Jeudi 16 septembre 4 16 /09 /Sep 23:24

Le temps des affaires (1ère partie)

 

Rappel : Flav apprend le décès de son père, un homme avec qui il n’a jamais entretenu beaucoup de contacts, il en va d’ailleurs de même avec sa mère. Ses parents sont des gens du beau monde, de ceux que péjorativement l’on dit nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Francis est toujours présent dans la vie de Flav, mais il y a beaucoup plus de bas que de haut dans leur relation.

 

 

Une fois le moment de surprise passé, la conscientisation de ma position, sur les bons conseils de Kate, je contacte Francis et lui demande son aide, je tombe malheureusement sur sa boîte vocale. En quelques minutes, je lui explique la situation, ce que Kate me conseille de faire, je lui demande son avis, j’hésite à finir mon message par un « je t’embrasse », je le murmure quand même, la gorge quelque peu nouée. Le lendemain, alors que je suis chez ma mère en Belgique, occupé à rassembler une foule de papiers, je reçois à mon tour un message sur ma boîte vocale, mais grand moment de solitude, il s’agit d’un message de sa secrétaire me donnant une heure de rendez-vous à son bureau de Bruxelles. Bien entendu, je ne confirme rien, j’admets aussi que sur le coup, je décidais de me passer de ses services, manquerait plus qu’il me les facture en plus ! De plus, je n’arrive pas à partager le chagrin de ma mère, nous n’avons jamais réellement été une famille, mes parents se retrouvaient épisodiquement partageant le plus clair de leurs temps dans leurs pays natals respectifs. Mais ils sembleraient que leur mariage de raison se soit tout de même muter en quelque chose de fort, d’entente cordiale, voir par moment peut-être d’amour, allez savoir. Je trouvais ma mère fort démunie, elle se posait une foule de questions, auxquelles elle cherchait en moi des réponses que j’étais bien incapable de lui fournir. Notre visite chez son notaire confirma mes impressions, mon père gérait en fait tout, afin que son épouse puisse assurer son train de vie, elle disposait chaque mois d’une certaine somme, des dividendes issus de son héritage familial propre. J’assurais donc ma mère qu’il en serait toujours ainsi tant qu’elle vivrait, car elle ne semblait pas vouloir comprendre ce que le notaire racontait. Un trait de coquetterie désuet qui ne m’étonna même pas venant de sa part, issue d’une vieille famille flamande, la femme en apparence fait semblant de ne rien savoir, même si elle fomente tout de son boudoir. Je reçus chez le notaire de ma mère des dossiers provenant du notaire de mon père, tous en allemand, puisque mon père était le descendant de magna de la chaussure allemande. Alors que nous étions en voiture je m’en inquiétais oralement. Ma mère me surprit en me prenant les dossiers des mains et à me les traduire simultanément. Devant mon incrédulité, elle se contenta d’affirmer que les bonnes sœurs en fin de compte ça avait du bon…

-Je ne vous imagine pas studieuse.

-Et moi je ne t’imagine pas homme d’affaires.

-Moi non plus !

-En fait acteur, homme d’affaires, c’est du pareil au même.

-Qu’en savez-vous ?

-Ton père me disait tout, je savais tout ce qu’il préparait, excepté me concernant. Chaque mois, je recevais de l’argent, je ne pensais pas que les parts que j’ai encore de la société familiale puissent me rapporter autant. Je vois tes oncles comme tous des incapables, sans doute se sont-ils bien entourés en fin de compte...

-Vous parlez de vos frères maman.

-Baliverne, cessons l’hypocrisie entre nous. D’ailleurs c’est moi qui ai dit à ton père de te dire qu’il te déshériterait si tu ne te montrais pas plus intéressé aux affaires. Mauvaise idée, car nous en connaissons le résultat.

-Vous pensiez sans doute bien faire… Dis-je fort ironiquement !

-Certes, il est temps que je te dise quelques petites vérités. J’aimais ton père. Et je puis affirmer qu’il en allait de même pour lui à mon égard. Nos parents avaient décidés de nous marier, j’étais jeune et je ne voulais pas d’un mari imposé par mes parents. D’autant que je le savais de part un de mes aimables frères, on allait me vendre aux rois de la chaussure allemande afin de sauver ce qui restait de nos fabriques. Je devais me rendre pour se faire chez mon amie Gaby en Bavière pour la St Sylvestre, et on devait me coller tout au long du repas mon futur époux. Je mis mon amie dans la confidence, et en alliée elle intervertit ma place à tables avec celle de la grosse fille d’un brasseur flamand dont j’ai oublié le nom. Si mes parents n’étaient pas là, mon chaperon n’était autre qu’un de mes frères qui me sermonna tellement avant la réception que je m’enfuis dans les jardins, décidée à ne pas me rendre à table. J’étais en larmes, crois moi, assise sur un banc ou au bord d’une fontaine, je ne sais même plus. Ton père me trouva dans le parc et me demanda en gentleman qu’il était, s’il pouvait faire quelque chose pour moi. Je lui répondis que je vivais la pire des soirées de ma vie. Il me sourit, et me répondit que ça ne pouvait pas être pire que lui. Je lui dis, dites toujours pour voir monsieur. Il me conduisit jusqu’à une fenêtre ou se donnait le nouvel an, me montra la fille du brasseur en me disant que ses parents avaient choisit pour lui la plus laide et la plus grosse des mal fagotée de Belgique.

-C’est digne d’un roman à la Jane Austen !

-Ne te moque pas.

-Du tout, je ne savais rien de cette histoire, elle est même romantique, trait dont je vous pensais tout deux dépourvu.

-Il y a beaucoup de choses que tu ne sais pas.

-Vous vous êtes donc rencontré dans un traquenard?

-Dés le premier instant… Je crois qu’elle comptait me dire qu’il s’était aimé, mais sa pudeur l’empêcha de terminer sa phrase.

-Pourquoi cette vie de voyages et de séparations?

-Pour son poste de diplomate allemand d’abord, je l’ai toujours suivi. Ensuite, surtout car nous ne voulions pas contenter nos parents, aussi leurs avons-nous toujours fait croire qu’ils avaient perdus en nous imposant un mariage. Quand ils sont mort, il ne nous est jamais venu à l’esprit de changer quoi que se soit à notre mode de vie car nous aimions ça, nous téléphoner chaque jour, nous retrouver de semaine en semaine.

-Et bien, pour une surprise !

-La seconde, c’est que je sais tous les termes du testament de ton père. Il y a dedans une close spéciale, interdiction de vendre la fabrique Birken, celles qui sont issues des différentes fusions et acquisitions à la limite, si tu veux t’en défaire.

-Je ne vous suis pas maman ?

-J’ai un droit de veto sur ce que tu comptes faire des usines de ton père, six générations qu’ils se battent pour transmettre quelques choses et faire vivre toute une ville, tu penses si ça compte ! Ca comptait pour ton père, je me suis engagée tant que je vivrai à ce que tout ne disparaisse pas ou soit délocalisé en Chine ou chez ses moscovites à l’Est.

-Et bien, et bien, dans ce cas, prenez les reines.

-Pas question, tu vas te farcir une petite semaine ta mère pour un voyage en Allemagne et ensuite nous aviserons. Tu me dois bien ça. Car je suis tout de même ta mère !

Ma mère me mit au diapason de ses connaissances, elle me parla longuement de mon père, un homme dont je découvrais un tas de choses mais un peu trop tard. Sur le chemin du retour, nous sommes passés par le sablon, devant la boutique de Gina, j’ai eu un petit coup de blues, et un de ces coups de poignard au cœur que seul l’amour peut vous causer. Francis en charmante compagnie y sortant bras dessus-dessous en charmante compagnie. J’ai passé la journée avec ma mère jusque 16h, j’ai pris congé et ai donné rendez-vous à Gina dans un de ses bars du moment dans les Galerie St Hubert.

-Ma bello, que tu es toujours aussi bello !

-Pas autant que toi !

-Je sais, je sais…

-Que fais-tu en Belgique ?

-Mon père est décédé.

-Je suis confuse et navrée, je ne savais pas.

-Ce n’est rien, mais je ne vais pas y aller par quatre chemins.

-Quel air grave Flavio !

-Figure toi que je me suis rendu à ta boutique aujourd’hui.

-Mais on ne m’a rien dit, et j’y étais toute la journée, bizarre.

-Tu vas donc savoir me dire qui était ce mec avec Francis, raison qui a fait que je ne suis pas rentré te voir.

-Je me suis piégée toute seule, en même temps, il n’est pas discret, je ne sais pas son nom, et je ne les ai pas servis. J’ai bien embrassé Francis mais bon…

-Ne t’inquiète pas, je reste un de tes clients malgré tout.

-Ce que je sais, c’est qu’il travaille sans doute pour lui.

Nous y étions à nouveau, j’avais du rassurer Gina que je viendrai encore régulièrement dans ses boutiques pour qu’elle m’en dise un minimum, j’avais la certitude qu’il se payait encore du bon temps ailleurs. J’étais vraiment furieux. J’avais mis en rappel dans mon mobile, le rendez-vous concéder par sa secrétaire. Je laissai en plan Gina et m’y rendis. Sans doute une très mauvaise idée que de me rendre à ce rendez-vous, mais le cœur a ses raisons que la raison n’a pas. Connaissant bien les locaux, je me rends d’un pas certain vers son bureau, pas de secrétaire, je rentre avec la ferme intention de lui faire un mini scandale. Mais il n’est bien entendu pas seul, pas de position ou de geste explicite, deux hommes parlant business, mais qui ont fait les boutiques ensemble dans la matinée.

-Je me suis permis d’entrer, car il n’y avait pas de secrétaire et puis nous avions rendez-vous.

-En effet, c’est justement Julien ici présent qui s’occupe de ton dossier.

-Ha !? Bien, dans ce cas commençons.

Je m’installe sans plus de cérémonies à leur table, et écoute ce brave Julien me dire que telle usine ne génère plus de bénéfices, qu’une autre est complètement en faillite d’après les bilans, etcetera. Qu’il faut vendre ou fermer car jamais il n’y aura d’autre acquéreur. J’écoute et ne dis rien, je mémorise juste les sites qui rapportent, je peux voir que Francis semble satisfait de son poulain, mais je ne laisse rien paraître. Quand viennent à moi des papiers que je n’ai plus qu’à signer afin de me décharger d’un tas de poids qui gêneraient ma carrière. Je reprends les mots du fameux Julien, je ne peux masquer mon sourire, Francis s’en aperçoit, il sait qu’il a perdu la partie. S’il voulait évaluer des talents de séduction de son apprenti, je pense qu’il s’était vraiment trompé de cobaye.  A peine les 25 ans, juste sorti d’Harvard, la crinière à la David Charvet, il aurait du se douter que la crème ne prendrait pas, je ne peux pas dire pour ne pas l’avoir vu nu, mais j’imaginais bien son torse imberbe de faux minet irrité de crème épilatoire. Je regarde ses papiers qui arrivent à moi, et le stylo Mont Blanc préalablement ouvert par ses soins. Je capuchonne ce  feutre de luxe, le place dans ma poche de chemise, et me surprends moi-même.

-Si c’est là, tout ce que vous avez à me proposer, nous ne devons pas disposer des mêmes sources et données sur tous ses sites. Ce travail a soit été bâclé, soit on se paye ma tête ici. 

Je ne leur laisse pas le temps de la réplique, me lève et m’en vais le plus calmement du monde, un Mont Blanc en poche. Francis me demande de l’attendre, je ne l’attends bien entendu pas, il me rattrape à même l’ascenseur, les quelques pingouins qui s’y trouvent en sortent sur sa demande et il tente un dialogue.

-Il ne faut pas lui en vouloir, il a juste mis en application tout ce que je lui enseigne. Je ne t’aurai pas laissé signer, tu le sais bien.

-Je n’en suis pas certain vois-tu, et ça veut tout dire. D’ailleurs ça m’est égal, je souhaite juste que l’élève rattrape le maître et le mange tout cru. Bien que nous savoins tout deux que c’est déjà fait.

-Tu me surprendras toujours. Même si tu avais signé, on aurait détruit le document.

-C’est ça marre toi, bête type ! (Première expression empruntée à ma mère)

-On dîne ce soir ?

-Je ne vais pas faire ça à Julien, il ne se fera plus jamais aussi bien sauter que ce soir que quand tu penseras à moi et redoublera d’ardeur.

-Tu te trompes…

-Mais oui, il n’y a que moi qui compte, bla bla bla, je ne veux plus t’entendre là…

Et alors qu’il s’avisait à me bloquer le passage lors de l’ouverture des portes, je le pousse et ne me soucie pas des va et vient dans le hall, je lui hurle à la figure que s’il m’empêche de passer, je porte plainte sur le champs pour séquestration et  tentative de détournements d’argent en lui agitant les documents de son amant sous les yeux que j’ai pris soin d’emporter tout de même. Afin d’éviter un scandale qui déjà fait écho dans quelques oreilles, il me laisse en paix. Je monte dans la voiture de ma mère griffonne les noms des sites rapportant le plus d’après eux et je rentre dans la propriété des Biamonds, ma mère m’y attend assise à la table de travail qu’occupait autrefois ma grand-mère.

-Que t’as dit Francis ?

-Rien, pourquoi cette question ?

-Ne fais pas cet air étonné, je me doute que tu viens de là.

-Oui mais il ne m’a rien dit, un de ses sous fifres à tenté de me piéger.

Je ne puis l’affirmer, mais à ce moment j’ai cru voir une lueur s’allumer à nouveau dans les yeux de ma mère.

-Et que t’ont-ils dit ?

-Tout est à vendre quasiment ou à fermer excepté quelques manufactures rapportant toujours gros.

-D’après eux qu’est ce qui doit être fermé ?

-Le site de Wiesbaden.

-Ton père venait de l’acquérir.

-D’après eux, la société serait en déficit.

-Elle l’est, sur papier du moins, et uniquement pour le moment, ce site a un stock conséquent qui n’attend qu’à être réparti dans nos différents points de ventes.

-Le site de Frankfort aussi, il voulait le fermer.

-Il ne rapporte plus des masses, mais n’est pas en perte, si le site ne dégage plus de gros profits, il véhicule une certaine image de marque, gage de qualité qui nous permet d’écouler nos autres productions partout dans la vieille Europe.

-Vous m’épatez maman.

-Tu devrais aller te reposer, demain matin nous partons pour notre petit périple. Je voudrais te montrer là ou j’ai rencontré ton père avant d’aller voir le notaire de ton père et de recevoir les sollicitudes des gens de sa maison en Allemagne.

Je me retirais sur son conseil, mais j’allumais plutôt mon computer, chose que je n’avais plus fais depuis fort longtemps, je surfais un peu sur les sites me concernant, je lisais en ligne les derniers potins en vogue dans la presse dites « people ». J’entendis alors dans l’allée le bruit du moteur d’une moto et les graviers qui crissaient sous les pneus. Intérieurement, je me dis, non quand même pas Francis. Puis qui d’autre sinon lui si tard et sans invitation chez ma mère ! Je me précipitais donc à l’extérieur, pour lui faire face.

-Tu en as un de ses culots.

-Je suis juste venu te dire que tu t’es fais un film, qu’il n’y a que toi qui compte, que je me doute que tu dois gérer pas mal de paperasses avec ta mère. Mais que ta place t’attend à la maison.

Au risque de lasser le lecteur, dés qu’il prononça le mot maison, c’est à celle de L que je pensais. Ensuite je le trouvais fort gonflé de se pointer en prétendant m’être fidèle puisque j’étais tombé sur son dos en quelques sortes à la boutique de Gina et ensuite à son bureau où jamais il ne tenait de réunion de travail, je me souvins qu’il me l’avait dit.

-Le message m’a été transmis, maintenant si tu veux bien me laisser. J’ai une longue semaine qui m’attend.

Je le quittais sans plus de cérémonies, dans ma chambre mon pc resté allumé, je décidais de chatter pour me changer les idées, je retournai sur les chats de mon adolescence et me pris au jeu de la drague virtuelle. Beaucoup de demande pour des rendez-vous galants à la sauvette, ou encore pour des vidéos conférences explicite ! Je me rendis vite compte que seul comptaient les échanges d’exhibition d’attribut. Ayant surtout peur de trouver une sextape de ma personne sur la toile si j’étais reconnu, je déclinais toutes ses demandes. Jusqu’à ce qu’un mec d’une quarantaine d’année, que nous qualifierons de légèrement exhibitionniste me proposa de se montrer à moi sans contrepartie. Curiosité quand tu nous tiens, j’acceptai l’offre. Je m’attendais à tout sauf à ça. Je m’imaginais un rondouillard, en slip kangourou. Ce fut plutôt un beau mâle en jeans, aux pectoraux bien musclés.

-Demande moi ce que tu veux.

-Ben je sais pas, fait moi voir de plus près ses bras. Waf, ça c’est du muscle.

-C’est que je suis bûcheron.  

-Ca existe encore ça comme métier ?

-Oué. Demande moi.

-Ben vire ce jeans que je puisse voir le reste.

Je pensais qu’il allait couper court à la conversation, mais non il l’enleva.

-Alors tu aimes ?

-C’est plus fun qu’un magazine porno.

-Que veux tu que je fasse, je suis très exhib !

-Ben fait voir ça donne quoi au garde à vous.

-A tes ordres et dis-moi tu te branles aussi ?

-Je répondis que oui, bien que ce fut faux.

-Il en fut satisfait et me dit à nouveau : « demande moi plus ».

-Je voudrais bien voir le côté pile.

Là je bandais direct, de voir ce beau cul de mec rebondit, musclé, la situation m’excitait, il prit les commandes et me nota des trucs bien salaces style : « Regarde mon doigt, c’est comme si ta queue me titillait la rondelle, tu la vois bien là m’ouvrir... »

-Je répondais juste des « oui » hypnotiques !

-Il se montrait sous toutes les coutures, et son petit show me fit vite venir, je le lui dis et à son tour il lâcha la sauce. Il remit son jeans, voulu continuer le dialogue, moi j’étais vraiment déstabiliser. Je me demandais si j’avais trompé Francis me masturbant tout en matant un autre mec. Il me dit que se qu’on ne savait pas, ne faisait pas de mal. Je me confiais un peu à ce parfait inconnu. J’avais pris mon pied, c’était au fond tout ce qui lui importait. Je me demandais moi si j’étais rentré dans le cycle du "œil pour œil, dent pour dent" ? Si je l’avais vraiment trompé ? Le débat est ouvert !

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Roman gay Rose
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Mardi 10 août 2 10 /08 /Août 16:22

Amis bloggers ;)

 

Merci pour vos mails, vos critiques ou suggestions, mais j'aimerai que mon blog soit plus vivant aussi si vous voulez connaître la suite des aventures de Flav et Francis, postez des commentaires sur mon blog! J'en attends une quinzaine et je n'en démorderais pas avant de vous diffusez la suite.

 

LeoGiamani-Christian01

 

Dans vos mails, une critique réccurente est le manque d'illustrations sur mon blog. En surfant sur vos blogs, je suis tombé sur Léo Giamani, grrr.... Un beau mâle qui je trouve à des traits fort similaire avec ceux de Francis, aussi pour le plaisir des yeux voici de quoi vous contenter.

 

leo giamani 1

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Par flav1982.over-blog.com - Communauté : Communauté gay
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Vendredi 6 août 5 06 /08 /Août 15:27

Vacances à Dehaan suite, turpitudes avec Francis, une nouvelle vie en perspective la suite dans les prochains jours!

 

Je ne peux ignoré ce repas, à son souvenir j’en ris encore. Mes voisins sont tous arrivés tirés à quatre épingles, Roger tirait sans cesse sur son nœud papillon pour respiré, Monique et ses enfants, n’osaient rien dire, les autres voisins nouvelle génération étaient dans le même état tous vêtu de leurs plus beaux atours… J’avais dressé une table dans le jardin, nappe en papier, assiettes en cartons, couverts en plastique, et j’étais en prime, juste vêtu en short hawaïen, le plus mal à l’aise c’était moi. Personne ne touchait au punch, la soirée risquait d’être fort ennuyeuse, et je ne suis pas peu fier de mon trait d’humour qui détendit l’atmosphère.

-Dites moi Roger, vous me prêtez votre nœud, je me sens mal à l’aise, je ne savais pas que c’était une soirée guindée.

-Oh pardi, je pourrais mieux respiré comme ça ! Il me tendit son nœud papillon, que je me mis autour du cou, tout en rigolant.

-Mettez-vous tous à l’aise, Roger et moi allons chercher quelques bouteilles à la cave.

Directement le brouhaha des gens pris le dessus, Monique en tête rappelant à ceux qui n’avaient pas connu ma grand-mère combien on s’amusait dans cette maison avant. Les saucisses cuisaient, les bouteilles se vidaient les unes après les autres, l’ambiance battait son plein quand, Olga au bras de Francis, arrivèrent dans le jardin.

-Oh my God ! Mais tu fais la fête sans moi alors que j’ai traversé l’atlantique pour te voir !

-Mes amis, je vous présente Olga, une excellente amie américaine et Francis, un belge de Belgique comme nous tous.

-C’est quoi cette fête?

-La réouverture de la villa Clémentine !

-Tu me la feras visitée demain, ou je peux m’assoire ?

-Venez ici ma petite dame s’empressa d’ajouter Monique.

-Et je vois de la place par là, à moins que tu ne veuilles aider Roger à la cuisson ?

-J’en serais ravi, à moins que le chef s’en sorte très bien sans moi ?

D’emblée Roger lui céda une pince pour retourner les steaks hachés, et comme d’habitude, quel que soit la situation, Francis séduisit l’assemblée, et semblait avoir fait des barbecues toute sa vie. Je le trouvais magnifique dans son Armani sombre, à magner la pince, le plus drôle ce fut de le voir recharger en charbon. Olga aussi fit grande impression, tout un auditoire de femmes était captivé par ses histoires, ses idées de créations, je surpris même quelques bribes de l’histoire des sacs à main fait en cuir de siège de voiture quelques peu améliorée. Les invités partirent, un dernier verre avec mes deux invités surprises, et je les logeais Olga et Francis dans deux chambre du second étage. Seul avec Olga dans sa chambre, excitée comme une puce de découvrir la maison, elle me dit comme confidence : « Je crois qu’il était fort inquiet ».

-Il ne t’avait quand même pas appelée à la rescousse ?

-Non, tu me manquais, je voulais te faire une surprise !

-C’est réussi, je suis content…

-Good night Flav.

-Good night Olga.

Dans le couloir, devant ma porte de chambre, Francis faisait les cent pas.

-Je m’excuse Flav.

-De quoi ? … Moi, je m’excuse de t’avoir voler ta moto.

-Tout ce qui est à moi est à toi.

-Ne dit pas des bêtises.

-Je peux dormir avec toi ?

-Non !

-Pourquoi ?

-Ok si tu veux… Je suis vraiment épuisé, je te préviens.

-Ok chef !

Je me suis très vite endormi dans ses bras puissants et virils, j’étais bien, vraiment bien, la puissance de ses muscles m’enserrant, me protégeant, la chaleur de son corps qui depuis toujours m’électrise, et pourtant… A mon réveil, sans doute attiré par ma trique matinal, Francis était là entre mes jambes en train de me suçoter le gland, conscient de mon réveil, il me fixa dans les yeux en engloutissant entièrement ma queue. Ses sucions buccales étaient sensuelles, douces comme des caresses, il salivait juste ce qu’il fallait, se délectant des gouttes de précums qu’il m’arrachait et gobait tel des perles précieuses. De plus en plus excité, j’ai ondulé du bassin, introduisant entièrement ma queue jusqu’à sa glotte. J’ai accélérer la cadence, jusqu’à cracher trois grandes salves de semence, qu’il n’a pas eu d’autre choix que d’avaler comme je maintenais sa tête sur mon membre. Le libérant, il n’a pas lâcher mon membre, il a continué à le sucé, nettoyant toutes les traces de ma jouissances, allant jusqu’à lécher sur mes couilles un filet qui avait débordé de sa bouche. Il s’allongea à mes côtés, ne dit rien pendant un moment. Je le voyais bander comme un taureau, mais je n’ai rien fais pour le soulager, j’avais pris mon pied, je n’avais pas envi de lui faire plaisir, et je n’en fis rien.

-Pourquoi es-tu partit ?

-Car je ne vais pas passer ma vie à t’attendre.

-Il y avait plusieurs millions en jeu tu sais !

-Il y aura toujours tes millions en tête de liste. Mais ne dit rien ! Je ne t’en veux pas, je le savais, tu dois toujours être en compétition, en affaire, en amour… Dés que je m’abandonne à toi, tu me délaisses. Je sais que tu me reviendras toujours, même si tu as une aventure, excuse moi juste de ne pas m’en satisfaire pleinement.

-Il y a un moment qu’il n’y a que toi…

-Tient voilà Olga…

-Alors les loulous, on fait quoi ?

-Francis je ne sais pas, moi en tout cas comme tous les jours depuis un moment, à 10h, je retrouve les voisins sur la plage.

-Chouette, je vais mettre mon vêtement de plage.

-Et toi Francis, tu fais quoi ?!

-Je n’ai pas de maillot avec moi.

-Si tu veux un short de plage, on en vend le long de la digue.

-Ok va pour le short !

-Chouette, c’est moi qui vais te le choisir, et tu ne pourras pas te défiler.

Je choisis un short hawaïen blanc, aux fleurs d’ibiscus bleue turquoise et vert claire. Il lui arrivait à hauteur des genoux, mettant en évidence ses mollets ferme et musclés, torse nu, toute la plage pouvait admirer ses pectoraux et ses tablettes de chocolat. Ce short bon marché à la mode estivale le rajeunissait considérablement et de la midinette de 15 ans à la mer de famille, toutes n’avaient d’yeux que pour lui. Moi aussi bien entendu. Nous sommes allé nager un moment, en sortant de l’eau ses cheveux plaqué par l’eau, et la toile de son short moulant son attribut, on aurait dit la couverture du Men’s Health ou d’un Têtu. Sur la plage, tous les regards convergeaient vers nous, l’après midi, la presse mise au parfum envahissait la plage. Les vacances étaient finies, Olga, Francis et moi, nous dûmes nous barricader dans la villa, afin que les autres vacanciers puissent profiter de leurs vacances. Vivant les volets clos toute une journée, les massifs de fleurs du jardin piétiné par des badauds et des journalistes sans scrupules, les valises étaient dans l’entrée quand Roger vint nous trouver avec monsieur le bourgmestre (maire). La police venait de repousser les journalistes à même la route, seul endroit d’où on ne pouvait les déloger puisque publique. Le maire nous entretint un moment, il pouvait fermer la crypte aux journalistes, ça se faisait trois plages plus loin pour la famille royale. Honoré de ma présence et de celle d’Olga, il voulait faire en sorte que notre séjour se passe le mieux du monde, moyennant une bonne publicité pour la station. Il savait par sa fonction que j’étais le propriétaire de la maison, et promis que la maison serait surveillée en mon absence. Je remplis mon contrat avec zèle tant la corvée me plut. Je coupas le cordon du lancement de la journée belle époque, juste en face de l’hôtel de ville, les riverains de Dehaan se déguisent chaque année en mode 1900, ressorte vieilles bicyclettes ou automobiles, et défilent dans les vieilles rues de la ville, le cadre étant authentique l’ensemble est très plaisant à voir, et on y vient même de loin. Olga nous avait confectionné des costumes à l’aide de ce qu’elle avait pu trouvée dans les malles du grenier. Nous nous sommes fort amusé, même au galla de madame la bourgmestre, ou sur des Fox Trots endiablés d’un orchestre nous nous sommes dépenser toute une partie de la nuit. Sur la plage, mes nouveaux amis et voisins entourent toujours ma serviette de plage, d’un commun accord tacite, ils m’entourent, empêchant les curieux  de s’approcher trop prêt. Que je reste une semaine ou un mois, je sais que je peux compter sur eux et sur leur gentillesse, grâce à eux, je profite de cette maison que j’adore même durant l’été, et je la sais sous bonne surveillance durant mon absence. Exit la maison de vacances, je reviens à ce Francis que tous vous semblez m’envier, dans les dernières lignes, il ne faut pas être fort malin pour constater qu’une fois de plus je m’éloigne de lui. Il y a longtemps que je l’ai cerné, je sais que je ne peux pas me passer de lui, nous savons qu’il m’électrise, nous savons aussi qu’au lit nous pouvons être alchimie. Vous savez aussi que je ne suis pas satisfait de la situation, suis-je égoïste ou capricieux ? Il est souvent au petit soin pour moi, me passe nombre de caprices, de quoi je me pleins… Je ne le sais pas moi-même au juste. J’en avais parlé avec Olga, pour elle, j’avais juste besoin de m’occuper d’avantage, au cinéma on ne me proposait rien de transcendantale et je n’avais pas envie de tourner. Pour me changer les idées, je retournais avec elle au States, pour un petit voyage avec comme but principale d’excursion, La Terrasse. Car comme je n’y avais plus été depuis longtemps, on avait affiché ma photo au mur de l’établissement, et je me devais d’aller la dédicacée en souvenir du bon vieux temps. Francis ne m’accompagna pas, les affaires le retenait à Bruxelles, il me demanda juste de ne pas rester plus de quinze jours aux States. Je ne promis rien. La première semaine de ses vacances ne fut que pur bonheur, une sorte de pèlerinage, ainsi que des retrouvailles avec Kate et les enfants, Gina, et les autres. Ce fut aussi le moment où mon père décéda, je n’avais jamais été fort proche de lui, sa mort mit un terme à nos conflits qui ne devrait jamais être résolu, je pense que c’est ce qui m’affecta le plus. Je ne retourna pas pour les obsèques j’avais ma mère tous les jours au téléphone et je ne parvenais pas à comprendre ses pleures. Très vite, je reçu des tonnes de papiers, n’y comprenant rien je demandais son aide à Kate. De la voir tout gérer avec tant d’aisance, m’expliquant ce qu’il en était au juste, car elle maîtrisait bien mieux l’allemand que moi, me rendit plein d’admiration. Elle m’expliqua que mon père m’avait fait héritier de ses affaires et qu’un tas de questions et de fabriques attendaient des directives de ma part. Il m’avait toujours dit que je n’aurai rien de lui si je ne m’intéressais pas plus aux usines familiales et ne changeant jamais d’avis, je ne m’attendais pas à recevoir quelques choses, encore moins qu’il fasse de moi son héritier. Elle me dit aussi que Francis serait mieux m’aider qu’elle, je savais qu’elle avait raison. Des milliers de familles attendaient inquiètent ce qui allaient se passer, vente, fin d’activité, coachée par Kate, je décidais d’endosser le costume du patron. Je porte le nom de ma mère, son père avait racheté le titre pour tous ses petits enfants, ma mère me déclarant en Belgique sous son nom, élevé par sa famille, j’ai naturellement porté son nom, tandis que mon père me déclara en Allemagne sous son nom à lui bien entendu, Birken. Ces deux familles firent fortune dans le monde de la chaussure, le mariage de mes parents devait mener à une fusion des deux empires familiaux, il n’en fut rien…

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Francis - Communauté : Roman gay Rose
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Vendredi 23 juillet 5 23 /07 /Juil 21:40

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Salut la compagnie, je me dore la pillule au soleil, pas de suite avant août...

Pour la communauté "Roman Gay Rose" même chose elle est en standbye.

Vous pouvez cependant continuer d'y adhérer et laisser vos commentaires, j'y réponds dés mon retour!

 

Bonne vacances à tous,

 

Bizzzz

 

Flav

Par flav1982.over-blog.com
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Mercredi 21 juillet 3 21 /07 /Juil 16:47

 

 

J’ai chiffonné ce billet, j’ai pris mon temps pour déjeuner, j’ai bien eu le temps de pester intérieurement contre lui. J’étais tout simplement furieux qu’il me laisse en plan pour allé travailler alors qu’il n’était même pas prévu qu’il soit à Bruxelles. J’ai piqué les clés de sa plus belle moto, ne sachant ou aller, j’ai pris l’autoroute, en roulant à toute allure, je me suis rendu compte, que j’avais pris la route de la Flandres, de la mer, vers ma bonne vieille maison balnéaire. ..

 

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Le long de la mer du nord, entre ses sœurs vestiges d’un autre temps, je n’y avais plus mis les pieds depuis longtemps. Je l’ai retrouvée identique à elle-même, avec ses souvenirs, ses vieux meubles, un clin d’œil au portrait de ma grand-mère qui me la léguée dans le hall, une pensée pour ce bel et éphémère amour de romanichelle, Romain. Fourbu du trajet, peu habitué à magner pareil bolide, je monte l’escalier de chêne, me dirige instinctivement vers l’ancienne chambre de ma grand-mère, dans l’obscurité je me glisse sous le couvre lit, je crois reconnaître le parfum des lessives de ma grand-mère, exténués, mais heureux de m’être réfugiés en ce lieu, je m’endors. A mon réveil instinctivement, je tends la main vers la table de chevet, je cherche le cordon de la lampe, un clic dans un sens, un dans l’autre, je réalise que je n’ai même pas enclenchés les fusibles la veille. Les placards de la maison sont bien entendus vide, plus de vieilles voisines qui viendront m’apporter des victuailles, j’ai la faim qui me tenaille, pas le choix, je vais devoir faire quelques courses. Je me dirige donc à pieds vers le centre ville, nous sommes en août, la saison touristique bat son plein, je n’y avais pas pensé. Temps pis, je me dirige tout en me fondant dans la foule vers le Delhaize ou en famille nous faisions nos courses, sur le trajet, je rentre dans une boulangerie pour une viennoiserie, la vendeuse me sert comme elle servirait n’importe quel touriste. Je continue ma route, vers la grande surface, on me jette quelques regards par ci par là, on se retourne aussi parfois sur mon passage, mais personne ne m’aborde. Des lustres que je n’étais plus rentré dans une grande surface, je prends mon panier, le remplit d’un tas de crasse comme je les aime. Des petites saucisses zwann, des chips, que je décide d’accompagner d’un Martini Blanc comme il était de coutume à la villa en été, je me prends une lasagne traiteur, quelques conserves, des chocolats, une ou deux bouteilles de limonades, je me surprends à sourire quand je reconnais l’étiquette de mon enfance. A la caisse, la caissière ne cesse de gesticuler sur sa chaise, j’ai vu les signes et les regards qu’elle lançait à ses collègues, on m’avait reconnu, mais on me fichait la paix. Pas même une demande d’autographe ou de photos, je suis même content de me servir de mon néerlandais, apparemment il est resté correct depuis le temps. Sur le chemin du retour, une ou deux gamines me matraquent avec leur gsm. Je fais mine de ne rien voir, je souris même bêtement. De retour dans le quartier de la villa, les familles vaquent à leurs occupations estivales, ne se soucient pas de moi. J’ouvre donc les volets de la maison, aère les pièces qui sentent un peu le renfermé, je prends mes quartiers, m’installe devant le petit écran, après m’être régalé de mon petit festin hypercalorique. Comme les gosses, lassé de la télé, je mets mon maillot sous mon short, un essuie sur les épaules, les tongs aux pieds, je vais me promener sur la plage. Parmi tous les vacanciers, j’étale ma serviette sur la plage, j’ôte mon short et mes tongs, je vais barboté dans les vagues. Alors que j’ai de l’eau jusqu’à la taille, mais que je compte bien encore avancer dans les vagues, un cinquantenaire tout bedonnant, poils sur les épaules qui tire un matelas avec deux mioches dessus, m’apostrophe.

-Elle est bonne aujourd’hui la flotte.

-En effet.

-Mais je serais vous, j’irais pas par là sans sandale, les rochers sont tranchant par endroit, j’en viens, et n’y retournerai plus de si tôt. Le visage de cet homme est joviale, il se caresse le bedon, me regarde attends une réponse.

-Merci, dans ce cas, je n’ai plus qu’à rebrousser chemin. Ce que je fais à côté de ce bel équipage. Les gosses ne disent pas un mot et leur père s’en étonne.

-Qu’avez-vous fait encore pour ne plus piper mots ? Votre mère saura bien vous faire parler si vous avez encore fait des bêtises. Les gosses je vous jure ! Vous en avez ?

-Non je n’ai pas cette chance.

-C’est vous qui êtes chanceux, j’vous l’dit !

-Vous êtes installés ou ?

-Droit devant.

-Nous aussi quasi.

-Et bien à tout à l’heure peut-être monsieur.

-Appelez moi Roger, tout le monde dit Roger ici.

-Moi c’est Flavien dans ce cas Roger.

J’entends une femme qui secoue et gronde sa fille, c’est un des deux gosses de Roger, ils sont installés à trois mètre de ma serviette. Je décide de faire la carpette, lunette de soleil vissée sur le nez, je tente de me retourner régulièrement. Au bout d’à peine une heure je sens ma peau qui chauffe par endroit, alors que je lève mes lunettes pour voir l’horizon, je croise les yeux de la femme de Roger qui en profite pour venir à moi un tube de crème solaire en main.

-Tenez, enduisez-vous de cette crème, à moins que vous ne vouliez ressembler à un scampi cramé.

-Merci, je n’ai pas pensé à en emporter.

-Moi c’est Monique, vous Flavien, je sais, Roger m’a dit votre nom, c’est que mon Roger il connaît tout le monde ici. Du moins les habitués. Regardé, il revient avec les enfants de la mer.

Je finis de m’enduire de crème solaire à la coco, je rends le tube alors que Roger se prend dans le frigo box une cannette de Jupiler, il m’en propose une, je remercie poliment, il m’offre de force alors un Coca produit blanc. La gentillesse de cette famille, m'amuse, elle me rappelle les contacts que nous avions autrefois avec les habitués de la plage. Le gamin d’une dizaine d’années demande à Roger pour faire une partie de badminton.

-Oh fils, laisse moi un peu me reposer.

-Moi je veux bien si ça te dit, j’étais plutôt bon avant, j’espère n’avoir pas perdu la main.

-Je peux maman ?

-Ben si on te le propose nigaud, ainsi ton vieux père pourra s’asseoir quelques minutes.

Après cette partie, je joua avec une dizaine de gosses un petit foot, une des filles me dit tout de même en fin de partie que je ressemblais fort à Flavio Biamonds. Je dis en souriant qu’on me le disait souvent.

Je retourna à la villa épuisé, je mangeais quelques chips, décidait de faire le tour du propriétaire, ensuite de faire le tour du pâté de maisons. Une petite boucle qui me ramènerait à destination au bout de dix minutes. Presque à hauteur de mon chez moi, à une villa pour être exact, sur la devanture d’une des villas du quartier, Roger et sa famille se préparant à dévorer un barbecue renforcé de nombreuses salades de pdt et pâtes.

-Tient Flavien, vous êtes du quartier ?

-Oui, le monde est petit.

-Et vous êtes toujours tout seul comme ça ?

-Pour le moment oui.

-Il ne faut pas, joignez-vous à nous, la Monique elle en fait toujours pour dix.

-C’est gentil, mais je ne voudrais pas vous dérangez et je dois encore faire pas mal de chose avant ce soir.

-Roger a raison, ne resté pas tout seul, j’en fais toujours de trop, vous ne nous dérangez pas le moins du monde.

-Range tes jouets Chacha que Flavien puisse s’assoire.

-Roger regarde un peu, la villa Stéphanie, les volets sont ouverts !

-Et ben ça, des lustres que je ne les ai plus vu ouvert, quand je pense qu’avant c’était toujours la fête là, tu te souviens maman !

-Pour sûr !

-Vous connaissez les gens qui habitent là ?

-Pour sûr, dans le temps de madame Constance, quand chaque famille s’invitait encore, enfin c’était du temps, ou les propriétaires ne louaient pas au plus offrant, depuis qu’elle est décédée, on ne sait pas qui en est propriétaire, elle reste vide chaque été.

-Il y a bien eu des rumeurs comme quoi le petit fils qui faisait l’acteur l’avait eu, j’ai découpé quelques articles la dessus, je vais cherché mon book pour vous montrer.

-Après maman, d’abord on va casser la croûte.

-Il a toujours faim, regarder un peu comment il devient ! Allez à table tout le monde…

Alors que je pensais tout risque écarter, que je venais de passer un super moment de simplicité et de pur bonheur en leur compagnie, Monique revient de l’intérieur avec son « book ». Un album photos souvenirs, parsemés de différentes coupures de presses peoples entre lesquels sont insérés leurs propres photos souvenirs de vacances à la côte. Je suis très ému quand je vois des clichés de ma propre grand-mère parmi les leurs. La sincérité de cette famille était évidente, à la base, si je me méfiais d’eux, après la journée à la plage bon enfant, le bon petit barbecue, et maintenant ses clichés où je me reconnais alors que je n’ai gardé, je doiss l'avouer aucun souvenir d’eux, je n'ai plus aucune réticence et devient naturel.

-Mais c’est moi là !

-Faites voir un peu me dit Monique.

-Pas possible, celui-là c’est celui qui fait l’acteur en Amérique.

-Mais si, c’est bien moi.

Elle passe d’un coup une bonne dizaine de pages, arrive à des coupures de presses me montrant à mes débuts, l’article parle de la rumeur comme quoi je serais le propriétaire de la villa.

-La rumeur était fondée, mais ne l’ébruité pas surtout…

Je n’ai pas finit ma phrase que Monique part en courant vers une villa, voisine à la mienne. Elle revient de là, avec la nièce des anciennes occupantes, et sa fille. Cette dernière sur la pelouse avant de Roger, s’écrie, je te l’avais bien dit que nous avions joué au foot avec Flavio Biamonds sur la plage. La mère un Voici à la main, le montre à Monique…

-Roger va vite chercher le kodak, on  ne nous croira jamais.

-M’enfin Monique, tu vas pas faire la paparazzi.

-J’ai l’habitude, pour vous remercier de ce bon repas, ça ne me dérange pas, ça actualisera l’album !

Deux photos prise avec un appareil jetable plus tard, je les invite le lendemain pour le souper juste en face de chez eux, je supplie bien entendu Monique de nous faire quelques salades que je gratifie de milles compliments. Car à part acheté des plats traiteurs, mes invités auraient bien trop faim si je devais préparés quelques choses. Je suis confiant, et motivés de leur rendre l’appareil.

 

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Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Francis - Communauté : Roman gay Rose
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