Le temps des affaires

Dimanche 10 octobre 7 10 /10 /Oct 18:11

 

Le temps des affaires (Septième partie)

 

Rappel : Flav vient de passser la nuit entre les bras d’Herbert et à son domicile.

 

-Alors patron bien dormi ?

-Guère plus que votre braquemart.

-C’est que je n’y peux rien, ce n’est pas tous les jours qu’il a devant l’œil une croupe pareillle !

-J’ai besoin de me dégourdir les jambes et de le raffermir justement, que d’inaction.

-On peut toujours faire un petit jogging en allant chercher les croissants.

-Bonne idée. Je rentre chercher chez moi des affaires et je reviens.

-Je pense pouvoir vous trouver quelque chose dans mes affaires éventuellement.

-C’est que vous tenez à me garder captif.

-J’y compte bien ! Tenez  enfilez ça.

-Je dois être au bureau cette après midi.

-C’est vous le patron.

-Oui je sais…

-On le fait ce jogging ?

-C’est parti, et plus de raccourci si je suis en avance.

-N’aie crainte, je ne compte pas me laisser distancer.

Il ne m’a pas lâché d’une semelle en effet, mais je n’avais pas envie non plus d’être trop loin de lui. Nous avons été nous acheter de quoi prendre un petit déjeuner dans une boulangerie du coin, on m’a demandé un autographe, j’ai pour l’occasion signé ma première boîte de pâtisseries. A deux pas de là, sur un banc public, nous avons pris notre encas, fait ensuite quelques pas pour digérer, une fois dans le bois, nous avons repris notre course, je l’ai distancé pour l’attendre au bas de sa rue, en me rejoignant tout essoufflé, il a dit le sourire aux lèvres m’avoir laissé gagner par crainte de perdre son job. Une fois chez lui, il voulait prendre immédiatement une douche. Moi j’en profitai pour faire quelques abdos. Quand il revint dans le salon, j’étais tout en sueur, et il me montra donc la pièce d’eau. A la fin de ma douche, je cherchais dans tous les placards des serviettes éponge en vain, je maculais le carrelage d’eau, et je dus me résoudre à l’appeler à l’aide pour pouvoir me sécher.

-Excusez moi petit chef, je n’ai pas pensé à vous laisser une serviette.

-C’est que je suis frigorifié là !

-Ca ne se voit pas, vous êtes surtout splendide le corps perlé d’eau, il faut être un saint pour résister à pareil spectacle !

J’étais toujours dégoulinant quand il se rua sur moi, la serviette à la main, ustensile dont il décida que je devais me passer. Il me prit dans ses bras tel un poids plume, m’embrassa tout en me conduisant une fois de plus dans sa chambre. Sa chemise était trempée à cause de mon corps plaqué contre le sien, il m’embrassait partout, allant du coup jusqu’à mon pubis. Il se déshabilla à la hâte, alla dans un tiroir de commode prendre et ouvrir un pot de crème dans lequel il trempa son majeur. Cette crème, je ne vais pas vous faire un dessin de l’endroit qu’il lui réservait,  tout en me caressant et me couvrant de baisers, je savourais tout simplement son doigté anal, craignant tout de même de ne pas pouvoir assurer pour la suite des évènements. Dans la ronde de ses caresses, mes sphincters travaillés avec dextérité, je me suis retrouvé une jambe sur son épaule, l’autre en apesanteur par instinct, sa queue buttant de plus en plus en moi, je me crispais d’angoisse. Habile, il introduisit juste son gland, qu’assez vite il parvint à rentrer et extirper de moi de plus en plus vite sans aucune douleur. Alors que je me cabrais, sentant sa progression en moi s’accentuer, il me dit quelques onomatopées du style « Chut chut chuuuut », suivies d’un « on se détend, les bonnes choses commencent seulement pour toi mon petit chef ». J’ai donc fixé son visage pour tout assentiment, au fur et à mesure de sa progression, je le trouvais de plus en plus beau, son envie me prenait au sens propre comme au figuré, décontracté des sensations nouvelles de chairs m’envahissaient, et je le laissais pleinement mener la ronde de notre joute. Il s’immobilisa en moi, une fois arrivé au but de sa visite.

-Ce n’était pas si compliqué que ça !

-Parle pour toi !

-Tu n’as pas l’air de trop de plaindre en ce moment.

-Chut chut chut mon beau manager, continuez ce que vous avez commencé.

Chacun de ses mouvements en moi, me transportait à cent mille lieues, j’avais l’impression d’être dépucelé bien que ne me souvenant plus  guère de ma première fois. Si je n’étais que gémissements au commencement, prenant mon pied comme jamais, je n’émettais bien vite plus que des cris de jouissances tonitruants. Il ralentit donc sa cadence et me passa une main sur la bouche.

-Doucement, ma mère va croire que je tue quelqu’un ici.

-On n’a pas idée d’encore habiter avec sa mère à ton âge.

-Tu peux parler.

-Moi c’est très récent et temporaire crois-moi !

-On arrête ou on continue ?

-Je crois que tu es toujours en moi là ?

-Tu crois ?

-Oh que oui !

Il ondula doucement du bassin pour bien butter au plus profond de mon être, après quelques va et vient insistants, il reprit un rythme plus soutenu, sous ses assauts, je n’y ai plus tenu, mes couilles me faisant mal tellement je devais jouir, je me suis branler alors qu’il me défonçait comme un chef ! J’ai joui en toute impunité, ne me souciant que de mon propre plaisir. Mes parois se contractant sur son sexe à la cadence de ma jouissance, il s’est mit lui aussi à décharger en moi à quelques secondes d’intervalles. J’avais mal aux jambes et aux cuisses d’avoir été maintenu dans une seule et même position des plus explicites et sans doute des plus fusionnelles, puisque permettant un face à face constant. Je me mis debout sur le lit pour étirer mes membres endoloris, lui me regardait encore un peu haletant. Je voulais dire quelque chose, mais les mots ne vinrent pas, au lieu de ça, je sentais son foutre descendre  le long de mes jambes, un peu trop tard je serrai les fesses et m’éclipsai dans la salle de bain.

-Ca va ? Tu ne revenais pas alors je suis venu voir.

-J’ai juste l’impression d’avoir perdu quelque chose et d’être vidé de mes tripes, mais ça va.

-Tu as besoin de quelque chose ?

-Non, laisse-moi encore quelques minutes et j’arrive.

Il est retourné dans sa chambre, content et satisfait ou simplement souriant sur le ‘j’arrive’ que je venais de prononcer, je commençais une fois de plus à me poser des tonnes de questions, que je décidais de laisser en suspend, voir d’oublier sur le champ, et je le rejoignis. Il était nu sur le lit, à mon arrivée dans la pièce, il me tendit un bras, prémisse d’un câlin, d’une étreinte que je m’empressais d’emboîter. Nous sommes restés toute la journée au lit dans les bras l’un de l’autre à flemmarder jusqu’environ 16h, heure à laquelle un coup de file coupa cours à nos chimères mollassonnes, nous ramenant à la réalité. Au son de sa voix, je me doutais que c’était quelqu’un de son entourage à l’autre bout du fil, quand il éclata de rire ça ne faisait aucun doute.

-Pourquoi tu ris comme ça ?

-Laisse-moi deux minutes pour me remettre.

-Laisse-moi rigoler avec toi, ne sois pas bête. Qui c’était ?

-Ma mère !

-Ha, et ?

-Elle dit que maintenant que nous avons eu le temps de nous remettre de nos ébats, il serait temps de se préparer car ta mère arrive dans deux heures, et moi je dois encore m’occuper des vins.

-Ma mère ne boit que du vin blanc et de préférence un Gewürztraminer, ne te fatigue pas outre mesure.

-Par chance, je crois que belle-maman aura ce qu’elle aime, il doit en rester une ou deux bouteilles à la cave.

-Bon je vais me rafraîchir un peu, et je vais rentrer.

-Pourquoi tu n’attends pas ta mère ici ?

-Tu as raison, je vais lui dire que je viens par mes propres moyens.

-Ne prends pas ta mère pour une idiote, elle ne doit pas être dupe.

-Je n’ai pas envie de lui parler de ma vie privée ou qu’elle intervienne dedans. Nous n’avons jamais été fort proches, si ce n’est depuis peu.

-Ca va, moi tu sais, ça m’est égal, pas la peine de m’agresser.

-Je vais prendre une douche…

-Je t’en prie !

Pendant que j’étais sous le jet de douche, je me rendis compte qu’en quelques minutes j’avais rompu le charme à cause de mon fichu caractère et de cette vie de placard factice que je m’étais créée depuis tant d’années, qui m’était devenu un quotidien des plus banals. Cependant, présenter à ma mère un mec, cela ne me traversa même pas l’esprit. Afficher une relation au grand public, même si depuis que j’étais en Allemagne, je tombais de plus en plus dans l’anonymat (du patronat), m’était tout autant inconcevable. Herbert regardait la télé sans doute en boudant, ou s’imaginant s’être trompé à mon sujet. Dés que je fus séché, une serviette autour de la taille, j’allais le rejoindre dans le canapé, ma tête sur son épaule, je me fis chatte, m’excusai de m’être emporté, et en fin de compte de ne pas m’assumer comme lui. J’allais embrayer sur le couplet de ma notoriété que je devais entretenir, mais il ne m’en laissa pas le temps, me dit de ne plus m’emballer sur lui si je voulais faire un bout de chemin avec lui et qu’il pouvait comprendre mon point de vue même s’il ne cautionnait pas. Pendant qu’il prenait sa douche, je me suis remis au lit, je me suis assoupi réveillé par des petits baisés sur les fesses.

-Je n’ai pas su résister à ce spectacle aguichant.

-Je veux bien être réveillé tous les jours de la sorte.

-Si nous n’étions pas attendus, je ne me contenterais pas de baisés.

-On peut les faire attendre…

-Non se sera ta punition ! Et je veux être prêt et faire bonne impression à madame votre mère. Si vous pouviez mettre un pantalon au lieu de me retarder. Je dois aider ma Mother à accueillir la votre.

-Ok, ok…

Dans la salle à manger ou je le suivis, il me laissa en plan devant une table dressée, pour remonter de la cave, les vins qui accompagneraient notre repas. J’allais lui dire de ne pas me laisser seul avec sa mère mais trop tard, elle fit son apparition quand lui quittait la pièce. Je crois que jamais je n’ai été aussi rouge écarlate de ma vie et autant gêné.

-Allons ne restez pas planté là et embrassons-nous !

-Je voulais m’excuser pour le bruit tout à l’heure…

-Je vois, je taquinais Herb, il n’aurait pas du vous répétez cela, mais au moins maintenant je sais que mon intuition était bonne.

J’étais encore plus embêté du coup, je venais de gaffer, mais elle me parla de tout et de rien comme si de rien n’était, ce qui accentua mon trouble. Chose qu’Herbert vu dès son retour.

-Ca ne va pas Flavien ?

-Si…

-Flavien voulait s’excuser pour le bruit tout à l’heure, et depuis il ne s’en remet pas.

Herb se mit à rire à nouveau avant de venir m’entourer de ses bras, de m’embrasser dans le cou et ce devant sa mère. J’étais raide et confus devant tant de naturel.

-Je crois que madame Birken n’est pas au courant maman.

-Un voyage avec vous deux à Mykonos et elle sera au parfum, croyez-en mon expérience Flavien!

-Encore avec cette vieille histoire.

-Parfaitement, pour mes 36 ans Flavien, figurez-vous que mon fils m’a payé un voyage en sa compagnie et celle de son amoureux de l’époque sur cette île  ou tout est permis ou presque.

-J’admets que j’aurais pu y mettre plus de forme.

-Une mère sent ce genre de chose…

-Je lui disais tout à l’h.

-Nous serons deux tombes, n’ayez crainte.

-Merci, je ne suis pas encore prêt pour lui payer un voyage en Grèce.

-Nous allons porter un toast pour votre bienvenue parmi nous…

Ma mère arriva, et sembla très à l’aise, même contente d’être là, le repas se passa très bien, quand on lui servit son vin blanc favori, elle eut un regard dans ma direction qui m’inquiéta, se doutait-elle d’où j’avais passé les dernières 24h. Après le plat principal, quand Herb me proposa un billard, je bondis sur l’occasion pour le suivre, j’avais vraiment envie d’être seul à seul avec lui, de l’embrasser. Lui voulait faire un billard, quand il me dit qu’il voulait sa revanche sur un terrain qu’il maîtrisait mieux que la course à pied, je m’appliquai et fis en sorte de retrouver tous mes réflexes d’étudiant pour gagner les deux manches de suite. Le moment était venu de retrouver nos mères, elles étaient telles deux amies de toujours se racontant des histoires, rigolant en vidant une bouteille de vin, ma mère les joues roses, je devinai qu’elle était un peu sur l’air.

-Mais de quoi parliez-vous ?

-C’est simple, de vous deux.

-Ha bon ?

-Figure toi qu' Alyne me disait qu’elle ne comprenait pas ce que Flavien pouvait bien trouver à son ancien copain. Je lui ai donc parlé de la perle avec qui tu as vécu trois ans.

-Flav, ne fais pas cette tête-là, ta grand-mère et moi avons toujours su. Et de te voir avec quelqu’un qui a la tête sur les épaules, ça ne peut que me rendre confiante, car j’ai hâte de rentrer en Belgique…

-Je vous l’avais dis que les mères sentent ce genre de choses.

-Bien Flav, il est temps de rentrer pour moi, madame Klaus, comme on a dit, avant mon départ, on se refait une charmante petite soirée comme celle-ci, mais cette fois chez nous. Que fais-tu de ton côté ?

-Si Herbert veut encore de moi cette nuit ?

-Et comment !

-Et bien, nous nous voyons demain 13h30 au bureau, n’oubliez pas la réunion.

 

J’ai aidé Herb et sa mère à débarrasser après le départ de ma mère, on me demanda de ranger quelques ustensiles déjà lavés dans des armoires. Quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur un cadre photo montrant Herb et un autre gars enlacés sur une pile d’assiettes. Je fis semblant de rien, mais envoyai plutôt Herb rangé les dernières assiettes.

-Maman, qu’est-ce que c’est que cette photo.

-Crotte, je l’avais oubliée cette photo, ça m’apprendra d’être négligente. Flavien, je n’y pensais vraiment plus, je m’excuse, je ne voulais pas…

-Ce n’est rien, moi aussi j’ai eu une vie avant Herb. Qui est-ce ? Demandai-je surtout à Herb.

-Mon ex, un crétin. Et c’est fini depuis plus de deux ans. Pour te dire comment on range souvent dans cette maison !

-Je suis désolée, je l’ai bien vue en mettant la table, je me suis dis, je vais mettre ça dans un carton au grenier, mais bon, j’avais d’autres chats à fouetter.

-Ce n’est rien, ça m’est égal vraiment. Maintenant que tout est rangé, je monte chez toi, je suis fatigué Herb.

J’étais sous les draps quand il me rejoignit, le visage fixé au plafond.

-Tu ne dors pas ?

-Non… Ta mère ne m’aime pas fort ?

-Elle est vraiment embêtée et fort négligente, et pour l’excuser, crois-moi, nous n’allons pas souvent dans cette pièce.

-C’est qui ce type ?

-Tu veux vraiment le savoir ?

-Oui et non…

-Je crois que ça ne servirait à rien, là en ce moment, il doit soutirer de l’argent à quelques bonnes poires tant qu’il le peut.

-Han…

-Et toi celui dont ta mère parlait ?

-Un crétin plein de tunes !

-Han…

-Lol !

-Tu as eu beaucoup de mecs avant moi ?

-Non, enfin quelques-uns… Deux ont vraiment compté. Mais c’est malheureusement un passé complètement évanoui.

-Tu ne me demandes pas ?

-Non, je suis trop jaloux.

-Bon à savoir…

-Herb, j’ai vraiment envie de toi là…

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Roman gay Rose
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Lundi 4 octobre 1 04 /10 /Oct 02:27

 

Le temps des affaires (Sixième partie)

 

Rappel: Herbert a craqué, il a dit à Flav ce qu’il ressentait pour lui. Et sous les encouragements de Flav, dans les derniers mots de l’épisode précédent, nous avions laissé les deux tourtereaux dans un baisé au corps à corps.

 

Nous étions suite à son aveu enlacé, nos mains fourrageaient sous nos chemises respectives dans nos dos, à la recherche de Dieu seul sait quoi. Je sentais sa queue et son gland prendre une dimension impressionnante, prémisse d’une partie qui se voulait scabreuse et grande en sensation.

-Quel fougue Herb, laisse moi reprendre mon souffle.

-C’est que nous avons du temps à rattraper.

-Je ne dis pas, mais pas devant tous ses regards mécaniques assoupis.

-Allons chez moi.

-Vous êtes du genre direct en fait…

-Pour plus de conforts, d’intimités, comme je vous offre mon cœur, je vous livre mon antre. Doucereuses paroles qu’il accompagna d’une caresse sur la joue, contact qui me fit fondre.

-Comment refusé pareil invitation. Mais et madame votre mère.

-Ma mère n’est pas une enfant de cœur née de la dernière pluie, et si cela ne se voit pas de l’extérieur, la maison est divisée en deux.

-Tient et chez qui ai-je mangé l’autre soir alors?

-Chez ma mère, c’est bien trop ringard pour être chez moi ! Allons venez, nous avons beaucoup de chose à apprendre l’un de l’autre.

 

                                                                       ****

 

-Passez devant moi. Ne regardez pas au désordre, j’aime ramené du travaille à la maison et je ne savais pas que je rentrerai accompagné.

-On dirait une quincaillerie votre salon…

-C’est en fait la salle à manger, ou plutôt mon bureau…

-On vous a déjà dit que vous étiez mignon quand vous vous grattiez la tête comme ça ?

-Ma fois, probablement.

Comme il ne semblait pas prendre les devants, je m’avança vers lui, l’attrapa par les pans ouverts de sa veste, me plaquant tout contre son corps, chemise contre chemise, pour réunir nos lèvres et fouiller nos bouches.

-Et les autres pièces sont toutes dans le même état ?

-Disons que le salon est un peu plus acceptable, j’y regarde juste la télé. La chambre est nickel mais ça ferait Casanova que de vous y conduire directement.

-Herb, si tu veux me montrer ta chambre arrête de me vouvoyer.

-Si vous voulez.

-Perdu, nous n’irons pas dans la chambre ce soir.

-Ce n’est pas vraiment nécessaire…

J’avais déjà pu constater la force de ce mec, je n’étais qu’au début de mes découvertes, tout en m’embrassant il me conduit vers un dressoir, me saisissant par les fesses il me souleva du sol, instinctivement j’enlaça mes jambes en étaux autour de sa taille. Il termina son baisé en me couvrant de son regard de braises, me déposa sur son dressoir, là il ôta sa veste, sa chemise, me débarrassa ensuite de la mienne. Caresses et baisés le conduisirent à me débarrasser de mon pantalon.

-Dans mes rêves les plus fous, c’est un jeans que je vous enlevais…

-Mince alors, il y a un moment que je n’ai plus porté de jeans, et il y a longtemps que plus personne ne me parle de ça… Quoi que ça revient à chaque émission de télé à laquelle j’ai participé.

-Chuuut…

Et si je ne dis plus rien, c’est que les seuls  bruits que j’émettais étaient des gémissements d’extases. Ses lèvres s’étant emparées de ma queue tendue. Il n’en était bien entendu pas à son premier essai, et heureusement vu nos âges respectifs. La pipe était magistral, dura le temps qu’elle dura, appréciant pleinement le traitement de faveur qui m’était administré, je ne le prévins même pas quand le point de non retour se fit ressentir. Je ne saurais dire avec exactitude le nombre de jets que j’ai propulsé au fond de sa gorge, mais ils me parurent puissants dans leurs trajectoires et dans leurs quantités. D’un autre côté, je ne puis rien affirmé non plus de ce côté-là, car il avala tout mon nectar, je n’ai même pas décelé un moment de surprise, c’était bien là, qu’il voulait en venir. J’étais toujours raide bien que vidé, il se redressa, m’embrassa goulûment, le moment de surprise passé, ou plutôt la sensation étrange de découvrir au travers de sa bouche le goût de ma semence passé, il m’a branlé un chouya, quelques gouttes se sont pointées au sommet de mon gland, des restes qu’il s’est empressé de terminé. Mes esprits retrouvés au bout de quelques minutes, j’ai défais son pantalon du haut du dressoir sur lequel j’étais toujours installé, vêtement qui est tombé sur ses pieds, révélant un boxer bordeaux Armani rempli jusqu’a plus faim. J’y ai plongé  dedans une main qui a fait émerger la partie cachée de l’iceberg disons de moitié, l’autre moitié étant toujours cachée par le tissus, et cette partie de sa verge qui en dépassait était à elle seule, un sexe de bonne moyenne.

-C’est pas possible d’avoir un engin pareil entre les jambes toute la journée.

-La preuve que si.

-J’ai envi de me jeter dessus, que dis-je, je vais me ruer dessus, mais n’espérer pas une gorge profonde, j’ai encore à ce jour mes amygdales.

-Je t’en prie patron.

-Trop aimable.

Sur ses paroles, nous avons échangés nos places. Je fis de mon mieux pour lui rendre la monnaie de sa pièce, mais malgré plusieurs tentatives, impossible de la gober entièrement, la moitié tout au plus. Si au moins en plus d’être longue, elle n’était pas aussi grosse… Très vite j’eus mal à la mâchoire, et je dus alterner pipe et branlette, chatouillant parfois son gland de la langue alors que je le branlais pour essayer d’en finir. Alors que j’étais en train de le pomper, plongeant mes yeux dans les siens, il pris sa queue en main, me dit qu’il venait et tout en se faisant des va et viens, il jouit à son tour, j’étais là en train de fixer ses traits de visages se marquer d’avantages la bouche ouverte, sur la langue je reçu dans le mil un premier jet. Les autres accompagnés de cris rauques ont atterris un peu partout sur mon visage. J’étais à dégoulinant, à genoux entre ses jambes. Il pris ma chemise, me débarbouilla.

-C’est malin, comment je vais rentré chez moi maintenant.

-Mais je ne compte pas en finir comme ça avec toi.

-Et bien monsieur le cadre, j’ai la mâchoire en compote. Et bien que j’ai envie d’avantage, je ne pense pas être prêt pour faire plus ample connaissance avec votre manche.

-Mais pourquoi pas ?

-Il est « to much ».

-Je pensais que vous étiez du genre à n’en avoir jamais assez.

-M’enfin ! C’est juste que je capitule d’avance et…

-Ne faites pas le prude avec moi, c’est trop tard et vous n’êtes pas du genre à capituler.

-Franchement dites moi, nous n’avons plus quinze ans. Il y en a beaucoup qui ont du s’enfuir.

-C’est un peu tôt pour faire la liste des ex, vous ne trouvez pas ?

-Elle est énorme, vous devez tout bousillé avec ça dis-je tout en malaxant cette queue au repos, je dis repos car mole mais aussi longue que la mienne en érection.

-Je sais magner de la baguette, n’aie crainte petit Birken.

Elle gonflait à nouveau entre mes mains. Il fit diversion en me proposant un rafraîchissement que je m’empressais d’accepter. Nu tous les deux, je le suivis dans la cuisine, là, il me tendit un soda. Il s’en pris un aussi, je ne savais ou me mettre, ma nudité me gênait dans cette maison que je ne connaissais même pas. Il vida sa cannette en quelques secondes, moi j’étais à peine à la moitié. Assis sur un tabouret haut, il m’attira à lui, me sera dans ses bras, ce qui me rassura. Il embrassa amoureusement mon épaule à ne pas s’y tromper.

-Qu’as-tu envie de faire chef.

-Je ne sais pas.

-Tu n’as pas faim ? Un petit resto ça te tente ?

-Tu ne peux pas plutôt te faire livrer un asiat et un bon film ?

-Une pizza peut-être, mais un film, nous ne sommes pas à New-York ici.

-Je n’ai jamais habité NY.

-Non ?

-Non !

-J’aurai cru.

-Va pour la pizza…

-Et pour le film, il y a bien quelques choses qui va te plaire dans ma petite collection, regarde dans le meuble sur lequel tu as posé tes jolies petites fesses pendant que je tel.

-Je veux une bolognaise avec supplément jambon.

-Bien chef.

Dans ses dvd, je dénichais Casablanca et mis de côté quelques autres vieilles comédies pour au cas ou la soirée serait longue.

-Je ne savais même pas que j’avais ce dvd.

-Arf, vestige d’un ex alors.

-Je ne crois pas, plutôt un cadeau de ma mère.

-Elle a bond dos, belle maman.

-Allez vient dans mes bras, tu ne comptes pas regardé Humphrey à même le sol.

Il était allongé dans toute sa splendeur de mec sur le canapé, j’allais me blottir tout contre lui. Quel bonheur que de se sentir de la sorte en sécurité, cajoler, et amoureux, on peut le dire, puisque nous étions comme seuls au monde… J’attrapais néanmoins froid aussi après Casablanca et Les enfants du Paradis, nous avons migré pour sa chambre, je pense avoir repris la même position tout contre lui, entouré de tout son corps, nous avons parlé au moins une bonne heure. Lui de sa passion, son usine familiale, moi des USA, des films qu’il avait vus, je répondais à ses questions ajoutant au passage des anecdotes qui me revenaient comme ça en parlant. Au moindre de nos mouvements, je sentais son sexe soit mou, soit prenant un peu vigueur tout contre mes fesses, je souhaitais à chaque fois qu’il n’en soit rien, effrayé par la taille de l’engin, craignant la tournure que pourrait prendre les évènements au stade supérieur.

 

Si ça tu as aimé, n’hésite pas à laisser ton commentaire, et si tu n’as pas aimé aussi d’ailleurs !

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Roman gay Rose
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Vendredi 1 octobre 5 01 /10 /Oct 01:06

 

Le temps des affaires (Cinquième partie)

 

Rappel : Flav fait la connaissance d’Herbert Klaus un de ses managers au travers d’une belle randonnée dans la campagne de Wiesbaden. Il lui montre sa petite usine familiale. Un courant d’alchimie passe entre eux, ils vont même s’embrasser, mais Herbert ne semble pas assumer soit la notoriété de Flav, soit sa position de subalterne.

 

Le lendemain, je me rendis sans ma mère au siège administratif de notre entreprise. Dés mon arrivée, je mis les bureaux dans le branle bas de combat en convoquant les managers de chaque service ainsi que les différentes équipes marketings, tous étant avertit que je stoppais net tout ce qui était en cours de création : campagne pub, collection, fabrication… Erreur de débutant, la terreur s’installa bien malgré mois dans les différentes usines, l’information se relayant comme une traînée de poudre que tout était à l’arrêt dans les entreprises Birken. Lorsque je fis mon entrée dans la salle de réunion, mon attention fut attirée par tous ses visages déconfits, parmi eux, je dois l’admettre,  je chercha vainement celui d’Herbert Klaus.

-Est-ce que tout le monde est là ?

Ma secrétaire (autrefois celle de mon père) me fit un signe affirmatif de la tête, je me surpris à dire que monsieur Klaus n’était pas présent pourtant, elle m’expliqua n’avoir pas su le joindre.

-Voilà qui est regrettable, j’aurai voulu qu’il vous parle de sa collection. On va donc devoir se passer de lui. J’avais un peu le trac face à tous ses visages anxieux, un comble pour un comédien, mais la vieille Mercedes de ma mère fit diversion, je pu la voir braver les journalistes et délégués syndicaux qui campaient devant nos locaux, je demandais qu’on lui apporte un siège et je l’attendais avant de poursuivre. En s’asseyant, elle me dit à la dérobée rien que pour moi, fait attention tu crées un buz en ce moment même sur la chaîne nationale.

-Madame Trünk.

-Oui ?

-Quand je vous dis Birken, qu’est se qui vous vient en premier à l’esprit ?

-Chaussure…

-Fort bien et si je vous pose monsieur  Dikenberg la même question.

-Je réponds aussi chaussure.

-Et si je vous demande à tous laquelle en particulier?

La réponse que j’attendais fut soufflée par plusieurs personnes, mais assez discrètement, ne sachant pas ou je voulais en venir. Une femme de charge passa le long des vitres de la salle de réunion, chaussée des fameuses bibi, je me leva et alla la cherchée après l’avoir convaincue d’abandonner quelques minutes son chariot.

-S’il vous plait madame, venez un instant. Intimidée, elle me suivit cependant confiante. J’aimerai que vous disiez devant tout ses gens, ce que directement vous associez au nom Birken.

-Vous bien entendu.

Sa franchise dérida les visages les plus tendus, je la remercia et lui demanda ensuite ce qui lui venait à l’esprit, mis à part ma personne non sans jeter un regard sur sa propre paire de bibi.

-Les bibis bien entendu, les meilleures des chaussures allemandes.

-Merci madame, vous nous avez été d’une grande aide. Nous vous rappelerons plus tard si besoin. Maintenant messieurs dames, j’aimerai que vous feuilletez les différents catalogues que vous nous avez concoctés et que vous me disiez à quel page je les retrouve. Ma mère prit la parole.

-Ne chercher pas trop longtemps, elles n’y sont pas et j’espère que la prochaine fois que nous nous déplacerons ce genre de détails sera réglé !

-Pourtant madame Trünk, ce que vous portez élégamment aux pieds, ce sont bien des bibis ?

-Oui…

-Je sais que nous sommes en Allemagne et qu’on y produit les meilleurs « lager », mais avez-vous déjà visiter les usines Henekens au Pays-Bas. Je ne laissa à personne le temps de la réponse et repris mon exposé dont voici un bref résumé. Un long savoir faire, une bonne publicité, une histoire racontée qui fait vendre. Toutes les allemandes ont au moins une fois dans leur vie portée des bibis et vous, vous me les supprimées. Mais vous voulez ma perte et la vôtre ?

J’ose espérer que non ! Vous allez donc me retravailler ses catalogues, je veux que les meilleures ventes de la firme soient rééditées avec à côté des variantes contemporaines. Je veux au plus vite sur mon bureau les différents prototypes. Je veux une campagne axée sur la chaussure nationale qui traverse le temps sans prendre une ride, la chaussure de toute la famille. Nous allons également mettre au point un musé retraçant l’histoire des chaussures Birken,à l'image de celui des brasseries Henekens d'Amsterdam, je le veux interactifs, je veux que chaque visiteur y retrouve une paire qu’il a un jour porté, et je veux qu’à la sortie il reparte avec sa chaussure personnalisée. Je pense que vous êtes tous qualifiés puisque devant moi en ce moment, grâce à vous mes paroles vont se matérialiser et vous allez vous y mettre dés maintenant. Pour se faire... Merci de votre attention.

Les applaudissement ont suivi dans la salle de réunion, les caméras de télévision et les représentants syndicaux de l’extérieur n’en perdait pas une miette et se demandait se qui se passait à l’intérieur. La salle se vidait, je demandais qu’on m’envoie la délégation des syndicats, mais de les faire patienter quelques minutes, ensuite viendrait le temps des journalistes mais avant je devais m’entretenir avec ma mère.

-Tu as perdu la raison fils, nous faisons les flashs infos. On annonce la fermeture des usines partout dans le pays. On parle déjà d’un mouvement de grèves générales. On ne procède pas comme tu l’as fait.

-Ca ne nous fera que d’avantage de publicité.

-Ce n’est pas faux, je me demande quelle mouche t’a piquée cette nuit tout de même.

-N’êtes vous pas satisfaite ?

-Faisons entré la plèbe.

-Maman !

-Quoi, ils ne m’entendent pas, et je doute qu’ils aient jamais entendu ce mot.

La rencontre avec les différents représentants syndicaux se passa relativement bien, ils étaient rassurés, mais demandaient des garanties. Ma mère eut une idée de génie, faire une déclaration à la presse dans l’usine même de Frankfort avec le personnel afin de le rassurer, de faire d’une pierre deux coups en faisant taire les rumeurs dans la presse, en assurant que les usines restaient toutes dans notre giron. Je fis donc à nouveau un petit discours sur la chaussure, expliquait que nous nous redirigions vers ce que nous avions toujours produits des chaussures allemandes de qualités, que je comptais sur la patience de tous nos salariés, et que nous relancerions vite les machines. La garantie que je concédais aux syndicats c’était que durant l’arrêt des chaînes, personnes ne seraient mis au chômage technique, que l’on profiterait de ses jours d’arrêt pour rafraîchir les locaux de l’entreprise.  Durant ces quelques jours de battements, j'’avais laissé quelques messages à Herbert, tous d’ordre professionnel avec juste l’espoir et l’envie de le revoir, c’était après tout le seul moyen que j’avais pour rentrer en contact avec lui. Au bout de trois jours, il vint me trouver dans mon bureau tout sourire.

-Bonjour monsieur.

-Herbert, je croyais que vous nous aviez abandonné ici ?

-Pas encore non, j’étais en congé pour mes propres affaires, une commande que je devais livrer en personne.

-Une célébrité ?

-Pas de votre genre !

-C'est-à-dire ? Dis-je sur la défensive.

-Pas du genre à tout chambouler dans sa boîte en l’espace d’une demi  heure paraît-il.

-Je comptais sur vous lors de cette réunion.

-Il fallait m’en informer, et puis vous vous êtes très bien débrouillé seul. Je suis content de vos initiatives. Je pense que vous avez fait les bons choix.

-Nous verrons bien. Pensez-vous que votre amie Denise accepterait de me venir en aide ?

-Ma foi, je ne vois pas en quoi elle pourrait vous aidée ?

-C’est simple, je veux que l’on remette au catalogue les meilleurs ventes de la firme et ensuite elle a une collection d’affiche publicitaire que nous n’avons même plus ici dans nos locaux.

-Votre projet de muser n’est donc pas une rumeur !

-C’est votre muser qui m’en a donné l’idée. J’ai parlé à ma mère du repas que j’ai partagé chez votre mère en toute simplicité. Bien que nous soyons en deuil, si un dîner sans musique chez les Biamonds ne vous fait pas peur, nous serions ravi de vous recevoir à notre tour.

-Chez les Birkens vous voulez dire ?

-J’ai du mal avec mon propre nom, un comble n’est se pas ?

-Je pense que vous le défendez bien en ce moment, même si vous ne le portez pas.

-Ca me touche ce que vous venez de dire là… Etes-vous libre vendredi prochain ?

-Nous le sommes.

-Parfait, nous vous attendrons donc vers 17h30. Et autre chose, pensez-vous que le propriétaire des chevaux que nous avons monté l’autre jour me laisserait louer quelques heures par semaine une de leurs juments?

-J’en doute, car elles ne peuvent sortir qu’en duo, ce ne sont pas des bêtes de manège, il vous faudra faire une randonnée n compagnie d’un autre cavalier je le crains.

-Oh ça m’est bien égal, depuis notre ballade de l’autre jour, je n’ai qu’une envie remonter, je ne me souvenais  même plus combien j’aime ça, mais je n’ai malheureusement ici pas d’écurie à disposition.

-Dites moi quand vous aimeriez faire votre expédition et je prends contact avec le propriétaire, je vous laisserai ses coordonnées.

-J’apprécierai, même si vous en avez déjà fait beaucoup pour moi… et la société.

-C’est naturel. J’ai laissé à votre secrétaire les maquettes de mon département.

-Cette circulaire n’aurait pas dût arrivée dans vos services, c’est fâcheux.

-Une erreur qui n’est pas juste…

-Enfin, j’ai sans doute dit que chaque service devait revoir sa copie, en oubliant de mentionner le fait que le vôtre nous satisfaisait pleinement.

-Merci. Et à vendredi donc.

-A vendredi.

 

Nous étions un mardi le jour de cette entrevue, le lendemain je recevais l’adresse ou me rendre pour ma randonnée à cheval programmée selon mes disponibilités au jeudi après midi. Quand je frappais à la porte de la fermette dont j’avais reçu l’adresse personne ne vint m’ouvrir. Je patientais quelques minutes tout étant sensé être programmé et quel ne fut pas ma surprise quand je vis sortir de la grange Herbert sur son destrier menant son cheval dans ma direction tout en tenant les reines du cheval que j’allais monter.

-Bonjour ?

-Bonjour, je suis désolé mais le propriétaire n’ayant pas trouvé de cavalier pour vous accompagner, il a du se sacrifié.

-Vous êtes le propriétaire, vous vous êtes payez ma tête, mister Klaus.

-Du tout. E si ça vous dit toujours, je vous ai pris une jument de cinq ans pour vos envies de ballade.

-Et comment…

-Parfait allons-y !

La randonnée fut parfaire, dans cette campagne ou les champs se suivent à perdre de vues, à travers des chemins de terre que seul les gens du pays connaissent, nous avons alternés trots et galops. Nous étions sur nos montures depuis trois petites heures quand son mobile sonna.

-Ma moman, permettez que je décroche.

-Bien entendu.

-Comment, que dis-tu ? Elle est déjà arrivée, pas possible, je pensais qu’on ne nous l’envoyait pas avant deux semaines? J’ai hâte de la voir. Elle n’a pas subit de choc durant le trajet ? Comment ça tu ne l’as pas ! Mais il faut s’assurer qu’elle n’ait rien, ou est-elle ? Déjà à l’entrepôt ! Très bien, je m’en occupe. A tout à l’heure.

-Et bien, qu’elle entrain !

-A qui le dites vous, une merveille parmi les merveilles vient d’arrivée.

-De la famille à vous ?

-On peut dire ça. Il s’agit d’une automate du 18ème siècle. Ca vous dirait de la découvrir avec moi ? Je l’ai eue sur le fil chez Christie’s  et pour une véritable petite fortune.

-Votre engouement m’a gagné, et en plus il est temps de rentrer.

-Nous mettrons les chevaux aux boxes, comme ça nous seront tranquilles.

-Nous ferons comme vous voudrez.

-Il s’agit d’une musicienne, un plagiat de chez Jacquet-Droz, elle n’est pas aussi parfaite que celle du musé de Neufchatel, voilà pourquoi les experts ont un doute sur sa provenance.

-Je ne connais pas de musicienne de Neufchatel, excusez moi.

-C’est un automate conçu sans doute pour la court du roi de France, une dame jouant de l’orgue, ses doigts composent réellement la musique, ses yeux suivent les mouvements de ses mains, les mécanismes utilisées à l’époque pour lui donner vie sont époustouflants. La mienne fait tout ça aussi, ce qu’elle ne fait pas c’est bougé du torse et la révérence à la fin de son récital, elle a aussi moins de mouvements de tête, mais ça n’en est pas moins une prouesse technologique plus jamais égalée avant notre époque.

-J’ai hâte de voir ça.

-Rentrons les chevaux, elle nous attend dans mon petit musé.

Automates-Jaquet-Droz

 

-Herbert, rien qu’à l’arrêt on la dirait humaine.

-Elle est magnifique n’est se pas ?

-Si avec ça, vous ne parvenez pas à ouvrir votre musé, je ne comprends plus rien.

-Vous pensez que j’ai suffisamment de pièces ?

-Vous pourrez toujours agrandir votre collection, ce n’est pas la place qui vous manque.

-Vous avez raison, je vais la mettre en mouvement, je n’y tiens plus.

-Pas possible, mais c’est splendide, ce visage et ses yeux qui suivent les touches comme n’importe quel être humain le ferait.

-Vous imaginez que l’orge bien qu’à son échelle soit un véritable instrument, ce n’est pas une boîte à musique à remonter, c’est la figurine que l’on actionne, et elle joue réellement. Ici elle ne joue que cette symphonie, l’original peut jouée plusieurs partitions.

-J’en ai la chair de poules, si ses habits n’étaient pas aussi sophistiqué, on la croirait tout droit sortie d’un Vermeer.

-Vous aimez l’art ?

-J’ai fait une thèse avant de faire le guignol devant la caméra.

-En plus d’être drôle et séduisant, c’est qu’il y en a dans cette jolie tête.

-Je sais que vous pourrez écouter à satiété votre nouvelle amie, mais moi je n’aurai pas cette chance.

-Ca ne tient qu’à vous !

-Ha ?

-Vous me rendez dingue monsieur Biamond-Birken, dés que je suis en votre présence, j’ai envie de me jeter sur vous. De prendre possession de vos lèvres, de tout votre corps, de vous toucher, de… Vous n’êtes pas que cette gravure que l’on voit s’animée sur les écrans de cinémas, en plus d’être naturellement séduisant, vous êtes cultivé, dynamique , souriant, tout en vous m’attire.

-Waw, n’en jetez plus !

-Je ne voulais pas vous faire rougir. J’avais promis de ne plus rien dire ou tenter.

-Comment voulez-vous que je reste de marbre face à temps de compliments ? Par contre, je pense que je n’attends que ça que vous tentiez quelques choses. Je suis atrocement attiré par vous.

A ses mots, il se rua sur moi, m’enlaça et m’embrassa fougueusement. L’alchimie était vraiment intacte entre nous, pareil à notre premier baisé soit fusionnel…

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Roman gay Rose
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Mardi 28 septembre 2 28 /09 /Sep 02:55

 

Le temps des affaires (Quatrième partie)

 

Rappel : Flav est partit en randonnée avec Herbert, ce dernier lui fait visiter les alentours de Wiesbaden, lui présente quelques personnages locaux dont une vendeuse de chaussures qui lui fait un exposé des chaussures issues de son entreprise familiale.

 

J’ai été le premier à me réveiller dans cette auberge de jeunesse, les premiers rayons du soleil ont eu raison de mon sommeil. Nu, j’ai enfilé mon boxer de la veille, passer ma chemise sans la boutonnée, Herbert ne se réveillant pas, j’ai passé mon pantalon. Enfin quand je dis qu’il n’était pas debout, une certaine partie de son anatomie était au garde à vous, sous un fin drap qui en occultait juste l’aspect, et les dimensions n’en était pas moins impressionnante. Ma curiosité de la veille peu rassasiée du spectacle était grande aussi quand des idées emplies de désirs peu recommandables m’ont traversées l’esprit, j’ai tout simplement quitté les lieux. Direction le réfectoire, un petit déjeuner copieux plus tard grâce au bon soin du cuistot qui savait que Flavio Biamonds était dans les lieux, n’ayant toujours pas de nouvelles d’Herbert, je retourne au dortoir. J’admets qu’inconsciemment j’espérais le retrouver dans la même position, voir surtout nudité, je n’aurai de toutes façons rien tenter, ma nature n’étant pas de faire le premier pas.  Et nous n’en saurons jamais rien puisqu’il était déjà dans la cour, à prendre les billets pour un retour en bas en télécabine.

   telecabine_bicable_3s_cabine_cle581ee1.jpg

 

-Flav, enfin je voulais dire monsieur Birken, j’ai pris l’initiative des billets, car j’aimerai ramener les chevaux assez rapidement.

-J’ai l’habitude que l’on m’appelle par mon prénom.

-Oui j’ai entendu les enfants la veille.

-On pourrait donc ce tutoyer.

-Après tout, j’en ai déjà vu plus que la plupart de vos fans.

Bien entendu, c’est rire que j’ai fais à sa boutade, et si j’ai cru déceler dans son sourire comme quelque chose de carnassier, à ce stade des présentations, rien n’étant vraiment clair, j’oubliais vite mon impression. Nous avons donc rebroussé chemin, une fois arrivé aux chevaux, le temps étant de la partie, nous les avons poussé aux galops une bonne heure. Afin de laisser reposer les chevaux, nous avons fait quelques pas dans un chemin de campagne, nous avons aboutit  à un petit étang dans un bosquet, en parlant de tout et de rien, je ne sais plus comment il a eu cette bonne idée de suggérer une baignade. De mon côté, on me doit l’idée de plonger en tenue d’Adam. Idée qu’il a suivie sans aucun complexe et on sait pourquoi. En me déshabillant, je n’ai plus eu aucun doute sur son penchant pour la gent masculine, un hétéro n’aurait pas autant regarder. Quand il m’a rejoint dans l’eau, nous avons barboté, nous nous sommes éclaboussé comme des gosses, quand j’ai voulu lui sauter dessus afin de le plonger quelques secondes sous l’eau, j’ai été surpris par sa force, il m’a retourné comme une crêpe et c’est moi qui ai bu la tasse. Il me maintenait fermement, et dés qu’il m’a laissé émergé, j’ai tenté un rapport de force en lui sautant à nouveau dessus, mais cette fois ci, face à face, je pensais le déstabiliser et lui faire perdre pied un moment. Au lieu de ça, je me suis retrouvé à même son corps, peau contre peau, et dans le feu de l’action, en cherchant appuis sur le fond pour rebondir sur lui, je me suis retrouvé jambes enlacées autour de sa taille. Mes mains sur ses épaules, les yeux dans les yeux, les regards cherchant des accords tacites, j’ai mis fin à ce moment, défait mon étreinte, pour retourner sur la berge d’où j’avais plongé. Là, j’ai été m’étendre sur les galets entourant la pièce d’eau. Il est venu me rejoindre, s’est allongé à mes côtés appuyer sur un coude, je devinais ses yeux qui se posait sur mon corps perlé d’eau, un regard dans lequel j’ai plongé les yeux. Avec pour conséquence, cet idiot de cœur qui s’emballe et les poils qui dressent.

-Vous regardez quoi ?

-Vous, vous êtes tellement parfait ! On vous croit tout droit sortit d’un rêve, tant vous êtes beau.

-Vous n’êtes pas mal non plus dans votre genre… Et je me suis recouché sur le dos, afin de détourner les yeux…

-C’est quoi mon genre.

-Le genre responsable d’un service marketing, trop bien doté par la nature.

-Je ne suis pas que votre responsable marketing.

-Je vous écoute, vous savez tout de moi, comme tout le monde...

-Mon père avait deux petites entreprises familiales, une horlogerie faisant aussi des mécanismes d’automates pour enfant et une autres de chaussures pour enfants. Cette dernière a été rachetée à 60% par votre père alors qu’elle était au bord de la faillite. La seconde, si vous voulez, je peux vous la montrer, elle est non loin d’ici.

-Et toujours à vous ?

-Toujours à moi, oui.

-Vous devez m’en vouloir.

-D’avoir englober notre usine familiale à votre empire de la chaussure.

-Oui ! Ce serait légitime.

-Non, elle était quasiment en liquidation, grâce à votre famille, elle n’a pas disparue, la collection s’est même étoffée, et votre père aurai pu me dénommer de mon poste, chose qu’il n’a jamais faite, il m’a même permit d’établir mes propres horaires, ce qui me permet de gérer notre petite horlogerie.

-Vous me la montrez ?

-Si vous mettez un pantalon, car je ne voudrais pas que vous effrayiez ma mère et mes quatre employés…

 

                                                                           ****

 

-Il semblerait qu’il n’y ait plus personne.

-Il est près de 19h et le patron n’était pas là…

-Ce n’est pas aussi flamboyant que chez vous, mais imaginez-vous qu’autre fois, travaillait ici plus de cent personnes, toutes à la confection de boîte à musique, automates et montres.

-Pourquoi des montres et des automates ?

-Venez dans mon atelier, je vais vous montrez. Les mécanismes sont tout simplement semblables, les échelles sont juste différentes.

-C’est magnifique !

-Attendez juste de voir ses petites merveilles dans leurs costumes. Autrefois chaque commerçant avait un automate dans sa vitrine en Allemagne. Si bien qu’ils sont divers et variés. Nous en avons une petite collection personnel que j’essais d’étoffer dans le but de créer un jour un musé.

-Vous me les montrez.

-Je ne vais pas vous faire, manquez le clou du spectacle.

Et quel spectacle ! Dans la partie désaffectée de l’usine, un musé féerique qui n’attend que des visiteurs. Bon ! Les rabats joies diront aussi une meilleure infrastructure. Mais l’endroit est vraiment magnifique, en rentrant dans un vieux hall autour d’une ancienne roulotte de cirque, toutes une compagnie d’automates n’attend qu’un tour de clé qui une fois actionnée, vous plonge dans le passé, avec des ours articulés de toutes tailles faisant des numéros, un chien jongle lui un peu à l’écart, un enfant fait le poirier avant de retrouver sa stature initiale et sur un trapèze, une demoiselle semble faire une cabriole, grâce à un mécanisme complexe. Dans la roulotte, un perroquet vert fait du vélo le long d’une corde, à ce spectacle comme un gosse, j’ai applaudit. Dans un autre espace, ce sont toutes des maquettes de taille moyenne, des scènes de vie des métiers du début du siècle : l’apothicaire pesant ses préparations,  le joueur d’orgue de barbarie, l’accordéoniste, la maîtresse d’école frappant de la règle sur le tableau noir, l'invention du téléphone, etcetera. Ensuite derrière une série de vitrines, des boîtes à musique toutes plus hétéroclites les unes que les autres. Et dans le quatrième espace, une foule de jouet à remonter, aux mécanismes oubliés, datant d’une époque où l’on ne connaissait pas encore la pile, bref des objets désuet mais non dépourvu de charmes.

    automate.jpg

 

-Alors qu’en pensez-vous Flavio Biamonds Birken ?

-J’ai adoré et quel guide vous faites ! Par contre, si vous voulez ouvrir votre musé, inversé les espaces, les deux premiers espaces sont tellement plus oniriques, ce sont les images souvenirs que garderont vos visiteurs. Et vos montres, ou sont-elles ?

-En lieu sur. Et ne vous avisez pas de faire de l’espionnage industriel.

-Allons, je ne fais que dans la chaussure…

-Bien c’est par ici. Ici mon atelier que vous connaissez déjà, par là l’atelier d’assemblage et derrière cette porte, les montres.

-Mais c’est un coffre fort !

-C’est qu’elles le méritent, conçue uniquement en Allemagne, mécanisme en or ou en argent à l’ancienne, et toutes uniques.

-Elles sont magnifiques. Moi qui pensais que les montres, c’était l’apanage des Suisses.

-C’est d’eux que nous viennent notre savoir faire.

-Celle-ci est splendide, j’aime son design, vous me la vendez ?

-Je ne crois pas non, je pourrais vous en dessiner une similaire mais celle-ci est destinée au fils du président Egyptien.

-Rien que ça.

-Rien que ça. Venez, je vais vous montrez comment on assemble un mécanisme.

-Vous allez me laissez toucher vos bébés ?

-Commençons justement par une montre pour bébé pour inaugurer votre apprentissage.

Il m’a laissé dans son atelier, est partit chercher deux mécanismes qu’il a placé sur une table ressemblant à celle des architectes et m’a fait assoire devant l’un.

-Regarder attentivement chaque geste que je vais tâcher de faire au ralentit. En gros, il suffit d’assembler chaque rouage, l’étape la plus complexe du ressort, je la ferais pour vous.

-Ok, let’s go !

-C’est que vous ne vous débrouiller pas trop mal pour un novice !

-C’est que j’ai un bon professeur. Mais ce mécanisme n’est il pas un peu trop grand pour une montre ?

-Il s’agit en fait d’un réveil.

-Et les pièces sont en argent ?

-Il faut bien se différencier des concurrents chinois. Concentrez-vous !

-Oui chef !

-Nous avons presque finit.

Il s’est placé plus près de moi pour vérifier ce que je qualifierais de rouages à l’aide d’un stylet. Ensuite, il a mis ses bras de part et d’autre de moi, sans même me toucher, pour la partie sensible que le novice que je suis toujours dans l’art de l’horlogerie ne pouvait réaliser. Celle qui consiste en quelques gestes à donner vie au mécanisme. Des gestes que ses longs doigts pleins de dextérité accomplissaient sous mes yeux assez banalement. Je pouvais en même temps  sentir sa respiration sur la naissance de mon épaule dans mon cou et ça m’électrisait. Quand le mécanisme a été monté, il est partit dans la pièce voisine, j’en étais déçu, j’espérais intérieurement que ses lèvres allaient remplacer son souffle.

-Maintenant que nous avons presque finit le travail. Reste l’assemblage.

-Allons-y !

-Ca ne vous ennuie pas ? Je devais absolument finir ce prototype aujourd’hui pour le poster demain à la première heure.

-Non ça m’amuse même. Mais si c’est un prototype finissez le vous-même, je ne voudrais pas l’abîmer.

-Il y en a une paire… Donc aucun souci.

-Bon dans ce cas…

-Vous vous en sortez ?

-Je n’arrive vraiment pas à visser cette petite visse la haut. Comment faites-vous. Mes doigts sont pourtant plus fins que les vôtres !

-L’entraînement… Et j’ai de belles mains ! J’arrive vous aider.

Il s’est replacer derrière moi comme précédemment, à en quelques mouvements de poignets finit d’assembler sa petite horloge. Le travaille accomplit, il est resté là planté derrière moi, j’ai donc tourné mon visage vers le sien, nos lèvres n’étant qu’à quelques centimètres, ses yeux plongeant dans les miens, j’ai uni ma bouche à la sienne. Quelques secondes plus tard, sa langue s’entortillait autour de la mienne, dans une pelle magistrale il m’a rarement été donné de connaître. Il s’est ressaisit, à reculer de quelques pas, il allait dire quelques choses mais lui s’étant écarter de moi, je me suis levé du tabouret sur lequel je me trouvais pour aller vers lui, et ne voulant pas entendre ce qu’il comptait me dire, j’ai à nouveau uni mes lèvres aux siennes. Ses bras restant ballants, c’est moi qui l’ai enlacé, tout en l’embrassant, j’ai passé mes mains sous sa chemise et lui ai caresser le torse, enfin il a passé ses bras autours de moi, oser quelques caresses dans le bas du dos. Je pouvais sentir son sexe en érection se frotter au mien tout deux encore bien à l’abris de nos pantalons. Son portable s’est mis à sonné, et à rompu l’enchantement. Je devinais à la conversation qu’il s’agissait de sa mère qui s’inquiétait de savoir si le prototype était prêt à être expédié, se que je n’avais pas envisagé c’est qu’il lui parle de moi, de ma présence tardive en leurs locaux. Quelques minutes plus tard, j’étais convié à leur table, en toute simplicité, une simplicité équivalent celle collé monté de ma mère. Madame Klaus parlant le français couramment c’est dans cette langue que son fils ne maîtrise pas qu’elle s’adressa à moi tout au long du repas, aller savoir pourquoi. Elle avait par contre vu quelques uns de mes films, et on en parla un chouya. Bien entendu, il fut énormément question des entreprises Birken, tout de go, elle me demanda si je comptais les vendre. Une question que personne excepté elle, osa jamais me poser, quand tout semblait à présager que je m’en déferai. Je fus honnête dans ma réponse, je lui dis que je ne savais pas encore. Je pense qu’elle répéta ma réponse et sa question pour la première fois en allemand à son fils. Puis nous conversâmes encore longuement sur tout et sur rien en français. Au moment de me retirer, elle reparla à nouveau à son fils dans cette langue dont je ne maîtrisais rien. Herbert partit dans un fou rire dont il eut du mal à se débarrasser. Mais en chemin, il me répéta les dires de sa mère, elle me trouvait tout simplement parfait pour son fils, et qu’au passage je leur ferais une pub gratuite sans précédent pour leurs montres.

-Au moins, elle est franche madame Klaus.

-Ca en est parfois gênant !

-Et donc elle sait qu’elle ne sera jamais grand-mère ?

-Elle espère bien l’être un jour, mais je n’ai pas encore trouvé l’âme frère pour ça.

-Votre maman est résolument moderne.

-Excusez moi pour tout à l’heure, je n’aurai pas du succomber à la tentation.

-C’était agréable, je ne regrette pas.

-Ca ne se reproduira plus, je vous le promets.

J’étais arrivé à bon port, je sera la main qu’il me tendait, descendit de voiture et rentra assez dépité me glisser sous les draps, en évitant bien de passer par les appartements de ma mère…

 

montre-meca.jpg

 

N'hésitez pas à me laisser vos commentaires, vos impressions, ça m'encourage vraiment à poursuivre... Flav ;)

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Roman gay Rose
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Vendredi 24 septembre 5 24 /09 /Sep 01:40

 

Le temps des affaires (Troisième partie)

 

Rappel : Flav est en Allemagne et coacher par sa mère, prend en main l’héritage de son père, lors d’un cross, il fait la connaissance d’un certain Herbert Klaus. Ils doivent se retrouver dans les lignes qui suivent pour un nouveau défi.

 

-J’arrivais en trottinant à la croix de fer dressée au centre du bois, en faisant le moins d’effort possible afin de m’assurer une seconde victoire, tout en étant suffisamment échauffé.  Herbert m’y attendait déjà…

-J’étais persuadé que vous viendriez.

-Je suis là en effet. On la fait cette course ?

-L’arrivée, notre point de départ, d’ici nous filons jusqu’à la chapelle, en faisons le tour et que le meilleur gagne, je vous laisse donner le top.

-Top… Dis-je, tout en démarrant notre course, certain de ma victoire. Un sentiment qui s’accru quand au bout de quelques minutes, en me retournant pour voir la distance qui nous séparait l’un de l’autre, je ne le vis pas. Je continuai ma course de plus belle, ayant envie de le croiser dés lors  que je serais sur le chemin du retour. Mais qu’elle ne fut pas ma surprise en haut de la côte qui menait à la fameuse chapelle, de le voir s’étirer sur une marche du perron. Dés qu’il m’aperçu, il fit sous mes yeux le tour de l’édifice, et me croisa bien vite à contre sens, certain de sa victoire. En bon mauvais perdant, je continuais tout de même ma course, réfléchissant à ce que je pourrais lui dire…

-Vous êtes un tricheur monsieur Klaus.

-Pas le moins du monde monsieur Biamonds. Nous étions d’accord sur trois points, faire le tour de la chapelle, revenir à la croix, et que le meilleur gagne, n’est se pas ?

-Vous m’avez bien eu en effet…

-Comme en affaire, il faut toujours connaître le terrain avant de se lancer.

-C’est la deuxième fois, que vous insinuez sur mes capacités de gestionnaire, j’aimerai que vous me dites clairement les choses, si vous voulez jamais encore courir en ma présence.

-Je vous l’ai déjà dit, vous ne connaissez rien des fabriques de votre famille.

-Car vous oui ?

-Je pourrai vous en dire pas mal en effet, mais là, je vois que vous êtes surtout essouffler, ça vous dit un verre d’eau fraîche chez Beth ?

-Ma fois oui, mais je n’ai rien sur moi pour payer.

-Moi non plus, mais Beth mettra ça sur ma note, je suis un habitué.

-Dans ce cas…

Voilà comment nous avons atterrit dans l’auberge de Beth, seul débit de boissons du coin « authentique » d’après Herbert, avec les typiques nappes à carreaux rouges et blanches et les chopes en grés peintes. Je n’ai rien compris au dialecte de Beth, je me suis laissé servir par Herbert, et même bercer par sa voie. Son anglais avec une pointe d’accent allemand, je le trouvais plutôt plaisant et même s’il ne m’avait pas répondu à ma question, je le laissais me raconter son pays, un peu le mien. Le soir tombait, je le fis remarquer alors que de plus en plus de jeunes gens remplissait les lieux, j’appris plus tard que le soir, c’était le point de ralliements des jeunes de la région. Il me raccompagna jusque chez moi et me nargua en me montrant quelques raccourcis à travers bois.

-Avant de nous quitter. Vous m’avez beaucoup parlé de la région, de ses gens, mais pas des Birken !

-Vous faites quelques choses ce samedi ?

-Pas que je sache.

-Au lieu d’une course, du tourisme instructif ça vous dit ?

-Avec vous ?

-Oui et sans raccourci, 8h à la croix de la fin.

-Vendu, la croix du bois c’est bien ça ?

-Oui on l’appelle « de la fin » car elle a été érigée pour marquer la fin d’une épidémie de fièvre espagnole.

-Et bien, elle est attestée depuis le 14ème siècle alors ?

-Je suppose, je n’ai jamais vérifié.

-Bien à samedi.

-C’est cela, oui !

 

                                                                      ***

 

-Qui était ce jeune homme avec toi Flavien ?

-Un voisin avec qui j’ai sympathisé et avec qui je cours à l’occasion.

-Je suis contente que tu te plaises ici, bien que ça ne vaille pas chez nous.

-Ne sommes-nous pas ici aussi chez nous.

-Si bien entendu, mais chez nous, c’est chez ta grand-mère, promet moi de ne jamais t’en défaire.

-Ou de la céder à une ville comme votre amie Gaby

-Bandit !

-Demain, qu’est se qui nous attends ?

-On va passer dans les différents services de l’usine, je ne doute pas qu’un grand nombre d’ouvrières rêvent de te voir en chair et en os.

-Ca me manque les autographes et les photos, ça tombe bien.

 

                                                                      ***

 

Durant cette visite, dans les ateliers, je me suis de bonne grâce plier au jeu des photos et des autographes, il n’y avait que dans les bureaux que l’on n’osait pas me demandé pareil chose. C’est dans les bureaux que je croisa Herbert, le costume lui seyant bien plus que les vêtements de sport. Il demandait à une secrétaire que tout soit prêt demain sur son bureau. Alors que nous arrivions en escorte dans le service marketing. Soit le directeur et quelques cadres des différents services, comme Herbert arrivait dans notre direction, je devinais que le directeur était embêter de nous le présenter, mais il nous fut présenter comme étant le sous directeur de la section enfant. Directement, ma mère demanda pourquoi il n’était pas présent lors de la réunion des directeurs. Herbert lui répondit tout de go :

-Car il y a incompatibilité entre moi et vos autres directeurs. Et que eux comme vous, vous ne pouvez pas vous passez de moi tant que je génère des bénéfices.

-Monsieur Klaus je présume, mon mari aimait beaucoup votre franchise et m’a louée plus d’une fois vos talents.

-Merci madame.

-Je compte bien en effet que vous ne nous quittiez pas, de plus, j’adore le nouveau catalogue pour enfant que vous nous avez concocté cette année. Bien, maintenant continuons messieurs.

Ainsi donc, ce samedi, j’allais faire du tourisme avec un de mes sous-directeur, je me posais quelques questions et si mon instinct me disait de lui faire confiance, je ne voulais pas refaire la même bêtise qu’avec Max. C’est donc sur mes gardes, que la semaine s’étant écoulée, je me rendis à la croix de la fin.

-Vous êtes pile à l’heure monsieur, c’est parfait.

-Je le suis, mais je n’ai pas encore pris de petit déjeuner.

-Allons chez Greta, la boulangère, avez-vous déjà mangé un « mètre de fraise ».

-Ma fois, j’ai faim, mais un croissant suffira.

-Laissez-vous tenter. Ca ne fait pas réellement un mètre et c’est délicieux !

-Ok.

Cette pâtisserie, est une sorte de milles feuilles à la chantilly, les pâtes sont plus épaisses et plus sucrée que dans la recette traditionnelle française, dans la chantilly entre les deux pâtes, des fraises, et sur la couche du haut des spirales à nouveaux de chantilly, soupoudrée de sucre impalpable. Tout en marchant hors du bois vers des champs, le savoureux déjeuner terminé, alors que je me pourléchais les lèvres, afin de me débarrasser de cet excès de sucre éparpiller par le vent, en riant il me dit que j’en avais encore un peu au dessus des lèvres vers la droite, et ma langue ne parvenant pas à cet endroit, de son majeur, il me débarbouilla, son doigt effleura mes lèvres un bref instant. Ce moment aussi succinct fut-il, ce contact m’électrisa, aussi embêté que moi par ce geste spontané, un chouya tendancieux ou spontané, j’hésite, je me mis à rire pour détendre l’atmosphère. Nous étions arrivé à une petite ferme, deux chevaux scellés nous attendaient attaché à un chêne, ainsi que deux vélos contre une rambarde.

-Je ne savais pas si vous saviez manqué, alors j’ai fais préparé deux vélos au cas ou.

-Imaginez que je ne sache pas faire du vélo non plus.

-Je n’avais pas envisagé ce cas de figure.

-N’ayez crainte, j’adore les chevaux, et je n’en fais plus suffisamment à mon goût.

-Dans ce cas, Isabella sera pour vous. Moi je prends Xanthos.

-Elle est magnifique.

-Je crois que c’est une jument qui vient de l’élevage de votre grand-père.

-Vraiment ? C’est une championne alors.

-A la retraite bien méritée…

Durant cette petite randonnée d’une heure, Herbert était un guide parfait, il savait tout sur les différents monuments ou constructions devant lesquelles nous passions, je buvais littéralement ses personnes, quand il passait devant moi, je ne me lassais pas de le détaillé. Un cavalier sachant se tenir, c’était indéniable, aucune manie de ceux qui on apprit à monté sur le tas, les étriers bien positionné, des talonnades invisibles, un jeu de raines parfait. Lorsqu’il se retourna dans ma direction, je ne pus cacher mon trouble, je rougis comme un gosse avant de rire en guise de diversion, d’un de ces rires nerveux incontrolables.

-Qu’est se qui vous fait rire ?

-Je me demandais ou vous aviez appris à monter comme ça ?

-Au manège de Düsseldorf, puis avec mon père, il avait quelques chevaux. Vous voyez ce village devant nous, c’est là que nous allons.

-C’est vraiment très pittoresque ici.

-Figurez-vous que le village a pourtant été complètement détruit en 45 sous les bombardements, la volonté des villageois a été de tout reconstruire à l’identique. Je pense qu’ils ont eu raison. Il est tellement reposant, le temps semble s’y être arrêté et pourtant il est bien réel et vivant.

-Vous aimez ce village ?

-C’est celui de mon enfance, ma mère en est native. Mais là, nous allons laisser les chevaux à l’auberge de l’entrée du bourg et nous allons nous rendre chez Denise, une femme adorable dont le magasin vaut le détour.

Comment décrire à l’aide de mots cette boutique, un maison blanche typique, au colombage vert pâle, derrière les petites fenêtres des chaussures bien mise en évidence sur des socles, et à l’intérieur un capharnaüm de boîtes de chaussures, un fourbi organisé ou seul sa propriétaire s’y retrouve. (En italique, dialogue se tenant en allemand)

-Et bien Herbert, tu as besoin de quelques choses ?

-Pas vraiment Denise, je suis venu montrer ta boutique à un ami, mais qui sait, peut-être trouverons-nous, notre bonheur.

Alors que la vendeuse en question me détaillait, je lui dis en allemand.

-Enchanté madame.

-Ca alors, il y a une éternité qu’un Birken n’a pas mis les pieds dans ma boutique. Grand-pa vivait encore, et votre grand-père avait du insister pour qu’on prenne vos chaussures à l’époque et depuis on ne vend plus que ça.

-Excusez moi, je ne suis pas certain d’avoir compris.

-Par chance pour vous monsieur Birken ou Biamond comme vous vous faites appeler en Amérique, j’ai eu un Yankee pour amoureux et je me débrouille encore un peu dans la langue de Shakespeare.

-Même brillamment.

-Alors mon petit Klaus, dites moi, pourquoi vous êtes là.

-Le monsieur ici aurait besoin d’un petit exposé sur les Bibi.

-Les Bibi ?

-Les meilleurs chaussures que l’Allemagne a jamais fabriquée, et que pour une raison qui nous échappe à tous, vous avez décider d’en arrêté la production. Voyez un peu, ces chaussures que j’ai au pied, chaque allemande, en a portée au moins une fois dans sa vie. Moi toute ma vie, et heureusement que j’en ai en stock pour finir mes jours. Allons derrière, que je vous fasse une petite rétrospective. Vous prendrez un choco tous les deux ?

-Oui Denise, mais prend ton temps, nous avons le temps et il faut que le petit apprenne sa leçon!

-Bien, dans cette boîte, les premières affiches des Bibi, sortie tout droit des ateliers de chez les Birken. Votre arrière grand-père a tout simplement eu la bonne idée de commercialiser les sandales de notre région, en les simplifiant des artifices inutiles style pompons ou clochettes, que les jeunes filles ajoutaient le jour de leur mariage. Je n’ai bien entendu pas connue cette époque, ce sont des héritages ses affiches, j’y tiens et j’en prends grand soin par égard pour ceux qui les ont conservées avant moi. Mais vous pourrez jugez grâce à ses affiches que le modèle en lui-même a traversée bien des générations. Sans jamais prendre une ride. C’est un peu la chaussure du peuple, celle qui en plus d’être joli ne vous fait pas mal aux pieds ! Ne riez pas, c’est important pour une chaussure. Dans cette boîte, le regain de la chaussure dans les années cinquante, dans cette autre, les modèles des glorieuses, la Bibi avait tellement été simplifiée, que s’était quasiment devenu une pantoufle de mamy. Votre père nous l’avait rendue, avec chaque année une variante pour la contre façon. En nonante deux, un scratch, en nonante trois un bouton pression, en nonante quatre un bout plus épais, en nonante huit, ma préférée celle avec un petit talon plat plus haut. En 2002 la mixte, ça s’était encore une bonne idée de votre père. Et 2003, plus de Bibi au catalogue, excepté dans la collection enfant ou elle se décline dans toutes les couleurs et en daim, dommage que j’ai un grand pied, et que les pointures enfants cessent au 36, sans ça je me chausserai au rayon enfant. Et cette boucle que tu nous as remis au goût du jour Klaus, qu’elle merveille.

-Elles se vendent bien ?

-Pardis, j’en suis à ma troisième commande depuis qu’elles sont sorties.

-Vous avez des affiches de cette nouvelle collection ?

-Dans la fenêtre sur le pignon en sortant vers l’Eglise.

-Nous devons poursuivre notre route, j’ai encore d’autre chose à lui montrer, et nous sommes pris par le temps.

-Repasse me voir à l’occasion.

-Bien entendu Denise, à bientôt.

 

                                                                       ***

 

-Elles sont mignonnes vos chaussures pour enfants.

-Vos chaussures, moi je les ai juste mis au goût du jour et en évidence.

-Comment se fait-il que le département enfant et adulte ne travaillent pas en synergie.

-Car ce sont des usines bien distinctes depuis toujours.

-Allons voir le mémorial de la place du village de plus prêt. Ne remarquez-vous rien ?

-J’hallucine au ce soldat porte des Bibi.

-Pas des Bibi, mais des Birken, le pendant masculin pour homme. Ici c’est un mémorial aux canonniers de 14, l’ancêtre des chaussures de sécurité si vous voulez.

-Et vous et Denise, me faites comprendre que par ignorance, je supprime des rayonnages allemands une chaussure nationale…

-Elle existe toujours pour les enfants. Si vous le voulez, nous allons maintenant nous rendre au fort, mais pour ça nous devons prendre la télécabine.

-Encore des chaussures ?

-Un chouya, mais surtout une vue imprenable.

La vue en effet était splendide, la visite du fort fut très intéressante, nous nous attardâmes quelques minutes de plus que le groupe sur une vitrine dédiée à l’habillement des militaires, dans laquelle, on rendait une sorte d’hommage au Birken pour homme. Des chaussures de sécurité sur lesquels même un camion pouvait rouler sans broyer les pieds du militaire. Ses quelques minutes, nous valurent de raté la dernière cabine, ils commençaient à pleuvoir des trompes d’eau, le responsable de la boutique souvenir nous conseilla de passer la nuit dans l’auberge de jeunesse attenante au site, que seul occupait un groupe d’enfant d’école élémentaire avec leurs instituteurs. J’étais épuisé par la randonnée, je ne me le fis pas dire deux fois, je dormirais en auberge de jeunesse. Dans le réfectoire, on nous servit une goulache élémentaire et des pommes de terre rissolées. Je n’avais qu’une hâte prendre une douche et me coucher, manque de bol, un des enfants reconnus en moi un certain « Kevin », un personnage que j’avais joué dans une comédie pour ado ayant eu un grand succès en Allemagne. 25 photos et autographes plus tard, je me dirigeais vers ce dortoir que je devais partager avec Herbert, j’entendais les jets d’une douche qu’il devait prendre, me doutant que les cabines douches devaient être en enfilade à proximité, je me dévêtit, ne garda que mon boxer, muni de la serviette que j’attrapa au vol sur un des lits, je me rendis dans les douches. Dans mes souvenirs de colonies de vacances, les douches n’étaient pas communes dans les auberges de jeunesse, en Allemagne bien. Je tombais directement sur Herbert, nu en train de se savonner, ses jambes poilues contrastait avec son torse quasi imberbe, excepté une ligne reliant son nombril à son pubis, et quelques poils autour des tétons. Je fixa furtivement bien malgré moi, cette impressionnante verge au repos qui semblait avoir été greffée par erreur et importée d’Afrique sur son corps. Pour enfin me reprendre et m’excusez.

-Excusez-moi, je ne savais pas que les douches étaient communes, j’étais fatigué et…

-Ne vous excusez pas, pour avoir une musculature comme la votre, ne me dite pas que vous n’avez jamais pris de douche collective. Et puis comme ça on est quitte.

-On est quitte ?

-Moi j’ai déjà vu sur grand écran votre derrière.

-Oh, il est aussi sur Internet celui-là… Et si ça ne vous dérange pas, je suis tellement fatigué, que je n’ai qu’une hâte…

-Venez, on est quand même tous fait de la même façon.

J’enlevai donc mon boxer, et choisit un pommeau qui se trouvait en vis-à-vis du sien, pas à côté, par peur qu’il me voit bandé. Par chance, ma queue reprit sa taille normale. Mais je n’avais pas de savon. Je dus donc me retourner pour lui en demander.

-Vous avez du savon ?

-Dans le distributeur près du pommeau.

-Le mien est vide.

-Pas le mien.

Je me déplaça donc et pris ma douche juste à côté de lui. Je ne pus pas faire sans regarder son impressionnant engin qui pendouillait mollement entre ses jambes. Je me demandais même ce que ça pouvait donner en érection un braquemart pareil, et le plaignait même un peu, j’imaginais que des filles auraient pu en être effrayé. Ensuite je me dis que sur ce terrain là, aucune chance de m’y mesurer, et cela me fit rire.

-Pourquoi riez-vous ?

-Je n’oserai jamais vous le dire.

-Mais si dites. Que je rigole moi aussi.

-Et bien, je me disais qu’à la course c’est indéniable, je vous bats. Mais qu’il est un terrain que maintenant que je le connais, je ne vous défierai jamais, ne faisant pas le poid.

-Ha oui et quel est-il ?

Pour réponse, je fis un mouvement d’épaules, et étant face à face lui chercha dans mes yeux, une réponse, ou sur mes lèvres, une réponse qui ne venait pas. Je baissa donc sur son insistance les yeux vers mon sexe, puis je regarda le sien et ainsi de suite une ou deux fois. Il fit de même et s’esclaffa assez fort.

-Se n’est pas une raison pour vous marrez ainsi, je vais finir par mal le prendre.

-C’est que je n’y suis pour rien, si mère nature m’a mieux pourvu que vous.

-Ca reste encore à voir tout de même, si elle n’est pas là à son maximum.

Il s’esclaffa encore un peu plus…

-On dirait deux ados qui découvrent des « choses ». Et il sortit pour s’essuyer. Moi de mon côté, je prolongeais encore un peu ma douche, au moment ou je sortis à mon tour, je le vis se glisser nu sous un drap, après m’être essuyer je fis pareils que lui sur un des lits voisins. J’éteignis l’éclairage, et avant de m’endormir, j’avoue que je scrutais dans la pénombre, la bosse blanche que formait son paquet sous les draps.

 

(Voulez-vous savoir la suite, faites le moi savoir avec vos commentaires!)

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Roman gay Rose
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