Flashback sur ma vie ou La vie d'un mec Gay: Flav
Ses passions, ses amours,...
(Pour lire le récit succintement, il faut aller à reculons, et commencer par le texte de la dernière page.)
Le temps des affaires (Quatrième partie)
Rappel : Flav est partit en randonnée avec Herbert, ce dernier lui fait visiter les alentours de Wiesbaden, lui présente quelques personnages locaux dont une vendeuse de chaussures qui lui fait un exposé des chaussures issues de son entreprise familiale.
J’ai été le premier à me réveiller dans cette auberge de jeunesse, les premiers rayons du soleil ont eu raison de mon sommeil. Nu, j’ai enfilé mon boxer de la veille, passer ma chemise sans la boutonnée, Herbert ne se réveillant pas, j’ai passé mon pantalon. Enfin quand je dis qu’il n’était pas debout, une certaine partie de son anatomie était au garde à vous, sous un fin drap qui en occultait juste l’aspect, et les dimensions n’en était pas moins impressionnante. Ma curiosité de la veille peu rassasiée du spectacle était grande aussi quand des idées emplies de désirs peu recommandables m’ont traversées l’esprit, j’ai tout simplement quitté les lieux. Direction le réfectoire, un petit déjeuner copieux plus tard grâce au bon soin du cuistot qui savait que Flavio Biamonds était dans les lieux, n’ayant toujours pas de nouvelles d’Herbert, je retourne au dortoir. J’admets qu’inconsciemment j’espérais le retrouver dans la même position, voir surtout nudité, je n’aurai de toutes façons rien tenter, ma nature n’étant pas de faire le premier pas. Et nous n’en saurons jamais rien puisqu’il était déjà dans la cour, à prendre les billets pour un retour en bas en télécabine.
-Flav, enfin je voulais dire monsieur Birken, j’ai pris l’initiative des billets, car j’aimerai ramener les chevaux assez rapidement.
-J’ai l’habitude que l’on m’appelle par mon prénom.
-Oui j’ai entendu les enfants la veille.
-On pourrait donc ce tutoyer.
-Après tout, j’en ai déjà vu plus que la plupart de vos fans.
Bien entendu, c’est rire que j’ai fais à sa boutade, et si j’ai cru déceler dans son sourire comme quelque chose de carnassier, à ce stade des présentations, rien n’étant vraiment clair, j’oubliais vite mon impression. Nous avons donc rebroussé chemin, une fois arrivé aux chevaux, le temps étant de la partie, nous les avons poussé aux galops une bonne heure. Afin de laisser reposer les chevaux, nous avons fait quelques pas dans un chemin de campagne, nous avons aboutit à un petit étang dans un bosquet, en parlant de tout et de rien, je ne sais plus comment il a eu cette bonne idée de suggérer une baignade. De mon côté, on me doit l’idée de plonger en tenue d’Adam. Idée qu’il a suivie sans aucun complexe et on sait pourquoi. En me déshabillant, je n’ai plus eu aucun doute sur son penchant pour la gent masculine, un hétéro n’aurait pas autant regarder. Quand il m’a rejoint dans l’eau, nous avons barboté, nous nous sommes éclaboussé comme des gosses, quand j’ai voulu lui sauter dessus afin de le plonger quelques secondes sous l’eau, j’ai été surpris par sa force, il m’a retourné comme une crêpe et c’est moi qui ai bu la tasse. Il me maintenait fermement, et dés qu’il m’a laissé émergé, j’ai tenté un rapport de force en lui sautant à nouveau dessus, mais cette fois ci, face à face, je pensais le déstabiliser et lui faire perdre pied un moment. Au lieu de ça, je me suis retrouvé à même son corps, peau contre peau, et dans le feu de l’action, en cherchant appuis sur le fond pour rebondir sur lui, je me suis retrouvé jambes enlacées autour de sa taille. Mes mains sur ses épaules, les yeux dans les yeux, les regards cherchant des accords tacites, j’ai mis fin à ce moment, défait mon étreinte, pour retourner sur la berge d’où j’avais plongé. Là, j’ai été m’étendre sur les galets entourant la pièce d’eau. Il est venu me rejoindre, s’est allongé à mes côtés appuyer sur un coude, je devinais ses yeux qui se posait sur mon corps perlé d’eau, un regard dans lequel j’ai plongé les yeux. Avec pour conséquence, cet idiot de cœur qui s’emballe et les poils qui dressent.
-Vous regardez quoi ?
-Vous, vous êtes tellement parfait ! On vous croit tout droit sortit d’un rêve, tant vous êtes beau.
-Vous n’êtes pas mal non plus dans votre genre… Et je me suis recouché sur le dos, afin de détourner les yeux…
-C’est quoi mon genre.
-Le genre responsable d’un service marketing, trop bien doté par la nature.
-Je ne suis pas que votre responsable marketing.
-Je vous écoute, vous savez tout de moi, comme tout le monde...
-Mon père avait deux petites entreprises familiales, une horlogerie faisant aussi des mécanismes d’automates pour enfant et une autres de chaussures pour enfants. Cette dernière a été rachetée à 60% par votre père alors qu’elle était au bord de la faillite. La seconde, si vous voulez, je peux vous la montrer, elle est non loin d’ici.
-Et toujours à vous ?
-Toujours à moi, oui.
-Vous devez m’en vouloir.
-D’avoir englober notre usine familiale à votre empire de la chaussure.
-Oui ! Ce serait légitime.
-Non, elle était quasiment en liquidation, grâce à votre famille, elle n’a pas disparue, la collection s’est même étoffée, et votre père aurai pu me dénommer de mon poste, chose qu’il n’a jamais faite, il m’a même permit d’établir mes propres horaires, ce qui me permet de gérer notre petite horlogerie.
-Vous me la montrez ?
-Si vous mettez un pantalon, car je ne voudrais pas que vous effrayiez ma mère et mes quatre employés…
****
-Il semblerait qu’il n’y ait plus personne.
-Il est près de 19h et le patron n’était pas là…
-Ce n’est pas aussi flamboyant que chez vous, mais imaginez-vous qu’autre fois, travaillait ici plus de cent personnes, toutes à la confection de boîte à musique, automates et montres.
-Pourquoi des montres et des automates ?
-Venez dans mon atelier, je vais vous montrez. Les mécanismes sont tout simplement semblables, les échelles sont juste différentes.
-C’est magnifique !
-Attendez juste de voir ses petites merveilles dans leurs costumes. Autrefois chaque commerçant avait un automate dans sa vitrine en Allemagne. Si bien qu’ils sont divers et variés. Nous en avons une petite collection personnel que j’essais d’étoffer dans le but de créer un jour un musé.
-Vous me les montrez.
-Je ne vais pas vous faire, manquez le clou du spectacle.
Et quel spectacle ! Dans la partie désaffectée de l’usine, un musé féerique qui n’attend que des visiteurs. Bon ! Les rabats joies diront aussi une meilleure infrastructure. Mais l’endroit est vraiment magnifique, en rentrant dans un vieux hall autour d’une ancienne roulotte de cirque, toutes une compagnie d’automates n’attend qu’un tour de clé qui une fois actionnée, vous plonge dans le passé, avec des ours articulés de toutes tailles faisant des numéros, un chien jongle lui un peu à l’écart, un enfant fait le poirier avant de retrouver sa stature initiale et sur un trapèze, une demoiselle semble faire une cabriole, grâce à un mécanisme complexe. Dans la roulotte, un perroquet vert fait du vélo le long d’une corde, à ce spectacle comme un gosse, j’ai applaudit. Dans un autre espace, ce sont toutes des maquettes de taille moyenne, des scènes de vie des métiers du début du siècle : l’apothicaire pesant ses préparations, le joueur d’orgue de barbarie, l’accordéoniste, la maîtresse d’école frappant de la règle sur le tableau noir, l'invention du téléphone, etcetera. Ensuite derrière une série de vitrines, des boîtes à musique toutes plus hétéroclites les unes que les autres. Et dans le quatrième espace, une foule de jouet à remonter, aux mécanismes oubliés, datant d’une époque où l’on ne connaissait pas encore la pile, bref des objets désuet mais non dépourvu de charmes.
-Alors qu’en pensez-vous Flavio Biamonds Birken ?
-J’ai adoré et quel guide vous faites ! Par contre, si vous voulez ouvrir votre musé, inversé les espaces, les deux premiers espaces sont tellement plus oniriques, ce sont les images souvenirs que garderont vos visiteurs. Et vos montres, ou sont-elles ?
-En lieu sur. Et ne vous avisez pas de faire de l’espionnage industriel.
-Allons, je ne fais que dans la chaussure…
-Bien c’est par ici. Ici mon atelier que vous connaissez déjà, par là l’atelier d’assemblage et derrière cette porte, les montres.
-Mais c’est un coffre fort !
-C’est qu’elles le méritent, conçue uniquement en Allemagne, mécanisme en or ou en argent à l’ancienne, et toutes uniques.
-Elles sont magnifiques. Moi qui pensais que les montres, c’était l’apanage des Suisses.
-C’est d’eux que nous viennent notre savoir faire.
-Celle-ci est splendide, j’aime son design, vous me la vendez ?
-Je ne crois pas non, je pourrais vous en dessiner une similaire mais celle-ci est destinée au fils du président Egyptien.
-Rien que ça.
-Rien que ça. Venez, je vais vous montrez comment on assemble un mécanisme.
-Vous allez me laissez toucher vos bébés ?
-Commençons justement par une montre pour bébé pour inaugurer votre apprentissage.
Il m’a laissé dans son atelier, est partit chercher deux mécanismes qu’il a placé sur une table ressemblant à celle des architectes et m’a fait assoire devant l’un.
-Regarder attentivement chaque geste que je vais tâcher de faire au ralentit. En gros, il suffit d’assembler chaque rouage, l’étape la plus complexe du ressort, je la ferais pour vous.
-Ok, let’s go !
-C’est que vous ne vous débrouiller pas trop mal pour un novice !
-C’est que j’ai un bon professeur. Mais ce mécanisme n’est il pas un peu trop grand pour une montre ?
-Il s’agit en fait d’un réveil.
-Et les pièces sont en argent ?
-Il faut bien se différencier des concurrents chinois. Concentrez-vous !
-Oui chef !
-Nous avons presque finit.
Il s’est placé plus près de moi pour vérifier ce que je qualifierais de rouages à l’aide d’un stylet. Ensuite, il a mis ses bras de part et d’autre de moi, sans même me toucher, pour la partie sensible que le novice que je suis toujours dans l’art de l’horlogerie ne pouvait réaliser. Celle qui consiste en quelques gestes à donner vie au mécanisme. Des gestes que ses longs doigts pleins de dextérité accomplissaient sous mes yeux assez banalement. Je pouvais en même temps sentir sa respiration sur la naissance de mon épaule dans mon cou et ça m’électrisait. Quand le mécanisme a été monté, il est partit dans la pièce voisine, j’en étais déçu, j’espérais intérieurement que ses lèvres allaient remplacer son souffle.
-Maintenant que nous avons presque finit le travail. Reste l’assemblage.
-Allons-y !
-Ca ne vous ennuie pas ? Je devais absolument finir ce prototype aujourd’hui pour le poster demain à la première heure.
-Non ça m’amuse même. Mais si c’est un prototype finissez le vous-même, je ne voudrais pas l’abîmer.
-Il y en a une paire… Donc aucun souci.
-Bon dans ce cas…
-Vous vous en sortez ?
-Je n’arrive vraiment pas à visser cette petite visse la haut. Comment faites-vous. Mes doigts sont pourtant plus fins que les vôtres !
-L’entraînement… Et j’ai de belles mains ! J’arrive vous aider.
Il s’est replacer derrière moi comme précédemment, à en quelques mouvements de poignets finit d’assembler sa petite horloge. Le travaille accomplit, il est resté là planté derrière moi, j’ai donc tourné mon visage vers le sien, nos lèvres n’étant qu’à quelques centimètres, ses yeux plongeant dans les miens, j’ai uni ma bouche à la sienne. Quelques secondes plus tard, sa langue s’entortillait autour de la mienne, dans une pelle magistrale il m’a rarement été donné de connaître. Il s’est ressaisit, à reculer de quelques pas, il allait dire quelques choses mais lui s’étant écarter de moi, je me suis levé du tabouret sur lequel je me trouvais pour aller vers lui, et ne voulant pas entendre ce qu’il comptait me dire, j’ai à nouveau uni mes lèvres aux siennes. Ses bras restant ballants, c’est moi qui l’ai enlacé, tout en l’embrassant, j’ai passé mes mains sous sa chemise et lui ai caresser le torse, enfin il a passé ses bras autours de moi, oser quelques caresses dans le bas du dos. Je pouvais sentir son sexe en érection se frotter au mien tout deux encore bien à l’abris de nos pantalons. Son portable s’est mis à sonné, et à rompu l’enchantement. Je devinais à la conversation qu’il s’agissait de sa mère qui s’inquiétait de savoir si le prototype était prêt à être expédié, se que je n’avais pas envisagé c’est qu’il lui parle de moi, de ma présence tardive en leurs locaux. Quelques minutes plus tard, j’étais convié à leur table, en toute simplicité, une simplicité équivalent celle collé monté de ma mère. Madame Klaus parlant le français couramment c’est dans cette langue que son fils ne maîtrise pas qu’elle s’adressa à moi tout au long du repas, aller savoir pourquoi. Elle avait par contre vu quelques uns de mes films, et on en parla un chouya. Bien entendu, il fut énormément question des entreprises Birken, tout de go, elle me demanda si je comptais les vendre. Une question que personne excepté elle, osa jamais me poser, quand tout semblait à présager que je m’en déferai. Je fus honnête dans ma réponse, je lui dis que je ne savais pas encore. Je pense qu’elle répéta ma réponse et sa question pour la première fois en allemand à son fils. Puis nous conversâmes encore longuement sur tout et sur rien en français. Au moment de me retirer, elle reparla à nouveau à son fils dans cette langue dont je ne maîtrisais rien. Herbert partit dans un fou rire dont il eut du mal à se débarrasser. Mais en chemin, il me répéta les dires de sa mère, elle me trouvait tout simplement parfait pour son fils, et qu’au passage je leur ferais une pub gratuite sans précédent pour leurs montres.
-Au moins, elle est franche madame Klaus.
-Ca en est parfois gênant !
-Et donc elle sait qu’elle ne sera jamais grand-mère ?
-Elle espère bien l’être un jour, mais je n’ai pas encore trouvé l’âme frère pour ça.
-Votre maman est résolument moderne.
-Excusez moi pour tout à l’heure, je n’aurai pas du succomber à la tentation.
-C’était agréable, je ne regrette pas.
-Ca ne se reproduira plus, je vous le promets.
J’étais arrivé à bon port, je sera la main qu’il me tendait, descendit de voiture et rentra assez dépité me glisser sous les draps, en évitant bien de passer par les appartements de ma mère…
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires, vos impressions, ça m'encourage vraiment à poursuivre... Flav ;)
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