Vendredi 4 février 5 04 /02 /Fév 02:23

 

-Tu as une chemise pour moi ? Tu as cassé deux boutons de ma chemise en me l’enlevant…

-Pourquoi tant de réserves quand tu me parles ? Oui j’ai une chemise pour toi !

-Je ne suis pas réservé.

-Pas à moi, je crois que tu n’as plus de secret pour moi ? Aussi tu peux resté comme ça pour dîner, tu risquerais de te tâcher et puis tu es terriblement sexy avec juste ce pantalon…

-Arrête de dire que je suis sexy !

-Mais tu n’es pas moche non plus.

-Charmeur.

-Vient manger. Avant que je ne change d’avis et te mange toi.

-Je crois que j’ai tout donné là.

-Mais pas moi pretty boy !

Les pâtes avalées, il m’a conduit dans le Bruxelles by night de ses habitudes, « Chez Maman », c’était assez plaisant, entre deux trois câlins, il commandait les boissons, en fin de soirée quelques tubes discos ont eu raison de ma réserve et en compagnie des derniers noctambules je me suis laissé entrainer sur le dancefloor. Il buvait ses bières en me déshabillant du regard, s’il n’y avait « les bières » quel horreur, lol, su été une nuit parfaite. Sortit de la boîte tout comme le soleil se levait, nous sommes retourné chez lui. Les verres siroter tout le long de la soirée ont eu raison de moi, sans aucune gêne, je me suis diriger vers sa chambre, déshabiller et glisser dans son lit fredonnant quelques airs entrainants entêtants. Il m’a rejoint et s’est déshabillé à son tour. En le regardant :

-Que tu es poilu !

-Que tu manques de poils.

-Tu trouves ? She is : D… delirious, I…incredible, s superficial, c complicated…

Je me suis lover tout contre son torse doux et velu, j’ai fermé les yeux, il a fredonné à son tour : “S: super sexy” même si c’était en musique, ça ne me plut pas, mais je m’endormis sur cette note, épuisé par la longue nuit.

Vers les 1h de l’après midi, j’ai eu droit à un réveil peu banal, sa langue me dilatait sans autre forme de procès la rondelle, il y mettait pas mal d’énergie se qui me surpris moi qui avait encore la bouche pâteuse de la veille et les idées peu claires. C’était en même temps trop bon que pour que je m’en plaigne et je le regardais faire en regardant par-dessus mon épaule. Dés que son regard croisa le mien, il s’arrêta et me redis pour la énième fois :

-Nu comme ça sur mon lit, tu étais trop sexy, je n’ai pas su résisté à pareil spectacle, regarde dans quel état tu me mets.

Il était en effet bien bander, toujours un peu dans le flou du réveil, j’ai remis ma tête dans les oreillers non sans lui dire qu’il était un cochon. Ce qu’il prit pour une invitation. Mais le bougre sachant s’y prendre aussi bien avec son dard qu’avec sa langue, j’ai savouré la pénétration sans broncher. L’apothéose fut le moment ou je sentis son foutre atterrir en de long jet sur mes fesses. Un moment de frayeur vite passé quand je vis en regardant une fois de plus par-dessus mon épaule sur le lit le préservatif qu’il venait d’enlever.

-Tu es un cochon !

-Je crois que tu aimes le cochon.

-Vantard.

-Oué, mais je ne suis pas égoïste.

-A peine !

Et sur ses mots il me retourna, plongea sur mon entre jambe pour me faire une pipe d’enfer. Il était alors 15h, inutile que je rentre chez moi, la journée étant quasiment finie sur le chantier. Je l’accompagnai dans sa cuisine, ou je me fis tout petit. Là, je vis un tout autre mec en action, qui n’hésitait pas à blâmer ses marmitons, à jeter aux poubelles des plats, invectivant. Vers 22h, après un câlin dans son bureau, il laissa la relève à un pâtissier et nous retournâmes dans le centre ville tout comme la veille. A l’entrée de la boîte, le portier lui demanda ou était Arnaud, il bredouilla qu’il ne savait pas. D’instinct j’étais sur mes gardes, et mon instinct ne me trompait pas, à l’intérieur, on lui demanda plus d’une fois des nouvelles du fameux « Arnaud » ! Je finis par lui demandais qui était cet Arnaud, il me répondit un ami. Si un de ses amis n’était pas venu lui demandé ou était son mec, je crois que j’aurai pu faire le sourd d’oreilles mais là s’en était trop. Je lui ai dis que j’allais aux toilettes, j’ai pris ma veste au vestiaire, appeler un taxi et suis rentré. Sur le coup, je me sentais pathétique, en même temps, je n’avais qu’à m’en prendre qu’à moi-même, ce n’était que du cul, tout chez lui et dans nos actes se résumait à cela. Comme un bleu, j’étais tombé dans le piège et même sous le charme. Pas encore rentré, toujours dans le taxi, il m’appelait, je coupais mon mobile non sans verser une larme de colère et rien d’autre. Le lendemain matin, j’ignorais ses appels, il finirait bien par comprendre. Début de soirée, un numéro privé, je décroche, c’est lui.

-Enfin tu décroches !

-Qu’est se que tu veux ?

-Tu vas bien ?

-Très bien ! Et toi et Arnaud comment allez-vous ?

- Laisse-moi-t’expliquer.

-Mais il n’y a rien à expliquer, tout est très clair.

-Mais non, tout est finit avec Arnaud, c’est lui qui ne veut pas comprendre, il occupe encore notre appartement.

-Si c’est aussi le sien, c’est normal.

-Non, c’est mon appart, il a juste ses affaires dedans, on est resté trois ans ensemble, un an de dispute pour tout te dire, je ne peux pas le mettre à la rue comme ça, et puis j’ai le studio au dessus du restaurant.

-Tu sais tout ça ne me regarde pas.

-Tu m’en veux, je l’entends à ta voix.

-Mais non !

- Pardonne-moi, tu veux bien ? Et pourquoi tu es partit comme ça.

-Car je suis comme ça, c’est tout. Et puis devant tes amis, tu n’as pas été explicite quand ils te demandaient ou il se trouvait, je ne suis pas la poule que l’on met dans un coin à la moindre occasion et encore moins le mec que l’on montre du doigt en disant, c’est lui qui a fait capoter tel couple. Sur ce, bonne nuit, j’attends un coup de file important.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Stephan - Communauté : Roman gay Rose
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Mercredi 2 février 3 02 /02 /Fév 02:43

 

Après nous être bécoté comme des adolescents jusqu’au petit matin, nous sommes rentré chacun de notre côté, non sans nous être échangé nos numéros de mobile. Je me suis glissé sous les draps, des étoiles plein les yeux, vide et épanoui ou fatigué, un peu des trois. J’ai manqué tous mes rendez-vous du matin, il fallait que je dorme un chouya avant de reprendre les reines du chantier de ce qui sera dans un an, un nouveau but d’excursion pour touristes.

Ce projet accapare beaucoup de mon temps, il me faut prendre des décisions, faire en sorte que les corps de métiers se suivent, et je vous épargne ici un tas de détails techniques qui risqueraient de vous ennuyez. Tout cela pour dire que malgré une merveilleuse soirée en la compagnie de Stephan, je n’ai pas sonné le lendemain trop occupé et lui non plus, ni le surlendemain.

Jusqu’au texto me demandant comment je vais, m’invitant également pour une gaufre sur la Grand-Place de Bruxelles. Si j’avais parfois pensé à lui au cours de mes journées surchargées en travaille, j’en étais arrivé à me dire que ce flirt si agréable fut-il, en resterait là. Il se rappelle à moi, je m’en réjouis, mais je n’ai pas le temps, je décline l’invitation. Il la reporte au lendemain, mais nos horaires ne correspondent pas du tout, moi n’ayant que mes soirées de disponibles, lui pendant ce temps devant faire tourner son restaurant.

Aussi c’est sur internet que nous nous sommes retrouvés vers deux heures du matin alors que j’écrivais pour le blog que d’emblée, j’ai une fois de plus mis de côté, mais vous ne m’en blâmerez pas je pense.

C’était vraiment étrange que cette conversation par webcam interposée, tous les deux légèrement fatigués roucoulants comme des ados, n’échangeant que des propos insignifiants derrières lesquels bien entendus je cherchais quelques signes de connivences naissants.

Qu’il me trouve vraiment trop mignon, ça fait évidement plaisir, mais ne veux rien dire, je lui réponds que lui n’est pas mal dans son genre, bien entendu il me demande c’est quoi son genre et je dois admettre que je le trouve très séduisant. On se détails alors derrière nos écrans, je ne peux que rire car je trouve la situation vraiment étrange. Il me demande pourquoi je rigole, je lui dis que je n’ai tout simplement pas l’habitude de me faire déshabiller du regard en live. Il se mare, on échange encore quelques banalités, il me dit qu’il meurt d’envie de me serrer dans ses bras, d’être près de moi et évidemment je fonds. Je baille, il baille, nous nous souhaitons la bonne nuit.

Le lendemain, il me propose un déjeuner, je ne suis pas libre, il râle un peu par téléphone, essaye de me faire fléchir, mais je tiens bon, je dois respecter mon agenda pour être dans les temps, timing et plan financier se tenant étroitement. Aussi nous nous retrouvons une fois de plus sur le net tard dans la nuit, on se dévoile, je lui parle de mon projet de restauration, lui de son resto, on flirt, on rit, c’est sympa et j’ai envie de le revoir… Mais nos timings sont vraiment incompatibles. On se quitte déçu de ne pas se voir le lendemain, mais je n’ai que trente minute pour déjeuner, lui n’est dispo que dans l’après midi.

Le bâtiment qui retient toutes mes attentions est pour rappel une ancienne annexe de la propriété de mes grands parents, soit une ferme en carré qui servait à faire vivre jadis la maisonnée en son temps reconvertie en haras. Quelques minutes avant la pause midi, alors que j’étais au centre de la cour me dirigeant vers mon bureau, surgit un motard tout de noir vêtu. Il enlève son casque, je reconnais Stephan tout sourire.

-Ben voilà, plus d’excuse je suis venu à toi !

-Je vois…

-Alors surpris ?

-Non, le coup du motard on me l’a déjà fait.

-Déçu ?

-Non terriblement content.

-Beau gosse quand même le motard ?

-Beau gosse oui…

-Et cuistot, j’ai deux sandwichs dans mon bac et un petit bordeaux tu m’en diras des nouvelles.

-Ca tombe bien, j’ai faim, vient, on va dans mon bureau…

En chemin, ma cousine me siffle ou le siffle, il en profite pour regarder autour de lui, et s’extasie sur le bâtiment.

-Et bien c’est ça ta fermette ! Tu n’es pourtant pas bigleux ! C’est un château ce truc !

-Non le château est à environ deux kilomètres d’ici derrière la colline.

-C’est vraiment un bel endroit, et tu gères le tout seul ?

-J’ai une bonne équipe qui m’épaule, mais c’est mon bébé que cette vieille bâtisse, enfin je devrais dire que nous nous sommes adoptés, cette douairière et moi.

-La classe le bureau !

-Je pensais que tu détesterais, ton resto est tellement design.

-Ce bureau trop la classe, et cette cheminée !

-Le bureau je l’ai déniché chez un antiquaire des environs, la cheminée je n’y suis plus rien, elle était là avant que je naisse, j’ai choisis cette pièce à cause d’elle. Dans la petite pièce d’à côté il y a une table.

-Ok, tu me dis quand je peux t’embrasser mec, car j’en meurs d’envie depuis que j’ai mis un pied à terre et t’ai aperçu.

-Mais je t’en prie…

-Je n’osais pas avec tout ce monde…

-Ne te gêne pas pour moi, et ici tout le monde frappe avant de rentré !

Il a posé le casse croûte et s’est emparé de mes lèvres, nous avons immédiatement partagé un baisé assez fougueux, j’ignore combien de temps il a duré, il a été le prémisse d’une audace de sa part, tout en nous embrassant dans les bras l’un de l’autre, il a d’une main exploré par caresses mon corps enfin juste mon torse et mon ventre en sortant ma chemise de mon pantalon, il a glissé sa main en dessous. C’était bon tout simplement, j’ai sentis son sexe gonfler contre le mien, le mien a suivi le mouvement, quand lui a sentit qu’à mon tour je bandais, il a desserré son étreinte alors que je sentais que la situation m’échappait complètement.

-Je suis rassuré sur un point !

-Lequel ?

-Je te fais de l’effet…

-Tu l’ignorais encore bêta ?

-J’avais un petit doute, on mange ?

-On mange ! On s’est installé autour d’une petite table, j’ai dévoré son succulent sandwich, jusqu’à ce que je constate que lui ne mangeait pas mais me regardait.

-Tu ne manges pas ?

-Je te regarde.

-Mange ou je ne mange plus.

-Ce serait moche, j’y ai mis tout mon cœur.

-Vraiment ?

-Vraiment, j’en pince grave pour toi.

-Déjà ?

-Dés le premier soir, tu me renvois d’où je viens la demi heure finie, ou tu me gardes un peu plus avec toi.

-Je te garde, j’ai juste une réunion qui ne devrait pas durer longtemps avec l’architecte puis je te fais visité.

-Et quand tu as finis ta journée, je te kidnappe et te ramène au resto, je te ferais de la pâte, tu m’en diras des nouvelles !

-Je suis d’accord pour le kidnapping on essaiera qu’il ait lieu plus tôt qu’en soirée.

-Super

Vers les 16h, j’ai confié les rennes à mon bras droit, j’ai sortit du garage la moto que j’ai piquée à Francis (souvenez-vous), je n’avais pas envie de faire le trajet à l’arrière d’une moto, du déjà vu… Aussi quoi de plus malin que de faire du neuf dans une nouvelle relation, afin de lui donner toutes ses chances. C’était assez plaisant, d’abord son étonnement de me voir sortir une moto, ensuite cette façon de s’assurer dans le rétro que je le suis, et sa surprise quand sur l’autoroute je le dépasse et le tient à distance quelques kilomètres durant.

-Je loue un garage à 100m d’ici, c’est plus sûr pour les bécanes, tu m’as épaté mec sur ce coup.

-J’espère bien que ce n’est pas la dernière fois.

-J’en suis convaincu, j’ai encore plus envie de toi tu sais…

-Ne me regarde pas comme ça en pleine rue ça me met mal à l’aise…

-Attends d’être chez moi mec.

-C’est un avertissement, ça.

-Tu étais d’accord pour le kidnapping, non ?

-Si ! Mais je n’ai pas demandé d’avantage.

-Je lance les fours et fait un briefing en cuisine, ensuite on monte chez moi, je nous ferais la cuisine la haut.

A peine rentrer dans son appart, il me plaque au mur, les vestes tombent, nous reprenons nos langoureux baisés, ciel qu’il est doué le bougre, je ne me rends même pas compte que je suis en caleçon dans ses bras toujours dos au mûr. Il me conduit vers la chambre, m’allonge délicatement, il me mordille et embrasse chaque parcelle de peau. Je l’attire un moment à moi et l’effeuille à mon tour. Très typé méditerranéen, je découvre un corps balaise fort musclé, recouvert de poils noirs, bras et pectoraux… Si je n’ai jamais eu de partenaire de son acabit, je ne cache pas que son physique et sa pilosité m’excite. Au lieu de baisés, c’est de caresse que je couvre son corps, et je m’aventure dans la bosse de son boxer, je prends les devants et reste stupéfait par ce que je touche. Je baise l’avant de son sous vêtement afin de confirmer cette impression de surdimensionné. Si la longueur équivaut un bon 18cm, le diamètre se queue est franchement hors norme. L’expression exacte est que j’en reste bouche bée !

Il reprend les devants, on se positionne en 69, on s’applique à découvrir l’intimité de l’autre, quelques coups de langues, quelques caresses, des va et vient et les sucions qui se font de plus en plus motivées. Comme s’il lisait en moi, il se met sur ses genoux on se regarde les yeux dans les yeux et il se saisit de mon fessiers que d’une poigne ferme il relève avant de le déguster en grand chef (mauvais jeu de mots je sais), je me laisse faire, et ne suis plus que gémissement sous ses coups de langues, j’attends qu’il me fasse sien. S’il s’immisce en moi délicatement, sensuellement, pas à pas, tout en m’embrassant ou gémissant suavement dans mon oreille, une fois entièrement introduit il s’immobilise avant de s’abandonner complètement. Un hussard en manque, j’ai cette métaphore en tête. Tellement hot comme première que j’ai le sentiment d’avoir participé à un plan cul, un plan bestiale, je ne dirais pas complètement dénué de sentiments mais quasiment. Je ne suis jamais content me direz-vous, ce qui compense et me rassure c’est qu’après cette première fusion, il me sert dans ses bras, me plaque plus contre lui que je m’y blottis. Son corps est enivrant, dégoulinant même et pourtant je reste dans nos effluves corporels, je m’assoupis alors qu’il me caresse les cheveux.

Une heure ou deux plus tard, j’enfile mon boxer et le rejoint dans la cuisine ou il nous concocte des pâtes, lui est nu sous son tablier. Je me dirige vers lui, regarde ce qu’il cuisine par-dessus son épaule et je me rends compte qu’il a pris une douche, il émane de lui un parfum agréable malgré la sauce qu’il cuit.

-Je peux prendre une douche ?

-Avec hâte alors. J’ai envie de t’emmener dans le centre après le repas…

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Stephan - Communauté : Roman gay Rose
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Jeudi 20 janvier 4 20 /01 /Jan 22:30

 

-Allez juste un verre, il est déjà servit. Je te ramène chez toi juste après, c’est sur ma route.

-Pas du tout !

-Ca me fait plaisir, je te trouve sympa, ce n’est pas tout les jours que je peux taper la discu.

-Dans ce cas, je me dévoue.

-Tu es attendu peut-être ?

-Non pas que je sache.

-Célibataire dans ce cas ?

-Je ne l’avais pas vu venir celle-là !

-Ca permet d’éviter les déceptions d’être fixé et comme je te trouve pas mal mignon !

-Flatteur !

-Alors ?

-Je le suis. Dans le genre direct tu fais fort!

-Aurais-je affaire à une vierge effarouchée ?

-Non, j’ai juste l’habitude qu’on mette un peu plus de formes.

-J’aurai du m’en douter remarque.

- Ha bon, explique-moi cela.

-Une intuition, un sentiment surtout, en fait deux impressions qui s’annule.

-Ce ne veut rien dire du tout.

-Si nous sommes amenés à nous revoir et si tu n’oublies pas d’ici là, je reviendrai sur ces deux impressions, je ne peux révéler mon jeu aussi vite.

-Soit…

-Que fais-tu demain soir ?

-Je ne sais pas encore.

-Dans ce cas, que dirais-tu d’aller dans mon resto favori ?

-Pourquoi pas !

                                                                              *********

-Un chinois ! Je m’attendais à autre chose.

-Ils font les meilleurs nouilles de tout Bruxelles. Tu m’en diras des nouvelles.

-Il faut savoir qu’il y a un restaurant dans cette impasse, pas de fenêtre, je n’ose imaginer l’état de la cuisine.

-Mais qu’on est précieux !

-Pas du tout.

-Mais si !

-Mais non !

-Oh que si.

-Flute !

-Je viens toutes les semaines et je n’ai jamais été malade.

-Espérons qu’il en aille de même pour moi, je ne raffole pas des plats chinois, j’ai du mal à les digérer.

-J’avais cru comprendre ! Laisse moi choisir pour toi, tu me diras demain si je t’ai bien conseillé. Tu veux bien ?

-Ok…

-Alors monsieur aime t-il les gambas ?

-A petites doses.

-Bien dans ce cas, que dirais-tu d’un potage Wantan, ravioli de bœuf si tu veux ?

-Tu prends ça ?

-Oui chaque semaine. Il ponctue ses mots d’un sourire charmeur auquel je ne suis pas insensible et j’accepte. Il est assez marrant dans sa façon de me proposer des plats de la carte. Il est volubile et dégage en plus d’un sex appeal, une bonhomie rassurante. Parlons de lui physiquement, les cheveux abondant, noirs, en bataille maintenu par un gel indestructible discret, deux sourcils noirs épais mais bien dessiné qui mettent en plus de longs cils en évidence des yeux verts, un sourire enjôleur, il remonte souvent les manches de son pull et j’ai déjà à ce stade de la soirée lorgné plus d’une fois ses avants bras fort poilus. Il mesure un mètre quatre vingt, son sweat accentue sa taille, mais il n’est pas mince pour autant, même bien bâtit, la carrure de ses épaules est quasiment le double de sa taille.

-Ok, je vais éssayé.

-Et essayons un hors d’œuvre cantonais, ça reprends un peu toute les entrées de la carte, ensuite si tu aimes le saumon, je te conseille de le prendre Ti-Pan sauce huître, un délice.

-C’est toi l’expert, je me remets entre tes mains.

-Déjà ?

-Il te faudra plus qu’un restaurant pour ça.

-Je suis tenace et ai tout mon temps.

-Tant mieux, moi aussi.

-Ce soir, chez toi ou chez moi ?

-…

-Je blague ne fait pas cette tête là.

-On t’a déjà dit qu’on lisait sur ton visage comme dans un livre ouvert.

-Oui, malheureusement.

-Je n’ai décidément rien d’original.

-Je n’ai pas dis ça.

Nous avons parlé de tout et de rien, dans une bonne ambiance, devant de bons plats que j’ai parfaitement bien digérés. Au lieu de rentré chacun chez soi de notre côté, nous nous sommes promenés dans les rues de Bruxelles. Je n’ai pas pu m’empêché de commenté les différents bâtiments historiques devant lesquels nous passions. Ca ne semblait pas le déranger, puisqu’à l’occasion il me posait quelques questions. Devant le premier roi des Belges, alors que je lui racontais la petite histoire de la statue, il s’est approché dans mon dos, je me suis tût quand j’ai sentis son souffle chaud buter contre ma nuque. Il m’a dit de continuer, j’ai repris le cours de mon explication que j’ai cessé dés que j’ai sentis ses lèvres se poser dans mon cou.

-J’en avais très envie, tu ne m’en veux pas.s

-Non c’était très doux Stephan.

-Et agréable ?

-Très agréable ?

-Très, ai-je répondu alors que mon cœur s’accélérait et que la voix me manquait.

-Je peux recommencer alors ?

-…

-Qui ne dit mot consent… Il a à nouveau posé ses lèvres dans mon cou, quelques petits bécots électrisant plus tard, il m’a fait pivoter sur moi-même, je me suis retrouvé dans ses bras, tendant mon visage vers le sien, je ne sais pas combien de temps à durer notre premier baisé, mais il en dépasse à ce jour plus d’un en qualité.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Stephan - Communauté : Roman gay Rose
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Samedi 8 janvier 6 08 /01 /Jan 01:26

4

 

Bon pas de commentaires, vous n’aimez plus ? Vous ne voulez donc rien de sulfureux ? Je reprends alors mon journal intime des plus platoniques.

 

Francis s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence, soulève la visière de son casque et me fait sortir de mes songeries :

-Je te conduis ou man ?

-Chez moi.

-Certain ?

-Certain.

-C’est que ça fait loin quand même.

-30-35 minutes de Brussel. Je peux me débrouiller.

-C’est bon, je te ramène. Accroche-toi bébé.

Bébé, bébé, ça sonne comme un brouillard qui se lève, ça s’évanouit dans ses gaz d’échappements, nous reprenons la route, je m’accroche à lui comme on s’accroche à de ses souvenirs. Une fois arrivé à destination, je lui propose s’il veut prendre un verre, c’est lui qui refuse cette fois. Il me dira quand même que ce n’était pas sympa de lui couper l’herbe sous le pied avec Stephan avant de partir. J’ai haussé les épaules, et en mon fort intérieur pensé qu’il était bête. Une semaine s’est passée avant que je reçoive un coup de fil de Frank, il me propose de me joindre à son groupe d’amis, qui après avoir mangé un bout, finissent la soirée jusqu’au petit matin dans le centre ville « Chez Maman » entre autre. N’ayant pas d’autre projet, j’accepte l’offre, je suis un peu étonné par la troupe, il faut dire qu’il m’avait habitué à d’autre équipage. Que des homos qui ne se cachent pas, tous dans la trentaine ou d’avantage, bien conservés, ma préférence va vers les plus discrets pour converser, les folles exubérantes, ce n’est pas mon truc. Si je pouvais aux réflexions de quelques uns je me cacherais sous la table. Ca se donne du chériE, du mon choux, ça crie limite cage aux folles pour une biscotte, Frank sourit à leurs bêtises, ceux qui ne rigolent pas semble sourds et ne réagissent même pas à certaines conversations. J’ai bien entendu qu’il demandait si Stephan était aux fourneaux, et vu à sa mine qu’il ne l’était pas. Je n’ai pas passé un agréable moment en leur compagnie, aussi à la fin du repas, j’hésitais à les suivre. Les supplications de Renato me décidèrent, je ne les accompagnerais pas. Frank propose que nous prenions un digestif en tête à tête, la troupe de gays lurons s’éclipsent, les clins d’œil grivois, me rassurent Frank ne se confie pas à ses gens, sans doute sont-ils pour lui un divertissement. Il me questionne sur mon projet, sur l’avancement des travaux, deux Cointreaux plus tard, je lui dis de rejoindre ses potes, que je vais faire appeler un taxi pour rentrer. Il paye l’addition, veut patienter avec moi, je lui avoue avoir envie de boire un dernier verre avant de rentrer. Il s’excuse, sait qu’il va encore en boire quelques uns et me laisse. Frank partit de cinq minutes, Stephan m’apporte en personne mon dernier verre.

-Je pensais que vous n’étiez pas en cuisine ce soir.

-C’est que je vous devais bien ce verre.

-Nous ne nous sommes pas croisé une troisième fois pourtant.

-Je vous ai aperçu de mon antre, ça devrait pouvoir compter.

-Si vous le dites.

-Vous permettez ?

-Mais bien entendu.

-Il est coriace votre oncle.

-Il serait ravi de vous entendre.

-Ca vous fait rire ?

-Je trouve votre approche décevante.

-La vôtre était plus franche en effet.

-Pour être franc, j’ai faisais en sorte de faire dépité mon oncle.

-Donc c’est bien votre oncle ?

-Non une vieille connaissance…

-Je ne vous ai jamais vu traîner avec ses gens.

-Je ne connais que Frank, c’était une première que je ne suis pas prêt de réitérer.

-Ils sont un peu too much en effet. Je peux te tutoyer ?

-Je t’en prie.

-Tu es de Bruxelles ?

-Non pas du tout, je viens d’un petit village dont tu ne dois pas même connaître l’existence.

-Moi je suis de Halle.

-Ce n’est pas loin de mon petit village ça tient.

-Nous avons un petit pays.

-Et tellement compliqué.

-Et tu fais tous les jours la route ?

-J’ai un petit studio au-dessus du resto mais je n’y suis jamais, j’ai un appart, je ne vis plus chez papa-maman.

-Moi si. Enfin c’est un peu long à expliquer. J’ai beaucoup voyagé, là je suis en train de construire.

-J’aimerai aussi faire construire plus tard.

-Je ne te dis pas toutes les joies qui en découlent.

-Tu es ironique là ?

-Bingo !

-Un autre verre ?

-Non c’est gentil, j’ai déjà trop abusé ce soir.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Brumes du passé - Communauté : Roman gay Rose
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Mercredi 5 janvier 3 05 /01 /Jan 04:49

 

Je m’apprêtais à vous écrire un « Brumes du passé « 3 » »…

 

Je n’allais pas parlé de L mais de Francis… Et pour cause, il y a quelques jours après deux mois de silence, il me propose un resto. J’avais envie de bouger ce soir là, revoir un vieil ami pourquoi pas ? Découvrir cette nouvelle adresse culinaire dont il me vantait tant de qualité, alors que je me demandais si j’allais commander chinois ou une pizza fut surtout ce qui me décida.

 

Le chauffeur d’Alyne me déposa dans le centre de Bruxelles aux pieds du Méridien, j’avais une demi heure d’avance, aussi je me dirigeais vers la cathédrale St Michel et Gudule pour un pèlerinage d’un autre genre, une pause touristique. Je proposais à un groupe d’amis de prendre pour eux un cliché sur lequel il serait tous réunis, devant tant de bonté, je pus faire une dizaine de fois le même cliché avant de leur indiquer la route à suivre vers le Manneken-Pis national.

 

Il me restait cinq minutes pour arriver avant Francis et sa ponctualité légendaire. Nous sommes arrivés je pense simultanément au rendez-vous, j’ai pu à vingt mètre de lui remarquer que pour enfiler ce jeans il avait surement du batailler ferme, car enserrant un chouya de trop ses cuisses. Un casque noir sous le bras, une veste en cuir noir, une chemise blanche boutonnée au strict minimum, une écharpe noir et blanc d’ado, le Francis craindrait-il de vieillir, ou sort-il après le resto pour draguer ? Rien d’impossible…

 

Une embrassade un peu trop appuyée pour un bonjour amical mais on ne relèvera pas. Il m’invite à le suivre dans le centre, côte à côte nous nous fondons dans la foule, il me demande maladroitement comment je vais, affirme que je vais aimer l’endroit, de bon goût au sens propre comme au figuré.

 

C’est en effet un bel établissement, la cuisine y est aussi sympas, même si pour une première je n’ai rien pris d’innovant que des mets que j’affectionne et courant. Francis de son côté se vexe que je ne le suive pas dans ses choix, surtout quand je lui dis que pour moi le homard se n’est qu’une crevette plus grosse que les autres et que je n’en raffole pas.

 

Je rigole de le voir contrarié, il est déçu et je crois lire dans ses yeux qu’il regrette que j’ai changé. Bien que je me sois comme lui souvenu de cette époque ou il choisissait pour nous deux. Je ne me plains pas, j’aimais ça, j’étais « In Love », il connaissait mes goûts, il savait me faire plaisir. Ici, je ne veux sans doute pas qu’un sentiment de ce genre émerge.

 

-Tu sais que la semaine dernière ça aurait été notre anniversaire.

-Je n’y avais pas pensé jusqu’à ce que tu le dises.

-Si je t’avais dis que c’était aujourd’hui ?

-J’aurai réfléchis avant de te dire, à quoi bon…

-Salle gosse.

-Ton ami architecte à la ville, tu as toujours des contacts ?

-Sans transition ! Paul, oui je le vois régulièrement. Pourquoi ?

-J’ai dans mon permis d’urbanisme quelques clauses suspensives que je ne comprends pas.

-Je peux passer jeter un coup d’œil.

-Tu es architecte maintenant ?

-J’ai toujours plus d’expérience que toi.

-Si tu veux passer voir le chantier, tu es toujours le bienvenu.

-Je te conseille l’apéritif maison, un mix de tout ce que tu aimes.

-Bon je vais sur ce point te faire confiance.

-Trop aimable.

-Si je n’aime pas, je te le laisse.

-Tu vas aimer.

-Tu viens souvent ?

-Je suis déjà venu une ou deux fois.

-Il y a un truc qui cloche chez toi ce soir, je ne sais pas quoi, mais je trouverais bien.

-La barbe…

-C’est vrai que tu t’es rasé de près.

 

Le repas s’est poursuivis, me dire que je me suis régalé, se serait mentir, j’ai bien mangé, c’était fin et copieux. De son côté, Francis s’extasiait sur tout, trouvait tout sublimes…  La fin du repas approchant, il me proposa une virée dans le Brussels By Night, Chez Maman, il était à peine 11h, j’acceptais. En réglant l’addition, il demanda si c’était bien Stéphane aux fourneaux. Le serveur lui affirmant que oui, il demanda si le chef était encore occupé afin de le félicité. Nos vestes récupérées, nous avons été introduit dans la cuisine, en voyant le Stéphane en question, j’ai compris les motivations gustatives de Francis. Un bel italo basané, les lèvres pulpeuses, des sourcils mettant en évidence un regard bleu sombre et doux à la fois, une barbe dite de trois jours, de taille et corpulence moyenne une belle bête dans la trentaine. Francis ressemble a une collégienne, son rentre dedans est plutôt flagrant et maladroit, il faut que je m’avance pour les compliments d’usages pour qu’il se rappelle de ma présence. Le poignée de main un peu trop chaleureuse du cuistot me dit que Francis ne s’est pas fait un film dans sa petite tête, ce romain qui pue le sexe, aurait peut-être une prédilection latente pour la gente masculine. Le regard franc, les yeux dans les yeux, voilà ce qui différencie je pense les homos des autres mâles. Nous partons pour chez Maman, à l’étage nous sirotons sur les banquettes quelques coupes, Francis connait tout le monde, tout le monde le salue, au départ je joue le jeu des salutations, des échanges de prénoms, quand une des filles me demande si nous sommes ensemble, c’est comme un électrochoc, je dis que non et m’efface dans un coin. Je sirote quelques coupes, la bouteille est après tout payée. Un des filles de Maman casse son verre en s’asseyant par mégarde dessus, je suis un des seuls de l’assemblée à avoir vu cet accident, je suis écroulé de rire, les filles qui s’apprêtent à faire leurs entrées sur le bar qui sert de podium dans la salle du rez-de-chaussée rigolent avec moi. Des commentaires styles, elle a un cul drôlement solide celle-là, elle a de l’expérience au compteur, pas demander ce qu’elle doit faire à son chéri… Ca n’est pas du goût de Francis, je m’amuse et sans lui, aussi il m’entraine par le bras en bas, prétextant vouloir voir le show. En descendant nous croisons le cuistot Stéphane, j’admets que le champagne aidant celui-ci me fixant tout en montant vers moi,  je me suis retourné pour m’assurez que c’était bien moi qu’il regardait, une fois à la même hauteur, je lui ai saisi le menton et dit sottement : «  la prochaine fois que l’on se croise, tu me payes un verre chef ». Le show à peine finit, Francis se dit fatigué, moi je le suis aussi un peu, il ne veut sans doute pas que nous retombions nez à nez avec le fameux Stéphane, on sort de la boîte sa moto est devant, je me dirige vers les taxis, mais il me propose de me ramener sur son bolide. Comme je n’ai pas envie de marché, je monte en premier sur sa bécane pour toute réponse. Il ne me dit rien, je l’aggripe à la taille, je m’abandonne même contre son dos, le nez dans son écharpe, je m’imprègne de son Fareinheit. Grisé autant par le champagne que par la course en moto, je me replonge dans d’anciens souvenirs nous unissant l’un et l’autre. Des souvenirs sulfureux que vous allez devoir me réclamer à corps et à cris !

 

Bonne année messieurs…

 

Flav

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Brumes du passé - Communauté : Roman gay Rose
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