Vendredi 22 octobre 5 22 /10 /Oct 18:00

 

Rappel : Flav est de retour aux USA, dans ses bagages son grand Herb, sur leur route du paradis deux ex viennent semer le trouble dans l’esprit du beau germain. 

  

-C’est que…

-Ya, mein Herr ?

-Nous attendrons un moment spécial pour ton exploration de mes tripes.

-La patience n’est pas ma plus grande qualité !

-Tu vas devoir mordre sur ta chique, c’est que j’ai beaucoup de choses à faire moi ici.

-Moi pas tellement.

-Et ce film avec le dandy so « british » ?

-Il n’y a même pas de scénario.

-D’après Olga, tu n’as que quelques coups de fil à passer si tu en as vraiment envie.

-J’ai pris goût au travail en Allemagne.

-Je vois bien qu’au moindre objectif qui se tourne dans ta direction, tes yeux s’illuminent.

-Si je m’engage pour un film, il nous faudra prolonger notre voyage.

-Si j’accepte le partenariat qu’Olga me propose, il faudra bien.

-Tu vas accepter ?

-J’ai toujours voulu ouvrir une boutique qui ne vendrait que nos montres. Ma collection n’est pas assez grande, la combiner avec les accessoires « OLG » est un tremplin qui me permettrait de réaliser à long terme mon rêve.

-Pourquoi tu ne m’as pas demandé un partenariat à moi ?

-On ne mélange pas vie sentimentale et affaires.

-Pourquoi pas ?

-Car je ne veux pas devoir mon salut à mon petit « chef » !

-Dis plutôt que mes chaussures ne sont pas suffisamment luxueuses pour tes montres.

-Il y a de ça aussi.

-Je sais, mais je m’en moque tant que tu me supportes.

-Viens que je t’embrasse.

-Non tu piques trop.

-Parce que tu n’aimes pas ça peut-être…

-Me frotter à ta barbe ? J’adore ça !

Cette nuit-là, je l’ai passée dans le creux de ses bras, mon front frottant dans sa barbe drue, j’ai ressassé notre conversation en boucle, les paroles d’Olga combinées à celles d’Herb m’ont persuadé. Le lendemain matin, j’appelais la Warner, début d’après-midi, je recevais trois scénarios. J’en refusais un, acceptais les deux autres, je devais tourner une comédie avec le beau Everet et des acteurs et actrices très en vogue. Les succès de ses deux comédies furent mitigés, elles eurent juste le mérite de rappeler à un public qui oublie vite, que je vivais toujours. Pendant ce temps Herb créait une toute nouvelle gamme dans les ateliers d’Olga, leur partenariat me permettait de retrouver ma vie américaine et son tumulte. Dans ma loge, je renouais aussi avec les présents de Francis qui de la sorte me rappelaient qu’il était lui aussi toujours en vie. La même méthode que par le passé, des tas de cadeaux choisis avec soin par un assistant et pas de mots. Mais on n’attrape pas deux fois les mouches avec le même vinaigre, je laissais donc les présents s’accumuler dans ma caravane, sans trop savoir ce que j’allais en faire. Curieusement, j’étais totalement indifférent à ses manœuvres, je ne le connaissais que trop bien et comme je ne le trouvais jamais plus sur mon chemin ça ne m’en était que plus facile. Herb dans un jour de relâche pour lui comme pour moi, voulut voir le plateau de tournage. Dans ma caravane, il ne manqua pas de voir les paquets qui s’entassaient, je lui mentis, et lui dit que c’était des cadeaux de sponsors.

-Tu pourrais au moins tous les ouvrir et les redistribuer si tu n’en veux pas, quel gaspillage.

-Oui, tu as raison comme souvent, mais tu sais, quand je suis ici, je n’ai qu’une hâte partir te retrouver.

Sur son visage se vit de l’autosatisfaction, et une manœuvre réussie, jusqu’à l’arrivée de mon assistante. Qui à son habitude rentra sans frapper :

-Encore un paquet ! J’ai signé pour toi.

-C’est gentil merci.

-Excuse-moi, je ne savais pas que tu étais accompagné.

-Ce n’est rien. Il y a une carte.

-Non, je le tape avec les autres donc ?

-Oui…

Je ne sais pas si c’est au ton de ma réponse, ou à mes traits sur le visage qui las de ses bonnes intentions se crispèrent et mirent Herb en alerte.

-Les sponsors mettent donc une carte. De qui sont ces paquets que tu entasses ici ?

-Je ne sais pas, un admirateur anonyme.

-Ne te paies pas ma tête.

-Je ne peux pas en être certain, mais je soupçonne bien quelqu’un.

-Tu as déjà porté plainte ?

-Pour recevoir des cadeaux ?

-Ca s’apparente à du harcèlement !

-Non.

-Qui ?

-Ca ressemble au mode opératoire de Fontfaye.

-Encore lui !

-Oui encore lui, c’est pour ça que je ne t’en ai pas parlé, et comme je ne sais pas quoi faire, j’entasse tout ici.

-Et bien j’ai bien fais de venir, on va mettre de l’ordre. Demande à ta lèche-botte une grande caisse de carton.

-Que comptes-tu faire ?

-Tout renvoyer au supposé expéditeur, et nous lui facturerons même les frais de livraison !

Il mit tous les cadeaux dans le carton, me demanda son adresse, je feignis de l’avoir entièrement oubliée, j’hésitais juste sur le code postal, deux trois clics sur le net, et muni d’un indélébile, il écrivit l’adresse de Francis avec l’annotation « Retour à l'expéditeur ».

-C’est marrant, je me sens plus léger.

-Tu m’étonnes avec toute la place gagnée, c’est l’endroit idéal maintenant pour les galipettes. Finalement fait ramener le carton ici…

-Tu sais que je t’adore.

-Je sais et tu m’aimeras encore plus quand tu verras la boutique.

-Vous êtes prêts ?

-Suffisamment pour que tu viennes voir en avant première.

-Rien que ça, filons d’ici…

 

                                                                       ****

Leur deux génies combinés, donnaient vraiment un très beau résultat. Déjà Olga pensait reconvertir un autre de ses points de vente semblable à celui de DC, mais Herb s’y opposa, voulant d’abord ouvrir un point de vente en Allemagne ou il avait déjà chargé sa mère de chercher un emplacement à Frankfort près de chez eux. Il partageait avec moi sa réussite, je n’y étais pour rien et cela m’enorgueillissait d’avantage qu’il la partage avec moi. Je jouais le jeu le jour de l’inauguration et fis mon arrivée en limousine pour le bonheur des paparazzis présents à invitation, c’est cela aussi le business. La soirée de lancement fut réussie, les derniers invités partis nous sommes rentrés et au lieu de nous plonger dans des draps salvateurs, réparateurs de sommeil, dans le hall, la caisse expédiée quinze jours plutôt par nos soins à Francis partie pour la Belgique, nous revenait. Je ne peux pas affirmer, qu’il l’ait fait exprès mais connaissant l’apôtre, il se renseignait sans doute à nouveau sur mes faits et gestes et l’arrivée de cette boîte le jour du lancement de la boutique d’Herb ne devait pas être anodine et encore moins une coïncidence. Je n’avais jamais vu Herbert dans un tel état, il rentra dans une rage que je trouvais disproportionnée. Il lança son pied dans le carton, et on entendit quelque-chose se briser à l’intérieur.

-Il n’a pas compris ? Quand va-t-il nous foutre la paix ! Je vais m’arranger pour lui faire comprendre crois-moi et il va passer un sale quart d’heure.

-Calme-toi, ce qu’il voulait c’est que ça t’énerve, et il a réussi le bougre !

-Il y a une lettre sur le colis !

- Quelle importance !

-Regarde que l’on soit fixés.

 

Tu n’aimes plus mes petits cadeaux ?

Moi je t’aime et j’aime toujours autant te gâter mon bébé…

Je t’attends,

Francis

 

-Quel con !

-Fais-moi voir.

-Non laisse tomber s’il te plait.

Il m’arracha des mains le billet, le lut, devint rouge écarlate, prit la caisse et la jeta à l’extérieur sur le bord de la piscine ou se répandit son contenu, le carton ne résistant pas aux différents chocs.

-Mon bébé, mais il n’est pas bien dans sa tête ?

-C’est clair, qu’il s’achète une poupée à qui il pourra offrir des imbécillités.

-Il n’en trouvera plus jamais une aussi jolie que toi.

-Tu te radoucis ?

- Excuse-moi !

-On va aller ramasser le bazar que tu as mis sur la terrasse.

-Tu m’excuses ?

-On en parle plus, tu te calmes, je me calme…

-C’était ton petit nom je suppose ?

-S’il te plait, on en parle plus !

-Si tu le vois, préviens-le de se tenir à distance de moi.

-Oui chef !

-Non c’est toi le chef.

-Dans ce cas parle-moi plus gentiment.

                                                                                  ****

 

 

Je n’ai pas renvoyé la caisse, je l’ai mise aux immondices, avec un mot dessus disant de se servir afin que son contenu face au moins le bonheur de quelques gens. J’avais décidé de refaire beaucoup de sport pour la prochaine comédie que je devais tourner, il y a avait dedans beaucoup de scènes torse nu, et j’étais beaucoup moins dessinés que par le passé, merci les viennoiseries et ma paresse de bureaucrate. Herb se joignait toujours à moi pour les joggings, pendant que lui prenait sa douche, je continuais par quelques séries d’abdos. Il sortit nu de la douche et cherchait vainement après son pantalon de pyjama. A quatre pattes sur le lit à retourner les coussins, hypnotisé par ce fessier jusqu’alors interdit, sortant de la douche après s’être fait musclé une petite heure durant. J’ai stoppé mes abdos, me suis dirigé vers le lit sur lequel je me suis assis. A hauteur de ses deux belles fesses, j’ai déposé un baiser sur chacune d’elles, puis je les ai palpées délicatement, je les ai caressées. Mes attouchements le faisant onduler du bassin et ronronner de satisfaction, devant pareil spectacle, mon short était bien tendu et je me suis enhardi à titiller sa rondelle du bout de la langue. Il découvrit une toute nouvelle caresse, prenant son pied, il s’est retourné, d’une main à plaqué un peu plus mon visage dans sa raie. Je me suis dégagé de sa main-mise, l’ai fait s’allonger sur le lit en l’y obligeant de tout mon poids, je lui murmurais à l’oreille de se laisser faire pour une fois, que je prenais les devants. Libérant ma queue de mon short, je l’ai plaquée entre ses fesses là où ma langue avait commencé l’exploration d’un terrain vierge.

- Suce-moi !

Pas de réponse, un beau grand germain nu qui se dresse et vient me pomper le chibre, docile et sensuel à la fois, il me jette tout en étant appliqué des regards qui en disent long sur sa libido. Nous nous chevauchons naturellement, il savait où je voulais en venir, et tandis qu’il me pompait toujours avidement passant de mes couilles à mon gland, je lui dévorais le fion, le préparant à ma future intrusion. Je tente d’y mettre un doigt, mais son instinct de mâle fait qu’il se redresse, se crispe et abandonne ma queue. Il s’allonge sur le dos, écarte les jambes et m’attire à lui, nos queues se chevauchent, moi qui suis raide comme un piquet, dans nos ondulations, je sens que lui aussi prend de la vigueur.

-Vas-y doucement, j’en crève d’envie, mais j’ai un peu peur.

-Tu as déjà vu la taille de ma queue comparé à la tienne.

-C’est vrai que tu es le plus à plaindre, mais tu es bien gaulé quand-même, c’est moi qui suis hors format.

-Pour être hors normes, tu l’es, mais m’as-tu jamais entendu me plaindre.

-Humm, peut-être tes petits gémissements, ce sont des plaintes ou des invites ?

-Tu ne mérites pas que je prenne des gants !

-As-tu eu mal la première fois ?

-Moi jamais, et si ça a été le cas, je ne m’en souviens même plus !

J’ai pris le temps de le déflorer, c’est il faut l’admettre une sensation unique partagée, dans une société ou l’on galvaude les choses, je pense qu’on ne sait tout simplement plus faire la part des choses et savourer ce qui nous est offert. Moi avant de m’introduire en lui, je l’ai à nouveau dilaté avec la langue, quand j’ai présenté mon gland à son cul, j’y ai été par tâtonnement, effleurement. Quand j’ai eu le sentiment d’introduire la bonne clé dans la bonne serrure, j’ai poussé les premiers centimètres de mon gland en lui. Il a fait une petite grimace, du coup je n’ai plus bougé, quand sa respiration est redevenue normale, je me suis retiré pour réintroduire ces mêmes centimètres et ainsi de suite pendant quelques minutes. Dans ces préliminaires de va et vient quand j’ai senti que ses parois tentaient de me retenir, j’ai petit à petit avancé en lui, savourant chaque millimètre gagné comme une victoire. Une fois arrivé au but, ses mains ont tiré sur mes fesses afin que l’on soit sûrs et certains que nous étions arrivés à bon port, alors seulement j’ai commencé à le besogner avec amour, avec faim jusqu’au moment où à bout de souffle, j’ai fait évacuer en lui le trop plein de mes passagers. Dégoulinant de sueur, je me suis abandonné dans ses bras, il m’enlaçait de tout son amour, de cette confiance qu’il m’offrait. Je suis resté un moment comme ça sur lui. Puis je me suis dit qu’il devait commencer à avoir mal aux jambes, je me suis mis debout j’ai un peu titubé pour m’asseoir sur le bord du lit. Comme il ne bougeait pas, je me suis remis à ses côtés, j’ai tiré sur les draps et corps contre corps nous sommes tombés endormis. Au petit matin, nous avons décidé de prendre notre journée, alors qu’il avait de mon ADN en lui, il me rendit l’appareil, n’ayant pas joui la veille c’est un vrai torrent de foutre que j’ai recueilli, que pour la petite histoire, je n’ai pas pu maintenir à quai contrairement à lui. En fin de journée, nous avons remis le couvert dans la douche, épuisés, vidés, j’étais et je crois que lui aussi au paradis sur terre. Sur les plateaux, j’aurai pu changer de partenaires vingt fois, et à chaque fois leur dire amoureusement des « Je t’aime » tellement j’étais gonflé à bloc d’amour. Nous prenions nos petites habitudes de couple aux States, la deuxième comédie sur la pellicule, sa mère se battant auprès d’un propriétaire aux agissements suspects, nous sommes rentrés en Allemagne.

 

Voici pour votre weekend, lachez vos comm, @+, Flav

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Roman gay Rose
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