Vendredi 22 octobre 5 22 /10 /Oct 18:00

 

Rappel : Flav est de retour aux USA, dans ses bagages son grand Herb, sur leur route du paradis deux ex viennent semer le trouble dans l’esprit du beau germain. 

  

-C’est que…

-Ya, mein Herr ?

-Nous attendrons un moment spécial pour ton exploration de mes tripes.

-La patience n’est pas ma plus grande qualité !

-Tu vas devoir mordre sur ta chique, c’est que j’ai beaucoup de choses à faire moi ici.

-Moi pas tellement.

-Et ce film avec le dandy so « british » ?

-Il n’y a même pas de scénario.

-D’après Olga, tu n’as que quelques coups de fil à passer si tu en as vraiment envie.

-J’ai pris goût au travail en Allemagne.

-Je vois bien qu’au moindre objectif qui se tourne dans ta direction, tes yeux s’illuminent.

-Si je m’engage pour un film, il nous faudra prolonger notre voyage.

-Si j’accepte le partenariat qu’Olga me propose, il faudra bien.

-Tu vas accepter ?

-J’ai toujours voulu ouvrir une boutique qui ne vendrait que nos montres. Ma collection n’est pas assez grande, la combiner avec les accessoires « OLG » est un tremplin qui me permettrait de réaliser à long terme mon rêve.

-Pourquoi tu ne m’as pas demandé un partenariat à moi ?

-On ne mélange pas vie sentimentale et affaires.

-Pourquoi pas ?

-Car je ne veux pas devoir mon salut à mon petit « chef » !

-Dis plutôt que mes chaussures ne sont pas suffisamment luxueuses pour tes montres.

-Il y a de ça aussi.

-Je sais, mais je m’en moque tant que tu me supportes.

-Viens que je t’embrasse.

-Non tu piques trop.

-Parce que tu n’aimes pas ça peut-être…

-Me frotter à ta barbe ? J’adore ça !

Cette nuit-là, je l’ai passée dans le creux de ses bras, mon front frottant dans sa barbe drue, j’ai ressassé notre conversation en boucle, les paroles d’Olga combinées à celles d’Herb m’ont persuadé. Le lendemain matin, j’appelais la Warner, début d’après-midi, je recevais trois scénarios. J’en refusais un, acceptais les deux autres, je devais tourner une comédie avec le beau Everet et des acteurs et actrices très en vogue. Les succès de ses deux comédies furent mitigés, elles eurent juste le mérite de rappeler à un public qui oublie vite, que je vivais toujours. Pendant ce temps Herb créait une toute nouvelle gamme dans les ateliers d’Olga, leur partenariat me permettait de retrouver ma vie américaine et son tumulte. Dans ma loge, je renouais aussi avec les présents de Francis qui de la sorte me rappelaient qu’il était lui aussi toujours en vie. La même méthode que par le passé, des tas de cadeaux choisis avec soin par un assistant et pas de mots. Mais on n’attrape pas deux fois les mouches avec le même vinaigre, je laissais donc les présents s’accumuler dans ma caravane, sans trop savoir ce que j’allais en faire. Curieusement, j’étais totalement indifférent à ses manœuvres, je ne le connaissais que trop bien et comme je ne le trouvais jamais plus sur mon chemin ça ne m’en était que plus facile. Herb dans un jour de relâche pour lui comme pour moi, voulut voir le plateau de tournage. Dans ma caravane, il ne manqua pas de voir les paquets qui s’entassaient, je lui mentis, et lui dit que c’était des cadeaux de sponsors.

-Tu pourrais au moins tous les ouvrir et les redistribuer si tu n’en veux pas, quel gaspillage.

-Oui, tu as raison comme souvent, mais tu sais, quand je suis ici, je n’ai qu’une hâte partir te retrouver.

Sur son visage se vit de l’autosatisfaction, et une manœuvre réussie, jusqu’à l’arrivée de mon assistante. Qui à son habitude rentra sans frapper :

-Encore un paquet ! J’ai signé pour toi.

-C’est gentil merci.

-Excuse-moi, je ne savais pas que tu étais accompagné.

-Ce n’est rien. Il y a une carte.

-Non, je le tape avec les autres donc ?

-Oui…

Je ne sais pas si c’est au ton de ma réponse, ou à mes traits sur le visage qui las de ses bonnes intentions se crispèrent et mirent Herb en alerte.

-Les sponsors mettent donc une carte. De qui sont ces paquets que tu entasses ici ?

-Je ne sais pas, un admirateur anonyme.

-Ne te paies pas ma tête.

-Je ne peux pas en être certain, mais je soupçonne bien quelqu’un.

-Tu as déjà porté plainte ?

-Pour recevoir des cadeaux ?

-Ca s’apparente à du harcèlement !

-Non.

-Qui ?

-Ca ressemble au mode opératoire de Fontfaye.

-Encore lui !

-Oui encore lui, c’est pour ça que je ne t’en ai pas parlé, et comme je ne sais pas quoi faire, j’entasse tout ici.

-Et bien j’ai bien fais de venir, on va mettre de l’ordre. Demande à ta lèche-botte une grande caisse de carton.

-Que comptes-tu faire ?

-Tout renvoyer au supposé expéditeur, et nous lui facturerons même les frais de livraison !

Il mit tous les cadeaux dans le carton, me demanda son adresse, je feignis de l’avoir entièrement oubliée, j’hésitais juste sur le code postal, deux trois clics sur le net, et muni d’un indélébile, il écrivit l’adresse de Francis avec l’annotation « Retour à l'expéditeur ».

-C’est marrant, je me sens plus léger.

-Tu m’étonnes avec toute la place gagnée, c’est l’endroit idéal maintenant pour les galipettes. Finalement fait ramener le carton ici…

-Tu sais que je t’adore.

-Je sais et tu m’aimeras encore plus quand tu verras la boutique.

-Vous êtes prêts ?

-Suffisamment pour que tu viennes voir en avant première.

-Rien que ça, filons d’ici…

 

                                                                       ****

Leur deux génies combinés, donnaient vraiment un très beau résultat. Déjà Olga pensait reconvertir un autre de ses points de vente semblable à celui de DC, mais Herb s’y opposa, voulant d’abord ouvrir un point de vente en Allemagne ou il avait déjà chargé sa mère de chercher un emplacement à Frankfort près de chez eux. Il partageait avec moi sa réussite, je n’y étais pour rien et cela m’enorgueillissait d’avantage qu’il la partage avec moi. Je jouais le jeu le jour de l’inauguration et fis mon arrivée en limousine pour le bonheur des paparazzis présents à invitation, c’est cela aussi le business. La soirée de lancement fut réussie, les derniers invités partis nous sommes rentrés et au lieu de nous plonger dans des draps salvateurs, réparateurs de sommeil, dans le hall, la caisse expédiée quinze jours plutôt par nos soins à Francis partie pour la Belgique, nous revenait. Je ne peux pas affirmer, qu’il l’ait fait exprès mais connaissant l’apôtre, il se renseignait sans doute à nouveau sur mes faits et gestes et l’arrivée de cette boîte le jour du lancement de la boutique d’Herb ne devait pas être anodine et encore moins une coïncidence. Je n’avais jamais vu Herbert dans un tel état, il rentra dans une rage que je trouvais disproportionnée. Il lança son pied dans le carton, et on entendit quelque-chose se briser à l’intérieur.

-Il n’a pas compris ? Quand va-t-il nous foutre la paix ! Je vais m’arranger pour lui faire comprendre crois-moi et il va passer un sale quart d’heure.

-Calme-toi, ce qu’il voulait c’est que ça t’énerve, et il a réussi le bougre !

-Il y a une lettre sur le colis !

- Quelle importance !

-Regarde que l’on soit fixés.

 

Tu n’aimes plus mes petits cadeaux ?

Moi je t’aime et j’aime toujours autant te gâter mon bébé…

Je t’attends,

Francis

 

-Quel con !

-Fais-moi voir.

-Non laisse tomber s’il te plait.

Il m’arracha des mains le billet, le lut, devint rouge écarlate, prit la caisse et la jeta à l’extérieur sur le bord de la piscine ou se répandit son contenu, le carton ne résistant pas aux différents chocs.

-Mon bébé, mais il n’est pas bien dans sa tête ?

-C’est clair, qu’il s’achète une poupée à qui il pourra offrir des imbécillités.

-Il n’en trouvera plus jamais une aussi jolie que toi.

-Tu te radoucis ?

- Excuse-moi !

-On va aller ramasser le bazar que tu as mis sur la terrasse.

-Tu m’excuses ?

-On en parle plus, tu te calmes, je me calme…

-C’était ton petit nom je suppose ?

-S’il te plait, on en parle plus !

-Si tu le vois, préviens-le de se tenir à distance de moi.

-Oui chef !

-Non c’est toi le chef.

-Dans ce cas parle-moi plus gentiment.

                                                                                  ****

 

 

Je n’ai pas renvoyé la caisse, je l’ai mise aux immondices, avec un mot dessus disant de se servir afin que son contenu face au moins le bonheur de quelques gens. J’avais décidé de refaire beaucoup de sport pour la prochaine comédie que je devais tourner, il y a avait dedans beaucoup de scènes torse nu, et j’étais beaucoup moins dessinés que par le passé, merci les viennoiseries et ma paresse de bureaucrate. Herb se joignait toujours à moi pour les joggings, pendant que lui prenait sa douche, je continuais par quelques séries d’abdos. Il sortit nu de la douche et cherchait vainement après son pantalon de pyjama. A quatre pattes sur le lit à retourner les coussins, hypnotisé par ce fessier jusqu’alors interdit, sortant de la douche après s’être fait musclé une petite heure durant. J’ai stoppé mes abdos, me suis dirigé vers le lit sur lequel je me suis assis. A hauteur de ses deux belles fesses, j’ai déposé un baiser sur chacune d’elles, puis je les ai palpées délicatement, je les ai caressées. Mes attouchements le faisant onduler du bassin et ronronner de satisfaction, devant pareil spectacle, mon short était bien tendu et je me suis enhardi à titiller sa rondelle du bout de la langue. Il découvrit une toute nouvelle caresse, prenant son pied, il s’est retourné, d’une main à plaqué un peu plus mon visage dans sa raie. Je me suis dégagé de sa main-mise, l’ai fait s’allonger sur le lit en l’y obligeant de tout mon poids, je lui murmurais à l’oreille de se laisser faire pour une fois, que je prenais les devants. Libérant ma queue de mon short, je l’ai plaquée entre ses fesses là où ma langue avait commencé l’exploration d’un terrain vierge.

- Suce-moi !

Pas de réponse, un beau grand germain nu qui se dresse et vient me pomper le chibre, docile et sensuel à la fois, il me jette tout en étant appliqué des regards qui en disent long sur sa libido. Nous nous chevauchons naturellement, il savait où je voulais en venir, et tandis qu’il me pompait toujours avidement passant de mes couilles à mon gland, je lui dévorais le fion, le préparant à ma future intrusion. Je tente d’y mettre un doigt, mais son instinct de mâle fait qu’il se redresse, se crispe et abandonne ma queue. Il s’allonge sur le dos, écarte les jambes et m’attire à lui, nos queues se chevauchent, moi qui suis raide comme un piquet, dans nos ondulations, je sens que lui aussi prend de la vigueur.

-Vas-y doucement, j’en crève d’envie, mais j’ai un peu peur.

-Tu as déjà vu la taille de ma queue comparé à la tienne.

-C’est vrai que tu es le plus à plaindre, mais tu es bien gaulé quand-même, c’est moi qui suis hors format.

-Pour être hors normes, tu l’es, mais m’as-tu jamais entendu me plaindre.

-Humm, peut-être tes petits gémissements, ce sont des plaintes ou des invites ?

-Tu ne mérites pas que je prenne des gants !

-As-tu eu mal la première fois ?

-Moi jamais, et si ça a été le cas, je ne m’en souviens même plus !

J’ai pris le temps de le déflorer, c’est il faut l’admettre une sensation unique partagée, dans une société ou l’on galvaude les choses, je pense qu’on ne sait tout simplement plus faire la part des choses et savourer ce qui nous est offert. Moi avant de m’introduire en lui, je l’ai à nouveau dilaté avec la langue, quand j’ai présenté mon gland à son cul, j’y ai été par tâtonnement, effleurement. Quand j’ai eu le sentiment d’introduire la bonne clé dans la bonne serrure, j’ai poussé les premiers centimètres de mon gland en lui. Il a fait une petite grimace, du coup je n’ai plus bougé, quand sa respiration est redevenue normale, je me suis retiré pour réintroduire ces mêmes centimètres et ainsi de suite pendant quelques minutes. Dans ces préliminaires de va et vient quand j’ai senti que ses parois tentaient de me retenir, j’ai petit à petit avancé en lui, savourant chaque millimètre gagné comme une victoire. Une fois arrivé au but, ses mains ont tiré sur mes fesses afin que l’on soit sûrs et certains que nous étions arrivés à bon port, alors seulement j’ai commencé à le besogner avec amour, avec faim jusqu’au moment où à bout de souffle, j’ai fait évacuer en lui le trop plein de mes passagers. Dégoulinant de sueur, je me suis abandonné dans ses bras, il m’enlaçait de tout son amour, de cette confiance qu’il m’offrait. Je suis resté un moment comme ça sur lui. Puis je me suis dit qu’il devait commencer à avoir mal aux jambes, je me suis mis debout j’ai un peu titubé pour m’asseoir sur le bord du lit. Comme il ne bougeait pas, je me suis remis à ses côtés, j’ai tiré sur les draps et corps contre corps nous sommes tombés endormis. Au petit matin, nous avons décidé de prendre notre journée, alors qu’il avait de mon ADN en lui, il me rendit l’appareil, n’ayant pas joui la veille c’est un vrai torrent de foutre que j’ai recueilli, que pour la petite histoire, je n’ai pas pu maintenir à quai contrairement à lui. En fin de journée, nous avons remis le couvert dans la douche, épuisés, vidés, j’étais et je crois que lui aussi au paradis sur terre. Sur les plateaux, j’aurai pu changer de partenaires vingt fois, et à chaque fois leur dire amoureusement des « Je t’aime » tellement j’étais gonflé à bloc d’amour. Nous prenions nos petites habitudes de couple aux States, la deuxième comédie sur la pellicule, sa mère se battant auprès d’un propriétaire aux agissements suspects, nous sommes rentrés en Allemagne.

 

Voici pour votre weekend, lachez vos comm, @+, Flav

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Roman gay Rose
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Mercredi 20 octobre 3 20 /10 /Oct 18:38

 

Rappel : Flav et Herbert coulent le parfait amour… Olga l’amie styliste et américaine de Flav, vient leur rendre une visite en Allemagne.

 

Nous nous sommes donc rendus dans l’entrepôt d’Herbert, Olga comme quiconque a gardé une âme d’enfant ou a une part de fantasque en elle, fut émerveillée par la magie des lieux, en bonne américaine elle applaudit aux tours des différents automates, et en redemanda même parfois. Elle tomba sous le charme de ces ours en peluches propres à la région, décida d’en intégrer quelques-uns sur le podium lors de son prochain défilé. Les montres, quelques automates qu’Herbert lui créerait, mes chaussures familiales, son podium promettait d’être  fort germanique. Elle était tombée sous le charme de la bibi qu’elle redessina notamment à sa sauce, et m’ouvrit de la sorte le marché américain. La condition qu’elle m’imposa fut un retour rapide aux States, ma présence au prochain gala et à son défilé que je n’ai de toute façon jamais manqué. Pour la fin de son séjour qu’elle prolongea de quelques jours, elle fut rejointe par sa compagne, nous avons voyagé dans les alentours à quatre, et ces petites vacances improvisées me firent un bien fou. Herb au volant de sa berline, nous véhicula, durant les trajets, quand nos touristes me laissaient quelques minutes de répit, je contemplais amoureusement son profil. Sentant mon regard posé sur lui, il se tournait alors quelques secondes vers moi, me demandait en français « Quoi ? ». Je devais à chaque fois rire car son apprentissage du français n’était pas fort concluant, et étant un des seuls mots qu’il retenait à chaque fois, ça ne manquait pas. Attentif à la route, il regardait droit devant lui mais me tirait la langue en coin, je ne l’en trouvais que plus craquant. Un des sujets de prédilection d’Olga était ma carrière cinématographique que selon elle je négligeais trop au risque de devenir un has-been. Ma cotte chutait chaque mois d’avantage, j’en étais conscient mais cela m’était égal, j’avais en Allemagne trouvé un nouvel équilibre, je me sentais utile à la tête de mes petites usines, et j’avais trouvé l’amour. Quand je lui annonçai que je n’avais même plus de contact avec mon dernier imprésario, elle en cria d’effroi !

-Mais enfin, tu as perdu la tête !

-Il y a plus important que ça dans la vie.

-Et Gina, elle est au courant, elle pourrait faire quelque-chose.

-Je ne l’ai plus vue depuis longtemps, tu devrais t’en douter.

-Juste à cause de l’autre. Mais tu pourrais au moins faire quelques apparitions en guest star ! Et tourner dans quelques petites comédies, c’est quoi tout au plus deux mois de tournage, ça rapporte toujours en plus et au moins les gens te voient sur des affiches de cinoches.

-Je n’ai plus envie de faire du ciné.

-Mon dieu ! On ne te propose plus rien ?

- Rien de transcendant c’est certain !

- Dis-moi ce qu’il te faudrait pour retourner.

-Une comédie avec Rupert Everett peut-être.

-Il est vieux celui-là maintenant.

-Touche pas à mon fantasme d’ado !

-Et quoi tu serais prêt à jouer l’homo ?

-Avec lui, j’espère même qu’il y aurait une scène de lit !

-Je te préviens, et je le dis devant ta copine, que ce jour là, je suis sur le plateau !

-Tu n’as rien à craindre va ! J’aime bien quand tu es jaloux…

 

Tout allait bien dans le meilleur des mondes, nos deux américaines ont regagné le nouveau continent tandis que nous deux, nous réservions nos billets pour les retrouver dans un mois. Herbert apportant en personne ses montres, et ses oursons automatisés. Moi retrouvant un pays qui manquait en fait plus souvent que je ne l’admettais. A peine sorti de l’avion je retrouvais les paparazzis américains, leurs téléobjectifs, et les flashs qui crépitent dans tous les coins. Mon absence prolongée défrayait les chroniques, je devais être en cure à l’étranger et immanquablement on me demandait si je m’en étais sorti. Herb s’amusa à ma plus grande surprise de ce tapage médiatique, et des jeux des « journalistes ».  Là il a du mal par contre, c’est quand nous sommes rentrés dans la propriété des Strauss, d’après lui, je n’étais pas en phase avec la réalité quand je lui parlais des lieux. Kate et mes neveux sympathisèrent directement avec lui, à leur habitude, ce qui le mit à l’aise. Le premier accrochage de notre séjour, ce fut quand je lui ai montré mon chez moi dans la propriété Strauss, mon pavillon construit par Darren (voir Flashback sur ma vie : Darren). Alors que nous lui faisions visiter les lieux, mon ex surgit de la toiture qu’il était venu réparer. Kate était embêtée car elle pensait qu’il était parti depuis longtemps et moi qui ne m’attendais pas à le trouver là, autant qu’elle. Je crois que mon trouble s’est vu sur mon visage. Il m’a demandé si j’allais bien, j’ai répondu que oui et lui ai rétorqué la question. J’ai fait les présentations, j’ai présenté Herb comme mon directeur marketing. Ils se sont tout les deux serré la main, sourire forcé, comme deux coqs prêts à bondir qui avaient parfaitement compris la situation. Ma maladresse nous valu notre premier froid, dès que nous avons été seuls, sa vindicte m’est tombée dessus.

-Monsieur le directeur marketing peut-il partager votre couche ! Mon directeur marketing !

-Excuse-moi, je ne savais pas quoi lui dire.

-Mon directeur marketing ! J’hallucine…

-Excuse-moi, tu ne vas pas en faire une maladie, tu l’es après tout…

-A l’avenir rappelle toi que j’ai un nom ! Ce n’est peut-être pas Biamonds, mais ça le vaut tout autant.

-Herb, je ne l’avais encore jamais revu, je ne savais vraiment pas quoi lui dire, je n’ai pas été chic avec lui.

-Soit ! Dormons, la journée de demain sera longue.

Nous nous sommes allongés chacun de notre côté du lit, j’ai attendu un temps qui m’a paru une éternité qu’il m’entoure de son bras, comme il n’esquissait aucun geste, je me suis blotti contre lui, son bras m’enserrant, je suis instantanément tombé dans les bras de Morphée. Dans les jours qui ont suivi, nous avons fait du tourisme, je lui ai montré les musées de mes déprimes, raconté mes peintres favoris, renoué avec des vieilles connaissances, puis nous avons sauté à pieds joints dans la semaine de la mode de NY. La collection d’Olga faisait carton plein, Herb envisagea d’engager quelques personnes supplémentaires pour pouvoir répondre aux commandes qui n’en finissaient pas d’augmenter. Il n’arrêtait pas de me dire qu’il était vraiment le plus heureux des hommes depuis qu’il m’avait rencontré. Alors que j’avais eu sa mère en ligne, elle me redit qu’elle ne se trompait jamais, n’avait-elle pas dit que je serais leur meilleure pub ?… Je ne l’ai pas contredite, elle avait un peu raison.

 

Lors d’un vernissage, je suis tombé nez à nez avec Gina, qui informée par Olga, me dit qu’elle avait déjà parlé avec l’agent de Rupert Everett, que celui-ci était d’accord pour faire un film avec moi, ne restait plus qu’à trouver le film. J’étais flatté, mais cachai ma joie face aux rides d’expressions de mon Herb qui se crispèrent instinctivement. Et ses traits n’allaient pas être épargnés, après le défilé DG, on me demanda une petite interview que j’accordai. Je n’avais pas vu que dans les gradins, mon ex le plus redoutable s’y trouvait, sans cela je n’aurai pas lâché Herb d’une semelle. Je vis par-dessus la caméra, Francis s’entretenir avec Herb, je n’étais que stress, mais il m’était impossible d’intervenir, qu’allait-il lui dire… Dans la voiture, j’interrogeai donc Herb.

-Que te voulait Fontfaye ?

-Le beau gars en costard gris ?

-Oui.

-Il m’a donné sa carte, si jamais je veux rentrer dans son holding.

-Il t’a juste parlé business ?

-Il n’a pas parlé de toi, juste dit que j’avais de la chance en jetant des yeux sur toi qui en disent suffisamment long.

-Pour le holding si tu ne veux pas être dévoré tout cru, jette sa carte.

-Tu sais bien que je ne vendrai jamais le vestige de mon bastion familial.

-Méfie-toi de lui en tout cas.

 

Nous sommes tombés à plusieurs reprises sur Francis, lors de cocktails ou défilés, j’ai pris soin à chaque fois de l’ignorer. De son côté, il me fit un tour de cochon dès qu’il le put, alors que j’étais accaparé par quelques personnes, Herb un peu à l’écart était seul, il alla le trouver. Je vais ici essayer de transposer en dialogue leur petite conversation, au travers des bribes de ce que m’en a dit Herb.

-Monsieur Klaus, vous avez reçu mes offres depuis la dernière fois ?

-Oui.

-Parfait, et ?

-Je ne les ai pas encore lues, je ne les lirai pas, je ne veux pas vendre de toute façon…

-C’est dommage nous aurions pu faire des affaires juteuses.

-Quand vous dites "nous", vous voulez dire "vous" ! On m’a renseigné sur vous d’ailleurs.

-Je n’en doute pas que le petit Flav a du sortir ses griffes, il m’évite ces temps-ci !

-Il a raison.

-Je ne crois pas.

-Ce n’était pas une question.

-Il est toujours aussi bandant le bougre !

-Charmant !

-Si vous couchez avec lui comme je le pense, vous n’allez pas me faire croire que vous êtes prude. Je sais qu’au lit, son vocabulaire n’est pas des plus châtiés. D’ailleurs je ne sais pas si ce qui me manque le plus dans nos parties de baise, ses moments de passivité ou quand il me défonçait comme un malade.

-J’ai été ravi de vous rencontrer, et j’espère ne plus jamais vous croiser, sans ça, je vous fiche mon poing !

                                                                       ****

Herbert ne m’a pas parlé de cette conversation le jour même, en chemin alors qu’il conduisait il n’a pas prononcé une seule parole sur la route du retour. Moi je parlais de tout et de rien, trop heureux de retrouver le tumulte de ma vie américaine. Je ne me suis rendu compte de son mutisme qu’après réflexion, je n’avais qu’une envie prendre une douche et aller me coucher pour être en forme le lendemain, j’étais invité dans un talk-show et la journée était fort chargée. Darren avait fait construire une grande cabine vitrée contre un mûr de pierres pour douche, une douche transparente qui donna des idées à Herb. J’étais en train de savourer les jets de la douche, concentré dans le néant, il me sortit de mes rêveries en m’embrassant dans le cou. Il venait de me rejoindre, me caressait tendrement dans le dos, je m’abandonnais à ses caresses, me laissait aller dans ses bras, je fermais aussi les yeux. Je ne sais pas si c’est ce tic anodin qui lui a rappelé cette rancœur qu’il retenait depuis son entretien avec Francis. Toujours est-il que de tendre, il est passé à amant en rut ! Il m’a plaqué sur le mur de pierre, le sexe bien bandé, il s’est introduit en moi sans ménagement. Il a tiré à lui mes fesses fermement, m’a pilonné sans retenue, il ne s’est pas soucié un seul instant de moi contrairement à son habitude. Curieusement, j’ai pris mon pied, je ne bandais pas, les sensations étaient tout autre, mais fort agréables. Cette sensation d’être possédé, et votre corps qui frémit au plus profond de son être. Il a bien entendu joui en moi,  et après son assaut, pour clôturer la joute, il m’a retourné et embrassé langoureusement. Nous nous sommes mis au lit, je me suis blotti au creux de son épaule, et il a déballé son sac.

-Es-tu heureux avec moi !

-Bien entendu quelle question idiote…

-Toi pas ?

-Le rêve américain n’est pas tel que je me l’imaginais. Qu’est-ce que tu me trouves ?

-Mais encore ?

-Sérieusement qu’est-ce qui te plait chez moi. Je viens en quelques jours de faire la connaissance de quatre de tes ex. Il y en a deux, je ne dirais rien, mais bon le Darren, l’armoire à glace que l’on croit tout droit sorti d’un porno muscle-bear, et le Fontfaye là, super arrogant, une pub de papier glacé pour le parfum Farenheit.

-T’es drôle…

-Je suis on ne peut plus sérieux. Regarde-moi ! Je suis tout l’opposé d’eux.

-Tu ne te vois pas. Tu es plus grand qu’eux, naturellement fort et svelte, ton visage dégage quelque chose de viril et je te trouve cent fois plus sexy que n’importe quelle gravure de mode. Tu es toi, et ce toi me rend dingue.

-Je ne voulais pas un éloge ! Autre chose, ton ex là !

-Francis ?

-Celui-là même, il m’a mis au parfum de vos parties fines, es-tu satisfait sexuellement ? Depuis qu’on est ensemble…

-Je ne vois pas où tu veux en venir ?

-Il ne te manque rien ? Apparemment tu es versatile, et moi qui suis actif, tu ne m’en as même jamais parlé.

-Mais tu n’es pas bien dans ta tête ! Figure-toi qu’entre tes mains et tes coups de reins, je suis pleinement satisfait, l’idée ne t’est jamais venue ? Et autre chose, n’écoute jamais rien de ce que Francis peut te dire !

-Je ne te plais pas en fait ?

-Cette conversation commence à m’énerver.

-Je ne t’excite pas, tu n’as jamais eu envie de me prendre.

-Un saint se damnerait pour ce corps que tu as !

-Ca ne s’est pas présenté, et tu n’as jamais eu l’air d’en avoir envie.

-Si je te dis que j’en ai envie là.

-Je serais très honoré d’explorer un si joli petit cul.

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 17 octobre 7 17 /10 /Oct 21:52

 

 Le temps des affaires (Huitième partie)

Rappel : Nous avons laissé un Flav épris d’un Herbert, le premier un acteur mettant de côté sa carrière et son train de vie pour reprendre les entreprises de son père. Le second, lui est un homme discret qui œuvre dans sa communauté et travaille dans les entreprises en question. Ils batifolaient donc librement de la maison de l’un à l’autre, avec en prime le consentement de leurs mères respectives. Alyne Biamonds est rentrée chez elle, laissant seul Flav insuffler sur le destin de son héritage. Flav ne s’étant pas rendu au gala de la fondation qu’il copréside avec Olga en mémoire d’un ami commun (Voir Flashback sur ma vie : Dave), celle-ci débarque en Allemagne.

 

 

-Je ne pensais pas que tu étais sérieuse sur AIM quand tu me disais que tu allais débarquer en Allemagne.

-Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi !

-Aussi excuse-moi si je n’ai pas pu t’accueillir à l’aéroport, j’avais une réunion à laquelle je ne pouvais pas me défiler.

-C’est rien, ton étalon a l’air sympa.

-Arrête s’il t’entendait.

-Il ne sait pas que tu me dis tout ?

-Si mais pas que je te parle même de ce genre détail.

-Tu sais, ce n’est pas à moi que ça troue le cul.

-Olga ! Qu’est se que tu m’as manquée.

-Que fais-tu dans ce pays de barbares ! Cette langue berk Figure-toi, que tu es en perte de vitesse, tu n’es plus dans le top dix des acteurs les mieux payés et si tu continues à te cacher, tu vas être catalogué « has been » !

-Ca m’est égal.

-Tu n’imagines même pas tout le parti que tes petites usines ici pourraient en tirer. Et tes engagements à DC, je ne suis pas la frimousse que les journalistes attendent lors de nos galas, tu ne peux pas me lâcher, tu n’as quand même pas oubliée.

-Ne t’inquiète pas, j’étais comme sur un nuage grâce à qui tu sais, je ne t’abandonne pas, si tu savais le nombre de fois ou j’ai eu envie d’être en ta compagnie à la « Terrasse ».

-Tu dis ça aussi sur le net, et pourtant tu ne viens plus ! Il est grand temps de redescendre de ton germain ! Bon, tu me fais visiter ?

-Avec plaisir ! Je te propose de faire un petit tour ici même, ensuite nous irons à Frankfort, là-bas tu verras notre plus grande chaîne de fabrication, il y a aussi de chouettes boutiques qui te plairont certainement. Et au soir, nous mangerons chez Herbert et sa mère.

-Chez ta belle-boche ?

-Olga !

-Ben quoi, ça t’a fait rire avoue, mai qu’allons-nous faire chez belle-maman ?

-Quand elle a su qu’une amie à moi venait, que nous allions faire du tourisme, elle s’est naturellement imposée, tu constates que je n’ai pas dis proposée pour nous organiser un petit repas sachant ma mère absente.

-Elle connaît même madame la Comtesse ?

-Oui…

-Quel progrès !

-Bon et bien si nous n’avons pas le choix, j’osais espérer des retrouvailles plus intimiste.

-Tu verras, elle est vraiment sympa.

-Tant qu’à faire, je voudrais voir le Disney World de ton étalon.

-Arrête tu vas finir par l’appeler comme ça de visu !

-Bah, il n’y peut rien en même temps, je ne vois pas pourquoi ça l’embêterait, c’est plutôt flatteur pour lui, non ?

-Ou encombrant, j’hésite…

-Za z’est ein gross' konkombre !

-Folle ! Il me sonne justement.

                                                           ****

-Flav, comment va la touriste ?

-Bien, on s’amuse beaucoup.

-Et comment va mon boss préféré ?

-Il va bien lui aussi et toi ?

-Relax, j’assemble quelques prototypes à la maison, ma mère demande pour quelle heure on vous attend ?

-On sera là à 17h30, comme ça, elle sera contente.

-T’es un amour.

-Je sais. Au fait, Olga veut absolument voir ton musée.

-Demain si elle veut.

-Un peu qu’elle veut ! Bon je vais lui montrer le coin des artistes, la cathédrale, à tout à l’heure, je t’embrasse.

-Moi aussi et pas de bêtises !

                                                           ****

 

 

Nous sommes arrivés en avance chez Herbert, il était encore occupé à assembler quelques mécanismes, après les présentations d’usages, il continua son travail sous l’œil admiratif d’Olga, tandis que j’aidais sa mère à dresser  le couvert. Le repas fut convivial, Olga ne se lassait pas des books de montres, et avec deux experts dans la pièce, j’étais au bord de l’overdose de montres, prêt à envoyer la mienne dans la cheminée. De fil en aiguille, Olga demanda s’ils leur étaient possibles d’en monter quelques-unes qu’elle avait déjà dessinées par le passé sans jamais aller jusqu’au bout de son projet. Elle en commanda même quelques-unes des leurs  pour ses boutiques, madame Klaus ne laissant jamais passer une opportunité de se faire connaître, j’ai bien cru qu’elle allait nous amener à table un bon de commande. Herb voyant que je m’ennuyais fit diversion, en demandant à Olga comment on s’était rencontrés.

-C’est une très longue histoire. Et nous n’aurons pas assez de la soirée et de la nuit. Disons que nous avons eu un ami en commun. Flav a même habité chez moi.

-Tu ne me l’avais pas dit ça.

-Il y a beaucoup de choses que je ne t’ai pas encore dites.

En fait Herbert, je pense être une des rares personnes à avoir connu Flav à une époque où si on se retournait sur lui dans la rue, c’était juste de la drague, pas de la curiosité due à sa notoriété.

-J’avais déjà fait quelques photos.

-C’était avant le cinéma tout de même, ça à quand même changé ta vie.

-Nos vies, si j’ai fais du cinéma c’est grâce à Dave et Olga, ils débutaient et je les suivais sur les plateaux ou ils travaillaient.

-Je pensais cette histoire imaginée de toute pièce.

-C’est pourtant la vérité madame Klaus, nous ne roulions pas sur l’or et d’un coup, nous avons tous les trois été propulsés en avant. Dave avait beaucoup de talent…

-Mais vous en avez aussi énormément, je n’ai pas les moyens d’acheter de vos créations mais vous êtes de tous les grands magazines.

-Je n’ai que des idées farfelues que je transpose sur des patrons, ce n’est pas du talent… Pas comme lui là, et il le gâche pourtant.

-C’est vrai Flav, ça ne te manque pas le cinéma ?

-Parfois je dois l’admettre… DC me manque aussi, j’irai te montrer cette ville Herb, et les endroits ou j’ai vécu.

-On commencera par mon loft, je commanderai chez le traiteur pour vous rendre votre invitation, car je serais bien incapable de cuisiner un festin comme celui-ci.

-Merci c’est gentil, car les deux tourtereaux- là, ils sont avares en compliments sur ma cuisine.

La soirée se poursuivit dans la bonne humeur jusqu’au bout, après le dessert et une partie de cartes, nous avons laissé madame Klaus pour installer Olga dans une chambre chez moi. Quand elle s’aperçu que nos chambres étaient voisines ce fut plus fort qu’elle.

-Vas-y doucement l’étalon, je tiens à dormir cette nuit.

-Olga ! Ben quoi…

-Qu’a-t-elle dit ?

-Rien…

-Si « étalon », c’est quoi ?

-Un cheval.

-Elle trouve que je ressemble à un cheval ?

-Moi j’en sais rien, c’est Flav qui le dit. Bon je vous laisse les amoureux.

                                                           ****

-Pourquoi ta copine dit-elle que je ressemble à un cheval ?

-Herb, je lui ai juste dit que tu étais monté comme un cheval, tu comprends maintenant ?

-Tu dis ça à ta copine ?

-Oui entre autre…

-Tu lui as dis que tu allais t’occuper de ton cheval là ?

Il s’avança vers moi nu, la verge tendue, j’étais assis sur le lit à moitié dévêtu, et c’est tout naturellement que mes lèvres se saisirent de cet objet de désir juste à la bonne hauteur. Son gland avait un bon goût de mâle qui vient de passer une journée soutenu par un slip et servant juste ce qu’il faut. Je m’en délectais et pourtant je n’arrivais pas à aller jusqu’au bout de son membre, à peine à la moitié et à la moindre tentative, l’impression d’étouffer… Je me suis levé, l’ai poussé sur le lit, je voulais le sentir en moi, aussi à califourchon, je me suis empalé progressivement sur lui. J’avais envie de lui, et pourtant je voulais mener la cadence, aussi dès qu’il essayait de se redresser je le plaquais sur le lit, l’embrassant goulûment alors qu’il était en entier en moi, accélérant les oscillations de mon bassin au moindre de ses gestes. Autant je prenais plaisir à faire l’amour avec lui, autant je dus capituler, ne sentant plus mes membres, fatigant tout simplement… Allongés côte à côte, nous nous sommes branlés mutuellement, lui a joui le premier, voyant que je n’y arrivais pas, il a réintroduit son sexe à peine débander en moi et simultanément, à mon tour j’ai joui. Nous nous sommes endormis, enfin je me suis vite endormi, la tête lovée contre son torse. A mon réveil, j’étais le seul au lit, Olga sans doute déjà levée, je me dépêchai pour la rejoindre. En cuisine, elle était là à rigoler avec Herb comme avec un ami de toujours. Quand je vis qu’ils préparaient tous les deux le petit déjeuner, je ne sais pas si c’est par ce qu'Olga était avec nous, mais je revis Dave, un des seuls gars qui ne m’ait jamais préparé personnellement un repas. Quand les souvenirs vous surprennent comme ça sans crier gare, en ce qui me concerne croyez-moi je suis mal. Mais devant ce festin matinal,  et leur bonne humeur, mon émoi se dissipa assez vite.

- Figure-toi qu’Olga n’a jamais mangé de ta pâtisserie favorite !

-Normal on ne vend pas ce genre de douceur au USA. Et c’est vrai que tes compatriotes sont forts en dessert Herb.

-Tu n’as jamais été du matin mon petit Flavounet, il y a des choses qui ne changent pas.

-Il y a longtemps que vous êtes debout ?

-Comme on devait se promener dés le matin, oui…

- Excuse-moi Olga, on déjeune et on file.

-Ton mec va nous montrer son musée et son atelier.

-Tu vas adorer !

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Roman gay Rose
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Dimanche 10 octobre 7 10 /10 /Oct 18:11

 

Le temps des affaires (Septième partie)

 

Rappel : Flav vient de passser la nuit entre les bras d’Herbert et à son domicile.

 

-Alors patron bien dormi ?

-Guère plus que votre braquemart.

-C’est que je n’y peux rien, ce n’est pas tous les jours qu’il a devant l’œil une croupe pareillle !

-J’ai besoin de me dégourdir les jambes et de le raffermir justement, que d’inaction.

-On peut toujours faire un petit jogging en allant chercher les croissants.

-Bonne idée. Je rentre chercher chez moi des affaires et je reviens.

-Je pense pouvoir vous trouver quelque chose dans mes affaires éventuellement.

-C’est que vous tenez à me garder captif.

-J’y compte bien ! Tenez  enfilez ça.

-Je dois être au bureau cette après midi.

-C’est vous le patron.

-Oui je sais…

-On le fait ce jogging ?

-C’est parti, et plus de raccourci si je suis en avance.

-N’aie crainte, je ne compte pas me laisser distancer.

Il ne m’a pas lâché d’une semelle en effet, mais je n’avais pas envie non plus d’être trop loin de lui. Nous avons été nous acheter de quoi prendre un petit déjeuner dans une boulangerie du coin, on m’a demandé un autographe, j’ai pour l’occasion signé ma première boîte de pâtisseries. A deux pas de là, sur un banc public, nous avons pris notre encas, fait ensuite quelques pas pour digérer, une fois dans le bois, nous avons repris notre course, je l’ai distancé pour l’attendre au bas de sa rue, en me rejoignant tout essoufflé, il a dit le sourire aux lèvres m’avoir laissé gagner par crainte de perdre son job. Une fois chez lui, il voulait prendre immédiatement une douche. Moi j’en profitai pour faire quelques abdos. Quand il revint dans le salon, j’étais tout en sueur, et il me montra donc la pièce d’eau. A la fin de ma douche, je cherchais dans tous les placards des serviettes éponge en vain, je maculais le carrelage d’eau, et je dus me résoudre à l’appeler à l’aide pour pouvoir me sécher.

-Excusez moi petit chef, je n’ai pas pensé à vous laisser une serviette.

-C’est que je suis frigorifié là !

-Ca ne se voit pas, vous êtes surtout splendide le corps perlé d’eau, il faut être un saint pour résister à pareil spectacle !

J’étais toujours dégoulinant quand il se rua sur moi, la serviette à la main, ustensile dont il décida que je devais me passer. Il me prit dans ses bras tel un poids plume, m’embrassa tout en me conduisant une fois de plus dans sa chambre. Sa chemise était trempée à cause de mon corps plaqué contre le sien, il m’embrassait partout, allant du coup jusqu’à mon pubis. Il se déshabilla à la hâte, alla dans un tiroir de commode prendre et ouvrir un pot de crème dans lequel il trempa son majeur. Cette crème, je ne vais pas vous faire un dessin de l’endroit qu’il lui réservait,  tout en me caressant et me couvrant de baisers, je savourais tout simplement son doigté anal, craignant tout de même de ne pas pouvoir assurer pour la suite des évènements. Dans la ronde de ses caresses, mes sphincters travaillés avec dextérité, je me suis retrouvé une jambe sur son épaule, l’autre en apesanteur par instinct, sa queue buttant de plus en plus en moi, je me crispais d’angoisse. Habile, il introduisit juste son gland, qu’assez vite il parvint à rentrer et extirper de moi de plus en plus vite sans aucune douleur. Alors que je me cabrais, sentant sa progression en moi s’accentuer, il me dit quelques onomatopées du style « Chut chut chuuuut », suivies d’un « on se détend, les bonnes choses commencent seulement pour toi mon petit chef ». J’ai donc fixé son visage pour tout assentiment, au fur et à mesure de sa progression, je le trouvais de plus en plus beau, son envie me prenait au sens propre comme au figuré, décontracté des sensations nouvelles de chairs m’envahissaient, et je le laissais pleinement mener la ronde de notre joute. Il s’immobilisa en moi, une fois arrivé au but de sa visite.

-Ce n’était pas si compliqué que ça !

-Parle pour toi !

-Tu n’as pas l’air de trop de plaindre en ce moment.

-Chut chut chut mon beau manager, continuez ce que vous avez commencé.

Chacun de ses mouvements en moi, me transportait à cent mille lieues, j’avais l’impression d’être dépucelé bien que ne me souvenant plus  guère de ma première fois. Si je n’étais que gémissements au commencement, prenant mon pied comme jamais, je n’émettais bien vite plus que des cris de jouissances tonitruants. Il ralentit donc sa cadence et me passa une main sur la bouche.

-Doucement, ma mère va croire que je tue quelqu’un ici.

-On n’a pas idée d’encore habiter avec sa mère à ton âge.

-Tu peux parler.

-Moi c’est très récent et temporaire crois-moi !

-On arrête ou on continue ?

-Je crois que tu es toujours en moi là ?

-Tu crois ?

-Oh que oui !

Il ondula doucement du bassin pour bien butter au plus profond de mon être, après quelques va et vient insistants, il reprit un rythme plus soutenu, sous ses assauts, je n’y ai plus tenu, mes couilles me faisant mal tellement je devais jouir, je me suis branler alors qu’il me défonçait comme un chef ! J’ai joui en toute impunité, ne me souciant que de mon propre plaisir. Mes parois se contractant sur son sexe à la cadence de ma jouissance, il s’est mit lui aussi à décharger en moi à quelques secondes d’intervalles. J’avais mal aux jambes et aux cuisses d’avoir été maintenu dans une seule et même position des plus explicites et sans doute des plus fusionnelles, puisque permettant un face à face constant. Je me mis debout sur le lit pour étirer mes membres endoloris, lui me regardait encore un peu haletant. Je voulais dire quelque chose, mais les mots ne vinrent pas, au lieu de ça, je sentais son foutre descendre  le long de mes jambes, un peu trop tard je serrai les fesses et m’éclipsai dans la salle de bain.

-Ca va ? Tu ne revenais pas alors je suis venu voir.

-J’ai juste l’impression d’avoir perdu quelque chose et d’être vidé de mes tripes, mais ça va.

-Tu as besoin de quelque chose ?

-Non, laisse-moi encore quelques minutes et j’arrive.

Il est retourné dans sa chambre, content et satisfait ou simplement souriant sur le ‘j’arrive’ que je venais de prononcer, je commençais une fois de plus à me poser des tonnes de questions, que je décidais de laisser en suspend, voir d’oublier sur le champ, et je le rejoignis. Il était nu sur le lit, à mon arrivée dans la pièce, il me tendit un bras, prémisse d’un câlin, d’une étreinte que je m’empressais d’emboîter. Nous sommes restés toute la journée au lit dans les bras l’un de l’autre à flemmarder jusqu’environ 16h, heure à laquelle un coup de file coupa cours à nos chimères mollassonnes, nous ramenant à la réalité. Au son de sa voix, je me doutais que c’était quelqu’un de son entourage à l’autre bout du fil, quand il éclata de rire ça ne faisait aucun doute.

-Pourquoi tu ris comme ça ?

-Laisse-moi deux minutes pour me remettre.

-Laisse-moi rigoler avec toi, ne sois pas bête. Qui c’était ?

-Ma mère !

-Ha, et ?

-Elle dit que maintenant que nous avons eu le temps de nous remettre de nos ébats, il serait temps de se préparer car ta mère arrive dans deux heures, et moi je dois encore m’occuper des vins.

-Ma mère ne boit que du vin blanc et de préférence un Gewürztraminer, ne te fatigue pas outre mesure.

-Par chance, je crois que belle-maman aura ce qu’elle aime, il doit en rester une ou deux bouteilles à la cave.

-Bon je vais me rafraîchir un peu, et je vais rentrer.

-Pourquoi tu n’attends pas ta mère ici ?

-Tu as raison, je vais lui dire que je viens par mes propres moyens.

-Ne prends pas ta mère pour une idiote, elle ne doit pas être dupe.

-Je n’ai pas envie de lui parler de ma vie privée ou qu’elle intervienne dedans. Nous n’avons jamais été fort proches, si ce n’est depuis peu.

-Ca va, moi tu sais, ça m’est égal, pas la peine de m’agresser.

-Je vais prendre une douche…

-Je t’en prie !

Pendant que j’étais sous le jet de douche, je me rendis compte qu’en quelques minutes j’avais rompu le charme à cause de mon fichu caractère et de cette vie de placard factice que je m’étais créée depuis tant d’années, qui m’était devenu un quotidien des plus banals. Cependant, présenter à ma mère un mec, cela ne me traversa même pas l’esprit. Afficher une relation au grand public, même si depuis que j’étais en Allemagne, je tombais de plus en plus dans l’anonymat (du patronat), m’était tout autant inconcevable. Herbert regardait la télé sans doute en boudant, ou s’imaginant s’être trompé à mon sujet. Dés que je fus séché, une serviette autour de la taille, j’allais le rejoindre dans le canapé, ma tête sur son épaule, je me fis chatte, m’excusai de m’être emporté, et en fin de compte de ne pas m’assumer comme lui. J’allais embrayer sur le couplet de ma notoriété que je devais entretenir, mais il ne m’en laissa pas le temps, me dit de ne plus m’emballer sur lui si je voulais faire un bout de chemin avec lui et qu’il pouvait comprendre mon point de vue même s’il ne cautionnait pas. Pendant qu’il prenait sa douche, je me suis remis au lit, je me suis assoupi réveillé par des petits baisés sur les fesses.

-Je n’ai pas su résister à ce spectacle aguichant.

-Je veux bien être réveillé tous les jours de la sorte.

-Si nous n’étions pas attendus, je ne me contenterais pas de baisés.

-On peut les faire attendre…

-Non se sera ta punition ! Et je veux être prêt et faire bonne impression à madame votre mère. Si vous pouviez mettre un pantalon au lieu de me retarder. Je dois aider ma Mother à accueillir la votre.

-Ok, ok…

Dans la salle à manger ou je le suivis, il me laissa en plan devant une table dressée, pour remonter de la cave, les vins qui accompagneraient notre repas. J’allais lui dire de ne pas me laisser seul avec sa mère mais trop tard, elle fit son apparition quand lui quittait la pièce. Je crois que jamais je n’ai été aussi rouge écarlate de ma vie et autant gêné.

-Allons ne restez pas planté là et embrassons-nous !

-Je voulais m’excuser pour le bruit tout à l’heure…

-Je vois, je taquinais Herb, il n’aurait pas du vous répétez cela, mais au moins maintenant je sais que mon intuition était bonne.

J’étais encore plus embêté du coup, je venais de gaffer, mais elle me parla de tout et de rien comme si de rien n’était, ce qui accentua mon trouble. Chose qu’Herbert vu dès son retour.

-Ca ne va pas Flavien ?

-Si…

-Flavien voulait s’excuser pour le bruit tout à l’heure, et depuis il ne s’en remet pas.

Herb se mit à rire à nouveau avant de venir m’entourer de ses bras, de m’embrasser dans le cou et ce devant sa mère. J’étais raide et confus devant tant de naturel.

-Je crois que madame Birken n’est pas au courant maman.

-Un voyage avec vous deux à Mykonos et elle sera au parfum, croyez-en mon expérience Flavien!

-Encore avec cette vieille histoire.

-Parfaitement, pour mes 36 ans Flavien, figurez-vous que mon fils m’a payé un voyage en sa compagnie et celle de son amoureux de l’époque sur cette île  ou tout est permis ou presque.

-J’admets que j’aurais pu y mettre plus de forme.

-Une mère sent ce genre de chose…

-Je lui disais tout à l’h.

-Nous serons deux tombes, n’ayez crainte.

-Merci, je ne suis pas encore prêt pour lui payer un voyage en Grèce.

-Nous allons porter un toast pour votre bienvenue parmi nous…

Ma mère arriva, et sembla très à l’aise, même contente d’être là, le repas se passa très bien, quand on lui servit son vin blanc favori, elle eut un regard dans ma direction qui m’inquiéta, se doutait-elle d’où j’avais passé les dernières 24h. Après le plat principal, quand Herb me proposa un billard, je bondis sur l’occasion pour le suivre, j’avais vraiment envie d’être seul à seul avec lui, de l’embrasser. Lui voulait faire un billard, quand il me dit qu’il voulait sa revanche sur un terrain qu’il maîtrisait mieux que la course à pied, je m’appliquai et fis en sorte de retrouver tous mes réflexes d’étudiant pour gagner les deux manches de suite. Le moment était venu de retrouver nos mères, elles étaient telles deux amies de toujours se racontant des histoires, rigolant en vidant une bouteille de vin, ma mère les joues roses, je devinai qu’elle était un peu sur l’air.

-Mais de quoi parliez-vous ?

-C’est simple, de vous deux.

-Ha bon ?

-Figure toi qu' Alyne me disait qu’elle ne comprenait pas ce que Flavien pouvait bien trouver à son ancien copain. Je lui ai donc parlé de la perle avec qui tu as vécu trois ans.

-Flav, ne fais pas cette tête-là, ta grand-mère et moi avons toujours su. Et de te voir avec quelqu’un qui a la tête sur les épaules, ça ne peut que me rendre confiante, car j’ai hâte de rentrer en Belgique…

-Je vous l’avais dis que les mères sentent ce genre de choses.

-Bien Flav, il est temps de rentrer pour moi, madame Klaus, comme on a dit, avant mon départ, on se refait une charmante petite soirée comme celle-ci, mais cette fois chez nous. Que fais-tu de ton côté ?

-Si Herbert veut encore de moi cette nuit ?

-Et comment !

-Et bien, nous nous voyons demain 13h30 au bureau, n’oubliez pas la réunion.

 

J’ai aidé Herb et sa mère à débarrasser après le départ de ma mère, on me demanda de ranger quelques ustensiles déjà lavés dans des armoires. Quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur un cadre photo montrant Herb et un autre gars enlacés sur une pile d’assiettes. Je fis semblant de rien, mais envoyai plutôt Herb rangé les dernières assiettes.

-Maman, qu’est-ce que c’est que cette photo.

-Crotte, je l’avais oubliée cette photo, ça m’apprendra d’être négligente. Flavien, je n’y pensais vraiment plus, je m’excuse, je ne voulais pas…

-Ce n’est rien, moi aussi j’ai eu une vie avant Herb. Qui est-ce ? Demandai-je surtout à Herb.

-Mon ex, un crétin. Et c’est fini depuis plus de deux ans. Pour te dire comment on range souvent dans cette maison !

-Je suis désolée, je l’ai bien vue en mettant la table, je me suis dis, je vais mettre ça dans un carton au grenier, mais bon, j’avais d’autres chats à fouetter.

-Ce n’est rien, ça m’est égal vraiment. Maintenant que tout est rangé, je monte chez toi, je suis fatigué Herb.

J’étais sous les draps quand il me rejoignit, le visage fixé au plafond.

-Tu ne dors pas ?

-Non… Ta mère ne m’aime pas fort ?

-Elle est vraiment embêtée et fort négligente, et pour l’excuser, crois-moi, nous n’allons pas souvent dans cette pièce.

-C’est qui ce type ?

-Tu veux vraiment le savoir ?

-Oui et non…

-Je crois que ça ne servirait à rien, là en ce moment, il doit soutirer de l’argent à quelques bonnes poires tant qu’il le peut.

-Han…

-Et toi celui dont ta mère parlait ?

-Un crétin plein de tunes !

-Han…

-Lol !

-Tu as eu beaucoup de mecs avant moi ?

-Non, enfin quelques-uns… Deux ont vraiment compté. Mais c’est malheureusement un passé complètement évanoui.

-Tu ne me demandes pas ?

-Non, je suis trop jaloux.

-Bon à savoir…

-Herb, j’ai vraiment envie de toi là…

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Roman gay Rose
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Lundi 4 octobre 1 04 /10 /Oct 02:27

 

Le temps des affaires (Sixième partie)

 

Rappel: Herbert a craqué, il a dit à Flav ce qu’il ressentait pour lui. Et sous les encouragements de Flav, dans les derniers mots de l’épisode précédent, nous avions laissé les deux tourtereaux dans un baisé au corps à corps.

 

Nous étions suite à son aveu enlacé, nos mains fourrageaient sous nos chemises respectives dans nos dos, à la recherche de Dieu seul sait quoi. Je sentais sa queue et son gland prendre une dimension impressionnante, prémisse d’une partie qui se voulait scabreuse et grande en sensation.

-Quel fougue Herb, laisse moi reprendre mon souffle.

-C’est que nous avons du temps à rattraper.

-Je ne dis pas, mais pas devant tous ses regards mécaniques assoupis.

-Allons chez moi.

-Vous êtes du genre direct en fait…

-Pour plus de conforts, d’intimités, comme je vous offre mon cœur, je vous livre mon antre. Doucereuses paroles qu’il accompagna d’une caresse sur la joue, contact qui me fit fondre.

-Comment refusé pareil invitation. Mais et madame votre mère.

-Ma mère n’est pas une enfant de cœur née de la dernière pluie, et si cela ne se voit pas de l’extérieur, la maison est divisée en deux.

-Tient et chez qui ai-je mangé l’autre soir alors?

-Chez ma mère, c’est bien trop ringard pour être chez moi ! Allons venez, nous avons beaucoup de chose à apprendre l’un de l’autre.

 

                                                                       ****

 

-Passez devant moi. Ne regardez pas au désordre, j’aime ramené du travaille à la maison et je ne savais pas que je rentrerai accompagné.

-On dirait une quincaillerie votre salon…

-C’est en fait la salle à manger, ou plutôt mon bureau…

-On vous a déjà dit que vous étiez mignon quand vous vous grattiez la tête comme ça ?

-Ma fois, probablement.

Comme il ne semblait pas prendre les devants, je m’avança vers lui, l’attrapa par les pans ouverts de sa veste, me plaquant tout contre son corps, chemise contre chemise, pour réunir nos lèvres et fouiller nos bouches.

-Et les autres pièces sont toutes dans le même état ?

-Disons que le salon est un peu plus acceptable, j’y regarde juste la télé. La chambre est nickel mais ça ferait Casanova que de vous y conduire directement.

-Herb, si tu veux me montrer ta chambre arrête de me vouvoyer.

-Si vous voulez.

-Perdu, nous n’irons pas dans la chambre ce soir.

-Ce n’est pas vraiment nécessaire…

J’avais déjà pu constater la force de ce mec, je n’étais qu’au début de mes découvertes, tout en m’embrassant il me conduit vers un dressoir, me saisissant par les fesses il me souleva du sol, instinctivement j’enlaça mes jambes en étaux autour de sa taille. Il termina son baisé en me couvrant de son regard de braises, me déposa sur son dressoir, là il ôta sa veste, sa chemise, me débarrassa ensuite de la mienne. Caresses et baisés le conduisirent à me débarrasser de mon pantalon.

-Dans mes rêves les plus fous, c’est un jeans que je vous enlevais…

-Mince alors, il y a un moment que je n’ai plus porté de jeans, et il y a longtemps que plus personne ne me parle de ça… Quoi que ça revient à chaque émission de télé à laquelle j’ai participé.

-Chuuut…

Et si je ne dis plus rien, c’est que les seuls  bruits que j’émettais étaient des gémissements d’extases. Ses lèvres s’étant emparées de ma queue tendue. Il n’en était bien entendu pas à son premier essai, et heureusement vu nos âges respectifs. La pipe était magistral, dura le temps qu’elle dura, appréciant pleinement le traitement de faveur qui m’était administré, je ne le prévins même pas quand le point de non retour se fit ressentir. Je ne saurais dire avec exactitude le nombre de jets que j’ai propulsé au fond de sa gorge, mais ils me parurent puissants dans leurs trajectoires et dans leurs quantités. D’un autre côté, je ne puis rien affirmé non plus de ce côté-là, car il avala tout mon nectar, je n’ai même pas décelé un moment de surprise, c’était bien là, qu’il voulait en venir. J’étais toujours raide bien que vidé, il se redressa, m’embrassa goulûment, le moment de surprise passé, ou plutôt la sensation étrange de découvrir au travers de sa bouche le goût de ma semence passé, il m’a branlé un chouya, quelques gouttes se sont pointées au sommet de mon gland, des restes qu’il s’est empressé de terminé. Mes esprits retrouvés au bout de quelques minutes, j’ai défais son pantalon du haut du dressoir sur lequel j’étais toujours installé, vêtement qui est tombé sur ses pieds, révélant un boxer bordeaux Armani rempli jusqu’a plus faim. J’y ai plongé  dedans une main qui a fait émerger la partie cachée de l’iceberg disons de moitié, l’autre moitié étant toujours cachée par le tissus, et cette partie de sa verge qui en dépassait était à elle seule, un sexe de bonne moyenne.

-C’est pas possible d’avoir un engin pareil entre les jambes toute la journée.

-La preuve que si.

-J’ai envi de me jeter dessus, que dis-je, je vais me ruer dessus, mais n’espérer pas une gorge profonde, j’ai encore à ce jour mes amygdales.

-Je t’en prie patron.

-Trop aimable.

Sur ses paroles, nous avons échangés nos places. Je fis de mon mieux pour lui rendre la monnaie de sa pièce, mais malgré plusieurs tentatives, impossible de la gober entièrement, la moitié tout au plus. Si au moins en plus d’être longue, elle n’était pas aussi grosse… Très vite j’eus mal à la mâchoire, et je dus alterner pipe et branlette, chatouillant parfois son gland de la langue alors que je le branlais pour essayer d’en finir. Alors que j’étais en train de le pomper, plongeant mes yeux dans les siens, il pris sa queue en main, me dit qu’il venait et tout en se faisant des va et viens, il jouit à son tour, j’étais là en train de fixer ses traits de visages se marquer d’avantages la bouche ouverte, sur la langue je reçu dans le mil un premier jet. Les autres accompagnés de cris rauques ont atterris un peu partout sur mon visage. J’étais à dégoulinant, à genoux entre ses jambes. Il pris ma chemise, me débarbouilla.

-C’est malin, comment je vais rentré chez moi maintenant.

-Mais je ne compte pas en finir comme ça avec toi.

-Et bien monsieur le cadre, j’ai la mâchoire en compote. Et bien que j’ai envie d’avantage, je ne pense pas être prêt pour faire plus ample connaissance avec votre manche.

-Mais pourquoi pas ?

-Il est « to much ».

-Je pensais que vous étiez du genre à n’en avoir jamais assez.

-M’enfin ! C’est juste que je capitule d’avance et…

-Ne faites pas le prude avec moi, c’est trop tard et vous n’êtes pas du genre à capituler.

-Franchement dites moi, nous n’avons plus quinze ans. Il y en a beaucoup qui ont du s’enfuir.

-C’est un peu tôt pour faire la liste des ex, vous ne trouvez pas ?

-Elle est énorme, vous devez tout bousillé avec ça dis-je tout en malaxant cette queue au repos, je dis repos car mole mais aussi longue que la mienne en érection.

-Je sais magner de la baguette, n’aie crainte petit Birken.

Elle gonflait à nouveau entre mes mains. Il fit diversion en me proposant un rafraîchissement que je m’empressais d’accepter. Nu tous les deux, je le suivis dans la cuisine, là, il me tendit un soda. Il s’en pris un aussi, je ne savais ou me mettre, ma nudité me gênait dans cette maison que je ne connaissais même pas. Il vida sa cannette en quelques secondes, moi j’étais à peine à la moitié. Assis sur un tabouret haut, il m’attira à lui, me sera dans ses bras, ce qui me rassura. Il embrassa amoureusement mon épaule à ne pas s’y tromper.

-Qu’as-tu envie de faire chef.

-Je ne sais pas.

-Tu n’as pas faim ? Un petit resto ça te tente ?

-Tu ne peux pas plutôt te faire livrer un asiat et un bon film ?

-Une pizza peut-être, mais un film, nous ne sommes pas à New-York ici.

-Je n’ai jamais habité NY.

-Non ?

-Non !

-J’aurai cru.

-Va pour la pizza…

-Et pour le film, il y a bien quelques choses qui va te plaire dans ma petite collection, regarde dans le meuble sur lequel tu as posé tes jolies petites fesses pendant que je tel.

-Je veux une bolognaise avec supplément jambon.

-Bien chef.

Dans ses dvd, je dénichais Casablanca et mis de côté quelques autres vieilles comédies pour au cas ou la soirée serait longue.

-Je ne savais même pas que j’avais ce dvd.

-Arf, vestige d’un ex alors.

-Je ne crois pas, plutôt un cadeau de ma mère.

-Elle a bond dos, belle maman.

-Allez vient dans mes bras, tu ne comptes pas regardé Humphrey à même le sol.

Il était allongé dans toute sa splendeur de mec sur le canapé, j’allais me blottir tout contre lui. Quel bonheur que de se sentir de la sorte en sécurité, cajoler, et amoureux, on peut le dire, puisque nous étions comme seuls au monde… J’attrapais néanmoins froid aussi après Casablanca et Les enfants du Paradis, nous avons migré pour sa chambre, je pense avoir repris la même position tout contre lui, entouré de tout son corps, nous avons parlé au moins une bonne heure. Lui de sa passion, son usine familiale, moi des USA, des films qu’il avait vus, je répondais à ses questions ajoutant au passage des anecdotes qui me revenaient comme ça en parlant. Au moindre de nos mouvements, je sentais son sexe soit mou, soit prenant un peu vigueur tout contre mes fesses, je souhaitais à chaque fois qu’il n’en soit rien, effrayé par la taille de l’engin, craignant la tournure que pourrait prendre les évènements au stade supérieur.

 

Si ça tu as aimé, n’hésite pas à laisser ton commentaire, et si tu n’as pas aimé aussi d’ailleurs !

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Le temps des affaires - Communauté : Roman gay Rose
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