Samedi 19 juin 6 19 /06 /Juin 17:20

Bonjour à tous amis lecteurs,

 

J’espère que les aventures ou les amours de Flav, vous passionnent toujours autant, n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos impressions, j’y réponds toujours dés que possible. Un lecteur trouve mon blog un tantinet brouillon, aussi je publie par la présente quelques explications. Sur ce blog, à ce jour, vous pouvez suivre les aventures d’un seul héros alias Flav autour duquel gravite toute une bande d’ami(e)s. Le texte est pour qui le veut tel un roman intitulé « Flashback sur ma vie », il suffit de lire l’article le plus ancien pour commencer par le commencement. Les différentes catégories créées regroupent en fait, les chapitres dont le personnage secondaire est un compagnon de route de Flav, les textes des différentes catégories ne se suivent pas forcément dans le roman. Il arrive qu’un personnage disparaisse de l’environnement de Flav pour réapparaître par la suite, un peu comme dans la vraie vie ;) Certains en disparaissent même totalement…

 

Récapitulatif des principaux personnages :

Flav/ Flavien Biamond : Héros du roman, historien de formation, se retrouve un peu par hasard comédien sous le pseudonyme de Flavio Biamond .

Francis De Fontfaye: Homme d’affaire aisé, premier amour de Flav et personnage récurent.

L/ Ted Strauss : Homme d’affaire américain, « grand amour » de Flav au destin tragique.

Gina Di Rufo Marino : Amie de Flav, professionnelle du mariage qui rapporte gros, femme d’affaire invétérée et spécialiste de la mode, elle est le tremplin de Flav.

David/ Dave Lerry : Artiste peintre, photographe, réalisateur et metteur en scène, amant et/ou ami de Flav.

Olga Schmidt : Meilleure amie de David, elle devient aussi celle de Flav, styliste qui se fera vite un nom notamment en travaillant pour le cinéma.

Kate Strauss : Sœur de L, « belle sœur de Flav », elle a deux enfants, Clémentine et Dany les neveux de Flav, elle dirige les affaires des Strauss après L.

 

Pour plus de questions : flav@gmx.fr

 

Si vous voulez rejoindre ma communauté Roman Gay Rose, n'hésitez pas, dans celle-ci, j'aimerai regrouper tous les blogs dans lesquels il y a des récits, des textes gays hards, ou softs, peu importe tant que l'imagination y est Reine! http://www.erog.fr/com-1167479087/Roman_gay_Rose.html 

Par flav1982.over-blog.com - Communauté : Roman gay Rose
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Samedi 19 juin 6 19 /06 /Juin 17:13

Pendant le brunch, je fis contre mauvaise fortune bon cœur, beaucoup des amis et amies de Scoty venaient de loin, du Montana, de Californie, d’Iowa, d’Italie et même de Belgique. Chacun des invités eut droit à un petit tête à tête et quand vint le tour de Francis, nous le fîmes en français, afin que personnes ne devinent mes paroles.

-Alors comme ça, tu es le web master le mieux renseigné ?

-Oué.

-Et tu fais comment, je ne me sens pas épié du tout, je te rassure. Dis-je non sans quelques grandes ironies.

-Gina était un bon imprésario impossible à soudoyer, je n’en dirais pas autant de ton personnel actuel.

-On ne peut faire confiance à personne ici.

-Tu es pourtant bien protéger, et tes affaires sont en de bonnes mains avec ton avocat actuel. Il est assez bon !

-Tu cherches un avocat ?

-Tu l’aimes ?

-Je pense.

-Bien… Tu remarqueras, que nous arrivons à dialoguer comme deux personnes civilisées.

-Oui c’est étonnant, sinon quoi de neuf ?

-Que du vieux, moins de cheveux.

-Ca te va bien cette coiffure rebelle remarque.

-Ca fait plus mec, et ça me rajeunit, cette mode boule à zéro, elle met à égalité toutes les générations.

-Et comment va ta mère ?

-Elle va au cinéma maintenant et avec ta grand-mère !

-Ha bon ? Elles boivent du coca et mangent des pop-corn aussi ?

-Je ne crois pas que ta grand-mère offre ce service dans sa grange fraîchement reconvertie en ciné?

-Je comprends mieux, je les voyais mal dans un cinéma au milieu de la plèbe.

-Elles restent canapés et petits fours. L’Europe ne te manque pas ?

-Non, je sais qu’elle est toujours là. Je vais bientôt faire une tournée en Europe pour la promo du film.

ScotUn film? Ca j’ai compris. Ce monsieur a suffisamment de scoop, partage ça avec nous plutôt. Et toute la petite assemblée qui lorgne sur moi avide de renseignements.

-Je parlais juste de ma prochaine promo en Europe, mes seuls projets à venir.

Francis s’éloignant, Scot vint me dire qu’il trouvait Francis trop sexy, il me demanda même de le brancher avec si possible.

-Je vais être honnête avec toi, je le connais bien.

Scot Bien comment ?

-J’ai été très proche de lui tout un temps.

ScotJe vois et ça te dérangerai ?

-Que tu sortes avec, pas du tout ! Mais…

ScotHuumm, je sais qu’il habite en Europe, mais il fait souvent la navette entre ici et là bas.

-Oui il est très volage !

ScotHan, tout le monde peut changer après tout…

-Oui tout le monde, sauf Francis.

ScotIl m’a invité à venir chez lui, tout frais payé, pendant ta promo en Europe, comme de toutes façons, j’avais décidé de t’y suivre avec Max.

-Max aussi ?

ScotOups, il voulait te faire la surprise…

-Ok, je jouerai de mes talents d’acteur et feindrais la surprise. Je pensais qu’il viendrait juste à DC…

-Il a demandé quinze jours pour pouvoir t’accompagner.

Direction DC, direction la Virginie, direction la maison, et un périple en amoureux à travers les states, à ma demande Max a pris en lising le dernier cabriolet Peugeot, une manière efficace de le tester avant de l’acheter. Je le trouve vachement sexy au volant du bolide, souvent alors qu’il écoute l’info route à la radio, je ne me lasse pas de l’admirer, je rate des tas de paysages, mais ses minuscules pâtes d’oie, son nez grec, son profil, ses yeux, touts chez lui me rend dingue. De temps en temps, il me regarde au travers de ses lunettes de soleil, il me demande se que je regarde, je réponds « rien », il me sourit, et je fonds encore plus. J’ai 15 ans ! J’aime un gars, d’un amour bête et sincère. Quand il me demande si ça va, je réponds que oui, hors j’ai mes genoux qui sont raides de rester inactif dans la voiture. Alors, je me déchausse, place mes pieds en éventail sur le tableau de bord en face de moi. Je m’endors, je rêve, je suis bien, je ne me demande même pas si lui veut faire une pause, je me laisse conduire, je suis bien. J’ai hâte de retrouver la plantation, et mes amis en compagnie du mec que je trouve être le plus beau et le plus gentil du monde. Ce n’est pas L, à qui je pense encore bien souvent, c’est autre chose, une autre histoire que je vis, je ne les compare même pas, je sais que ça me ferait bien trop mal. Du coup, je savoure, je m’endors alors que je regarde la route. Je rêve de la Belgique, d’un bon petit repas dominicale quand on me tapote l’épaule. J’ouvre les yeux, nous sommes sur un parking

-Ca te dit de passé la nuit ici ?

-Tant qu’il y a une piscine, je m’en moque, qu’est se que j’ai chaud…

-Oui, ils ont une piscine, lis un peu ce panneau.

-Copacabana, piscine, clim, … que demander de plus.

A l’accueil, une femme d’une cinquantaine d’année, absorbée par son feuilleton, daigne quitter son fauteuil pour venir nous annoncer qu’il n’y a plus de libre que deux chambre à lits jumeaux. Le tarif est donc double à moins qu’on accepte de la partager. Max se risque à demandé de combien est la différence de prix et je lui découvre des talents d’acteur.

-Ha oui quand même, et bien nous ne serons pas mort de devoir partager pour une nuit la même piaule, j’espère juste que tu ne ronfleras pas de trop !

La chambre est sordide, moquette rose, couvre lit bleu ciel, un mobilier d’osier ringard, mini bar, radio, TV et matelas à remous le tout fonctionne ou presque avec des jetons disponibles à l’accueil d’après le flyer plastifié tout usé posé sur une table de nuit. Max retourne dons dans le hall, acheter quelques jetons, moi je me mets en maillot, je ne l’attends pas, et je file à la piscine. Je suis siffler par une mamie, alors que je suis sur le plongeoir, elle m’envois même un baiser. Je fais quelques longueurs, et une fois que j’en ai mare, je décide d’aller m’allonger sur une chaise longue. Max arrive, je l’avais presque oublié.

-Le restaurant de l’hôtel est fermé en soirée. Il y a un motel qui fait grill à environ dix minutes.

-Et bien va pour le grill.

-On devrait peut-être changer d’endroit, c’est pas vraiment le top.

-Chuuut, moi je trouve que c’est très bien !

-Je vais me mettre à l’aise, je vais aussi faire quelques brasses.

Je me retrouve à nouveau seul, je ferme les yeux, le soleil finissant sa course, il est assez bas et dérangeant, mais moins méchant que quelques heures plus tôt sur le coup de midi. Je suis obligé de les rouvrir une voie chevrotante m’adressant la parole. Une mamie texane au chapeau de plage assortit à la moquette des chambres.

-On vous a déjà dit que vous ressemblez à l’acteur qui a joué dans le film avec les demoiselles d’honneurs, vous savez avec la blonde qui jouait dans la série de l’hôpital.

-Ha oui, j’ai vu ce film, « Mariage décalé » le titre.

-Oui c’est bien ça.

-Et bien…

-Greta.

-Et bien Greta, on me l’a déjà dit en effet.

-Je peux prendre une photo pour montrer à ma petite fille qui n’a pas voulu venir cette année avec moi ce qu’elle a raté ?

-Ma foi, pourquoi pas, attendons que mon ami revienne, il nous prendra en photo.

-Je suis certaine que l’année prochaine, elle me suppliera pour venir.

-Vous êtes marrante.

-A mon age, on dit ce que l’on pense, on a plus le temps de réfléchir. D’ailleurs vous ne devriez pas vous rendre à ce grill, tout y est infect, aller plutôt au village qui est à quinze minutes d’ici, vous y trouverez plusieurs restaurants correctes, pas exceptionnelles, mais correct.

-Si vous avez une adresse à me conseillée, je n’ai jamais mis les pieds dans cette région.

-On y arrive souvent par hasard, on y naît, ou on y est de passage.

-C’est notre cas, nous nous rendons à l’anniversaire d’un ami. Et vous ?

-Moi ?

-Oui de laquelle des trois catégories faites vous partie, autochtone ?

-Non, je suis du Texas, avec mon mari, pour notre voyage de noces nous avions prévu de nous rendre à Hollywood. La voiture est tombée en rade, on a atterrit dans cet hôtel, on y est resté toute la semaine, le garagiste n’ayant pas à disposition toutes les pièces. Nous n’étions pas fort riche non plus et une fois la voiture en état, nous avons du rentrés chez nous. Mon mari est décédé il y a quelques années, en me disant va à Copacabana profite de notre plan d’épargne. Aussi j’ai hésité, voir le véritable Copacabana avec toute ma famille, ou revenir ici chaque année, pour me souvenir des bons moments passés.

-L’imprévu c’est toujours se qui donne les plus beaux souvenirs.

-C’est certain, pour en revenir à nos moutons, allé chez Sandra mangé une paëlla, dites que c’est Greta qui vous envois, vous ne serez pas déçu ! C’est bon et pas cher.

-Merci pour l’adresse en tout cas.

Max a fait quelques brasses, je sortais de la douche quand il décida à son tour de venir se préparer pour partir au restaurant. Je m’essuyais, en pleine érection, lui encore en maillot, n’hésita pas une seconde, il m’embrassa tendrement sur la bouche, me masturba le sexe de la main avant de jeter dessus ses lèvres charnues. Il enleva, son maillot sans se dessaisir de ma queue. Quand il la lâcha, se fût pour se remettre sur ses deux pieds, de me pousser à reculons vers un des deux lits, me pousser dessus, me sucer un peu avant de monter à califourchon sur mon bassin et de se remplir de mon pieu bien bander. Il ne mit vraiment pas longtemps avant de faire buter ses fesses à même mon corps, ce qui m’étonna, vu que jusque là il avait toujours été actif, ce qui m’excita énormément. Je ne lui laissa pas une minute de répits, dés qu’il commença à montrer des signes de faiblesses, je pris les choses en main, le coucha sur le dos, mis ses chevilles sur mes épaules avant de me réintroduire en lui, de m’engouffrer dans ses chairs, de lui donner un maximum de plaisir tout en prenant mon propre pied. Pour la première fois de ma vie, je vis un homme jouir sans même se toucher. Des jets de son sperme ont même atterrit sur mes épaules. Moi c’est en lui que j’ai déversé tout mon amour. Une fois d’aplomb, il a fallu reprendre une douche, s’habiller et nous nous sommes donc rendus au restaurant indiqué par Greta. Elle y était, seule à une table, elle me fit signe de la main, j’allais la saluer et lui proposer comme elle en était à l’apéritif, que l’on partage ensemble une table. Max n’eut pas l’air ravi de mon initiative, mais notre interlocutrice étant d’une agréable compagnie. Il n’eut pas à se forcer. Le destin, la chance, appelé cela comme vous voulez, Greta n’était autre que Greta Singer, une réalisatrice qui fit fureur jusque dans les années cinquante et qui s’est retirée du milieu pour élever ses enfants. Nous l’apprîmes alors qu’à l’apéritif, le chef vint avec son livre d’or, me demander si comme madame Singer, je voulais bien signer son livre d’or. Max eut le déclic, nous fit en direct une petite biographie de Greta après que j’eus signé à mon tour ce même livre et s’être fait prendre en photo avec elle et moi.

-Excusez moi de ne pas vous avoir reconnue.

-Comment auriez-vous pu ! Par contre moi, j’avais vu juste, je ne fais plus rien, mais je me tiens au courant des nouveautés et avec tous mes petits enfants ça aide.

-Je disais à Max tout à l’heure, combien j’avais aimé l’histoire que vous m’aviez racontée, vous devriez la mettre par écrit.

-Je n’écris plus de scénario depuis fort longtemps.

-Un livre alors.

-Sur Copacabana ? J’ai des yeux pour voir, l’endroit est devenu sordide.

-Moi depuis que vous m’avez racontée avec juste quelques mots votre pèlerinage ici, j’aime beaucoup le Copacabana Motel !

-Ce ferait un chouette titre, Copacabana Motel.

Nous nous sommes quitté sur le pas de sa porte après l’avoir raccompagnée, nous avons pris le petit déjeuner le lendemain matin avec elle, avant de nous échanger nos coordonnées. En nous disant aurevoir, la même dame que l’autre jour m’a à nouveau sifflée. Greta s’en offusqua, tout en rigolant aussi tôt, face à notre déconvenue, elle nous expliqua que déjà pendant son voyage de noces avortés, une femme alors jeune sifflait les hommes dont son jeune époux et que sans doute se devait être elle encore aujourd’hui qui allait à la pêche au mari sans la bonne technique visiblement. Je lui dis en l’embrassant une dernière fois, voici un personnage secondaire de votre prochaine intrigue. Max et moi reprîmes la route, direction la Virginie après au moins cinq bon jour d’errance. Nous avons au petit bonheur la chance séjourné dans différents motels, les suivants avaient tous suffisamment de chambre de libres, aussi devions nous, nous rejoindre un moment donné pour dormir dans les bras l’un de l’autre. La sex tape de Pamela Anderson donna des idées à Max, qui alors que je conduisais décida de me tailler une bonne pipe bien baveuse, filmée par la caméra de son GSM. Vidéo que le soir même nous avons effacés par mesure de sécurité, non sans l’avoir regardé et embrayé sur une autre partie de jambes en l’air super torride sur un matelas d’eau, cette fois à nombreux remous. Les motels américains réservent parfois bien des surprises, dans l’un c’était le téléviseur qui fonctionnait avec des jetons, dans l’autre le distributeur de cotons, quand se n’était pas le déjeuner qui se trouvait dans un distributeur. Un dollar pour le petit pain, un autre pour la marmelade, la margarine si ma mémoire est bonne, c’était moins cher, et quand on sait que certains l’utilisent comme lubrifiant « naturel et comestible », on est étonné d’en trouver encore le lendemain matin, alors on l’évite. Car dans ce genre d’établissement en général, on est pas regardant sur qui dort avec qui, ma notoriété dépendant de mon image, je pense que les précautions prisent n’étaient pas superflues,  et puis nos retrouvailles d’une chambre à l’autre donnait beaucoup de piments à notre vie sentimentale et érotique. J’aimais à le retrouver en slip sur son lit, comme j’aimais qu’il me rejoigne lunettes de soleil et casquette vissée sur le crâne, mes déguisements de prédilection dans le rôle du touriste incognito, l’un et l’autre utiliser seul étant un moyen certain d’être repéré. Ce voyage en amoureux fut en un mot génial, les confidences sur l’oreiller se multipliant, on apprit à se connaître de plus en plus. Preuves évidentes d’une relation qui n’en est plus à ses débuts, les révélations des travers des proches ou sur soi même à l’autre. Tout allait donc pour le mieux, dans le meilleur des mondes, jusqu’à notre arrivée dans l’allée de la plantation.

-Merde, c’est quoi cette baraque ?

-Ca ne te plait pas ?

-C’est ce manoir que tu appelais ta petite ferme de Virginie ?

-Oui, c’est une petite plantation du sud…

-Mince alors ! Et celle là sur le porche ?

-C’est Thérèsa, elle fait partie de la maison, elle a élevé tous les Strauss jusque maintenant.

-Tu aurais pu me dire que ton ex était un membre du clan Strauss.

-Ca changerait quoi ?

-Je ne m’attendais pas à ça.

-Et celle là ?

-C’est Kate, ma belle sœur.

-J’hallucine ! Tu ne regardes peut-être pas souvent la télé, ne lis peut-être pas énormément la presse people, mais pour tout bon américain, les Strauss, c’est comme les Kennedy, ils font parties de nos familles sans en être, on les connaît sans les connaître.

-Je ne connais pas les Kennedy mais Kate là sur le perron fait partie de ma famille, alors avant qu’elle ne se pose des questions, tu me fais ton plus beau sourire, et tu sors de cette voiture. Je sortis et alla vers les deux dames qui m’attendaient à bras ouvert. En faisant l’accolade à Kate, je lui dis qu’il était sous le choc, que j’avais omis de dire que nous allions chez les Strauss et qu’il en était tout retourné. Elle alla donc directement vers lui, lui fit sans cérémonie l’accolade.

-Alors comme ça, c’est vous qui avez ramené cette lueur dans les yeux de notre petit Flav. Ravie de vous rencontrez.

-Il en va de même pour moi madame Strauss…

-Venez visiter la maison, j’espère que vous vous y sentirez bien.

-Votre maison est magnifique.

-Tout le monde aime cette maison.

-Alors que Max, regardait un peu trop longuement à mon goût une photographie de L et de moi sur un guéridon, je le conduis à la terrasse du jardin, ou une limonade maison nous attendait. Je lui dis que je n’en avais pas pour longtemps, que je devais régler un petit truc avec les filles au sujet de récents travaux bidons.

-Kate, est se que la chambre au lit bateau est occupée en ce moment ?

-Je ne pense pas que Thérèsa y ai mis des draps, mais on fera comme tu voudras.

-Je n’aurai pas du venir ici avec lui, j’avais tellement envie de venir ici que je n’ai pas réfléchis au mal que je pouvais te faire.

-Mais enfin Flav, vient dans mes bras, mon frère n’aurait pas voulu qu’on se morfonde éperdument. D’ailleurs demain, on mange avec un négociant en vin que je veux absolument te présenter.

-Haa, content pour toi.

-On se fréquente depuis quelques mois, rien d’officielle, mais j’apprécie sa compagnie. Assez parler de moi, ton Max, waw, c’est donc vrai que tous les beaux mecs sont homos, et on ne dirait vraiment pas qu’il l’est, tu en es vraiment certain qu’il l’est ?

-Certain !

-Si ce n’est pas malheureux, c’est à vous faire pleurer.

-N’exagère pas…

-Et il est gentil ? Car au tribunal, il a déjà été assez redoutable dans certains dossiers.

-Il ne me parle pas beaucoup de son boulot.

-Rejoignons le, il doit se sentir un peu seul dans le jardin.

-Pour la chambre, je ne veux pas dormir avec lui dans celle de L…

-Je vais en toucher un mot à Thérèsa avant de vous rejoindre.

Dans le jardin seul :

-Ce n’est pas vraiment chez toi ici.

-Pas vraiment en effet.

-Pourquoi venir ici alors ?

-C’est que je m’y sens chez moi.

-J’ai compris, mais rien ne t’oblige à revenir ici.

-Oui et non…

-Donne moi une explication avant que je pète un câble.

-Cette propriété reviendra à ma mort au Strauss, je pense même que le jour où mes neveux seront en age d’avoir des enfants, je la leur céderais, afin qu’ils s’y sentent vraiment chez eux. En attendant, je l’entretiens, la maintient en l’état.

-Il t’avait fais héritier de sa maison ? Tu aurais pu tout me dire.

-Je t’ai dis toute la vérité, ma vérité, j’aime cette maison, j’aime Kate et les enfants,…

-Et tu aimes toujours le maître des lieux ! Pour quelques jours, je mordrais sur ma chique, comme on doit bientôt partir pour l’Europe, mais je n’habiterais jamais ici. Je n’ai pas envie d’empiéter sur les pieds d’un gars avec qui je ne peux même plus rivaliser et qui t’arrache encore des larmes.

-Max… murmurais-je ému.

-Et je ne veux pas non plus dormir dans la chambre d’un autre…

Kate du salon donnant sur la terrasse avait suivis une partie de la conversation et vint à ma rescousse.

-Thérèsa s’était fait une joie de préparée la chambre habituelle de Flav, mais celui-ci a demandé à vous loger dans une autre chambre par égard pour tout le monde sans doute. Je me doute que ça ne doit pas être facile de rentrer dans une famille qui a déjà ses habitudes. Moi et mes enfants, n’avons plus que Flav pour famille, son conjoint a donc sa place parmi nous. Profitez de la maison, je ne connais personne encore qui n’ai aimé cette maison.

-Merci pour votre accueil, et excusez moi, je suis maladroit, excuse moi aussi Flav, mais j’ai besoin d’un peu de temps, ça fait beaucoup en une fois.

-Votre chambre se trouvent juste en face du grand escalier, si jamais vous voulez vous relaxez…

-Merci. Je vais de ce pas me rafraîchir.

Pour ce faire pardonner, il posa sa main sur mon épaule et par instinct j’y posa ma joue, un geste simple que L avait si souvent eu pour moi et que j’affectionnais tant. Je ne sais pas si Kate eut la même pensée que moi, mais elle eut aussi la larme à l’œil. Alors qu’il s’éloignait, remis de mes émotions, je dis à Kate :

-C’est parfois difficile de vivre…

-Mais ça en vaut tellement la peine. Ce soir tous tes amis seront là. Je t’ai organisé une petite sauterie. Olga a convié tout le monde, moi j’ai choisi le traiteur, je voulais épargner Thérèsa mais elle a tout de même concocté tous tes plats favoris.

-Aussi, nous aurons deux buffets pour le prix d’un ?

-Tu as tout compris. Va le rejoindre maintenant.

-Je vais suivre tes conseils…

Dans la chambre :

-Max ?

-Ouais ?

-Dis moi se qui te gêne, après ça devrait allé mieux…

-Tu aurais du me parler de lui, pas aussi brièvement, on hérite pas d’une maison après une passade. C’était un truc sérieux entre toi et lui, tu es considéré comme un membre de leur famille.

-J’aurai pu, mais je n’en parle jamais.

-Pourquoi être venu ici avec moi.

-Je ne suis jamais venu avec personne ici, toi, je me suis dis que tu étais différent, que ce n’était pas juste une passade justement…

-Je ne suis pas qu’une passade ?

-Je viens de te le dire…

-C’est la chose la plus gentille que tu m’ais dites.

-Ce soir, tous mes amis seront là !

-Super et je dois en déduire quoi ?

-Et bien que je vais te présenter à tous mes amis, dans le tas il y a un ex. Je sais le peintre, Scot me l’a dit.

-Il ne t’avait pas parlé de L, Scot !

-Non. Juste comme un ex employeur. S’il savait !

-Tu n’en diras rien, il ne sait pas tenir sa langue et on ne peut pas lui faire confiance.

-Oui, bien que je l’adore, je sais qu’il exagère avec son blog sur toi !

-Je l’adore aussi, mais son blog et ses « amis » pas vraiment…

La soirée fut très agréable, excepté Dave qui fit une remarque désobligeante à Max, qui du coup ne sut plus l’encadrer et tout le monde l’apprécia excepté Dave. Il fit bonne impression en sommes! Dave en aparté avec Max vint lui dire qu’il se demandait bien combien de temps encore il arriverait à me garder sous sa coupe. Qu’il n’y avait qu’à comparer son patrimoine et le mien pour se rendre compte que ça ne durerait pas. Des paroles que Max me répéta au réveil, si la soirée fut agréable, le réveil assez dur.

-Dave est un idiot, lui est riche, moi je me défends mais de là à dire ça.

-Ton dernier cachet est paru dans tous les journaux Flav!

-Les journaux disent n’importent quoi !

-D’ailleurs qui vit à tes crochets, dans ton appartement ?

-Radin !

-C’est pour ça que tu m’aimes…

-Oui, je t’aime.

-Bien, c’est l’essentiel ! Une randonnée à cheval ça te dit ?

-Je ne sais pas monter. On te donnera la plus brave des juments qu’il y ait ici, je t’expliquerai brièvement ce qu’il faut savoir, ça n’est pas très compliqué…

Après une leçon dictant les bases élémentaires de l’équitation dans le padoque, nous partîmes en randonnée, je me surpris a jouer au moniteur lui disant de mettre les talons vers le bas, de ne pas se tenir à la scelle, d’éviter de tirer inutilement sur les rennes, de se redresser, etcetera. Quand enfin je fus satisfait de sa posture, il fut plutôt fier de lui et assez enjoué de partir en randonnée. Nous allâmes jusqu’à faire un petit trot, le soleil tapant de plus en plus nous nous sommes dirigés vers les bois afin de profiter de l’ombre.

-C’est bien vrai ce que disait Kate !

-Quoi ça ?

-Qu’on ne peut pas ne pas aimé cette région…

-Virginia is for lovers. C’est bien connu.

-Où mène ce sentier?

-Je ne l’ai jamais pris.

-On part à l’aventure ?

-Oui mais je passe devant, je ne voudrais pas que ton cheval prenne peur et que tu te retrouves les quatre fers en l’air.

-Trop aimable.

-Je monte depuis que je suis gosse, j’ai quelques réflexes dus à l’expérience.

-Tu devrais tourner dans un western, tu es très sex sur ta monture !

-Je te remercie. Mais les cow-boys ne sont plus très tendance à Hollywood à ce que l’on dit… Je reconnais ce grand axe, il mène à la plantation.

-Et si on le traverse ?

-J’avoue n’être jamais passé par là non plus.

-Il y a deux boites aux lettres, c’est donc habité.

-Allons-y…

Cent mètre en contre bas de la route principale, nous avons débouché sur un clairière, nous avons ensuite longés un sentier, lequel je pensais nous ramènerais vers la plantation. C’est en effet le cas mais à mi parcours nous sommes tombé sur une vieille battisse, une ancienne plantation du Sud plus modeste que celle de L, mais beaucoup plus romantique, et en assez mauvaise état. Recouvert de glycine, le porche se devinait à peine. Quelques fenêtres à l’étage étaient brisées, les barrières jadis blanche enserrant ce petit domaine devenues grises et effondrées par endroit contribuait a son état d’abandon. Le jardin négligé depuis un moment lui aussi était un mixte de mauvaises herbes, de broussailles, de plantes grimpantes filant sur le sol au lieu des espaliers et de rosiers ressemblant plus à des buissons d’aubépines parfois roux mort de soif au devenu complètement sauvage.

-Cet endroit est splendide Max.

-Complètement à l’abandon surtout.

-Il ne faudrait presque rien pour rendre cet endroit présentable.

-Ce devait être une jolie maison.

-Ses fenêtres arrondies contrairement à celles carrées de la plantation lui donnent un charme fou. On la croirait sortie d’un roman de Jane Austeen.

-Tu lis Jane Austeen toi ?

-J’ai tourné dans des adaptations, j’ai donc lu les originaux pour m’imprégner de mon personnage, de l’athmosphère. Scot ne t’a pas dit ?

-Tu sais, si je devais retenir tout ce que mon frère raconte, je saurais ou Madonna achète ses strings.

-On essaie de rentrer ?

-Il suffit de briser une vitre. Joignant le geste à la parole, je le vois se munir d’une pierre. Je le stoppe dans son élan et m’écrie :

-Malheureux, tu ne vois pas que tu allais brisé le vitrail de ce qui est sans doute une chapelle.

-Cette fenêtre toute grise ?

-Regarde un peu mieux. Muni de mon mouchoir, je frotte sur une petite surface la poussière rouge accumulée sur les carreaux, dévoilant des dessins peints à même le carreaux, des petites rosaces noirs et roses, ainsi que quelques croix.

-Tu as vraiment l’œil.

-Je suis certain que la porte est ouverte, le dernier proprio n’a sans doute pas fermé à clé.

-Il va vers la porte d’entrée sous la glycine, s’heurte à la résistance des barillets fermés, pas de chance, elle est fermée.

-Allons voir derrière. La porte arrière est aussi fermée à clé, mais celle-ci n’est pas en bois plein, aussi Max se saisi à nouveau d’une pierre, je le laisse faire tant j’ai envie de visiter cette maison, il en brise un des carreaux, tourne la clé restée sur la porte et nous rentrons comme des voleurs profanés les lieux. Le mobilier semble ancien, recouvert de poussières, on y devine quelques napperons de velours, ici et là des bibelots dont certains en plastique typique des années soixante du moins dans la cuisine. Je fais part de mon impression à Max qui hausse les épaules, continue son petit tour, il ne parvient pas à s’extasier sur la vieille horloge dans le hall d’entrée tout en noyé avec le pendule en cuivre travaillé. Je reconnais un lustre de Burano, il ne sait pas que c’est  l’île des souffleurs de Venise, il ne voit que la poussière et la saleté. Il tombe en extase devant un piano à queue, et je vais un peu mieux, il commençait à sérieusement m’énerver. Il aime aussi beaucoup la serre attenante à un salon, sans doute un ancien jardin d’hiver. L’étage est moins attrayant que le rez-de-chaussée, les meubles sont rococo, chargé de vignes et d’angelots sur des motifs en acajou brun rouge. Quelques toiles sans doute des anciens occupants sont assez jolies, les gravures religieuses qui parsèment les mûrs sont d’un style douteux et désuet. La chapelle est assez émouvante sur un des bancs, un missel a été oublié et attends les prochaines vêpres, c’est une chapelle catholique et les saints en biscuits sont aussi très beaux, le lieu saint a sans doute été entretenu plus longtemps que le reste de la maison, Car on devine encore très bien les couleurs de la pièce et elle est moins recouverte de poussière que les autres pièces.

-Je veux cette maison Max.

-Tu perds la raison, ça coûterait une fortune à tout remettre en l’état et je suis persuadé qu’il n’y a même pas l’eau courante. Que viendrions-nous faire ici ?

-Ce serait notre maison de vacances. Dis oui, s’il te plait.

-On dirait un enfant ! Je n’ai pas vu de panneau à vendre qui plus est !

-Kate doit savoir a qui appartient cette maison, je lui demanderais en rentrant.

-Tu n’es pas bien à Hollywood ?

-Non, et pour tout te dire, depuis que nous sommes à la plantation, je n’ai plus du tout envie d’y retourner.

-On verra après l’Europe…

En moi-même c’est tout vu, alors qu’il parle de ses exploits équestres au groom de la plantation, je pars à la recherche de Kate et lui demande si elle connaît cette jolie petite maison à deux pas d’ici.

-Tu parles sans doute de la maison de la vieille Robinson, elle est morte dans les années septante, elle n’a jamais rien voulu y faire comme travaux, c’était la maison de ses parents, je me souviens que Thérèsa a un jour dit qu’elle ne s’était jamais mariée abandonnée par son fiancé. Elle l’a légué au curé de la paroisse sa maison, qui a suivit ses recommandations et n’a jamais rien changé à la maison lui non plus. Il est mort début des années nonante et sa servante y fait quelques fois dire une messe. Lui l’a légué à la paroisse, je sais que le maire attends que la servante meurt à son tour, elle est en maison de repos pour tout raser.

-On ne peut pas raser une telle maison, elle a trop de charme.

-Je vois que monsieur a déjà glané ses infos. Il est tombé amoureux de cette vieille bicoque Kate.

-Jaloux ?

-Je sais les enfants que le maire a essayé de la vendre, mais vu le gouffre financier du chantier, il n’a pas trouvé preneur.

-Je crois Kate que je vais agrandir le domaine d’une maison.

-A quoi bon ?

-Oui à quoi bon ? Répète Max le sourire en coin.

-Quand les enfants seront en age d’avoir des enfants, ils reprendrons comme ça sans aucune arrière pensée possession de leurs biens, et je ne serais pas loin pour envahir leur espace vital.

-Tu vas te ruiner avec cette maison.

-J’en ai bien les moyens, après tout je ne m’achète jamais rien.

-Dites quelques choses Kate.

-L’immobilier reste une valeur sur.

-Si vous vous y mettez aussi, je capitule.

-Je suis sur que les colonnes du perrons sont encore en bois peint. Je ne comprends pas pourquoi elle n’a pas trouvé d’acheteur.

-Elle est un peu retirée de tout et vétuste.

-Il y a une piste entre ici et là. Et puis ça m’occupera, je n’ai plus envie de tourner.

-Mais Flavio, il faut de l’argent pour un pareil chantier, je ne pense pas être en mesure de pouvoir assumer le tout.

-La barbe, j’en ai du pognon, et je veux cette maison. Je ne te demande pas l’aumône.

-Bon je vous laisse tout les deux, je suis en cuisine avec Thérèsa, je crois que vous avez besoin de parler.

-Ton pote Dave avait raison, on n’est pas égaux et ça n’ira pas.

-C’est claire que la tienne est vachement plus longue.

-Je te parle sérieusement.

-Mon grand Maxou, L ne m’a pas laissé sans rien, j’ai investit dans de l’immobilier qui me rapporte jusqu’à présent, je vais touché du bois, et avec mes films, j’ai des cachets auxquels je n’ai encore jamais touché.

-Mais, je pensais que se serait chez nous !

-Ohh t’est trop choux.

-Je suis sérieux, une maison rien qu’à nous deux, tu veux?

-Un peu que je veux.

-Super, du coup on divise tous les frais en deux parts égales et on l’achète ensemble.

-Tu sais, je viens de te le dire, j’ai suffisamment les moyens pour rénover cette vieille batisse.

-Je tiens à apporter ma contribution, à être aussi chez moi, chez nous, pas seulement chez toi.

-Et bien je rénove l’extérieur et le bas, toi le haut.

-Tu ne comprends pas…

-Quoi donc.

-Comment veux-tu que je me sente chez moi dans la maison de ton ex ou dans la tienne à 500m de la sienne sans en faire partie, sans avoir contribuer à rien.

-Je me sentais bien chez toi sans avoir contribuer à rien.

-Tu m’épuises.

-On achète ensemble. Je fais se que je veux dedans avec mon argent… Comme ça tout le monde est content.

-Très bien, je capitule, achetons-nous une maison. Et fais-y dedans ce que tu veux…

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Max - Communauté : Communauté gay
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Vendredi 18 juin 5 18 /06 /Juin 23:26

Rappel: Flav vient de faire la rencontre d’un avocat Max, il vit avec son demi frère Scot, tout deux gays. A ce stade du récit, Flav vient de passer la nuit chez Max en tout bien tout honneur et surprend une conversation entre les deux frères dont la trame est sa personne :

 

-Qui est un idiot, dis-je en entrant dans la cuisine ?

-Moi répondit Max !

-Ok, si tu le dis, je meurs de faim et merci pour la nuit, qu’est se que j’ai bien dormi !

-Il y a des céréales, du pain, …

-Super.

-Je dois aller au bureau mais Scot te déposera ou tu veux !

-Je devrais être au studio déjà. J’ai cru comprendre que tu étais fan, dis-je en m’adressant à Scot. Si tu veux venir sur le plateau, tu aura de quoi alimenter ton blog.

ScotTu serais d’accord ?

-Tu devras juste prendre tes photos le plus discrètement possible, si la sécurité chope ton appareil, je ne pourrais rien faire.

ScotJe suis un pro dans ce domaine.

-Bon moi, je vous laisse, ferme à double tour dans la salle de bain qu’il ne vienne pas te photographié nu.

ScotJe les garderai pour moi celle-là, voyons… Je peux en faire une de toi en train de déjeuner ?

-Scot ! Fiche lui la paix s’il te plait.

ScotCa va, il est pas si pudique que ça. Je peux tout deviner quasi.

-Je vais m’habiller, je ne suis pas du matin, excusez moi. Il est vrai que j’étais là avec mon petit boxer turquoise. Je me sentais tellement bien, un peu trop.

-Tu as mis Flavio dans l’embarras. Flavio, ne faites pas attention à Scoty il est toujours comme ça à reluquer les entre jambes.

-Y a pas de mal, j’aurai du me couvrir.

ScotOh non, moi ça me va comme ça. Comment vous faites, pour être dessiné comme ça ?

Scot avec tout son babillage me faisait bien rien. Max partit au boulot, un peu trop vite à mon goût, mais je me suis éclaté avec Scot toute la journée entre deux prises. Il se moquait de ma partenaire dans le film, et c’était justifié, cette actrice est vraiment infecte dans la vie. Il fit quelques photos pour son blog, dont une avec moi. J’eu droit à un éloge sur son site, et la rumeur veut toujours à l’heure actuelle que je sois quelqu’un de très sympas avec les fans quand ils tombent sur moi par hasard. Je sais que son site contribue à cette image, car dans les bains de foules d’avant première, il est impossible de contenter tout le monde, de serrer toutes les mains, de signer toutes les photos. Revenons en à Max, deux jours plus tard, aucune nouvelle de lui, ni de Scot, ma nature étant de celle qui laisse venir et se laisse vivre, une fois n’est pas coutume, au bout de trois jours, étant sans nouvelle et pensant à la moindre occasion à lui, j’ai pris le taureau par les cornes et j’ai appelé.

-Salut, c’est Flav.

-Han Flavio, ravi de t’entendre.

-Vraiment ? Tu es partit assez vite l’autre jour pourtant.

-Je suis en ce moment sur une grosse affaire, d’ailleurs je comptais t’appeler.

-Après la grosse affaire.

-Heuu non, elle risque de durer encore quelques mois.

-Ok.

-Bien, alors quoi de neuf ?

-Rien, je tourne…

-Ok !

-Ok ! Je ne t’intéresse donc déjà plus ?

-Si tu es intéressé, si, me dit-il en se marrant!

-Je pensais que tu me trouvais trop facile et que tu me jetais en fait, puisque tu n’appelais pas…

-Non, c’est pas ça, c’est que de te voir en petit slip, dans ma chambre, je me suis dis, que veux-tu qu’un type pareil te trouve d’accrochant mon vieux Max !

-Un boxer plutôt, un ptit slip, t’est marrant. Je te trouve craquant pour un avocat si tu veux savoir…

-Vraiment ?

-Vraiment ! Et toi tu me trouves comment ?

-Trop beau pour être vrai ! Et tu n’es pas seulement super sex ! Que dis-je, en plus d’être trop beau, tu es marrant et spirituel.

-Arrête ton plaidoyer, je pourrais te croire.

-Mais je suis sincère…

-Ca te dit, de venir m’aidé à acheter quelques pulls demain ?

-Vers quel heure ?

-19h ensuite on ira mangé un bout, mais pas chez moi, il n’y a pas de cuisine.

-Pas de cuisine ?

-Si il y en a une, mais je ne me sers que du frigo, le reste est trop compliqué pour moi.

-A moins que tu ais envi de manger froid ?

-Comme tu voudras, on fera. Alors on les achète ou ses pulls ?

 

Dans un centre commercial géant made in América :

 

-Flavio, enfin je te trouve !

-C’est malin, je viens te dire à la vendeuse que je m’appelais Julien. On a plus qu’à partir avant qu’une cohorte de vendeurs ne déboule.

-Navré.

-Fait pas cette tête là, je plaisante.

-Mais tu avais raison pour la cohorte.

-Mon nouvel avocat est là pour me défendre… Non ?

Alors que l’on venait pour la troisième fois en moins de dix minutes de me demander si je n’avais besoin de rien et ce devant Max. Il demanda à voir le gérant.

-Tonio, dit-il après avoir lu la plaquette fixée sur le col du vendeur, votre personnel est très avenant, mais nous savons se que nous désirons, si jamais nous ne trouvons pas, nous ferons appel à vous et personne d’autre, merci de faire suivre l’infos.

-Bien monsieur, je vais me tenir à votre disposition près de la caisse centrale.

-Impec.

 

-Tu n’étais pas obligé Max, ils font leur boulot.

-Je ne crois pas non, je suis venu des dizaines de fois ici et jamais on ne m’a demandé si j’avais besoin de quelques choses.

-Ok, tu règles un compte avec eux là alors ?

-Il y a de ça et puis c’est moi qui doit t’aider à choisir non ?

-J’ai choisi, je vais prendre ce pull dans tous les coloris.

- Quelle drôle d’idée!

-Je sais en plus, ils ne me plaisent même pas.

-A quoi bon alors ?

-C’est pour les besoins du film.

-Et tu choisirais quoi sinon ?

-Hum, je sais pas trop, certainement pas des lainages, j’ai toujours trop chaud.

-Ca j’ai vu l’autre jour au matin.

-J’aurai pourtant cru que le spectacle vous aurai plus à ton frère et toi, un Apollon pareil !

-Tu nous as entendu ?

-C’est gentil de laisser faire le temps, mais la prochaine fois, tente quelques choses !

-Compte sur moi !

-En rentrant j’ai flashé sur cette chemise turquoise, je vais l’essayé.

-Elle sera raccord avec ton mini slip.

-Ca personne ne le saura. Et ce n’est pas un mini slip, mais un boxer, d’accord à comparer à tes caleçons qui font office de toile de parachute, si on les met côte à côte, il y a moins de tissus mais bon…

-Mais bon, on n’est pas trompé sur la marchandise au moins. Et je n’ai pas que des toiles de parachutes comme underwear.

-Ce n’est pas se que j’allais dire, mais il y a du vrai dans se que tu viens de dire.

Aux caisse au moment de payer, je vu dans une vitrine une belle grosse montre super fashion, je lui demanda se qu’il en pensait, il l’a trouvait bien aussi, je l’ajouta donc à mes achats. Au moment de payer, il voulait à tout pris, payer, je dus lui dire que c’était sur le compte de la production et j’eus le malheur de lui dire que j’avais bien plus les moyens que lui de toutes façons.

-Je voulais juste te faire plaisir.

-Mais ça me fait plaisir que tu sois là…

-Je ne suis pas un minable petit avocat, j’ai les moyens !

-Je n’en doute pas.

-Je suis sérieux.

-Moi aussi.

-D’accord, mon père ne dirige pas une aussi grosse boîte que ta famille, mais tout le monde ne peut pas en dire autant.

-Max ! Cesse de croire tout ce que tu lis sur Internet, c’est truffé d’âneries. Je ne suis qu’acteur.

Et là j’ai envie de nouilles sautées au poulet, ça te dit ?

-J’adore mangé chinois.

-C’est moi qui cuisine ce soir alors.

 

Dans mon appart :

-Tu as une drôle conception de la cuisine.

-J’ai tout de même composé moi-même le numéro ! Je ne sais pas  se que tu cherches dans ses placards ?

-Je regarde s’il y a des assiettes dans tes placards.

-Je mange dans les barquettes depuis que je suis là, ou à l’extérieur, du coup, je n’en sais rien.

-Et bien, mangeons dans les barquettes.

-Tout de même pour une fois que je reçois. Je me suis donc accroupi comme lui pour regarder dans les placards de la cuisine équipée de mon appart, en quête d’assiette pour dresser le couvert. En me redressant, nous nous sommes trouvez nez à nez, il venait de trouver un ouvre bouteille. En nous relevant, il m’embrassa assez furtivement dans la promiscuité de nos mouvements.

-J’ai tenté quelques choses.

-Tu as bien fait ! Et cette fois, nous nous embrassâmes vraiment. Nous partîmes dans le salon, histoire d’ouvrir cette bouteille et de trinquer. Il s’est assis dans le divan, je me suis assis sur ses genoux à califourchon, et nous nous sommes embrassé le plus tendrement du monde. J’étais la tête au creux de son épaule quand je m’aperçu qu’il tenait toujours en main l’ouvre bouteille.

-Débarrasse t’en !

-Et comment ! Il me souleva de ses genoux, et me posa sur le dossier du divan, défit sa cravate, enleva sa chemise, me débarrassa de la mienne, il enleva mon pantalon, plaqua ses lèvres sur mon boxer, et par de petit pincement donnaient vigueur à mon sexe déjà à l’étroit. J’étais juste en boxer, allonger sur le divan, lui au dessus de moi, torse nu avec sa cravate autour du cou et portant toujours son pantalon, alors qu’il m’embrassait goulûment, je tâta son entre jambe, une bosse impressionnante, que j’attribuait à son caleçon à bouton. Souvent ce genre de caleçon long et flottant, en fin de journée les jambes en sont remontées jusqu’au sommet des cuisses et forme une excroissance de tissus saillante trompeuse, le pourquoi de mon engouement au boxer sans doute. Je m’enhardis de plus en plus excité par ses caresses, et ses baisés, j’ouvris sa ceinture, défit son bouton et sa braguette, afin de faire descendre le long de ses jambes son pantalon. On sonna une fois, il dit un truc comme la barbe et se redressa sur ses coudes. Je lui dis qu’il nous faudrait mangé et donc ne pas froissé notre livreur chinois. Maussade d’être interrompu, il se résigna à aller ouvrir la porte et prendre la commande. A mi chemin entre la porte et le canapé, il se pris les jambes de son propre pantalon descendu à hauteur de ses chevilles, il trébucha, et maudit le livreur qui sonnait à nouveau alors qu’il venait de piquer du nez à terre. J’étais bien entendu mort de rire, il se cacha derrière la porte prit les paquets du livreur, donna plus qu’il ne fallait pour notre commande. Il posa le tout, sur une chaise près de la porte, enleva définitivement son pantalon avant de venir me rejoindre en courant.

-On en était ou ?

-Je te déballais, tout excité !

-Tu ne l’es plus ?

-C’est pas très beau ces sous-vêtement à carreaux que vous portez tous.

-T’inquiète donc pas, ce qui se cache la dessous va te plaire.

-On est bien sur de soi ! Il sauta sur le divan, me plaqua dessus pour la seconde fois. Il m’enleva mon boxer, se saisi de ma queue sur le côté, ne touchant pas mon pénis. Il embrassa mes couilles, les lécha, remonta le long de ma verge pour enfin engouffrer mon gland et le pomper goulûment. Je caressais ses cheveux, savourais l’instant, je dus lui dire de stopper, s’il ne voulait pas en rester là.

 

Il descendit du canapé, debout à côté, je m’y assis, face à sa taille, je descendis son caleçon tout doucement, dévoilant un sexe d’une longueur démesurée. Pas complètement bander et super impressionnant, en effet, il avait de quoi être sur de lui. Je mis directement son engin dans ma bouche, à peine j’avais commencé mes sussions, qu’il bandait comme un taureau, et j’arrivais à peine à en engloutir la moitié, même en m’appliquant. Je commençais à avoir mal à la mâchoire, je proposa de nous rendre dans ma chambre.

-Tu n’as jamais pensé à faire du porno ?

-Tu n’es pas le premier à me le dire.

-Je m’en doute…

-N’ai crainte, je sais m’en servir, et tu en redemanderas…

Je me suis laissé allongé, il a sortit de sa veste un préservatif qu’il s’est mis, alors qu’il étalait du lubrifiant dans ma raie. Au lieu de mettre le surplus de ses doigts sur son chibre, il les essuya sur sa propre raie. Il me doigta un moment tout en me suçant, bien que ses doigts soient longs, qu’ils me fouillaient et me préparaient bien, j’étais assez anxieux, n’imaginant pas qu’il était possible qu’une aussi longue bite d’épaisseur plus que respectable s’immisce en moi. Comme s’il lisait dans mes pensées, il me dit de me détendre, comme si c’était une première pour moi. Son gland plutôt pointu, rentra assez facilement en fait, et en progressant lentement, arriva au bout du tunnel. Il commença ses va et vient, et au bout de je dirais 6-7minutes, il se retire et vient s’asseoir sur ma bite, non sans m’avoir mis un capuchon, s’empalant dessus tout doucement avant de se déchaîner. Après quelques minutes de se traitement, il me repositionne sur le canapé et revient en moi, accélère le rythme mais ça ne dure pas plus de 5 minutes. Il sort de mon cul, se met à quatre pattes sur le lit, je ne me fais pas prier et le prend à mon tour. Il se couche sur le côté, à chaque fois que je rentre mon pieu au fond de ses entrailles, je lui couvre le corps du mien, lui mordille le lobe de l’oreille, l’embrasse dans le cou. Il se redresse, me couche sur le ventre et reprend place en moi. Il ne rentre pas sa bite en entier, juste la moitié, et j’ai pourtant l’impression d’être perforé de part en part mais c’est tellement bon. Il me retourne sur le dos, me baise en maintenant mes jambes écartées sur ses épaules, je ne tiens plus, je m’abandonne et je jouis dans mon préservatif. Quelques secondes après moi, je sens ses spasmes remplir en moi son propre préservatif.

-Waw, ça c’est de l’amour versatile.

-Non Flavio, c’est l’amour tout court.

-Pas très court ton amour, même débandé je te sens encore.

-Qui te dit que je suis débandé ?

-Je le sens que tu débandes tout de même depuis que tu as joui. Il pousse son bassin deux trois fois, je sens sa queue se frayer un passage en moi. Je grimace un peu et il se retire aussi vite de moi que possible.

-Je t’ai fais mal.

-Non, mais tu sais, une fois qu’on a joui, le plaisir laisse place à la réalité de nos capacités.

-J’ai faim !

-Moi aussi, je recommande au chinois. Je bondis sur le téléphone, il m’arrête.

-On va faire réchauffer se qui a été livré.

-Je n’ai pas de micro-onde. Juste un four.

-Banane, ton four fait aussi office de micro-onde.

-Si tu le dis… Je ne m’en suis même jamais servi.

-Allons déflorer ton four.

-Le pauvre, je devrais le prévenir tu crois ?

-De quoi ?

-Que tu es monté comme un cheval.

-Ca ne t’a pas plus peut-être ? Il balance au dessus de mon visage cette longue queue qui même au repos reste impressionnante alors que je suis encore allongé sur le canapé. Je ne peux résisté, j’attrape sa floche avec ma bouche, je me mets sur mes coudes, il se laisse faire, et du mieux que je peux, je m’applique sur son chibre hors du commun. Il extirpe sa queue de ma bouche, pour jouir à nouveau, m’aspergeant le visage de son foutre. Enfin en partie, ses jets sont tels qu’une grande partie finit sa course sur les coussins en me passant au dessus du visage comme des étoiles filantes. Nu, nous nous rendons dans la cuisine, il met les plats dans le four qui fait bien office de micro-onde, excepté les Nems tout ramollis, nous nous sommes régaler. Je change les draps, nous nous couchons et je m’endors dans ses bras. Au matin je sens sa main qui me caresse le torse, accoudé sur un coude il me regarde :

-Que tu dormes, te réveilles, marche, court, ou fasse l’amour tu es plus que magnifique.

-Si chaque matin, tu me dis des mots similaires, je pourrais t’épouser je crois.

-Mais j’y compte bien.

-Je dois me rendre au studio.

-Et moi au tribunal, on prend vite fait une douche et je te dépose.

Sous la douche, nous nous branlons mutuellement, la trique du matin, le savon, plus l’amour naissant, il n’en faut pas beaucoup plus pour qu’une douche d’usage deviennent un excellent moment de sexe intense. Sur le plateau, je reçois un cadeau dans ma loge, rien de bien original, mais comme il est signé Max, il me fait énormément plaisir. Je reconnais l’emballage de chez Tiffany, le déchiquette, pour ouvrir un écrin Armani d’un bracelet de cuir noir au célèbre logo d’or blanc. Je ne peux pas le mettre tout de suite, mais en quittant le boulot, il est certain qu’il sera à mon poignet. Je l’appelle pour le remercier mais tombe sur sa boîte vocale. Je retourne déçu sur le plateau, la journée finie, aucun appel sur mon portable, n’ayant rien programmer ensemble, je rentre chez moi. Je zappe en me posant milles questions, le bracelet que j’ai à mon poignet serait-il un cadeau disant merci, ciao bambino ? J’en suis là dans mes réflexions quand on sonne à ma porte, un regard à l’œil de bœuf, et c’est Max, une rose rouge à la main qui attend que je lui ouvre.

-Alors, il t’a plus mon cadeau.

-Beaucoup, j’adore ! Regarde.

-Sinon tu peux l’échanger.

-Surtout pas. Et je l’embrasse heureux comme un gosse.

-Met une veste, on va chez moi, je vais nous faire un risotto. Scot a déjà mis la table, ma sœur sera là aussi, elle tient à te rencontrer.

-Ok…

-Ne fait pas cette tête là, elle est sympa.

-J’aurai préféré n’être que tous les deux.

-On pourra toujours revenir ici après si tu veux.

-Impec, je n’ai pas envie d’empêcher Scot de dormir.

-Canaille, on peut commencé un peu maintenant.

-Et le risotto ?

-Au diable le risotto ! Biamond tu me rends dingue.

A même la moquette du hall, après des préliminaires vites expédiés, il m’a possédé une bonne demi heure. Des voisins ont frappés sur les cloisons tant j’exultais de plaisir. Ca nous fit rire, mais ne nous arrêta pas. Je l’a mis juste en veilleuse, mes rugissements étant en grande partie stopper par ses baisés. Nous étions comme soudés l’un à l’autre, dans une joute de plaisirs intenses. J’eus du mal à me remettre en route, mes sphincters peu habitué à devoir autant se rétracter, pour la première fois de ma vie, je ne savais pas être sur pieds normalement et faire comme si de rien n’était. Mais le corps humain étant bien fait, au bout d’une heure, nous sommes donc allé chez lui. J’ai fais la connaissance de sa sœur, lui mais en femme, et féminine malgré tout. Scot était ravi, son serveur n’avait pas tenu le cou, son site ayant été trop visité. Au final de cette agréable soirée, je passais la nuit chez lui, je n’avais jamais été aussi vite présenté à la famille de mon mec, sorte d’officialisation de couple sans l’être, j’en étais ravi mais inquiet tout de même. Je me disais même d’ailleurs intérieurement au cours du repas, manque plus que la mère et on est prêt pour Thanksgiving. Le lendemain matin, je tombais nez à nez avec elle au petit déjeuner. Ils étaient tous là réuni en famille, je m’excusa, m’apprêtais à faire demi tour gêné, heureusement que j’avais enfilé sa chemise et n’était pas juste en boxer.

-Bonjour madame, excusez-moi, je ne savais pas que vous aviez de la visite les gars. Je me serais habillé autrement si j’avais su. Je trouvais ma réplique bien viril, digne d’un pote visitant ses potes. Et je repris donc après ses salutations et ses rires en coin : « Je vais vite prendre une douche et je file ». Elle me sourit sous cape, elle allait ouvrir la bouche mais Max l’en empêche en prenant la parole.

-Ne te fatigue pas. Maman, Flavio Biamond, mon copain.

-C’est donc vous le fameux Flavio, je n’entends que louange à votre égard depuis quinze jours au bas mot. Et la sœur comme le frère Scot qui en remette une couche.

-Maman dirent-ils tous en cœur ! Tu vas le gêner.

-Je suis enchantée. J’ai vu deux de vos films vous savez. Je fus surpris d’entendre parlé français et en resta bouche bée car elle n’avait aucun accent. Aussi reprit-elle face à mon mutisme : « Je dois avoir perdu mon français… »

-Non, pas du tout, j’ai été surpris d’entendre quelqu’un parler ma langue maternelle. En Virginie c’est assez fréquent mais ici, c’est bien la première fois.

-Il va nous falloir poursuivre en anglais, mes enfants n’ont jamais voulu apprendre ma langue maternelle.

-Vous êtes de Québec ?

-De Lyon, en France.

-On peut savoir se que vous vous dites ?

-Max, tu aurais du apprendre le français !

-Je risque de m’y mettre.

-Bien, je vous laisse, on fait comme on a dit pour tes 43 printemps.

Sa mère partie, devant son frère et sa sœur, je ne peux laissé échappé ma surprise.

-Tu as 43 ans ! Waw ! Tu ne fais pas ton age !

-Ca te pose problème ?

-Non, tu ne les fais pas, mais je ne m’attendais pas à ça…

ScotOn va vous laissez je crois…

-Non c’est bon, y a pas de lézard, waw 43 ans, 11ans de plus !

-C’est bon, tu n’es pas obligé d’en rajouter.

ScotIl ne supporte pas qu’on dise son age. Maman aura voulu le chambrer, et mettre son opinion sur le grill.

-Elle me trouve trop jeune pour Max ?

ScotNon lui trop vieux pour toi !

-Oh mon grand bébé Maxou… Et je vais me blottir contre lui, lui m’enlace et personne ne s’en offusque, j’ai envie qu’il me fasse l’amour, décidément il me rend dingue, dommage qu’on ne soit pas seul. Il va falloir que je le suive jusque sous la douche, avant d’allé au boulot, pensais-je si je veux assouvir mon envie. Mais il a une idée de génie, il propose que l’on se partage une grippe au lit toute la journée à regarder des dvd. Comment refuser une bonne petite maladie d’amour. J’appelle le metteur en scène, chance, ils savent se passer de moi une journée. Son appartement étant bien plus agréable que le mien, nous avons soigné notre grippe chez lui et j’ai pris par la suite mes quartiers chez lui, six mois que je vivais là, j’en oubliais presque mes amis de DC. Mais il se rappelle à moi, en la personne d’Olga qui m’appelle.

-Salut la star alors quoi de neuf ?

-Rien grand-chose et toi ?

-Ben je prépare un annif surprise à Dave, j’espère que tu seras des nôtres ? A moins que depuis qu’on caracole en tête d’affiche, on ne soit plus assez bien ?

-Comment peux-tu dire ça ?

-Je sais, je suis méchante, je veux m’assurer que tu seras là, c’est tout.

-Oui je serais là.

-Avec ton avocat ?

-Heu je lui demanderai… C’est Max son prénom!

-Comment j’ai pu oublié son nom, tu ne me parles plus que de lui sur msn. Max ci, Max par là… Blabla…

-N’exagère pas…

-Bon et surtout tu ne lâches pas le morceau à Dave, il va certainement de tel afin de te tirer les vers du nez !

-Ok… T’inquiète…

-Allez ciao, je t’envois l’adresse des festivités par mail.

J’ai d’abord demandé à Max s’il voulait m’accompagner cinq jours à DC. A ma plus grande surprise, il était heureux d’enfin rencontrer mes amis. Je ne lui dis rien de mes relations houleuses et passées avec Dave, je lui avais toujours parlé de lui comme de mon meilleur ami, je craignais que Dave me fasse une scène aussi je pris mon courage à deux mains, appela Dave et je lui dis que depuis un moment je voyais quelqu’un, il me dit qui lui aussi de son côté, on parla de tout et de rien, de mon film et de sa prochaine expo. Afin qu’il ne se doute de rien, je lui dis que je venais à DC la semaine de son anniversaire, qu’on ferait un resto avec nos mecs pour son birthday, surtout afin de noyer le poisson. Je raccrochais à peine que Scot apparaissait de nulle part me suppliant de dîner demain avec lui et quelques uns de ses amis. J’aurai du me méfier mais je suis tomber dans le panneau, et n’ai rien vu venir. Le lendemain j’étais entouré des présidents de différents de mes fans clubs avec parmi eux, je vous le donne en mille « Francis ». Quand Scot me le présenta, comme étant mon plus grand fan en Europe et le mieux renseigné sur mes déplacements, je ne pus caché mon agacement. Scot le pris pour lui et s’excusa sous cape de son plan.

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Max - Communauté : Communauté gay
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Mercredi 16 juin 3 16 /06 /Juin 01:07

Septième partie : Max

Changement total de décor, avec Hollywood, quelques passages en guest star dans une sitcom qui cartonnait alors et dont on ressort régulièrement les coffrets dvd, un film d’auteur qui cartonne, avec moi en tête d’affiche, et pour plus de facilité un appartement hors de prix non loin des studios de chez qui j’ai jamais signé mon plus gros contrat soit cinq films payés d’avances, quatre comédies dont une grosse production. La première comédie sortait dans les salles au moment de cette rencontre. J’étais un peu seul dans mon appart hors de prix, mes amis de DC ne venant pas souvent, la distance concernant leurs cas, et ensuite mon rythme effréné de travaille ne me permettant pas de nouer de réel relation d’amitié sur place. Jamais de ma vie, je n’ai autant travaillé, il fallait apprendre mes répliques, faire de la promo, être vu dans toutes les émissions du moment et entre temps se reposer pour avoir un visage resplendissant même sans maquillage. Si on me reconnaissait parfois en rue, si lors des évènements programmés et médiatisés, j’étais harponné de toutes parts, en me fondant seul dans la masse, c'est-à-dire sans lunette de soleil et sans que mon agent n’ait avertit dans mon dos ses amis paparazzi, je pouvais et cela vous étonnera, fréquenté les magasins de monsieur et madame tout le monde. Dans mon cas surtout les grands centres commerciaux avec en leur giron des échoppes de livres et des disquaires, deux de mes magasins favoris, j’y restais des heures durant, écoutant dans les casques tous ces cd que j’allais de toutes façons certainement ramener chez moi. Je cherchais vainement après le best of de Texas, j’étais en train de m’énerver contre le pseudo classement alphabétique du magasin qui voyait dans les « t » You2 côtoyé tous les « t » sauf  Texas quand un mec d’une trentaine d’année, les cheveux noirs épais et les yeux sombres, d’un mètre quatre vingt environ, légèrement basané, de corpulence moyenne en costume gris avec une cravate rouge me demande si j’ai besoin d’aide. Au moment au débute le dialogue, je ne vois que cette cravate rouge de mauvais goût que j’attribue à l’uniforme des vendeurs.

-Je peux vous aider monsieur peut-être ?

-Certainement, je cherche le best of de Texas mais en vain…

-Peut-être dans les nouveautés ?

-Non, il y a un moment qu’il vient de sortir, vous ne savez pas ça vous ?

-Alors dans le rayon rock, ici c’est celui des chansons anglaises.

-Il y a un rayon rock ?

-Au bout de cette allée même. Nous nous y rendons, elle fait une vingtaine de mètre tout de même, et il me dit :

-On doit souvent vous le dire, mais vous ressemblez à ce nouvel acteur, Flavio Biamont, qu’est se qu’il est sexy !

-Bingo ! Je lui réponds, non sans me dire que pour un vendeur il est vachement culotté de me faire du rentre dedans. C’est d’ailleurs à ce moment que je commence à discrètement le détailler du coin de l’œil. Et en effet, pour un vendeur, il est pas mal du tout, vous me direz que se n’est pas rare, les vendeurs en magasins, sous souvent pris pour leur physique, mais celui-ci parle correctement anglais et ce très posément.

-J’ai un ami qui est raide dingue de cet acteur, surtout depuis qu’il a vu ses fesses.

-Ha bon ?

-Oui dans un de ses films, il m’a entraîné avec lui afin de revoir ce film, et j’avoue que waw, même si le film j’avoue bof bof, j’aurai attendu qu’il passe à la télé, mais bon les amis vous savez !

-Oui ils ont parfois de ses lubies.

-Ha j’aperçois un vendeur, demandons lui conseil.

-Comment, vous n’êtes pas vendeur ici ?

-Du tout, je me présente, Max Torps, avocat.

-Votre cravate ne fait pas du tout avocat, je pensais que vous travaillez ici. Lui ai-je répondu tout en lui serrant la main. Excusez moi. Un cadeau d’un ami aussi sans doute la cravate?

-Non de ma mère, il se mare, tandis que nous sommes toujours en train de nous faire la poignée de main, et il me regarde un tantinet niaisement, légèrement intimidé, en d’autre terme, comme quelqu’un d’intéressé.

-Enchanté Max. Ce sont les seules paroles que je trouve pour qu’il me lâche la main.

-Voici ma carte, si jamais vous avez besoin d’un avocat, monsieur ?

-Biamond, Flavio Biamond !

-Non c’est une blague ?

-Oui je rigole !

-Ouf, j’ai eu peur, comme je vous ai dit que le film était bof bof…

-Sauf les fesses ?

-Oui ça waw, pfffiii ! Je vous épargne les autres onomatopées bêtes qui ont suivies ses premières.

-Je lui dis donc Julien Flavien. Deux de mes prénoms, qui me servent de couverture quand je descends incognito dans un hôtel.

-Ca vous dit un café au Starbucks ?

-Un café, non, et je vois à sa tête que ce nom l’attriste vraiment, je m’en amuse et poursuis mais un milk-shake pourquoi pas. Je ne bois jamais de café.

Nous nous mettons dans la fille du Starbucks, au moment de commander il me demande quel parfum je veux?

-Je ne sais pas ?

-A la banane ?

-Pas tout de suite quand même !

Il est mort de rire, se ressaisi quand il me voit ainsi que le caissier assez dubitatif. Je réponds donc au caissier Vanille, lui prends un café et un donuts. Il tient à payer, je le laisse faire. Nous parlons de tout et de rien, il me demande ce que je fais comme boulot, je lui dis que je suis historien de l’art, ce qui est tout à fait vrai et acteur ce qui est encore plus vrai.

-Tu dois avoir plein d’opportunité de publicité et de doublage en ce moment.

-En effet, je n’ai pas à me plaindre.

-Une amie à moi, organise une soirée demain soir, le lancement d’un bouquin sur les trous noirs. Le livre personne ne le lira mais le buffet sera sensas, ça vous dirait de m’accompagner ?

-C’est un rencard, ça ?

-Le courant passant bien, pourquoi ne pas passé une bonne soirée, l’endroit est couru et j’ai deux invitations.

-Je vous demandais si c’était un rencard ?

-Disons que c’est l’occasion qui fait le larron !

-Vous ne répondez jamais à une question ? J’oubliais « avocat » !

-Vous voulez ?

-Quoi ça, que ce soit un rencard?

-Si en plus vous vous y mettez aussi.

-Je pourrais être intéressé.

-Super !

-Super !

-Vous permettez, j’ai mon vibreur… Scot ! Salut, qu’est se que tu me veux ? Non je ne suis pas chez moi. Je suis au Starbucks, je prends un verre. Celui juste en face de Planète cd. Non, je ne suis pas seul. Mais non… Bon ok, mais juste deux minutes. Il raccroche. Je suis désolé, Scot a rencard ce soir et il veut absolument me montrer sa nouvelle tenue, pour savoir si elle ne fait pas too much.

-Les amis n’est se pas !

-Il ne devrait que passé quelques minutes.

-De toutes façons, je suis attendu, je me lève donc. Remercie pour le milk, il se lève à son tour, je lui laisse ma carte, surpris à sa lecture, il me regarde, je lui dis, pour m’appeler pour la soirée, l’occasion qui fait le larron, vous savez bien.

En sortant, je dois sans doute croisé un fan qui me reconnaît, n’en revient pas, ne trouve rien à dire par chance, je presse donc vite le pas. En passant la devanture du Starbucks, je jette un œil à Max, je lui fais un signe et je reconnais la personne que j’ai croisée juste en sortant me montrant du doigt et en criant Dieu seul sait quoi alarmant tous les clients à l’intérieur. Max réponds à mon signe, et je n’ai que le temps de filer.

Dans le Starbucks :

-Max tu as vu qui vient de sortir d’ici ! My godness !

-Calme toi, c’est juste un sosie.

-Je te dis que c’est Flavio Biamond. C’est lui ! C’est lui ! C’est lui !

-Arrête de crier comme ça, tu fais peur aux enfants.

-Il s’appelle Julien.

-Han !

-Oui et c’est avec lui que je prenais le milk-shake.

-C’est pas juste, tu trouves un sosie de l’homme de ma vie et tu te le gardes !

-Merci de te réjouir pour moi !

-Je blague, tu le revois quand ?

-A la soirée de lancement qu’organise Karine.

-Veinard.

-Il m’a donné sa carte. Max jette encore un œil sur ma carte, et se demande si je m’appelle et suis réellement Flavio Biamond. Il montre ma carte à son ami Scot, qui se remet aussitôt à crier.

-Je te l’avais dis ! Je te l’avais dis ! Je te l’avais dis !

Et tous les deux en cœur de s’écrier : « My godddd » !

 

Le lendemain midi alors que je suis en train de me faire des pastas ricotes, Max m’appelle.

-Julien ? Pardon Flavio Biamond.

-Lui-même.

-Bonjour, c’est Max ici.

-Han han.

-Le gars du Planète Cd.

-Ha oui, vous avez su commander mon cd.

-Non, heu, à vrai dire, je suis Max du Starbucks aussi.

-Ha, c’est pour le t-shirt ?

-Non plus,…

-Je vous fais marché, comment allez-vous Max ?

-Bien bien merci et vous.

-Très bien, je touille ma sauce.

-Je voulais savoir si pour ce soir ça vous disait toujours de …

-Oui !

-Parfait ! Vous voulez que je passe vous prendre vers 20h ?

-Je sortirais des studios à cette heure là.

ScotHooo mon dieu, il a parlé des studios !

-Vous n’êtes pas seul j’entends ?

ScotNon il l’est pas !

-Tais toi un peu Scot et va plus loin !

ScotComme si l’appart faisait 2000m² ! Aïe !

-Ne le frappez pas Max.

ScotEcoute le monsieur !

-Bien, Scot peut parfois être très bruyant et très encombrant, mais tout le monde l’aime, du coup on lui pardonne trop vite ses excès.

ScotAïe !

-Je ne peux que rire, je demande pour couper court et afin que mes pâtes ne cuisent pas de trop, s’il sait passé me prendre à la sortie des studios de la Paramount, s’il s’est ou ça se trouve ?

-Oui vaguement, j’y ai déjà été cherché plus d’une fois un ami à moi !

-Ha oui ? Je le connais peut-être ?

-J’en doute, il s’appelle Scot et il attend ses idoles à leur sortie tapis dans les buissons.

-Je l’ai déjà aperçu dans ce cas je crois.

-A ce soir Max.

-A ce soir.

 

Pour une fois, j’avais fais en sorte de sortir pile poil à l’heure, Max était garé dans sa Toyota Avensis juste en face de la sortie des studios, sur un emplacement réservé aux livreurs. A l’arrière de son véhicule, Scot, muni de jumelles, le tout ne passait évidement pas inaperçu. Il vint à ma rencontre :

-Désolé, je n’ai pas réussi à me débarrasser de Scot. Et comme il va au même endroit que nous, je n’allais pas l’y laisser s’y rendre à pieds.

-Pas de problème. Il m’ouvre la portière, et ce petit geste me ravi. Le temps qu’il gagne sa place, je me retourne et dit bonjour à Scot, qui me regarde la bouche ouverte sans rien répondre.

-En route !

-Il n’est pas très bavard votre ami.

-Ne faites pas attention à lui.

-Il me trouvait aussi bof bof dans « Course à l’héritage » ?

Scot Oh non, j’ai adoré,… J’ai adoré ce film, autant que tous les autres d’ailleurs, je vous adooooooooore.

-C’est gentil, mais je n’ai pas fais beaucoup de film pourtant.

-15 c’est déjà pas mal ! Je n’ai pas eu le temps de tous les regardés.

-Vous comptez les téléfilms ?

ScotEt le court métrage aussi à ajouter.

-Vive Google !

-Non du tout, Scot est membre d’un blog de fans…

-Tiens j’ai ça moi ?

-D’après Scot une centaine, mais un seul est fiable.

ScotDeux imbécile. Il y a celui de votre ami la styliste (Olga), mais ces informations sont toujours en retard de deux jours et celui d’un de vos compatriotes! C’est surtout sympas pour les infos de vos déplacement celui là. Sur les autres y a de tout et du gros n’importe quoi !

-Il faudra à l’occasion me montrer tout cela.

ScotVous voulez que je vous montre vos sites de fans ?! Dit-il en criant.

-Oui mais cessez de crier.

-Je vous dépose devant, je vous rejoins à l’intérieur.

-Je ne savais pas qu’il y aurait autant de monde et des photographes.

ScotTu vas faire un malheur men !

-Vous ne voulez plus…

-Maintenant qu’on y est, je m’attendais juste à un truc plus calme en fait.

A peine j’avais posé un pied sur le tapis rouge menant à l’intérieur que les flashs ne cessèrent de crépiter. Toute la presse à scandale était présente, je ne savais pas que Karine était la Karine de tous les lancements littéraires. Aux journalistes qui posèrent des questions à tout va, ils me donnèrent eux même mon alibi sur ma présence, au milieu des questions, une retint mon attention.

-Vous comptez publier vos mémoires chez Karine Flavio ?

-Des mémoires comme vous y allez ! Je ne suis pas encore à l’age de la retraite, disons qu’il y a un projet photo sur mes débuts au cinéma. Un projet qui se fit, alors qu’il n’était pas du tout envisagé. J’étais au bar en train d’attendre Max, il traversait la salle à ma rencontre mais la fameuse Karine en question, l’accosta et lui confia ses pensées du moment, elle se demandait qui avait bien pu m’inviter et faire de cette petite soirée de lancement un tel buz.

-Laisse moi te présenter Flavio Biamond, Karine, un ami.

-Enchanté, maintenant si quelqu’un vous parle d’un projet photo sur mes débuts, ne soyez pas étonnée.

-C’est que la maquette est prête me dit-elle en me faisant un clin d’œil. Messieurs bonnes soirées, on fixe un rendez-vous très prochainement.

-Pas de problème, contactez mon agent !

Le brouhaha ambiant allant crescendo, l’endroit n’était pas top pour un premier rendez-vous, ne pouvant pas boire, par peur d’une photo compromettante, je m’ennuyais sec à cette soirée. Max nous fraya un chemin vers l’arrière et nous sortîmes par une porte dérobée dans une de ses ruelles entre deux bâtiments.

-Vous voulez me tuer ici.

-J’ai pensé que vous en aviez mare et préfériez changer d’endroit en toute discrétion. Scot va nous amener la voiture.

-Bonne idée.

-Ou voulez-vous aller ?

-Dans un endroit calme !

-Style des balançoires publiques ?

-Vous avez vu, « L’enfant et la roulotte » ?

-Jusqu’à présent c’est mon préféré.

-Sur combien ?

-Sur 5 ! En une matinée, Scot n’a pas su tout me faire voir. J’ai vu deux téléfilms…

-Assez bof bof ?

-Disons que ce n’est pas ma tasse de thé.

-Je vous rassure, nous ne sommes pas le public visé par ses niaiseries.

-Voilà Scot.

Un Scot qui retourna à l’intérieure de la soirée, non sans m’avoir demandé un autographe, quelques photos avec lui, juste au cas, ou je ne reverrais jamais Max me dit-il tout bas. Un Max qui me conduisit dans un bar à vin discret et peu connu, mais très agréable, dans de faux caveaux, des petites alcôves de tables de six, toutes séparées par des arcades, ce qui donnent à l’endroit une certaine intimité à chaque tablée. Nous bûmes un Saint Amour de dix ans d’âge, je suppose que ce choix était juste basé sur l’étiquette. Nous avons parlé de tout et de rien et vider la bouteille, ensuite avant qu’il ne reprenne le volant, nous avons été faire quelques pas dans les alentours, il avait besoin de prendre le frais. Les dix minutes se sont transformées en trois heures, à ma montre il était 4h.

-Je dois absolument rentré dormir un peu, je travaille cet après midi, je n’ai pas vu le temps passé.

-Il se saisit de ma main embrassa mon poignet, et me proposa de me reconduire. En face de mon immeuble, j’ai hésité. Un dernier verre ou pas ? Je n’ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit.

-Je vous appelle demain Flavio ?

-J’y compte bien.

En me mettant au lit, fermant les yeux, je revis les poils qui s’échappaient à la base de son cou de sa chemise au premier bouton ouvert, et j’eus comme des chatouillements dans le ventre, il avait du sang méditerranéen dans les veines, du sang chaud, et ça ne me laissait pas indifférent que du contraire.

Le lendemain, il m’appela comme convenu, et m’invita dans le meilleur restaurant italien de la ville selon lui. Il me donnait rendez-vous à l’angle de deux avenues, dans un ancien quartier d’immigrant devenu tendance, depuis que les gens ont pris conscience de la valeur des premiers buildings de briques.

-Le restaurant n’ouvre pas avant une demi heure, aussi si nous allions faire un tour dans ce petit square.

-Ca me va, je ne suis encore jamais venu dans ce quartier, c’est assez joli.

-En effet. Vous êtes célibataire ?

-Jolie transition, ha excusez moi, je vibre. Dave ! Comment vas-tu ? Super. Moi aussi. Non rien de neuf. Je ne m’ennuie plus autant, j’ai fais la rencontre de pas mal de gens sympas. Mais non, je ne vous oublie pas. Toi non plus. Bête ! Bon je te sonne demain, là je suis occupé. Bisous.

-Voilà qui répond à ma question !

-Je suis célibataire.

-Ha. Et vous êtes gay ?

-Qui sait !

-Scot dit que vous êtes trop bel homme pour être hétéro.

-Vous faites un curieux couple, vous êtes ex ?

-Demi frère, mon père a mis un pied de côté, alors que ma mère était enceinte, ses spermatozoïdes étaient féconds cette année là, car un moi après moi, il mettait enceinte sa stagiaire. Elle a abandonné Scot à mon père et ma mère nous a élevé tous les deux, des vrais faux jumeaux comme elle dit.

-Votre mère doit être quelqu’un de très courageux. Mais elle choisit très mal les cravates.

-Je ne dirais pas cela, sans cette belle cravate, vous m’auriez sans doute éconduit à la seconde près.

-Je n’en suis pas aussi sur que vous ! Tutoyons-nous, ce sera plus sympa, tu veux bien ?

-Va pour le « tu ».

-J’ai lu dans ta bio que tu étais européens.

-Exact.

-Les européens sont fort pour les langues. Et tu es membre d’une grande lignée.

-Il ne faut pas croire tous les sites de Scot.

-J’en ai regardé plus d’un et pas impérativement des blogs de fans !

-Moi je ne sais rien de toi, et toi tu sais tout, ce n’est pas juste.

-Tu ne m’as pas googelisé ?

-Non, je ne suis pas très fan du net.

-Tu aimes l’Italie ?

-Beaucoup, mon vrai prénom c’est…

-Julien Flavien, c’est sur le net aussi.

-Ca devient frustrant à la fin…

-Mon père est romain. Je supporte l’équipe de foot de Rome depuis que je suis gamin.

-Moi à part les vestiges romains et la pasta, le foot je suis plus pour Brugge par exemple.

-Ha tu aimes la pâte, et bien c’est le moment de manger les meilleurs lasagnes du monde, ensuite une bonne escalope milanaise et pour terminer une mousse au chocolat.

-Ca ne ressemble pas à un restaurant ce hall.

-C’est normal, tu viens mangé à la maison. Scot surveillait la cuisson des lasagnes, il m’a envoyé un texto juste avant de quitter l’appart.

-Waw, mais c’est magnifique chez toi. Et cette table…

-Bon pour la table, félicite Scot, c’est lui le décorateur, moi je paye les factures et fait la cuisine. Un chianti ?

-Volontiers.

Je ne sais pas vous, mais moi, un gars qui prépare un repas, vous invite cash chez lui, ça ne m’a pas du tout fait fuir que du contraire, en plus d’être craquant, drôle, et capable de cuisiné sans passé chez un traiteur, et bien ça m’a fait fondre.

-Cette lasagne est la meilleure des lasagnes que je n’ai jamais mangée de ma vie !

-Recette de mama ! Attends la suite !

-Je ne sais pas, si je pourrais encore avaler quelques choses.

-Mais si, on va patienter quelques minutes.

-Ok, on verra bien.

-Alors, d’après Internet toujours, tu es devenu acteur par hasard ?

-Oui…

-Pas envie d’en parler ?

-C’est qu’il n’y a rien à dire, j’ai commencé par faire des photos, ensuite je suis devenu ambassadeur d’une marque, j’ai bossé en tant qu’employé pour cette marque, on m’a proposé quelques téléfilms, et au bout d’un moment des films. Et toi comment es-tu devenu avocat ?

-J’en pinçais pour l’avocat de mon père, après la fac, j’ai fais le droit.

-Et Scot ?

-Il devait aussi en pincer pour cet avocat, mais il s’est tourné vers de l’artistique, et boss dans la communication.

-Comment gère votre mère le fait que vous soyez gays Scot et toi ?

-Elle s’y est faite, ça n’a pas été facile, pas comme mon père qui nie et nous présente régulièrement aux filles de ses associés. Et toi tes parents ?

-Je ne les vois qu’une fois par an et encore… On s’ignore de l’année, se tel pour les anniversaires, souvent en retard, j’ai plus de sympathie pour ma nourrice que pour ma mère.

-Oh ce doit être triste.

-Pas du tout, mon père se ballade d’ambassade en ambassade, ma mère suit comme le toutou qu’elle est, moi dés que j’ai eu 15 ans j’ai mis fin à cette vie sans attache, j’ai enménagé chez ma grand-mère qui est plus comme une mère pour moi.

-Une mère de substitution en sorte?

-Et je suppose que grand-mère ne sait pas ou va tes préférences ?

-Si elle sait, mais elle n’en parle pas, ma famille n’est pas une famille conventionnelle, on ne se parle pas, on ne se touche pas, on vit dans une autre époque, je crois que c’est pour ça que je vis ici, par contre je déteste Hollywood. Je ne suis bien qu’à DC.

-NY je veux bien, mais DC ? Il n’y a rien grand-chose à faire excepté les musés.

-Je veux bien te mettre au défi. On ne peut qu’aimé DC quand on veut bien le découvrir, une journée avec moi et tu ne diras plus ça.

-J’accepte l’invitation. Du vin ?

-De l’eau plutôt…

-Tu as peur que je te saoule ?

-Qui sait !

-On repasse à table ?

-Ok…

 

-C’était vraiment délicieux ! Par contre le dessert, désolé, je ne serais pas, je n’ai plus de place, je vais devoir faire dix minutes de course en plus demain.

-Tu vas dans quelle salle ?

-Celle de mon immeuble.

-Ce n’est pas une salle ça.

-Je sais mais j’y ai la paix. Mis à part une grosse dame qui y fait sans cesse du vélo, et un couple de pensionnés, je n’y croise jamais personne.

-Ca doit être énervant la célébrité ?

-Les gens sont cool en général, ce sont les barrières radars qui énervent les fans. Je n’ai jamais eu de problèmes, et puis il suffit de dire aux gens excusez moi, je suis attendu, et ils comprennent.

-Ce qu’on montre à la tv alors ?

-Du show…

-En parlant de show, tu veux bien signer quelques autographes pour les amis de Scot ? Excuse moi de te demander ça, mais c’était la condition pour qu’il débarrasse le plancher…

-Si c’est le prix à payer…

-J’ai une question assez bête, mais je me demande quand on parle là pour le moment, tu traduis mentalement du français vers l’anglais ?

-Il a beaucoup d’amis Scot, et des photos que je n’ai pas moi-même de moi ma parole! En fait si mon auditoire est francophone, tout se fait en français et vis versa avec les anglophones.

-Tu parles aussi néerlandais ?

-Comme tous les belges scolarisés dans de bonnes écoles. Mais j’avoue oublier de plus en plus mon vocabulaire. Manque de pratique.

-On repasse au salon ?

-Je me sens lourd, j’ai abusé de tes pâtes. Je jette un œil sur le meuble de télévision et là je vois des DVD de mes films, des VHS de mes téléfilms. Ton frère est vraiment un fan !

-De la première heure, je pense.

-Je ne me souviens pas d’avoir jamais vu mon premier téléfilm.

-Ca te tente.

-Ok.

-Met toi à l’aise, je vais nous chercher une coupe et on se matte tes débuts.

-Je te prends au mot ! J’enlève mes chaussures, je me mets à l’aise. Je m’installe sur son canapé, il revient avec deux coupes, se place à mes côtés. Je glisse mes pieds sous moi, quitte à se mettre à l’aise autant allé jusqu’au bout. Il enclenche le film, je sirote ma coupe, une deuxième je pense, puis le sommeil me gagne, je m’endors sur son épaule, je crois qu’il n’a pas osé bouger de peur de me réveiller. J’ignore quel heure il devait être, mais j’ai été réveillé par la voix de Scot, qui du hall d’entrée criait à son frère :

-Alors ma poule comment ça a été avec mon Apollon ?

-Ne crie pas comme ça, il dort !

-Quoi, il est encore ici. Dit-il sur un ton beaucoup plus bas…

-Oui.

-J’hallucine et il dort sur mon canapé. Il va voir de lui-même et m’ éveille.

-J’ai du m’assoupir… Excuse moi Max, je devais vraiment être fatigué, plus le repas, tu aurais du me réveiller. Je vais y allé, appelle moi un taxi.

-Il est trois heure  du matin, reste à la maison, je te ramènerai demain matin.

Scot Mais oui reste !

-Si vous êtes unanime.

ScotEt comment !

-Scot !

ScotBen quoi !

-Ok, ben, je squatte votre canapé.

ScotIl va squatté notre canapé il a dit !

-Je vais cherché une couverture.

ScotMax, allo, c’est Flavio Biamond là !

-Merci pour la couverture Max, ça m’ira très bien.

ScotMax, tu oublies que dans ta chambre en plus de ton lit, tu as un divan lit.

-Heureusement que tu es là Scoty, tu me montres ta chambre Max.

Scot Il m’a appellé Scoty.

-Je ne pouvais pas ?

Dans sa chambre :

-Je ne sais pas au juste comment s’ouvre ce truc.

-Pas grave, laisse tomber, on peut partager le même lit, il est pas mal grand. J’enlève aussitôt mon jeans, ma chemise, je me retrouve vite en boxer dans sa chambre, fixer par ses yeux envieux. Tu dors tout habillé, lui dis-je pour le faire s’activer ?

-Heu non ! J’en profite qu’il se met lui aussi à l’aise pour me plonger dans ses draps, et le détaillé.

-Je n’avais jamais vu pareil slip.

-Une habitude européenne, je n’aime pas les caleçons américains, j’ai toujours l’impression qu’elle va s’échapper, qu’elle n’est pas soutenue.

-Quel beau sujet de dissertation !

-C’est toi qui a demandé.

-J’éteins ?

-Tu éteins… Bonne nuit Max.

J’ai hésité, me blottir tout contre lui ou pas, mais la fatigue et le confort de sa literie ont eu raison de mes incertitudes. Au matin, il était environ 9h, j’étais déjà en retard, mais je pris mon temps, une fois n’était pas de coutume, on m’attendrait. Je surpris, une conversation entre les deux frères, Scot était atterré du fait que Max n’avait rien tenté, pas même une approche. Celui-ci  dit que ce n’était pas aussi simple, qu’il n’était pas nécessaire de brusquer les choses, son frère le traita d’idiot, le moment que je choisis pour faire mon entrée.

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Max - Communauté : Communauté gay
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Mardi 15 juin 2 15 /06 /Juin 00:29

Une carrière qui se profile plutôt bien et la fin du chasser-croiser amoureux avec Dave

 

-Ca ne peut plus durer Flav, tu dois prendre une décision.

-Je n’ai pas envie de leur faire du chagrin à tout les deux Olga.

-Dans la vraie vie, une vie à trois, ça ne s’est jamais vu ! Je veux bien que tu sois acteur mais de là….

-Je sais, je crois que pour mon bien comme pour le leur, je vais rompre avec les deux.

-Je ne voudrais pas être à ta place, et ne vais pas te conseiller, d’ailleurs je ne serais pas partial, Dave est mon meilleur ami, et puis seul toi sait ce que tu dois faire, tu t’es mis dans ce guêpier comme un grand, à l’avenir méfie toi juste de tes fans.

-Je n’ai rien venu venir.

-Prends enfin toi-même des décisions ! Tu as toujours laissé les gens choisir à ta place, je te dis ça en tant qu’amie et ne le prend pas mal. Mais, prend ta vie en main.

Les paroles d’Olga raisonnèrent longtemps dans ma tête, et je repense souvent à cette vérité que m’a dite mon amie. Je me laisse trop souvent vivre, suivant tête baissée l’amour, d’abord Francis, ensuite L, et après eux mon agent féminine. Je n’ai pas trouvé les mots pour rompre et n’ai donc rompu avec aucun des deux. Dave ne faisait pas la promo du film, son rôle de réalisateur s’arrêtant à la fin du tournage, je ne lui dona plus de nouvelles. Charlene, j’eux encore quelques rencards avec elle, le temps de la promo qu’elle gérait tout simplement. Une fois mon contrat terminé, je signa pour un autre film, à gros budget cette fois ci et je ne dona plus de nouvelles à Charlene non plus. Je la vis dans des magazines au bras d’un joueur des Red Soxs et j’en conclu que c’était terminé aussi. Je joua après un rôle secondaire dans un Woddy Allen, réapprenant pour l’occasion mon accent français perdu sur l’anglais, une très belle expérience, celle qui vu ma carrière prendre un essor au cinéma et les rôles afflués, beaucoup de second rôle, ce qui me convenait parfaitement, me permettant de ne pas rester trop longtemps au même endroit. J’ai donc enchaîné les rôles, mettant ma vie entre parenthèse, sur un tournage dans lequel je jouais un gitan, un rôle qui ne fut pas sans me rappeler quelques souvenirs des plus agréables, je me donna à fond dans mon interprétation, j’étais comme inspiré… Merci Romain.

Je venais de donner ma dernière réplique, tout le monde sur le plateau applaudit, et nous prîmes un drink d’usage avec toute l’équipe. Pendant ce verre, Olga m’appela, ça faisait un bail :

-Salut la star, trop occupé pour appeler ses amis ?

-Ca fait si longtemps que ça ?

-Pire que ça !

-Excuse moi chérie…

-Soit, je fais une fête pour mon annif, la semaine prochaine, j’aimerai que tu y sois, que Dave également soit de la partie, et que vous ayez pelé votre œuf avant mes festivités…

-Y a rien a pelé, c’est partit en vrille,…

-A cause de barbie, il m’a raconté ! Il n’empêche, qu’il a perdu sa muse le chéri, ne fait plus rien de rien, la presse le fustige, il a toujours entretenu son mythe mais là, il ne peint et ne photographie plus et il a même laissé poussé quelques poils hirsutes sur ses joues !

-Une barbe ?

-Ca ne s’appelle pas une barbe quelques longs poils sur le menton chéri, il ne va pas bien et rien n’y fait ! D’ailleurs s’il pouvait s’être lavé avant de venir à ma fête !

-Ok, ok, je serais chez lui demain matin.

-Passe prendre la clé à la boutique j’y serais.

-J’ai toujours la mienne…

-Impec, et si jamais tu as besoin d’une chambre, tu es toujours le bienvenu.

-J’irai chez moi cocotte, j’en ai envie.

-Ciao

-Ciao

J’en avais terriblement envie, début de soirée, j’étais en Virginie, j’écoutais à partir de la terrasse quelques disques oubliés. Je sirotais un Cosmo tout en pensant à L, quand Kate en bonne américaine, vint me sortir de mes pensées à grands coups de cris et de tapes dans le dos.

-En enlevant ma veste dans le hall, j’ai entendu de la musique et j’étais certaine que tu étais là ! Contente de te revoir !

-Moi aussi Kate.

-On a été voir tous tes films avec les enfants, si on nous avait dit ça il y a quelques années.

-J’ai encore beaucoup de mal à revenir en arrière tu sais.

-Ohh Flavvvv, smile ! Dis moi tout, Emma Thomson est-elle aussi sympa qu’elle en a l’air et Winslet elle fait des colos ou c’est sa couleur naturelle… Nous avons tous les deux partagé un bon repas, échangés quelques potins et fait le point sur le néant réciproque de notre situation amoureuse. Le lendemain matin, j’allais à Dupond chez Dave, croissants en main, dans le but de le secouer. Il ne vint pas ouvrir, je dus utilisé ma clé, l’intérieure de sa maison était dans un sal état, reste de plats emportés et leurs emballages croupissant ici et là, linges salles, désordres, et objets brisés. Je le trouva dans sa chambre couché sur son lit, de dos et nu, sur des draps d’une crasse repoussante, loin du Dave maniaque que j’avais toujours connu. Mon premier reflex fut d’ouvrir les rideaux, les fenêtres et aérer la tanière du fauve. Il émergea alors que je rassemblais son linge sale dans des sacs.

-J’suis mort et au paradis ?

-Si c’est le cas, il pue au paradis Dave. C’est quoi ce bordel !

-Mon problème, ma vie. Et il tente en chancelant de faire quelques pas et retombe de face sur son lit.

-Je vais te faire couler un bain.

-Dégage.

-Oui Dave, tout de suite après avoir mis de l’ordre.

-T’est pas prêt de partir alors hahaha ! J’ai trop bu hier soir et il me sort en pleine face un rot tonitruant.

-Merci pour le renvois, c’est très frais, va prendre une douche et vient m’aider à ranger ce fourbis. Après on parle.

-Bien mon cœur.

Une fois qu’il fut sous la douche j’appelais Olga, lui dit que c’était pire qu’elle ne le croyait, elle me dit qu’aucune de ses tentatives n’avaient réussi, que chaque week-end c’était la même rengaine, il se saoulait, et dormait le reste de la semaine. Quatre sacs poubelles plus tard, il émergea, rasé de prêt, et vint m’aidé à remettre de l’ordre.

-Bon sang Dave, tu fabriques quoi là !

-Rien, je suis foutus, tu m’as vidé.

-Ca j’en doute, depuis le temps que je ne t’ai plus touché !

-Imbécile, me dit-il tout en rigolant un peu quand même. C’est de mon talent et de mon cœur que je parle. Tu m’as laissé tomber pour une gonzesse, y a pas pire comme trahison.

-Arrête ton char, c’est votre comportement qui m’a déstabilisé, vous êtes rentrer en concurrence, sans même me demander se que je voulais. Je ne savais peut-être pas se que je voulais mais quand même, vous auriez pu tenir compte de moi !

-Toi, toi, toujours toi !

-Stop Dave, je ne suis pas venu pour disputer!

-Je crois que… Tu me manques trop…

-Tu m’as manqué aussi filou.

-Je ne savais pas que tu étais bi.

-Arrête un peu avec ses clichés, gay, bi, hétéro… Je ne sais pas ce qu’il c’est passé avec Charlene. Elle me plaisait, oui, mais pas autant que toi, tu me plaisais bien plus qu’elle.

-Tu veux ma mort, tu me dis que tu me préfères, que si je n’avais pas fais de ma gueule qu’en gros, tu me serais revenu.

-On ne va pas réécrire l’histoire, ni revenir en arrière, on a plus l’âge des regrets. Et à quoi bon, ce qui a été fait est fait…

-Oué, j’suis vraiment trop con.

-Bon, maintenant que c’est rangé ici, on va aller faire un tour au musé, je te paye le resto, cette nuit, je dors ici, et demain soir, on fait une sortie avec Olga et sa femme. Ensuite, je veux que tu te remettes à bosser sur ton œuvre !

-Elle serait trop lugubre, je vais me chercher un nouveau passe temps.

-Et bien ça sera ta période sombre… Chaque artiste en a une, et il te reste la caméra.

-Le cinéma, c’est grisant juste quand tu es derrière l’objectif.

-C’est gentil ça…

On a passé une superbe journée tous les deux, on a mangé en tête à tête, été dans une galerie avec Olga et sa compagne, le lendemain une excellente soirée de nouveau avec les filles, Kate en prime, en rentrant grisé par trop de cosmos, on a remis le couvert, et pas qu’un service. Après avoir fait voler nos vêtements de toutes parts dans la pièce, une fois nu, il s’est allongé sur le dos, moi gorgé de plaisir, avec pour seul préliminaire quelques savoureux french kiss, j’ai soulevé ses chevilles que j’ai enserrées de mes mains, amenant à hauteur de mon pieu ses belles petites fesses rondes, une fois positionné, j’ai lâché une de ses chevilles, mais maintenu son corps dans la même position d’offrande. J’ai craché dans ma main libre, badigeonné sa rosette, insérer quelques phalanges de mon majeur dans son fondement, n’ayant aucune résistance, soumis à mes assaut, j’ai ressaisi sa cheville de libre, j’ai pointé ma bite vers cette porte mis ouverte, contre laquelle j’ai butée à quelques reprises avant de m’y introduire d’une traite. Je l’ai défoncé sans aucun ménagement, lui n’a fait par ailleurs que m’encourager. Au bout d’une dizaine de minute à peine, je me déversais dans ses boyaux. S’il ne m’avait dit qu’il commençait à avoir quelques raideurs à cause de la position, je crois que j’aurai cherché à reprendre vigueur et reproduire la même joute. Je l’ai donc libéré de mon emprise, je me suis extirpé de son fondement et il s’est massé les cuisses, s’est détendu les jambes. Alors que je pensais que nous allions nous endormir, je me suis allongé, j’ai passé mes bras derrière ma tête pour support. Lui en a profité pour plonger sa tête sous mes aisselles qu’il a humées puis léchées, il est ensuite descendu à hauteur de mon sexe, en train de débandé, en demi molle comme dirait l’autre, et il a lapé l’objet de tous ses désirs, il s’est aussi attaquer à mes couilles, juste avant de plonger sa langue entre mes fesses. Etant devenu plus massif que lui, il saisit l’intérieur de mes genoux pour avoir plus facile à me mettre les jambes en hauteur et me fit un cunnilingus hors norme. Mon sexe repris vigueur, mais il ne s’y intéressa nullement, je me branlais par moment tout en savourant les caresses de sa langue, qu’au bout d’un moment, il remplaça par son sexe bien bandé. Il me remplit au final après pas mal de va  et vient à son tour les entrailles. Il avait à peine déculé de moi, que je repris possession de son petit cul. Je le baisais comme un damné, lui en redemandais, de voir son sexe flasque duquel s’échappait encore quelques gouttes de spermes, cela m’excita au plus haut point. J’étais conscient d’avoir le monopole de son corps, conscient aussi de sa soumission, de son abandon total, mais ça ne me suffisait plus, j’avais beaucoup d’affection pour lui, mais pas assez d’amour. Au réveil, je ne le trouvais plus à mes côtés, il était en train de peindre, le génie lui était revenu.

-Ha salut Flav !

-Dave.

-La forme ?

-Moyen…

-Moi j’ai de l’entraînement, je suis ok !

-Je vois ça !

-Quel pied cette nuit, comment peut-on être autant en accord au pieu, et ne plus assez s’aimer pour vivre à deux ?

-Sympas cette manière de me foutre dehors !

-Mais non mon chou, vint-il me dire en m’embrassant à pleine bouche. Tu es ici chez toi, tu sais bien… Je t’aime.

-Moi aussi.

-Tu vois on s’aime, je t’aime, tu m’aimes mais plus assez pour une vie amoureuse, on traîne trop de casseroles à nous deux, qui sont propres à notre histoire.

-Si tu le dis !

-Tu sais très bien ce que je veux dire… Et puis t’est devenu une star…

-Rien avoir.

-Je crois que quand on sera vieux, on vieillira ensemble dans la même maison de retraite, en attendant, ne nous perdons pas de vues !

-Ok, ben je rentre chez moi !

Je suis parti sans même prendre ma veste. Alors qu’intérieurement, je me disais qu’on avait fait une connerie de se remettre ensemble, lui me disait se que je voulais entendre et ça ne me plaisait pas. Il semblait depuis notre partie de jambes en l’air complètement détaché. Me rendait-il la monnaie de ma pièce ? Le jour de l’anniversaire, c’est à peine si je lui ai adressé la parole. Mais quand tous les invités sont rentrés, qu’on aidait Olga à ranger son loft, je fus bien obligé de lui parler. Comme lui engageait la conversation comme si de rien n’était, faisant comme si nous étions toujours les meilleurs amis du monde, je fis pareil. Au moment de partir, il proposa de me déposer, j’accepta, arrivé devant chez lui, je lui dis de remonter l’avenue principal jusqu’au Marriott le plus proche.

-Tu ne vas pas payer une chambre d’hôtel quand même.

-Je préfère !

-Fais pas le con et amène tes belles petites fesses à l’intérieur.

-Tu deviens bien vulgaire Dave !

-Si tu veux de la vulgarité, tu sais quoi faire avec moi ! Il posa sa main sur mon paquet, me malaxa bien les couilles, la réaction fut immédiate, mais je lui enlevais vite sa main de mon entre jambe.

-Tu joues à quoi ?

-J’ai envie de baiser encore…

-Appel un gigolo, ou un type de ton répertoire, je suis sur qu’il y en a plein qui n’attendent que ça !

-C’est toi que je veux…

-Je ne veux pas…

-Menteur, direct tu bandais…

J’ai à nouveau passé la nuit avec lui, on a couché ensemble une fois de plus, le lendemain, je suis retourné à la villa, sans même le réveiller. Durant toute la semaine qui suivit cette nuit, je paressais au lit, me baladait à pieds ou à cheval, et n’eut aucune nouvelle de lui qu’uniquement par le biais d’Olga, heureuse qu’il se soit remis au boulot. Le vendredi soir, il m’appela :

-Tu fous quoi ! On est tous à la Terrasse et on t’attend pour bouger.

-Bouger sans moi, je n’ai pas envie de sortir.

-Allez te fait pas prier, une fois dans l’ambiance, tu t’éclateras comme d’habitude. Et puis tu me manques, et aux autres aussi, alors tant que tu es dans les parages amènent tes jolies petites fesses.

-Ca devient une obsession mes fesses ?

-Ben depuis que tout le monde les a vues dans ton dernier film.

-Ha ok ! Ben amusez-vous bien, et si tu veux voir mes fesses, ben va au ciné.

Deux heures plus tard, ils débarquèrent tous à la maison, les amis de longues dates et on déboucha quelques bouteilles, ils me chamaillèrent à propos de cette scène de nudité dorsale alors le centre de toutes les conversations. Scène trop hot pour certains, insignifiante pour les lesbiennes, inutile pour un Dave ouvertement jaloux. Tous le monde enfin partit, il resta prétextant une envie de randonnée équestre le lendemain matin. Allez savoir pourquoi, je le laissais passé la nuit à la plantation. Plus sensuel que jamais, nous avons eu des rapports on en peut plus charnels, je dirais même amoureux et nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre. A mon réveil, il était partit. Vers 10h, il me sonna, me demandant se que ça faisait comme impression de se réveillé seul après une nuit comme on venait de passé. Je lui dis que j’avais bien saisi le message et qu’il me manquait. On a remit ça trois jours plus tard chez lui, je suis resté pour le déjeuner cette fois. Puis en moyenne, une à deux fois semaines, l’un passait la nuit chez l’autre et vis versa. Je signa pour un téléfilm, une adaptation d’un Daniel Steel, et m’éloigna six mois de DC. On s’est téléphoné une ou deux fois par semaine, sans jamais échanger une parole tendre, ayant des conversations tel deux bons amis. Au maquillage, je suis un jour tombé sur un magazine ou on le voyait en compagnie de son jeune assistant dans des attitudes et des gestes équivoques. Dés lors je n’ai plus appelé, lui bien. Quand il m’appelait, je l’expédiais, ne le résonnait quasiment pas, pretextant un emplois du temps surchargé. A mon retour à DC, j’ai fais quelques sorties en compagnie de la bande, je n’ai pas été passé la nuit chez lui, retrouvant la route du loft d’Olga. J’étais même furieux de l’apparition de son assistant dans le groupe de nos amis, le message était clair, évident bien qu’ils restèrent distants en ma présence. Ce sont les regards des amis, les messes basses quand le petit jeune arrivait qui me conforta dans mon idée. La veille de mon départ pour une visite éclaire en Europe, il m’a accompagné à l’aéroport.

-Pourquoi tu ne viens plus chez moi à Dupont?

-A quoi bon, en plus je ne comprends pas pourquoi tu tenais tant à m’accompagné aujourd’hui, car bien que notre relation se borne à quelques parties de baises uniquement pour toi, je n’ai pas apprécié d’apprendre ta double vie par le biais de la presse.

-Tu es aussi tomber sur ce torchon, j’aurai du m’en douter. Il ne signifie rien pour moi !

-Ne me dit pas ce genre de boniments, j’ai passé l’âge de la belle innocence.

-On ne s’est plus jamais rien promis remarque, on a même plus jamais parlé de couple.

-Je sais, mais on avait toujours été honnête malgré tout. Je pensais qu’il ne servait à rien d’en parler, que ça coulait de source. En plus on baise sans capote, va savoir avec qui d’autre tu t’envois en l’air protégé ou pas !

-Tu n’avais qu’à me demander.

-Charmant, ça va être de ma faute maintenant…

-J’irai faire un test, je te dirais quoi…

-Comme si ça pouvait changer les choses, le mal est peut-être déjà fait et ça prouve bien que tu n’es pas tranquille.

-Ca veut dire que la prochaine fois, ce sera avec capuchon ? C’est moins bon, j’aime quand tu m’inondes de ton foutre.

-T’est trop con !

-Tu bandes je suis sur !

-Non Dave, tu dépasses les bornes, je pensais que tu n’étais pas de ceux là. Protège toi à l’avenir, tu finiras par attrapé une MST, avec moi il n’y aura plus d’avec ou sans capuchon.

-Faut bien mourir de quelques choses… Il n’eut pas le temps d’en dire d’avantage, il reçut une bonne gifle en plein visage, comme nous étions encore en route, ildonna un coup de volant vers la bande de droite, se qui nous valu quelques coups de klaxons.

-C’est bon putain, je charriais, …  Tu m’as fait mal. Je t’accompagnes jusqu’au guichet d’enregistrement? C’est bon répond Flav, fait pas chier !

-Dave, je crois que je viens d’être on ne peut plus clair. Juste, fait attention à toi, c’est tout se que je te demande…

D’Europe je l’ai appelé une fois alors que j’étais en visite chez ma grand-mère, il fut charmant, ses analyses étaient aussi clean que les miennes, nous sommes restés amis, chacun ayant sa vie à lui. Le tournage du film suivant auquel je participa se passa à NY, pas trop loin de DC mais suffisamment, j’ai fais quelques sauts jusque là, le voyant à peine une heure autour d’un drink tout au plus, nous restions en contact tel deux bons amis, évitant juste de dormir ensemble, évitant l’inévitable quand nous ne nous retrouvions seul dans un lit. La chair peut parfois être bien faible.

 

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Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: David - Communauté : Communauté gay
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