Jeudi 30 décembre 4 30 /12 /Déc 06:33

 

En me remémorant l’autre jour quelques souvenirs il en est d’autre qui m’ont assailli. C’est marrant comme le passé peut parfois se rappeler à vous…

 

Ce doit être le troisième Noël que je passais en Virginie chez L, ou le quatrième, enfin ça n’a guère d’importance. Une certaine routine s’était installée aux approches des fêtes, et je me faisais toujours une joie de descendre dans les caves afin de ressortir les décorations. J’étais seul à la maison, je voulais ce jour là faire en sorte qu’à son retour elle soit décorée. Je m’attelais donc à démêler les nœuds des nombreuses guirlandes lumineuses, quand il m’attira à lui, trop occupé par ma tâche je ne l’avais pas entendu arriver.

 

-Mon rendez-vous a annulé… Et il m’embrassa dans le cou.

-Temps mieux.

-Qu’est se que tu fais déjà ici.

-Je voulais te faire la surprise d’avoir tout décoré.

-Tu ne préfères pas la mienne de surprise.

-Ce que je sens là mister, n’est pas une surprise.

-Ce n’est pas par ce que tu l’as déjà vu qu’elle ne t’étonnera plus jamais.

 

Après ses quelques paroles, les choses se sont enchainées, il a pris les devants et je ne sais plus au juste comment je me suis retrouvés nu, plaqué contre un mur dans les sous-sols, les jambes autour de sa chute de reins à me faire besogner d’en gémir de plaisir. Il ne s’agissait que d’un premier round, car ensuite je me suis retrouvé allongé sur un carton, les jambes sur ses épaules. Je ne sais plus ce que doit contenir cette caisse, avec moi seul dessus elle résista, quand lui voulu s’étendre sur moi, elle montra alors quelques signes de faiblesses. La conséquence fut que je me suis retrouvé à nouveau plaqué contre le mur, ou dans un dernier round, il m’inonda de son amour.

 

-Et bien c’est foutu pour aujourd’hui les décorations, comment veux-tu que je monte à l’échelle après ça.

-Ce n’était pas au programme du jour, que dirais-tu d’allé à Baltimore.

-Voir le match que disputeront les Red Sox face aux Orioles ?

-Ca te dit ? Après nous irons dans une taverne savourer les bières de ton pays.

-Mais dit moi, tu te fais plaisir aujourd’hui !

-Bon ça va, on ira faire les boutiques entre les deux…

-Il y a un centre commercial à Baltimore ?

-Sans doute, mais pas loin du stade, il y a quelques petites galeries marchandes qui devrait te plaire.

 

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Brumes du passé - Communauté : Roman gay Rose
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Vendredi 24 décembre 5 24 /12 /Déc 01:59

Brumes du passé,

 

Le lecteur fidèle sait que chaque année, je passe les fêtes de Noël aux States dans la maison et dans la famille de L. Cette année, je n’en ai pas le courage. Les neveux un an sur deux vont dans leurs belles familles, ça tombe cette année… Kate de son côté file le parfait amour, c’est tout le mal que je lui souhaite d’ailleurs et fait de son côté la connaissance de ses nouveaux beaux parents en Californie. Elle était embêtée, je l’ai rassurée du mieux que j’ai pu, il y aura après tout d’autres Noël. Et pourtant le fait de savoir que les décorations de Noël ne seront pas comme chaque année sortie de leurs sommeils, m’effraye ! D’imaginer la maison sans ses illuminations et ses nœuds rouges cela me glace. Tout comme de ne pas être là bas finalement, parmi nos souvenirs…

 

Je suis mélancolique et je vais vous expliquez pourquoi, je n’arrivais pas à dormir, pour tuer le temps, je surf sur le net, et tombe sur le nouveau single de Lara Fabian… Quelques clics alors que je pensais à lui, à nos Noël passés, à celui que je passerai sans lui. Je suis distraits, je n’écoute pas vraiment, un couplet retient cependant mon attention, résumant parfaitement mes sentiments du moment :

 

« On s’aimerait tout bas en amis à distance
On s’aimerait en silence comme on joue comme on danse
Comme on pleure quelque fois quand on pense à personne
et que personne ne pense qu’on a ce chagrin là. »

 

Je suis là sous mes draps, j’ai un nœud dans la gorge, les larmes qui perlent sur mon visage, je ne fais rien pour arranger les choses, j’écoute en boucle le morceau, l’intro est encore plus déstabilisante pour moi : « Il m’embrasserait sur la joue… ».

 

Je nous revois alors bien avant ce maudit accident d’hélico, lors d’un week-end de début de décembre, pour le boulot soit disant il m’avait envoyé prés des Cascades Falls en Virginie, un endroit ou la nature est à couper le souffle. Prétextant que je devais faire une promo supplémentaire. Je passais une grosse heure dans une petite boutique de la marque, le temps que les vendeuses puissent faire quelques clichés personnelles, et me montrent combien elles respectaient consciencieusement les directives d’en haut.

 

La corvée passée, ayant du temps libre devant moi, je me dirigeais donc vers cette attraction prisée des américains, j’enfilais le ciré de rigueur, pris un ticket et déambulais au travers de cette merveille naturelle. Je me suis adossé un moment à une rambarde afin de contempler le paysage, j’ai bien perçu que quelqu’un passait derrière moi, mais je ne m’en suis pas préoccuper, absorber que j’étais par la panorama.

 

Je sortis de mes rêveries suite au contact furtif d’une paire de lèvres sur ma joue, un baisé furtif mais électrisant. C’était lui qui m’attendait.

 

-Que fais-tu ici ?

-J’étais persuadé que tu viendrais te promener ici.

-Et si j’étais venu demain ?

-Je te connais trop bien, tu ne sais pas attendre. Comment est ce corner ?

-Petit mais bien tenu, ils étaient un peu paniqués.

-J’y ai peut-être été un peu fort avec eux, je leur ai parlé d’un contrôle des conventions.

-Je vois, tu voulais juste m’amener ici ?

-Surprise ! J’ai réservé une chambre dans une auberge on ne peut plus romantique, tu m’en diras des nouvelles.

 

Il s’agissait d’une petite auberge familiale faite uniquement de bois, au milieu d’une nature aux aspects sauvages, mais aller savoir dans ce pays… La chambre avait des allures de chalet de montagne, avec une cheminée, des sofas recouverts de plaids en fourrures, une ambiance cosy propice aux amoureux.

Je me souviens avoir fait un zapping à la télé pendant que lui prenait une douche, quand il m’a rejoint portant uniquement le peignoir mis à disposition dans la salle d’eau, je me souviens l’avoir détaillé, ne lui trouvant qu’un seul défaut m’aimé un peu trop. Mais aime-t-on jamais assez ? Il m’a pris la télécommande des mains, à mis en standby l’écran, adosser dans un fauteuil, il a de sa main pris délicatement mon menton pour amener mon visage plus près du sien. Nos lèvres se sont soudées, puis entre ouverte pour laissé nos langues se goûter l’un l’autre. Tandis que nous nous embrassions, il a déboutonné ma chemise, caresser sensuellement mon torse, défait mon jeans pour fourrager de l’autre main dans mon boxer ce qui causa chez moi un début d’érection instantané, il a ensuite achevé de m’effeuillé. Une fois que j’ai été entièrement nu, il a parcouru mon corps de baisés, réveillant toutes les zones hétérogènes possibles d’un corps. Sa barbe drue de trois jours me rendait dingue, dés que je le pouvais je frottais ma propre joue contre la sienne, le bruit de ce frottement et les sensations qui en découlaient me rendaient chatte.

 

Il s’est à peine intéresser à ma queue la suçant quelques minutes à peine pour lui donner plus de vigueur, il avait une envie, me prendre, et il sait vite en affamé diriger vers ma rondelle, que de sensations, de frissons qu’une langue avide peu procurer. Dilaté, embrasé d’envie, je n’étais que passivité, il menait la danse, se redressa, enleva le peignoir. De voir sa queue au garde vous, son corps allant à l’encontre du mien, je pense avoir éructé un ronronnement et tendu mes mains pour qu’il arrive encore plus vite à son but.

 

Nous n’étions que communion de chair, si je fermais les yeux, je ne voyais que lui, quand je les ouvrais, j’étais encore plus avide de lui. Aucune douleur, aucun malaise, de sa verge il m’a pénétré, donner tout ce qu’il pouvait d’amour, je pense avoir joui deux fois de suite, mais ça n’a aucune importance, la fusion de nos corps dépassant l’acte charnel.

 

Il ne m’embrassera plus jamais sur la joue, je suis d’habitude quelqu’un de demain, mais il n’empêche qu’hier compte encore. J’aspire un jour à revivre cette passion, cette vie à deux, avec le sapin que l’on décore. Sur lequel chaque boules déballées des cartons est une anecdote que l’on connait mais que l’on aime à entendre. Quand le soir on se couche et qu’un bras vient quelques minutes vous entourés de son amour… Quand on aime et est aimé tout simplement.

 

Une foule d’autres souvenirs foisonnent, peut-être qu’après les fêtes de fin d’années que je vous souhaite douces et légères, je vous les conterais, si vous me le demandez bien entendu !

 

Merry Christmas and Happy New Year !

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Brumes du passé - Communauté : Roman gay Rose
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Jeudi 23 décembre 4 23 /12 /Déc 20:49

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Par flav1982.over-blog.com - Communauté : Roman gay Rose
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Mardi 21 décembre 2 21 /12 /Déc 02:27

 

Salut toi, ça fait longtemps et pour plusieurs raisons ! Je t’impose de passer quelques chapitres, premièrement car je n’ai pas envie de les écrire à nouveau ! Mon portable m’ayant laissé tombé, et le réparateur me promettant de me le rendre la mémoire intacte, je pourrai une fois que mon précieux me sera rendu vous les diffuser. De plus, je n’ai en ce moment pas de temps à perdre, je me suis lancé dans une nouvelle aventure qui prend tout mon temps et donc, je vais te résumer en quelques lignes ce que je diffuserai ultérieurement.

 

Afin de pouvoir suivre, ce qu’il faut savoir, c’est que je suis de retour en Belgique et pour un bon moment. Ceux qui comme moi tout un temps seraient encore sous le charme de ce germain de Herb, laisser tomber ça vaut mieux. Je ne devrais pas être si vindicatif, car après tout nous avons décidés de nous quitter sans aucune formalité ni embarras, en fait, je suis parti. Il ne voulait rien savoir et n’ayant pas envie de me battre pour lui, je pense que c’était préférable. Ma mère Alyne, a nommé un directeur générale , elle prend à distance les grandes décisions pour l’entreprise, quand il le faudra impérativement, nous nous rendrons toujours en Allemagne. Je crois que plus tard, de mon côté je vendrais, mais nous n’y sommes pas, loin s’en faut, longue vie à maman.

 

Je me suis donc réfugié chez ma mère, pour une fois, je ne me suis pas réfugié aux USA. Dans cette maison ou j’ai grandit, celle que régentait autrefois ma grand-mère, celle qui toujours veilla sur moi. Ma mère qui du vivant de mon père, n’était contente qu’en rénovant, tapissant, changeant de mobilier comme de chemisier, depuis qu’elle a repris la succession de sa mère, et donc le bastion familial, a changée du tout ou tout. Comme ses ancêtres avant elle, elle bichonne les lieux, restaure, classe, veille sur le vieux navire. En reprenant possession de ma chambre d’ados, j’ai même été surpris de retrouvé dans la table de chevet mon roman favoris, « Les mémoires d’Adrien » de Yourcenar, livre que j’ai pris un soir dans la bibliothèque et que je n’ai encore jamais rangé. Sur le secrétaire, ce roman d’Hemingway que je ne suis jamais parvenu à finir « Le vieil homme et la mer », dans les penderies des vêtements oubliés dans lesquels plus jamais je ne rentrerais.

 

Souvent le soir, nous nous retrouvons en tête à tête pour le dîner Alyne et moi, la maison est trop calme, elle ne m’interroge pas, mais sa décision de nommer quelqu’un directeur général de la boîte en dit long. Nous parlons des fêtes et repas que donnaient ma grand-mère, mais nous n’envisageons pas de les ressuscités. Nous vivons un peu en Hermite.

 

-Dînes-tu ici demain Flav ?

-Oui, je n’ai rien de prévu.

-Tu devrais sortir et fréquenter des gens de ton âge !

-Il fut un temps ou vous m’empêchiez de sortir.

-C’était à une époque ou tu fréquentais de drôles de gens !

-Si vous le dites.

-Oh mais je me souviens même de leurs noms ! Thomas, Aurélie : les deux plus beaux spécimens !

-Que c’est vieux cela, je ne sais même pas ce qu’ils sont devenus ces deux là.

-En prison sans doute !

-Que comptez-vous faire demain maman ?

-Le tour du propriétaire.

-A cheval ?

-Et comment veux-tu d’autres ? D’ailleurs j’ai dis qu’on te prépare un cheval pour toi aussi, je ne sais pas ce que tu fais là haut tout seul et ça ne me plait pas.

-C’est une excellente idée. Nous verrons, si je n’ai rien oublié de ce que me disait grand-père lors de cette randonnée.

 

Et curieusement je n’avais rien oublié, chaque bosquets, chaque lieux dit me revenaient en mémoire au détour d’un chemin, ici la maison de la vieille Charlotte, là le vieux moulin, ou encore la terre des 5 perdreaux que martelèrent nos chevaux. C’était comme si je n’avais jamais quitté cette région de mon enfance. Pour reprendre les mots de ma mère, cette terre coule en nos veines, et plus on s’en éloigne plus on en est exsangue. Et je crois qu’elle a raison. En plus de respirer l’air frais, de me vivifier, c’est au cours de cette randonnée que débute pour moi, une nouvelle aventure, il ne s’agit pas d’un mec cette fois, mais de vieilles briques cuites.

 

-Et voilà, c’est à cette borne que s’arrête mon domaine.

-Le haras n’est plus à nous ?

-Ton oncle Dominique est criblé de dettes, il a disparu du Royaume, laissant huissiers et créanciers faire main basse sur tout son héritage. Il est à vendre, mais je doute qu’il trouve un jour acquéreur.

-Pourquoi c’est un très bel endroit pourtant !

-Il y a 15 ans peut-être, mais avant de disparaître, Dom a quand même essayé de s’en tirer, il a vendu tout ce qu’il a pu, cheminées du relais de chasse, les mangeoires en pierre, ainsi que toutes les grilles des boxes, il ne reste plus qu’un squelette. Les carreaux simples virages se brisent les uns après les autres, la grange s’est effondrée… J’ai pensé un moment me porter acquéreuse mais ce serait un gouffre pour moi, j’ai deux maisons à entretenir c’est plus qu’assez. Et mes chevaux ne se plaignent pas d’être logés dans l’étable de la conciergerie.

-Allons voir l’endroit, j’ai envie de faire le même tour que nous faisions avec votre père.

-Pourquoi pas, je ne suis guère lasse. Et ma jument a besoin d’exercice.

Elle avait raison, il ne restait plus qu’un squelette du vieil Haras, il lui manquait même quelques os, comme des seuils de portes, le puis central de la cour, et pourtant je voyais ce bâtiment comme quand j’étais gosse. Plein de vie, de charme, c’était comme si j’entendais le hennissement de cette brave jument Aurore sur laquelle j’avais fais mes premières armes de cavalier. Dans la cuisine, je crus sentir la soupe qui nous revigoraient sur le temps de midi lors des battues de chasse, celle que la femme du garde chasse qui occupait la maison avec sa famille nous concoctait. En remontant en selle après la visite des lieux, je n’avais qu’une certitude, je devais acheter ce bâtiment quitte à me défaire de quelques autres. Mais il me fallait aussi une idée, car qu’en faire ensuite. Je confiais mes intentions à ma mère, elle ne dit rien, mais me demanda de l’accompagnée le lendemain pour une course. Au réveil, j’avais la solution, transformé l’endroit en différentes salles destinées à la location, pour les plus belles au mariage et pour les autres au séminaire d’entreprise. Alyne ayant plus d’un tour dans son sac, m’emmena en fait voir quelques unes de ses bonnes adresses, pour la plupart dans le Brabant Wallon. A savoir des magasins de décorations installés dans d’anciennes granges ou dans d’anciens bâtiments ayant pour similitudes d’être désuets. Finaude, l’air de rien, l’idée s’insinua, armé de son agenda, je me suis lancé dans un projet, qu’il m’a fallu envisager et imaginer, j’ai donc trainé ma bosse un peu partout pour voir ce qui se faisait ailleurs. J’ai étudié les différentes faisabilités, me suis entourés d’une foule de gens, je suis parti à la chasse aux devis et aux idées, mais aussi à la recherche de capitaux. Maintenant que les travaux suivent leurs cours, que j’ai un peu plus de temps, je peux vous expliquer mon projet. Dans l’ancien corps de logis, un bar ventant les produits du terroir accueillera les visiteurs de passages ou les gens de la région, dans les anciennes écuries, un magasin de déco, dans les granges un restaurant et une salle de banquet, dans les greniers différentes salles de séminaires et pour finir dans les prairies un golf.

J’ai mis tout ce que j’avais dans ce projet, emprunté et le fait de me lancer dans une aventure peut-être un peu folle, cela me fait le plus grand bien. J’ai rencontré pas mal d’obstacles, notamment avec les différentes administrations, mon premier réflexe fut de me diriger vers Francis. Je lui fis part de mes soucis, il m’invita dans un restaurant bruxellois, mon dossier sous le bras, j’espérais quelques aides de sa part. Au lieu de ça, il critiqua tout de la première à la dernière ligne, tenta de me décourager, ce qui a eu pour effet que je me suis accroché et tourné vers de parfaits inconnus et inconnues. Le projet est dans sa première phase, et sans aucune aide de Francis. Sa réaction n’a fait que confirmer l’écart qui s’immisce chaque jour d’avantage entre nous. Si le projet m’accapare, il n’en demeure pas moins que je suis seul depuis mon retour d’Allemagne, aussi quand le téléphone sonne que Francis m’invite pour un resto, et bien je mets ma plus belle chemise et m’y rend. D’abord il a été surpris d’apprendre que contrairement à tous ce qu’il m’avait dits, je me sois lancé à corps perdu dans ce projet, aussi il me suggère d’appeler quelques amis à lui susceptible de pouvoir m’aider. Entre parenthèse, merci les contacts, des vieux ringards complètement hasbeen ! Il me fit son grand tour de charme, alors que je n’attendais que ça, ça ne me fis rien. Une certitude m’est apparue, je ne rentrerais pas avec lui, tout simplement car je ne l’aime plus. Il m’a même fait de la peine quand je l’ai quitté au restaurant, mais je ne voulais pas rater le dernier train me ramenant en province et lui laisser d’avantage espérer. Mais nous connaissons l’apôtre, il n’est pas du genre à se lamenter et patienter aussi laissons le à sa vie. On s’appelle parfois, et nous pouvons compter l’un sur l’autre en cas de pépin mais ça s’arrête là à présent.

 

J’ai donc deux choses dans ma vie, mon projet de rénovation et mon blog… Mais ou veut-il en venir me direz-vous ? Et bien c’est assez simple, je me livre ici sur le blog, quelques uns d’entre vous qui me suivez depuis le début, vous laissez dans les commentaires vos impressions, voir vos états d’âmes. Certains sont récurrents, ils se reconnaitront, et je les remercie au passage de leur fidélité mise à rude épreuve ses moments-ci. Bref de file en aiguille avec certains d’entre vous, nous nous sommes échangés des mails. Avec TendreLove@....com (nom d’emprunt), nous nous sommes échangés pas mal de mails, il était à la base surtout curieux de savoir ce qui était fictif de ce qui ne l’était pas. D’épisode en épisode, je ne sais pas comment c’est arrivé, nous avons de plus en plus parlé de nos vies, et comme je le trouvais par mail fort sympas, on s’est mis à chatter et quand il m’a demandé tout de go si j’accepterais un restaurant en sa compagnie, je n’avais aucune raison de refuser aussi j’ai accepté. J’avoue qu’à partir de là, je me suis demandé à quoi il pouvait bien ressembler ce charmant internaute. Mais j’ai vite déchanté, et n’y voyez rien de physique, car je ne saurais jamais à quoi il ressemble, alors que nous devions le lendemain convenir d’une date, j’avais dis que vers 21h je serais connecté, aléas de la vie, quelques imprévus on fait que je n’ai pas su avant 23h. J’écrivais un mail pour m’excuser de mon retard, pas le temps de le finir que je me suis fait insulté de tous les noms sur mon AOM. Dire que j’avais accepté de dîner en sa compagnie, me voilà vacciné du net pour un moment, je crois cependant avoir évité un beau fiasco, vaut mieux avant remarquer. Flav vs Prince Charmant 0-1 balle au centre.

Dans mes travaux, je me fais seconder par une cousine, la nièce de ma mère pour être précis. Elle n’a jamais quitter la région, connait tout le monde et est de formation architecte ce qui n’est pas négligeable dans les circonstances actuelles. On s’entend bien tous les deux, bien que je sois son aîné de 4 ans. Elle est plutôt belle fille, aussi il n’est pas rare que de ses amis passent la voir. Ils sont nombreux à se plier en quatre pour elle, il n’est pas rare que ses chevaliers servants nous rendent de menus services sur le chantier et comme je ne suis pas bob le bricoleur ça tombe bien. Steeve est un des habitués, pour vous dire on se fait la bise, hors il y a trois mois, je ne le connaissais pas. 1m78 et une belle base, charpentier de son métier, je sais ça fait déjà lu, la différence c’est que pas du tout mon style, le crâne rasé, et un phrasé trop guttural ! Souvent Steeve arrive à la rescousse quand il faut faire un travail un peu pénible et sa camionnette truffée d’outils tous plus utiles les uns que les autres nous aident bien. Surtout la burineuse ! Et pas de jeux de mots douteux s’il vous plait, je les ai déjà tous fait, lol! Il s’agit pour les profanes d’un outil permettant de démonter murs ou sols sans trop d’effort. Il passe donc régulièrement nous laisse en prêt ses outils quand il n’en a pas besoin. Lors d’un de nos pique-niques dominicaux, il nous parla d’une vieille burineuse qu’il pouvait nous donner une fois révisée, je ne sais plus quelle pièce devait être ressoudée au juste. Lorsqu’il arriva avec son présent, vers moi, ma cousine deux mètres derrières moi, en me disant joyeux Noël, c’est pour toi, mon réflexe fut de m’écarter, pour le laisser passez. Il ne me dépassa pas et ma cousine du me dire de prendre son cadeau pour que je réagisse. Ding ! La pièce tombe enfin dans la petit tête de Flav, le Steeve il vient pas pour la cousine mais pour lui. Incompatible, gentil garçon, mais incompatible vraiment, amateur de foot, tatoué sur tout le dos, fan de bandes dessinées mangas et séries télévisées obsolètes, des détails certes, mais des passions aux antipodes des miennes. N’oublions pas la poignée de main qui vous brise les doigts pour dix minutes… Enfin bref : Flav vs Prince Charmant 0-2.

Le vs 0-3, je vais être bref, un banquier grosse erreur, très grosse erreur, vous espérez un prêt, vous tombez nez à nez dans une sandwicherie à deux pas de la banque avec le type qui s’occupe de votre dossier. Il vous flatte sur votre projet, vous le laissez dire, puisque vous dépendez de lui. Deux heures dans un snack pour s’entendre dire, que vous lui plaisiez, et qu’il n’arrivait pas à vous le dire, mais plus haut, on ne vous suit pas, trop de risque bien que l’étude de marché soit très poussée et puis on est pas encore sortit de la crise… blabla… 20 postillons pour finir par éconduire le banquier qui vous ne prête rien mais vous voudrait dans son lit.

Un petit vs 0-4, et je vous laisse, un ouvrier mignon comme tout, des clins d’œil, des regards explicitent, votre égo et vos pulsions qui ne dirait pas non… C’est sans compter sa femme qui lui apporte à midi son casse-croûte.

Un vs 1-4, vive internet et les sites gratuits pour déverser son trop plein...

 

Pas de sexe cette semaine, ce n’est pas tous les jours « Byzance », @+

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Roman gay Rose
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Lundi 13 décembre 1 13 /12 /Déc 21:28

Merci pour vos mails, et vos trop rares commentaires...

 

J'ai pris un nouveau virage dans ma vie, elle est assez  monotone sur le plan sentimentale, voir famélique, mais bien remplie sur le plan du travail. Je vais sous peu vous conter ce qui m'arrive au risque de vous décevoir, mais je n'ai pas envie de broder sur la vérité...

 

@bientôt, c'est promis!

 

Flav

Par flav1982.over-blog.com - Communauté : Roman gay Rose
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