Flashback sur ma vie ou La vie d'un mec Gay: Flav
Ses passions, ses amours,...
(Pour lire le récit succintement, il faut aller à reculons, et commencer par le texte de la dernière page.)
Maintenant explique-moi veux-tu, qui est David ? Car à partir de lui, ta vie m’échappe. Est-il complètement fictif ? Est-ce le photographe de la campagne publicitaire qui t’a amené chez Ted (« L ») ? Ta chère amie Olga existant bel et bien, et étant devenue une tombe depuis que je lui pose trop de questions, si tu veux bien m’éclairer… De plus, la confrontation au Ritz est incérée dans cette partie, celle qui a abouti à notre partie de jambes en l’air sur une console, qui elle n’est pas fictive !
Je pense et dis-moi si je me trompe, que c’est un journaliste avec qui tu as travaillé à plusieurs reprises qui parallèlement à votre métier est photographe, métiers qui ne sont pas indissociables, sans cette histoire de fondation, j’en mettrais mon billet ! Cette partie est peut-être plus romancée que les autres ? Cet adversaire que je ne connais pas m’intrigue !
Que de questions et j’en ai encore bien d’autres en stock ! Un repas aux chandelles ça te dit ?
Comme je sais pertinemment que tu me diras non ! On continue, avec Ted, Gina, deux amis que tu as retournés contre moi. Dont tu t’es peut-être juste servi pour m’atteindre en fait ! Ton tour de cochon dans mon complexe de Frankfort, je ne suis pas prêt de l’oublier ! Preuve s’il en fallait qu’à nous deux, nous pourrions faire de grandes choses en affaires…
Ce que je trouve remarquable dans ton texte, c’est que tu admettes tes moments de déprime, rappelle-toi la fois où je t’ai secoué, lorsque nous nous sommes croisés dans le Bruxelles by Night, charmante soirée où je reçus une gifle en public que je ne suis pas prêt d’oublier ! Bon je ne vais pas être cynique et retourner le couteau dans la plaie, on a dit qu’on en parlait plus ! Ce qui ne transpire pas dans ton récit, c’est par contre cette fâcheuse manie que tu as de passer en boucle les mêmes chansons, de les fredonner selon tes humeurs à tout va, excepté dans la romance Flav et Zorro alias Ted !
Je crois qu’il a été ton sauveur, à un moment ou je ne te suivais que de loin, si ça ne t’a pas plus que je garde un œil sur toi au travers de mes sbires! Force est d’admettre que Ted a pu te secourir car il payait lui aussi des gens pour veiller sur toi. Ton chauffeur n’en était pas un, je le payais moi-même de mon côté, comme tu le sais, je ne vais pas te dédire. Et comme il n’est plus là pour se défendre, on va passer. Si j’ai lu ton texte en long et en large, il est des lignes que je passe, celle de ton intimité avec Ted, ma jalousie est sans borne, je préfère me remémorer nos souvenirs communs !
Par contre, j’ai vraiment dit ça ? « Tu as besoin d’être dompté, couvert voire même protégé ». Je n’aurais pas plutôt dit quelque chose comme tu as besoin d’un mec comme moi, fort, viril qui sache te protéger et prendre soin de toi ? Cette façon que tu as de courir parfois vers moi de te plaquer tout contre moi m’enserrant de tes bras pour qu’à mon tour je t’enlace ! Avec qui d’autre peux-tu faire ça ? En plus tu l’admets que je te manque, que je suis ton premier amour, comment veux-tu que je ne sois pas sûr de moi quand je lis, je te cite : « Je crois qu’en fait le premier amour, on a beau faire et vouloir se prouver du contraire, jusqu’à la fin de ses jours on pense à lui, on regrette, et même si nos chemins se séparent lors de nos derniers instants sur terre c’est encore à lui que je penserai». Pourquoi regretter quand on peut tout reprendre comme on l’avait laissé !?
Par contre que tes lecteurs me détestent quand on peut lire que je t’ai donné un jour une baffe mais aussi, que je t’ai quasiment ensuite violé comment veux-tu qu’il en soit autrement. La situation était particulière, un peu folle, je ne crois pas t’avoir forcé cette nuit là, ni t’avoir entendu me demander d’arrêter. Tu étais plutôt conciliant et comme tu l’as écrit « chatte ». Je ne regrette rien, c’était un bon plan que cette baise là, sensation étrange de remettre le bon ordre des choses en place.
Je savais par Gina que tu avais eu une nana tout un temps, je n’arrive franchement pas à t’imaginer brouter du minou. Dis-moi, une couverture pour la famille ? Ils font toujours semblant de ne pas savoir et toi de même ? Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, et encore moins sur ton avocat, quel con ce type, je vais faire un trait d’humour, tu devais faire comme ton égérie de taper un looser ?
Par contre remettons les pendules à l’heure, je ne me suis pas fait le frère de ton merdeux d’avocat ! Il aurait bien voulu mais pas moi ! C’est toi que je voulais récupérer et de le fréquenter ça me permettait d’être proche de toi, car qui voudrait confier ses affaires à ce mec ! Je me demande vraiment ce qui t’a pris.
Par contre pour Darren, là, il n’y a pas photo, je sais, c’était physique avoue ! Quelle belle bête ! Raaaaa ! Que dire de plus… Tout est dit non ?
Et maintenant parlons peu, parlons sérieusement mon cœur… As-tu remarqué ceci, je t’aime, tu m’aimes, mais nous ne le sommes jamais simultanément. Quand l’un est prêt, l’autre pas, on cherche ailleurs l’évidence et on en revient toujours au même point ! Mon poulain par exemple, oui j’ai pris du bon temps avec lui, je n’ai pas de compte à te rendre, tu as de ton côté mené ta vie. Il n’avait aucune importance pour moi, il en a eu d’avantage quand j’ai vu qu’en étant avec lui, je t’atteignais. C’est puérile, certes, mais que veux-tu ? La raison a ses raisons, que la raison n’a pas ! Il me rappelait toi à nos débuts. Avant que tu ne t’endurcisses. Mais chez lui ce n’était qu’une façade, j’en ai vite pris conscience, il a eu sa promotion-canapé, moi j’ai pris du bon temps, mais pas vraiment mon pied bébé ! Je ne sais pas pourquoi je te fais ces confidences…
Sans doute, j’ai pris ton site pour une lettre ouverte… Et j’y réponds…
Au risque de me répéter, je ne sais pas pourquoi je continue à écrire, car j’ai envie de te faire du mal dès que je lis tes textes, alors qu’à la base je veux te convaincre pour que tu me reviennes. T’atteindre en te disant que mon poulain, je l’ai baisé dans le lit, celui-là même dans lequel nous avons fait l’amour, ou encore dans la pièce d’eau du parc à Watermael, ou sur mon bureau à Bruxelles sauvagement ou tendrement selon tes envies… Il n’en est cependant rien, je ne brade jamais mes bons souvenirs et ne compte pas les dénaturer…
Pour moi les dernières années qui se sont écoulées, bien que nous ne nous sommes vus que par intermittences, tels deux amants se voyant toujours en cachette, m’ont été agréables, mais ne m’ont jamais satisfait pleinement. Si nos retrouvailles m’étaient agréables, c’était de te retrouver au gré de nos pérégrinations qui me permettaient de tenir, car dés que tu es loin de moi, je ne suis pas bien… De te retrouver comme ça à chaque fois sur ma route que ça aille ou pas et bien c’est une de mes raisons d’être, même si nous ne sommes jamais d’accord pour faire pleinement notre vie à deux, c’est vraiment idiot ! Mais je gage que nous finirons par nous trouver…
L’heure, la date, dépends de toi, évitons les quais de gare ça ferait déjà vu ! Fais-moi un signe et je serai aux pieds de ce bon vieux cardinal.
Affectueusement, amoureusement tien !
Frank
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