tour dans son sac, m’emmena en fait voir quelques unes de ses bonnes adresses, pour la plupart dans le Brabant Wallon. A savoir des magasins de décorations installés dans d’anciennes granges ou dans d’anciens bâtiments ayant pour similitudes d’être désuets. Finaude, l’air de rien, l’idée s’insinua, armé de son agenda, je me suis lancé dans un projet, qu’il m’a fallu envisager et imaginer, j’ai donc trainé ma bosse un peu partout pour voir ce qui se faisait ailleurs. J’ai étudié les différentes faisabilités, me suis entourés d’une foule de gens, je suis parti à la chasse aux devis et aux idées, mais aussi à la recherche de capitaux. Maintenant que les travaux suivent leurs cours, que j’ai un peu plus de temps, je peux vous expliquer mon projet. Dans l’ancien corps de logis, un bar ventant les produits du terroir accueillera les visiteurs de passages ou les gens de la région, dans les anciennes écuries, un magasin de déco, dans les granges un restaurant et une salle de banquet, dans les greniers différentes salles de séminaires et pour finir dans les prairies un golf.
J’ai mis tout ce que j’avais dans ce projet, emprunté et le fait de me lancer dans une aventure peut-être un peu folle, cela me fait le plus grand bien. J’ai rencontré pas mal d’obstacles, notamment avec les différentes administrations, mon premier réflexe fut de me diriger vers Francis. Je lui fis part de mes soucis, il m’invita dans un restaurant bruxellois, mon dossier sous le bras, j’espérais quelques aides de sa part. Au lieu de ça, il critiqua tout de la première à la dernière ligne, tenta de me décourager, ce qui a eu pour effet que je me suis accroché et tourné vers de parfaits inconnus et inconnues. Le projet est dans sa première phase, et sans aucune aide de Francis. Sa réaction n’a fait que confirmer l’écart qui s’immisce chaque jour d’avantage entre nous. Si le projet m’accapare, il n’en demeure pas moins que je suis seul depuis mon retour d’Allemagne, aussi quand le téléphone sonne que Francis m’invite pour un resto, et bien je mets ma plus belle chemise et m’y rend. D’abord il a été surpris d’apprendre que contrairement à tous ce qu’il m’avait dits, je me sois lancé à corps perdu dans ce projet, aussi il me suggère d’appeler quelques amis à lui susceptible de pouvoir m’aider. Entre parenthèse, merci les contacts, des vieux ringards complètement hasbeen ! Il me fit son grand tour de charme, alors que je n’attendais que ça, ça ne me fis rien. Une certitude m’est apparue, je ne rentrerais pas avec lui, tout simplement car je ne l’aime plus. Il m’a même fait de la peine quand je l’ai quitté au restaurant, mais je ne voulais pas rater le dernier train me ramenant en province et lui laisser d’avantage espérer. Mais nous connaissons l’apôtre, il n’est pas du genre à se lamenter et patienter aussi laissons le à sa vie. On s’appelle parfois, et nous pouvons compter l’un sur l’autre en cas de pépin mais ça s’arrête là à présent.
J’ai donc deux choses dans ma vie, mon projet de rénovation et mon blog… Mais ou veut-il en venir me direz-vous ? Et bien c’est assez simple, je me livre ici sur le blog, quelques uns d’entre vous qui me suivez depuis le début, vous laissez dans les commentaires vos impressions, voir vos états d’âmes. Certains sont récurrents, ils se reconnaitront, et je les remercie au passage de leur fidélité mise à rude épreuve ses moments-ci. Bref de file en aiguille avec certains d’entre vous, nous nous sommes échangés des mails. Avec TendreLove@....com (nom d’emprunt), nous nous sommes échangés pas mal de mails, il était à la base surtout curieux de savoir ce qui était fictif de ce qui ne l’était pas. D’épisode en épisode, je ne sais pas comment c’est arrivé, nous avons de plus en plus parlé de nos vies, et comme je le trouvais par mail fort sympas, on s’est mis à chatter et quand il m’a demandé tout de go si j’accepterais un restaurant en sa compagnie, je n’avais aucune raison de refuser aussi j’ai accepté. J’avoue qu’à partir de là, je me suis demandé à quoi il pouvait bien ressembler ce charmant internaute. Mais j’ai vite déchanté, et n’y voyez rien de physique, car je ne saurais jamais à quoi il ressemble, alors que nous devions le lendemain convenir d’une date, j’avais dis que vers 21h je serais connecté, aléas de la vie, quelques imprévus on fait que je n’ai pas su avant 23h. J’écrivais un mail pour m’excuser de mon retard, pas le temps de le finir que je me suis fait insulté de tous les noms sur mon AOM. Dire que j’avais accepté de dîner en sa compagnie, me voilà vacciné du net pour un moment, je crois cependant avoir évité un beau fiasco, vaut mieux avant remarquer. Flav vs Prince Charmant 0-1 balle au centre.
Dans mes travaux, je me fais seconder par une cousine, la nièce de ma mère pour être précis. Elle n’a jamais quitter la région, connait tout le monde et est de formation architecte ce qui n’est pas négligeable dans les circonstances actuelles. On s’entend bien tous les deux, bien que je sois son aîné de 4 ans. Elle est plutôt belle fille, aussi il n’est pas rare que de ses amis passent la voir. Ils sont nombreux à se plier en quatre pour elle, il n’est pas rare que ses chevaliers servants nous rendent de menus services sur le chantier et comme je ne suis pas bob le bricoleur ça tombe bien. Steeve est un des habitués, pour vous dire on se fait la bise, hors il y a trois mois, je ne le connaissais pas. 1m78 et une belle base, charpentier de son métier, je sais ça fait déjà lu, la différence c’est que pas du tout mon style, le crâne rasé, et un phrasé trop guttural ! Souvent Steeve arrive à la rescousse quand il faut faire un travail un peu pénible et sa camionnette truffée d’outils tous plus utiles les uns que les autres nous aident bien. Surtout la burineuse ! Et pas de jeux de mots douteux s’il vous plait, je les ai déjà tous fait, lol! Il s’agit pour les profanes d’un outil permettant de démonter murs ou sols sans trop d’effort. Il passe donc régulièrement nous laisse en prêt ses outils quand il n’en a pas besoin. Lors d’un de nos pique-niques dominicaux, il nous parla d’une vieille burineuse qu’il pouvait nous donner une fois révisée, je ne sais plus quelle pièce devait être ressoudée au juste. Lorsqu’il arriva avec son présent, vers moi, ma cousine deux mètres derrières moi, en me disant joyeux Noël, c’est pour toi, mon réflexe fut de m’écarter, pour le laisser passez. Il ne me dépassa pas et ma cousine du me dire de prendre son cadeau pour que je réagisse. Ding ! La pièce tombe enfin dans la petit tête de Flav, le Steeve il vient pas pour la cousine mais pour lui. Incompatible, gentil garçon, mais incompatible vraiment, amateur de foot, tatoué sur tout le dos, fan de bandes dessinées mangas et séries télévisées obsolètes, des détails certes, mais des passions aux antipodes des miennes. N’oublions pas la poignée de main qui vous brise les doigts pour dix minutes… Enfin bref : Flav vs Prince Charmant 0-2.
Le vs 0-3, je vais être bref, un banquier grosse erreur, très grosse erreur, vous espérez un prêt, vous tombez nez à nez dans une sandwicherie à deux pas de la banque avec le type qui s’occupe de votre dossier. Il vous flatte sur votre projet, vous le laissez dire, puisque vous dépendez de lui. Deux heures dans un snack pour s’entendre dire, que vous lui plaisiez, et qu’il n’arrivait pas à vous le dire, mais plus haut, on ne vous suit pas, trop de risque bien que l’étude de marché soit très poussée et puis on est pas encore sortit de la crise… blabla… 20 postillons pour finir par éconduire le banquier qui vous ne prête rien mais vous voudrait dans son lit.
Un petit vs 0-4, et je vous laisse, un ouvrier mignon comme tout, des clins d’œil, des regards explicitent, votre égo et vos pulsions qui ne dirait pas non… C’est sans compter sa femme qui lui apporte à midi son casse-croûte.
Un vs 1-4, vive internet et les sites gratuits pour déverser son trop plein...
Pas de sexe cette semaine, ce n’est pas tous les jours « Byzance », @+
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est ce que j'ai pas lu tous les épisodes, je ne savais pas qu'avec Herb c était fini.
TendreLove@... est un garçon n'acceptant pas les aléas de la vie??
il devrait admettre que l'on en fias pas toujours comme on a décidé
@+ Flav
passe de bonnes fêtes de fin d'année
En fait, mon pc portable est en réparation, dés qu'il revient, je diffuse la fin de l'histoire "Herb".
Et pour TendreL@... je ne sais quasi rien de lui et ce bref aperçu me suffit.
Bonne fêtes à toi aussi ;)
Flav
Curieusement, je ne construis rien pour moi même, c'est un projet commercial et derrière lui sans doute je m'isole un chouya. Un blockhaus ce projet, je ne crois pas non plus, j'ai toujours un ersatz de vie sociale. Pour ce qui est de l'intransigeance, tu as sans doute un peu raison... Veillons que ça n'arrive pas! Kiss
Bisous et bonnes fêtes de fin d'année.
Ecoute, je n'en demanderais pas plus... Bonne année encore...