Mardi 4 octobre 2 04 /10 /Oct 00:09

 

J’ai dîné (soit déjeuné) avec Ben, je n’ai même pas fais semblant de l’écouter, ou tenter de m’intéresser à ses problèmes de gargote se disputant des mètres carrés de plage. J’ai laissé mon assiette à peine entamée en plan, lui ai dit que j’allais courir et qu’il m’énervait. Trente minute plus tard environ, je suis rentré chez lui, il était absent, j’ai pris une douche, je me suis coiffé bien que j’avais enfilé un training. Je pesais le pour et le contre, allais-je vraiment me rendre à cette invitation?

 

Jusqu’au dernier moment, j’ai hésité. Il ne me restait plus que dix minutes, j’ai filé dans la chambre, opter pour une tenue imparable, un jeans élimé et une chemise noir en soie or de prix, celle du genre légère, qui portée à même la peau met votre corps en évidence avec juste ce qu’il faut de bouton fermé of course.

 

Mon égo a été reboosté au cours de ce repas, il n’avait d’yeux que pour moi! Les compliments d’une platitude hors norme n’ont pas arrêté, les blagues de potaches se sont aussi enchaînées, je n’arrivais pas toujours à le comprendre en plus… Bref ce repas, une aubaine pour me recadrer. Plus dune fois, je me suis demandé ce que je foutais là. J’ai même pensé à Francis, je me suis décidément trop rapproché de lui lors de son dernier séjour. Je me suis souvenu de ce geste sensuel qu’il avait eu en se passant la main dans l’encolure de sa chemise. Machinalement, je l’ai reproduis, ce qui a eu pour effet d’excité le beau jogger. Moi de mon côté pour couper court, vive la technologie Samsung, j’ai habilement enclenché la fonction appel simulé, mis fin à notre tête à tête et je suis rentré chez Ben. Il était rentré plus tôt, avait dressé la table pour une pizza qu’il s’était fait livré ou avait ramener en rentrant.

 

Je suis monté dans la chambre, j’ai aussi vite que possible rassembler l’essentiel de mes affaires dans un sac de voyage. Une fois en bas, quand il a vu mon sac, il a compris, je ne sais pas si c’est mon imagination, mais je l’ai comme vu blêmir. Je lui ai dis:

 

-Je suis désolé Ben mais c’est finit entre nous, ce n’est plus possible…

 

-Dis moi ce que je dois faire, ou ce que j’ai fais?

 

-Rien, c’est moi, je suis vraiment désolé, mais si je reste ça va mal finir.

 

-Mais…

 

-Ne dit, rien, on n’a fait que s’éloigner depuis que je suis ici, d’ailleurs ce soir je dînais avec quelqu’un.

 

-Celui avec qui tu cours? On m’a dit qu’on te voyais souvent avec quelqu’un d’autre.

 

-La rumeur est exacte, je t’avais dis que je courais avec quelqu’un, ce soir il m’avait invité au resto, il ne s’est rien passé, mais ça aurait pu, c’est pour ça que je m’en vais.

 

-Tu as raison dégage d’ici! Ses yeux sont devenu rouge d’un mélange de larmes et de colères, j’ai saisi mon sac, en fermant la porte, j’ai entendu un objet qui venait se briser derrière moi contre un mur.

 

Avant de rentrer au Royaume de Belgique, je suis passé par chez son amie, l’avertir de mon départ définitif et de l’état dans lequel je le quittais, elle m’a rassuré en me disant qu’elle irait passée la nuit chez lui. Elle a aussi tenu à m’offrir un portrait qu’elle avait fait de moi, une aquarelle. Je l’ai remerciée bien entendu, je lui ai dit aussi que le dernier peintre qui m’avait peint ça ne lui avait pas porter chance. Elle a rit, m’a dit de lui donné un billet pour me faire pardonné, je n’avais que soixante euros sur moi, je les lui ai laissé, ça conjure le mauvais sort m’a-t-elle dit. Après une accolade, j’ai conduis d’une traite jusque Dehaan, la saison touristique étant finie, j’ai retrouvé cette ville et ma maison comme je les aime.

 

Dans la villa, je me suis réfugié dans ma chambre, j’ai mis quelques buches pour le fun, la nostalgie… Il est de repère qu’il est toujours bon de trouver. Un clin d’œil à la photo de ma grand-mère, et je me suis mis à épousseter tous nos souvenirs de famille. Elle disait toujours que c’était le seul endroit ou elle aimait faire le ménage, le seul d’ailleurs ou elle le faisait, ça lui vidait la tête, c’est-ce que j’ai fais et ça marche. Pas aussi bien qu’elle, car j’ai vite démissionné, optant pour un livre au coin du feu.

Quand il m’a appelé, il était assez inquiet, car tu ne réponds à aucun de ses appels. A force à ce qu’il m’appelle, je me suis aussi inquiété, il a quand même été jusqu’à faire en voiture la route qu’il a cru que tu avais emprunté! J’ai essayé de te joindre à mon tour, mais tu avais fermé ton GSM (mobile). Je me suis rendu chez ta mère. J’ai cru que tu te cachais là. Je ne te dis pas l’accueil glaciale auquel j’ai eu droit!

 

-Bonjour Alyne, merci de me recevoir.

 

-Je crains le pire depuis que je sais votre présence ici. Aussi, j’ai préféré être assise d’emblée. Prenez place.

 

-Flavien est-il ici?

 

-Je le croyais en Bretagne.

 

-Non il en est partit. Il y a trois quatre jours. Je n’arrive pas à le joindre aussi je pensais…

 

-Vous pensiez que je saurais ou il se trouve. Et bien non, vous auriez pu vous empêcher le déplacement et de me faire faire du soucis.

 

-Si vous saviez ou il se trouve vous ne me le diriez pas?

 

-Je ne sais pas.

 

-Vous ne m’aimez pas beaucoup!

 

-Qu’avez-vous encore fait à Flav! C’est plus fort que vous, vous devez toujours réapparaitre et semer la zizanie. Il avait l’air heureux avec le breton.

 

-Je vous assure que cette fois, je n’y suis pour rien.

 

-Vous l’admettez monsieur Fontfaye!

 

-J’ai commis quelques erreurs par le passé, et je m’en mords les doigts chaque jour.

 

-Pas assez à les voir!

 

-De toutes façons, ce n’est pas le sujet…

 

-Je n’en ficherais pas mon billet comme vous dites souvent! Pourquoi êtes-vous là?

 

-Parce que lors de mon séjour en sa compagnie en France, j’ai cru déceler au fond des yeux de Flavien une lueur qu’il n’avait plus eue depuis longtemps à mon égard.

 

-Vous voyez que vous avez encore semer le trouble chez lui.

 

-Peut-être bien, vous avez sans doute raison, mais dés que j’en ai l’occasion, c’est plus fort que moi, je dois être dans son entourage.

 

-Vous savez ce qu’il dit de vous mon fils!

 

-Rien de bien glorieux, je suppose.

 

-C’est exact, il vous dit incapable d’amour, et faible…

 

-C’est un peu dur ça.

 

-C’est pourtant ce qu‘il dit, et je ne crois pas qu’il ait tort, vous me parlez de lueurs, il en aura toujours pour vous, vous lui avez brisé le cœur après tout. Il s’est reconstruit grâce à monsieur Strauss, pas de chance pour lui, paix à son âme, ensuite je crois qu’il a toujours chercher quelqu’un de votre trempe ou de la sienne en vain. Et nous en sommes là. Vous êtes dans mon salon, lui se protège en vous fuyant, vous et vos erreurs.

 

-Je ne sais de leur rupture que…

 

-Elle n’est peut-être que passagère.

 

-Vous ne m’aimez vraiment pas.

 

-Il ne s’agit pas de moi! Mais je vous ai connu plus réfléchi par le passé.

 

-Que voulez-vous dire?

 

-Ou Flav selon vous pourrait-il se rendre pour guérir d’une peine de cœur ou mettre ses idées au clair?

 

-Chez les Strauss!

 

-Son passeport est dans mon secrétaire.

 

-La villa du bord de mer de votre mère.

 

-Ca me rassure, vous le connaissez bien malgré tout, ne gâchez pas encore tout! Et si dans la journée, je n’ai pas de nouvelles, je débarque, l’air de la mer me ferait un bien fou, allez ouste monsieur Fontfaye!

 

-Elle t’a vraiment dit « fou » et « ouste » dans une même phrase?

 

-Je t’assure.

 

-Que t’a raconté Ben?

 

-Que tu avais été tenté car ça n’allait pas fort entre vous… On est un peu pareil.

 

-Tu te trompes, moi je ne lui ai pas fait porter des cornes.

 

-Ce n’est pas ce que je voulais dire. En fait, moi je sais ce qu’il te faut, comment prendre soin de toi, je sais que tu détestes le pesto.

 

-T’est con quand même.

 

-Je sais que si on te mordille le lobe de l’oreille comme ça, tu frémis, je sais que tu aimes les caresses, surtout dans le bas du dos, sur les fesses aussi, mais ça c’est surtout un bon préliminaire pour arriver à mes fins quand j’ai faim de toi. Je sais que tu es un passionné, dans tout ce que tu entreprends, tu te donnes toujours à fond, sentimentalement, en affaire, je sais que tu raffoles des petits cadeaux, de cette maison, de la nôtre à Bruxelles…

 

-Quand tu dis la nôtre, tu parles de celle de ton mec et toi?

 

-Je n‘ai pas eu à m‘expliquer avec lui, t’inquiète.

 

-Le pauvre. Moi, je ne t’ai rien demandé, rien promis, ni même laissé envisagé!

 

-Et ce baisé!

 

-Des mordillements d’oreille!

 

-Non celui-ci!

 

-Qu’est se qui te prend Francis?

 

-Je sais que tu en as envie.

 

-L’envie et la raison, ce sont deux choses qui ne sont pas compatible. Un peu comme toi et moi.

 

-Je pourrais te démontrer le contraire.

 

-Oui mais jusque quand?

 

-Et toi, tu vas me repousser jusque quand?

 

-Tant que tu essayeras!

 

-On est pas sortit de l’auberge alors.

 

-T’est con quand même.

 

-Au moins, je te fais rire.

 

-Oui, je connais la suite…

 

-Embrasse moi!

 

-Non!

 

-Si!

 

-Si!

 

J’ai fermé les yeux, et plus rien ne comptais, c’était parfait, enivrant… Dangereux, mais tellement bon! Un peu comme un air de musique saccadé, mélodieux un instant, celui d’après vide de toutes substances, un peu comme une alerte neurologique, qui prévient que vous allez perdre pied et tomber dans le vide.

 

Quand j’ai rouvert les yeux, je me suis écarté de lui d’un bon mètre, dieu qu’il est beau… Que je suis faible, inutile de vous faire un dessin, je ne me suis posé aucune question: je me suis jeter dans ses bras, les jambes autour de ses reins après un baisé, ma tête dans le creux de son épaule, j’ai pleurer comme un gosse. Je ne sais pas pourquoi, c’est idiot mais voilà. On est monté dans ma chambre, la demi heure qui a suivie n’a été qu’amour, douceur, communion des corps, osmose…

 

En sueur au dessus des draps, nus évidement, j’ai fixé le plafond, je vous assure que je ne pensais rien.

 

-Alors bébé, tu penses à quoi?

 

-T’est un bon baiseur quand même.

 

-Merci mais c’est assez réducteur je trouve.

 

-On vient de faire une belle connerie.

 

-Non!

 

Face à face, accouder, les yeux dans les yeux, en le détaillant, j’avais de plus en plus envie de lui. Mais bon, au grand galop, première réplique cinglante.

 

-Tu n’aurais pas forci!

 

-Et toi vieilli?

 

-Je disais pas ça méchamment.

 

-On doit dire: « je ne disais pas »…

 

-C’est bon!

 

-J’ai peut-être un peu forci en effet, tout était bon là-bas, et je ne faisais que ça, manger!

 

-Et courir!

 

-Tu as vu mes cuisses! D’accord, je devrais faire quelques abdos, mais bon…

 

-Pratique pour détaler comme un lapin. Une chose est certaine, je ne te laisserai plus faire ton sport seul!

 

-Tu comptes faire ton sport avec moi? Et puis ce n’est pas drôle.

 

-Je comptes tout faire avec toi!

 

-Tu ne crois pas toi-même ce que tu dis.

 

-Tu penses franchement que je vais te laisser filer encore une fois.

 

-Je ne sais pas.

 

Je me suis assis sur lui à califourchon, je ne sais plus quelles idioties on s’est dites avant que je ne sente sa virilité reprendre vigueur. Et sans aucun remord, nous avons fait une seconde connerie. Les sensations sont décuplées quand on remet ça assez vite, je crois que je n’ai jamais autant crier mon plaisir. J’étais très expressif ce qui l’excita d’avantage, je me suis retrouvé dans un nombre de position incalculable. Face contre sol, jambe surélevée sur ses épaules, son corps écrasant le mien dans un face à face permettant les baisés à pleine bouche, ma préférée, les jambes en équerre, une jambe écartée qui fait bombée les fesses, et lui qui insert de ses cuisses celle qui est libre et qui montre l’accès à sa virilité. Il y a allait tellement fort, c’était tellement prenant, que pour étouffer mes propres cris de jouissances, je plaquais mon visage dans l’oreiller. Il m’a fait cesser ce petit manège en me tirant par les cheveux avec fermeté mais sans douleur et à dit:

 

-Tu me fais quoi là, je veux t’entendre savourer, et en redemander…

 

-Donne m’en seulement!

 

-Ca fait tellement longtemps que j’attends ça.

 

-C’est vraiment trop bon, défonce moi plus fort.

 

-Là, je te retrouve bébé. Ca vient…

 

-Reste en moi. Donne moi tout… Merde, t’est bon quand même, c’est dommage que tu sois un…

 

-C’est toi qui est bon. Tu voulais dire quoi.

 

-Dommage que tu sois un salop.

 

-Tu m’en veux encore à ce point là.

 

-Non.

 

-T’inquiète, je vais me faire pardonner. Que dirais-tu de revoir Gina mardi prochain?

 

-Faut voir dans mon agenda si je suis libre.

 

-Gina… Du shopping à Milan…?

 

-On doit vraiment attendre jusque mardi?

 

-On peut partir lundi, il suffit que je fasse avancer la réservation d’hôtel.

 

-Je te préviens, je ne t’attendrais pas sagement à l’hôtel si tu as des tonnes de rendez-vous.

 

-J’en ai juste un, et ça devrait te plaire. Une vente aux enchères!

 

-Tu as des vues sur quoi?

 

-Un portrait de famille, dérober pendant la révolution française à Malines.

 

-Fichus français…

 

-Et ça te fait rire en plus.

 

-Je ne vais pas pleurer, j’y croyais tu sais avec mon breton…

 

-Ce n’était pas moi.

 

-Non, ce n’était pas toi… Qui peut bien téléphoner ici? Je croyais la ligne désactivée, je n’ai jamais payé de facture de téléphonie.

 

-Alyne, j’avais promis de la prévenir! Excuse moi auprès d’elle.

 

-Maman?

 

-Enfin, ravie d’entendre le son de ta voie! Je me suis fait un sang d’encre.

 

-Comment cette ligne fonctionne t’elle encore?

 

-Je n’ai jamais eu le courage de la résiliée. Mais là n’est pas le sujet, d’ailleurs si tu ne te déchargeais pas de toutes tes affaires sur ta pauvre mère. Francis est là?

 

-Oui!

 

-Quel dépit dans la voix! Pas de bêtise! Je sais que tu es adulte mais bon… Je ne lui ferais jamais confiance.

 

-T’inquiète donc pas.

 

-Ne te moque pas, je suis sérieuse, quand rentres-tu?

 

-La semaine prochaine.

 

-Que comptes-tu faire là-bas tout ce temps.

 

-On va faire un petit voyage en Italie.

 

-Voilà que tu nous remets ça. Dis lui que si il joue encore avec tes pieds, toutes les maisons de bonne famille lui fermeront leurs portes! Je m’y engage.

 

-Maman vous exagérer, dis lui bien! Sur ce bon voyage.

 

-Ma mère m’a raccroché au nez! Je crois qu’elle te déteste…

 

-Pourquoi dis-tu ça? C’est elle qui m’a aidée à te retrouver.

 

-En gros, tu ne seras plus accepté à aucune table de son agenda si tu triches encore.

 

-Madame la comtesse serait prête à me brisée.

 

-Tu arriverais encore à t’en sortir pas vrai.

 

-Dis bébé, j’ai faim…

 

-Oh t’exagère.

 

-Non j’ai vraiment faim, pas toi?

 

-Allons en ville dans ce cas. J’ai envie de croquettes de crevettes.

 

On a été à pieds en ville, j’ai choisi le restaurant de prédilection de ma mère à Dehaan, dans une atmosphère belle époque, on s’est régalé, enfin moi j’ai savouré. On est rentré par la plage, sur l’initiative de Francis, on a pataugé dans la mer. Dans son pantalon de lin et sa chemise blanche, il se fondait dans le décor, je ne me souvenais plus de ce charme et charisme qui émane de lui, je ne me souvenais pas non plus qu’il a au moins 25 cm de plus que moi! Ce qui fait que quand je veux le regarder, je dois lever la tête et qu’il s’en aperçoit immédiatement.

 

-Qu’est-ce que tu regarde?

 

-Rien!

 

-Menteur…

 

-Ben toi!

 

-Et ça te plait.

 

-Tu m’as toujours plut.

 

-C’est réciproque.

 

-Tu ne m’enlèveras pas de la tête qu’on est en train de faire une belle bêtise.

 

-Ils s’en remettront. En disparaissant une semaine, ils auront eu le temps de se faire à l’idée.

 

-Mauvais. Moi, je lui ai dis à Ben que je le quittais.

 

-Moi, je ne donne pas de nouvelles, chacun sa méthode.

 

-Comme ça quand tu te seras lassé de moi, tu pourras vite retourné dans ses bras, prétextant un moment d’égarement.

 

-Que tu es bête.

 

Et un baisé, un beau baisé d’amoureux sur la plage… Qui aurai pu passé inaperçu si un groupe de jeunes ados n’avaient pas applaudit et siffler sur la plage. Francis les a saluer, il a mis un bras sur mes épaules, m’a attiré tout contre lui et nous sommes retourné comme ça à la villa. On s’est battu avec une vieille antenne dans le grenier, mais sans succès, impossible de capter quoi que ce soit. Il a un peu râler sur ma qualité d’hôte et de proprio, ce qui m’a fait rire. Après lui avoir dit que je n’avais pas besoin de télévision en vacances, j’ai donc ressortit du placard à jeux, un jeu de dames et les petits chevaux (j’ignore le nom de ce jeu en français, un jeu style celui de « l’oie ») et ça nous a divertit une bonne partie de la soirée. J’ai ensuite allumé un feu dans la cheminée de la chambre, les nuits sont déjà froide à la côte, on s’est endormi l’un contre l’autre tout simplement. Vers 10h du matin, j’ai été réveillé par sa voix, il était au téléphone dans une pièce voisine, déjà je l’avoue, j’étais aux aguets. J’ai donc été dans sa direction, il était accoudé à une poutre apparente de soupente, en boxer, super sexy entre parenthèse. Au téléphone, je compris qu’il demandait à avancer sa réservation à Milan, dés qu’il m’aperçu, il me fit un clin d’œil et continua sa conversation. De mon côté, je passais derrière lui, je lui fis dans le dos quelques petits bisous, de ceux qui chatouillent, font frissonnés, je descendis à hauteur de ses fesses que dans un premier temps je mordillais à travers son boxer noir Armani, petit bout de tissus que je fis vite glisser sur ses chevilles… La suite, vous vous en doutez, quand il a raccroché, j’étais en lui.

 

-Alors monsieur Flavien, que faites-vous là?

 

-Tu ne pensais quand même pas que ton tour n’allait pas venir.

 

-Continue à y aller en douceur, il y a un bail que plus personne n’est entré par là.

 

-Fait pas celui qui n’aime pas ça.

 

-T’ai-je dis d’arrêter?

 

-Non…

 

-God! C’est bon bébé!

 

-Je sais… Chuuut!

 

Deux jours et deux nuits câlines plus tard, nous étions à Milan!

 

Vous voulez savoir la suite, ou vous êtes déçu, je suis prêt à tout encaisser... Mais manifestez-vous que vous aimiez ou pas!

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flav/Francis 2011 - Communauté : Communauté gay
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