Mercredi 16 mars 3 16 /03 /Mars 21:02

 

Premières révélations sur le passé, les premières d’une série qui vont débouler sans crier gare, preuve qu’un couple se crée, de confidences en confidences sur l’oreiller, on dépasse le stade de la découverte physique.

Déjà, on se présente les amis, sorte d’examen de passage incontournable. J’avais déjà eu droit à une petite répétition avec ses amis, cette fois, l’épreuve serait de 48h. Nous somme partis pour un petit weekend à Gand chez Harry et Tom dans une de leur chambre d’hôtes, une  nuit payée par Stephan pour un mini trip en amoureux chez ses amis.

J’admets c’est romantique comme idée, de quoi il se plaint déjà le Flav?!  J’aurai juste apprécié d’avantage que le trajet en voiture dure plus qu’une heure, et que pour cette expédition en amoureux, on soit vraiment seul, mais bon…

Nous voilà donc chez ses amis dont j’ai déjà parlé, ils font tout pour me mettre à l’aise, Stephan a en quelques sortes ses habitudes chez eux, à moi à trouver mes repères. Nous sommes arrivés vers les 13h, un petit apéro, un bon petit repas, et ils nous entrainent dans les dédales de la ville qu’ils veulent à tout prix me montrer. Je la connais, mais je suis bien élevé et ne le fait pas remarqué, dans la cathédrale, c’est plus fort que moi, je développe leurs explications sur quelques œuvres. Stephan est plutôt ravi de me voir tenir le crachoir, il leur dit tout fier que j’ai fais quelques études, et passe son bras autour de mes épaules pour m’attirer à lui. Dans un édifice religieux, cette démonstration fait que mes poils s’irisent, je me dégage avec un peu trop de fougue de son accolade. Il reste interdit, ses amis font diversion et nous propose d’aller prendre un verre sur la place. Je suis à peine sur le parvis de l’Eglise que je lui dis que ça ne se fait pas, amis ou pas ça m’est égal… J’ai tendance à m’emballer sur ce point. Lui s’en moque apparemment, ses amis m’assurent que personnes n’avaient rien vu et que bien sur ils ne voyaient pas ou était le mal. Je campe sur mes positions et dit que ça ne se fait pas. Dans le bistrot, je ne dis plus rien, j’ai quelques défaut, je suis têtu. Je les laisse parler, me fait le plus petit possible, réponds juste par l’affirmative ou la négative.

-C’est bon Flav, je ferais attention à l’avenir, excuse moi si ce geste qui me parait anodin et on ne peut plus normal, je vais essayer de me maîtriser mais ça va être dur, j’ai toujours envie de te toucher.

-Les cuistots sont souvent tactiles, déformation professionnel sans doute, n’est ce pas Stephan ?

-Si Harry ! Il faut toujours savoir soupeser les bonnes marchandises comme nous le disait toujours notre bon vieux prof De Neuilly. Ce que je ne comprends pas Flav, c’est que tu ais été placardé torse nu sur tous les arrêts de bus du pays, et qu’une simple accolade te mette dans tous ses états.

-C’était il y a longtemps et ça n’a rien avoir. Juste que dans une Eglise s’il te plait.

-Bahhh, là ou ailleurs.  Je ne te l’avais pas encore dit ça Tom que Flav pose.

-C’était il y a longtemps.

-Ha bon raconte nous ça.

-Un truc sans importance, j’étais au bon endroit au bon moment, et j’ai fais une petite campagne de publicité.

-Pour le premier jeans baggy de la marque.

-Pas possible, je me souviens de ces photos, j’ai eu mon baggy comme tout le monde, mais alors c’est toi qui avais fait un bref passage dans la sitcom flamande de vtm?

-Oui,  je ne sais plus le nom de cette série, je me souviens qu’en fait, un des rôles récurrents dans le scénario est folle de moi, elle embrasse souvent mon affiche qu’elle a mise partout dans sa chambre et je ne sais plus par quel biais, je débarque un jour chez elle…

-Oui c’était Sabrina je regardais tous les jours ce truc. Mazette, c’est vrai que rasé de prêt, tu n’as pas tellement changé.

-Quand même un petit peu.

-Ma sœur regardait aussi cette série et comme il n’y avait qu’une télé forcément moi aussi, je n’avais pas encore fait le rapprochement.

-Il y avait une photo ou le bouton du jeans et la tirette n’était pas fermée ?

-Ce n’était que des boutons.

-Déjà à 14 ans, tu regardais les braguettes des mecs Tom ?

-Ben quoi, il n’y avait pas encore internet  pour tous, et dans cette série devant l’affiche il y avait toujours un vase ou une tête qui cachait tout.

-Ca ne servait à rien, car on ne voyait rien même sur l’original, pour faire plus hot, il avait foncé au niveau du bas du ventre.

-On faisait déjà ça ?

-Bien sur, je n’étais pas aussi basané que sur l’affiche en vrai.

-Il y avait eu des articles sur toi dans le 7Extra. Ma sœur l’achetait.

-Je vois qu’elles  ont bon dos les sœurs autour de cette table.

-Tu dois être nostalgique de cette époque ?

-Tu sais Tom franchement pas, ça reste de très bons souvenirs, de vous entendre en parler forcément ça me rappelle cette époque, mais je n’y pense pas souvent.

-Tu n’es pourtant pas très grand.

-Ce n’est pas pour rien que je n’ai rien fait d’autre.

-Et tu dis ça en rigolant ?

-Mais bien sur, je ne vais pas pleurer.

-Tu devrais t’arranger plus, les gens te reconnaitraient.

-Dit tout de suite que mon mec ne s’arrange pas bien.

-Ben quoi moi à sa place, c’est ce que je ferais. Ca vous dit des glaces ? Ici elles sont super.

-Moi je te trouve très beau comme ça.

-Merci Stephan.

-Je ne te trouve pas moche non plus, je n’ai pas dis ça, mais rasé de près et habillé plus fashion, tu serais encore bien mieux.

-J’ai un peu passé l’âge du fashion.

-Et moi je l’aime bien avec une barbe de trois jours mon ptit Flav. Moi je prends une coupe Moka…

Quatre glaces plus tard, je découvre qu’en fait nous logeons dans une chambre d’amis, salle de bains en commun dans le couloir et murs en papiers mâchés mais ça je ne le savais pas encore. Nous avons mangé au resto d’Harry, la soirée c’est ensuite écoulée sans accrochages.  Nous sommes rentrés avec Tom, Stephan a prétendu être fatigué, Harry devait faire tourner son restaurant tout simplement. Si moi je suis passé par la salle de bain pour me débarbouiller, me brosser les dents, Stephan que je pensais rejoindre sous la couette, m’attendait dans sa tenue préférée, celle d’Adam.

-Je pensais que tu étais fatigué ?

-Tu veux rire, j’ai juste envie de toi.

-Je vois…

-Enlève moi ce pyjama, j’aurai trop peur de l’abimer.

Je n’étais pas particulièrement excité, j’aurai pu même rire tant je le trouvais d’étonnant dans le cadre de la chambre, un lit en fer forgé couleur or, des petites fleurs roses pour papier peint, un style de chambre que je n’avais plus vu depuis mes dernières classes de langues à Londres en secondaire. Mais je me suis exécuté, j’ai passé par-dessus ma tête ma blouse de satin, je l’ai laissé tombée sur le sol, j’ai ouvert le bouton de mon pantalon, celui-ci a glissé sur mes chevilles, et Stephan s’est précipité sur moi pour m’embrasser goulument. Il a titillé mon oreille de sa langue, parcouru mon corps de ses mains viriles, il a malaxé mes fesses comme s’il tâtait de la marchandise fraîche pour son restaurant, lol. Il m’a poussé vers le lit qui en me réceptionnant à grincer à faire mal aux dents, allongé de tout son corps sur moi pour quelques caresses prometteuses, il est descendu du lit, s’est mis a auteur de mes fesses qu’il a recouvert de baisés en long et en large avant de préparer mon intimité à le recevoir, autant il fut long en préliminaire, autant il fut long à m’enfiler, le lit grimaçait en cris sonores tandis que moi je lui répondais en gémissements rauques de contentements. La moitié de la nuit, nous l’avons passé à faire l’amour. Au réveil, j’étais complètement cassé de partout. J’allais prendre un bain tandis que Stephan descendait chez nos amis prendre le petit déjeuner.  Dix minutes de paix et de détente dans les vapeurs d’eau à peine pour me remettre de quelques courbatures, fruits de nos ébats et preuve que je ne fais plus suffisamment de sport.  Mon Stephan rentre dans la salle de bain. Il laisse bien entendu la porte ouverte et m’annonce tout content que nous partions dés que je suis prêt pour une randonnée à bicyclette dans la région.

-L’idée ne vient pas de toi j’espère ?

-Si pourquoi ?

-Tu le fais exprès où quoi? Tu ne t’es pas rappelé en proposant cette ballade que tu m’avais cassé le cul toute la nuit ? Ca ne t’est même pas venu à l’idée une minute ?

Je bondis hors du bain tout dégoulinant, je croise dans le couloir un Tom qui se met la main devant les yeux, en disant qu’il n’a rien vu, rien entendu, pas plus qu’hier soir… Ce qui signifie bien entendu tout le contraire ! Stephan, s’excuse, dit qu’on va annuler la randonnée, qu’il pensait me faire plaisir. N’avais-je pas dit après tout que je voudrais refaire plus de sport si j’en avais le temps… Enfin soit, c’est Tom qui rattrape la dernière boulette de Stephan qui me dit qu’il va dire à ses amis que je ne suis pas en forme pour une randonnée, chose qui m’aurait déplu au plus au point, qui aime se savoir le trouble faite ? Tom crie donc de l’étage à son Harry, qu’il a une meilleure idée, il lui demande de ranger  les vélos, pour un tour en barque.  En bas, Tom me fait un petit clin d’œil de connivence avant le départ, je tente de m’excuser pour ma sortie en trombe de la salle de bain. Il me rassure en me disant que tout le plaisir a été pour lui, qu’il y avait longtemps qu’il n’en avait pas vu d’autre que les leurs. Son franc parler me fait rire, me surprends à chaque fois, mais durant la ballade je me rapproche de ce garçon qui est je pense tout mon contraire, et mon aversion du début se transforme vraiment en amitié. Tandis que les deux vieux amis s’installent à la table d’un bistrot, il me demande de l’accompagner dans sa boutique préférée, un petit antiquaire, là avec pour témoin tout un fourbis de vieilles choses, il me dira que Harry est souvent fort maladroit aussi, et aussi peu délicat que Stéphan, mais que c’est sans doute pour ça aussi qu’on les aime. C’est vrai que Stephan est maladroit, souvent je le lui fais remarquer mais il me fait fondre car on dirait un enfant pris en faute quand je le lui dis.

-Tu aimes bien les antiquités m’a dis Stephan.

-C’est exact, mais je doute fort de trouver quelques choses ici.

-C’est ici que j’achète un tas de truc moi.

-Tient donc !

-Oui j’aime bien acheté des trucs pas chers. Je n’arrive pas à associer les choses, mais bon l’important c’est d’essayé.  Stephan m’a dit que ce n’était pas ton cas, que ta maison était splendide.

-Ha oui et que t’a-t-il dit d’autres ?

-Je crois qu’il est fou de toi, mais qu’il a peur aussi.

-Ha bon ?

-Tu m’étonnes, moi non plus je ne serais pas à l’aise d’avoir un mec qui a eu sa photo partout.

-Tu reviens encore avec ça. Il ne faut pas apporter plus d’importance à ce truc qu’il n’en a.

-Quand même, tu me fais rire toi… Vous faites un beau couple mais je me demande quand même.

-Tu te demandes quoi ?

-Je ne suis pas très malin, à part vendre des fringues, je ne suis pas capable de faire grand-chose, Harry est plus malin que moi c’est certain, mais il ne reste qu’un cuistot.

-Il est quand même son propre patron.

-Tout comme Steph mais, toi l’autre jour quand tu nous a parlé des Saints, de leurs histoires et de pourquoi ils sont vêtu avec tel couleur et pas une autre, ben tu m’as épatés.

-Si ce n’est que ça, je ne vois pas très bien ou tu veux en venir ?

-Ta manière de parler aussi, de te tenir, je vois bien qu’on n’est pas vraiment du même monde, et ça l’effraye un peu.

-Il ne m’en jamais parlé.

-A moi non plus, mais Harry me dit tout alors…

-T’est vraiment un drôle de coco.

-Regarde ce fauteuil qu’il est beau.

-Tom, un conseil d’ami, ne met plus jamais les pieds dans cette fripe.

-Tu as sans doute raison…

-J’espère que toi par contre pas….

Nous les avons rejoins au bistrot, puis nous avons été nous promener dans la campagne environnante, alors qu’il regardait la plaine à partir d’un point de vue banalisé, moi  je cherchais des yeux quelques  indices du Saint représenté dans la pierre d’une vieille chapelle afin de l’identifié.

-Ca va, on te dérange pas trop ?

-Pourquoi cette question ?

-Tu priais ?

-Non, je contemplais.

-Harry et Tom demande si nous restons un jour de plus ?

-Arf, je ne crois pas que ça va être possible, je dois être sur le chantier demain…

-S’il te plait ? Regarde, je vais prendre mon air le plus implorant possible de cocker.

-C’est bon, je prendrais contact avec mon bras droit pour qu’elle fasse sans moi.

-Super ! Il est d’accord les gars…

-Dis et ton resto ?

-Je paye assez cher mon second pour qu’il se passe de moi aussi et puis on apprend  à se connaître comme ça.

 

Comme c’est étrange, apprendre à se connaître, soit tout se dire, et je ne lui ai pas encore tout simplement dit que je partais pour un mois au moins dans quelques jours. Je ne sais pas comment le lui dire aussi, comment justifier ce mal qui me prend sans crier gare et me ramène là-bas…  Je culpabilise à chacune de ses déclarations un peu plus, je m’habitue à lui et je tiens de plus en plus à lui. Il est un peu gauche, un peu jouette, câlin à ses heures, attentionné, à la tête de sa petite affaire… 

-Ce n’est pas bon ptit ?

-Si, très bon !

-Je vais prendre cinq kilos dans le bide si on s’éternise d’avantage.

-Avec tout le sport en chambre que vous faites, il n’y a pas de danger.

-Tom tu vas mettre dans l’embarras nos invités ! Qu’est se que vous vous êtes mis la nuit passée m’a-t-il dit…

-Tu devrais mieux isolé tes murs vieux frère.

-Et si vous ne voulez pas que je devienne aussi rouge que la nappe, vous devriez changer de conversation.

-Il parait d’après Stef que tu vas ouvrir un resto aussi.

-Pas vraiment, un snack en fait, qui fait partie d’un petit projet.

-Style ?

-Pour faire simple, un petit musé, des salles destinées à la location et un petit snack, petite restauration uniquement pour les touristes de passages. 

-Il faudra nous inviter à l’inauguration.

-Bien entendu, mais ce n’est pas pour tout de suite, on va par étape, si vous êtes de passage, je vous montrerai.

-C’est un fameux bâtiment.

-Ha oui ? Grand comment ?

-De nouveau sur la pente raide les amis.

-C’est comment les Etats-Unis, Stef nous a dit que tu y as habité ?

Arf, padam, padam le cœur qui s’emballe…

-A l’image des clichés qu’on s’y fait, tout y est plus grand, j’y retourne souvent, …

-Tu as déjà vu les chutes du Niagara ?

-Oui…

- Quel chance, je rêve de m’y rendre un jour, pas vrai Harry.

-Si Tom, pas cette année.

-Et toi Stephan, tu aimerais aller aux USA ?

-J’y ai déjà été, j’ai fais un stage de trois mois à Key West.

-Tu as aimé ?

-C’était cool, mais pas certain que j’y retournerai, en tout cas pas pour revoir le bourreau qui m’a busé.

Que faire en même temps ? Acheté un billet, lui offrir ? Lui parler de mon départ imminent ? J’ai préféré ne rien dire…  De vivre un peu à sa manière le moment présent.  En quittant ses amis, il a voulu faire escale chez sa sœur afin de récupérer son linge lavé et repassé. Je voulais attendre dans la voiture qu’il récupère ses effets, ce que j’ai fais quelques minutes à peine. Sa sœur est vite arrivée m’invitant à prendre une tasse de café, dés qu’elle a su qu’il n’était pas seul et que j’attendais dans la voiture. Un petit bout de femme fort volubile, brune, les yeux bleus, des créoles aux oreilles, dynamique, pas vraiment de ressemblance avec son frère, et je l’ai pourtant trouvée immédiatement fort agréable.

-Steph m’a  déjà beaucoup parlé de toi !

-Ha bon ?

-Oui, nous n’avons pas de secret dans la famille et sommes assez ouvert. Maman avait bien dit au début avec Arnaud, que Stephan faisait ce qu’il voulait qu’il ne mettrait pas un pied chez eux. Mais comme le fils à sa maman partait souvent sans même prendre du dessert, il a vite été convié. Bon, c’est vrai, elle le présentait comme le meilleur ami, il ne faut pas trop lui en demander non plus.

-Je ne sais pas ?

-C’est vrai tu ne la connais pas encore, mais bon, ne reste pas dans l’auto, rentre, je suis là que je parle, je parle, j’en oublie pourquoi je suis venue te chercher.

-Il n’y a pas de mal.

-Mais qu’il est timide et choux celui-là ! J’ai fais du tiramisu, tu aimes ?

-Oui.

-Et bien allons retrouver mon frère et mon fils avant qu’ils n’aient fini le plat.

 

-Alors  sœurette, comment tu le trouves mon Flav ?

-Il est tout mimi, faudra voir à l’usure. Ca sort d’où ce surnom ?

-Mes proches m’appellent tous Flav, mes parents étaient féru de Rome Antique et ils m’ont baptisé, Flavien, à l’instar de leur empereur favoris.

-Ca aurait pu être César, tu t’en sors pas trop mal.

-C’est vrai.

-J’aimerai bien savoir ce qui s’est passé dans la tête de mon frère quand même ! Tu sais qu’il y a des mois qu’il voulait quitter Arnaud, il n’osait pas et du jour au lendemain, paf, tu débarques et c’est finit.

-Je peux vous assurez que je n’y suis pour rien.

-Un peu quand même.

-Non, il n’y est pour rien, mais dés que je l’ai vu assis dans mon restaurant, je me suis dis, celui-là, il me plait.

-Je voulais dire que je ne suis pas du genre à briser des couples.

-Oh pour ça, il y a longtemps que ça allait mal entre eux, ils en étaient arrivés aux mains déjà, et puis ils vivaient séparément aussi. Mais bon maintenant que je te vois, je le comprends aussi.

-Vraiment ?

-Je pense que notre mère ne fera aucun chichi cette fois que du contraire. Arnaud était un peu beauf et limité. Mais bon ça rend aveugle c’est bien connu.

-On ne va pas parler de mon ex toute la journée ! Vous ne l’aimiez pas et maintenant que c’est finit, vous semblez le regretter.

-Oh excuse moi, en même temps, on s’était habitué, tout le monde n’efface pas plusieurs années comme ça en un tour de main.

 

J’ai eu droit à des tas de confidences grâce à sœur, parfois il commentait les anecdotes, démontant au passage l’ex avec une tel haine dans ses propos que j’en étais choqué car je ne conçois pas de rester avec quelqu’un plusieurs années, si  on ne l’aime pas.  Du tiramisu on est passé au dîné, il était près de 22h quand nous sommes partis, il me propose de passer la nuit chez lui, j’accepte, après une douche, nous nous glissons sous les draps, dans ses bras, au travers de son boxer, contre mes fesses je sens son membre raidi, alors que je m’attendais à ce qu’il poursuive dans ses ardeurs, je m’endors et lui en fait autant. Au réveil, petit déjeuner au lit, c’est charmant, d’avantage quand il me demande si je veux l’accompagner au cours de sa journée, de la criée à la préparation en cuisine. J’ai une foule de travail qui m’attend et pourtant, je réponds par l’affirmative à sa demande. Je le suis au cours d’une de ses journées types, jamais il ne m’oublie, il me présente à chacun de ses interlocuteurs par mon nom, à des pensées ou des attentions qui en disent long. Ce fut une très belle journée dans son univers, il me montra tout de son resto, pendant le rush, je me suis installé sur le pc du restaurant. Je trouvais étrange qu’il n’ait pas de pc, pas de compte twitter, facebook, msn,…  Si il dit n’avoir rien en son nom, c’est vrai, juste que son resto est sur la toile, que le resto c’est le cuistot, j’ai ainsi pu lire les commentaires de ses plus fervents admirateurs, ses réponses aussi, vive le mur facebook ! Je n’ai pas fais de crise de jalousie, mais l’envie était là, j’ai fais comme si de rien n’était, le lendemain, je suis retourné chez moi, clôturer le travail qui m’attendait et boucler mes valises.  Je lui ai dis que je partais pour les USA deux jours avant la date fatidique, lors de nos entrevues en soirée, je voyais bien qu’il tiquait un peu, plus d’une fois, il m’a demandé si je ne pouvais pas reporter ce voyage, l’écourter, l’annuler. Devant son insistance, j’ai tenu bon, je vous épargne nos longs discours, mes arguments, sommes toutes véridiques et les siens un chouya trop égoïste à mon goût. A l’aéroport, Alyne m’accompagne, elle a peur que je ne revienne pas, Stephan, il boude et n’est pas venu, en même temps je préfère. Une fois le premier portique de sécurité passé, je ne sais pas l’expliquer, mais je me suis sentis léger, très léger, un dernier baisé que je souffle en direction d’Alyne, elle l’attrape et le met dans la poche de son imperméable, cette démonstration me fait sourire, qui connait ma mère sait que les démonstrations publiques ne sont pas de son acabit. Sa réaction me surprend, je lui souris, je lui ai promis de vite revenir, je suis encore plus heureux d’embarquer. Un dernier signe de la main, direction l’attente de l’embarquement.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Stephan - Communauté : Roman gay Rose
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Jeudi 24 février 4 24 /02 /Fév 15:41

Pour remercier les quelques fidèles lecteurs qui laissent des commentaires et avant mon prochain voyage qui sonne sans doute le glas du blog... Et surtout grâce à cette fichue grippe qui me cloue au lit et me laisse du temps libre, voici un nouvel épisode un peu plus long que d'habitude (modifié le 25/02).

                             Le blog est vraiment en surcis, si vous voulez qu'il perdure, n'hésitez pas à le faire tourner partout autour de vous, à laisser vos impressions, bonnes ou pas... Bonne lecture à tous!

 

Je me suis réveillé le premier. Lui dormait à point fermer, coucher sur le ventre, la tête dans les oreillers, je regardais sa silhouette sous les draps après m'être redressé. Si j'étais fumeur, je crois que le moment aurai été idéal pour m'en griller une. J'aimerai vous dire que je pensais à quelque chose en particulier, mais non, je le regardais, je le devinais avec envie.

-Qu'est ce que tu regardes comme ça?
-Toi!
-Ca va alors. Je peux me retourner?
-Fait ce que tu veux... Il se retourna.
-Tu penses à quoi?
-A rien, je te trouve très beau...
-Le pire c'est que je ne fais rien pour ça.  
-Ventard.
-Non, je te jure que c'est vrai quand veux-tu que j'ai le temps pour faire du sport avec le resto et tout ce qui tourne autour.
-Les mystères de la génétique.
-Fait pas celui qui est moche non plus...
-J'ai été bien mieux pourtant.
-Moi c'est maintenant que je t'aime.
-Oui, nous c'est maintenant.
-Tu es songeur?

Il viens de me dire : «  je t’aime », qui ne le serais pas ?
-Non, je suis toujours au même constat qu'il y a quelques secondes, tu es vraiment trop beau!
-Trop beau? Tu me fais quoi là?
-Rien du tout.
-Arrête ton char.
-Bon le fond de ma pensée, c'est que tu es vraiment le specimen le plus séduisant que j'ai glissé dans mon lit. Je crois que je ne devrais pas te dire ce genre de chose.
-C'est flatteur, j'aime, il y en a eu beaucoup?
-Je crois qu'il est un peu tôt pour passer en revue les exs, sans doute quelques uns comme toi et je préfère ne pas savoir pour le moment.
-Comme tu veux, pour moi le sujet n'est pas tabou. Qu'est se que j'ai bien dormi! Comme quoi les clichés des vieilles maisons toutes froides...
-La chance qu'on a c'est que le mobilier de la pièce est fin 19ème, début 20ème. En faisant du sur mesure, on peut mettre dans ses vieilles carcasses les literies actuelles, et mes grands-parents ont en leur temps mis une belle grosse chaudière dans la cave et le chauffage central dans la moitié du bâtiment du coup... Je t’ennuie sans doute.
-Du tout. Ca fait quoi de vivre ici dedans?
-Ben on rêve d'Ikea! Non je déconne, j'ai toujours connu cette maison, mais j'ai aussi grandi dans des maisons de taille plus modeste, même vécu ailleurs. Je crois qu'on attache sans doute plus de valeurs aux souvenirs de famille, puisqu'ils sont partout. Ici c'était la garçonnière d'un grand-oncle qui a fait une carrière militaire pendant la première guerre, la pièce est assez simple, c'est pour ça que je l'ai choisis, j'irai te montrer après quelques bijoux de la maison, des pièces dans lesquelles personnes ne vit.
-Simple, simple...
-Juste des boiseries, du mobilier ciré, crois moi c'est simple à côté des stucs et autres falbalas.
-C'est fou quand même, tes ancêtres devaient être mégalo!
Il sort des draps, fait le tour de la pièce nu comme un verre, il se dirige vers ma console photo. Je sais les photos de ceux qui s'y trouvent, je le laisse regardé, j'attends une de ses questions qui va nuir à l'ambiance, elles ne viennent pas, aussi je me dirige vers la salle de bain, en ressort avec un peignoir que je lui passe sur les épaules alors que j'ai passé de mon côté une serviette de bain autour de ma taille. Il passe les bras dans les manches, pendant qu'il noue machinalement le cordon, je pose ma tête sur son épaule.
-Là ce sont mes parents, sur ce pêle-mêle mes meilleurs amis Olga et Dave, la photo de groupe c'est en fait une petite bande d'amis avec qui nous nous réunissions souvent, cette photo là, j'avais 18 ans, pour une campagne photo, c'était Dave qui avait pris le cliché. Comme on était jeune sur ses photos, c’est dingue. Je te montrerai peut-être un jour mon book et les différentes photos qu'il a fait de moi.
-Et celle-là?
Je l'ai regardé ce cadre comme il y avait longtemps que je ne l'avais plus regardé. Celle ou je suis tout contre L sans être pour autant dans ses bras, contre lui pourtant je m'en souviens comme si c’était hier, moi je fixe l'objectif tandis que lui a un regard protecteur sur moi tout en étant souriant, attendrissant. Cette photo prise en biais, alors que nous essayons de prendre une pose passe partout imposée par le photographe, a été saisie sur le vif, c'est la seule que j'ai de lui ici. Faite de hasard, du coup d'oeil du portraitiste, dans son éternelle pull Ralph Loren, il semble veiller sur moi. Je ne sais pas pourquoi je prend le cadre et le couche sur la console côté photo pour ne plus la voir.
-Aïe!
-Crois-tu que le moment est venu des confidences?
-Elles peuvent encore attendre un peu si tu veux.
-Oui mais je dois remettre cette photo en place, excuse moi, j’ai été pris de remord dés que je l’ai retournée.
-Je t'avoue que ma curiosité est piquée au vif, mais bon...
-Que vois-tu sur cette photo?
-Un couple, à voir tes réactions depuis quelques minutes c'est indéniable, déjà Dave, j'ai cru à un ex, ici pas de doute.
-Ted et moi étions ensemble,... ma voie se brise, ma gorge se noue. Enfin nous étions un couple, jusqu'à cet accident d'avion ou...
-Ok,  j'ai compris, excuse ma curiosité.
-Non elle est toute naturelle, il y a pas mal de disparus sur cette console, je les mêle au vivant pour ne pas que ça face trop mortuaire, j'ai besoin de ses photos, je ne les regarde pas souvent mais je sais qu'elle sont là, et puis on ne les voit pas du lit.
-Pauvre ptit Flav.
-On va prendre une douche avant de passer par la cuisine?
-C'est que je n'ai pas trop envie de tomber sur quelqu'un.
-On est seul. Sauf si on compte Martine en cuisine.
-Pourquoi pas un bain?
-Car il faudrait aller dans une autre chambre, la baignoire  ici est d'époque et trop grande à remplir, ça prend trop de temps et la pierre ce n'est pas très agréable. Ma grand-mère disait qu'ils mettaient des draps tout autour.... Du coup, ça a été transformer en bac de douche géant. 
-Faut faire venir des racines et des ailes dans ta salle de bain.
-Ne rigole pas si vite, ils ne sont pas venu filmer dans ma salle de bain, mais ils ont déjà fait un reportage sur la maison. 
Dans la cuisine nous avons frôler la catastrophe quand Stephan a voulu se faire lui même son café, pas questions pour Martine qu'on empiète sur son térritoire, et nous avons quelques habitudes dominicales, elle nous sert toujours entièrement notre déjeuner.
-Assied toi et laisse toi servir, ça lui fait plaisir. Tu as vu comme il est costaud, si tu lui faisais tes oeufs sur le plat Ma.
-Tenminste hij honger heeft? Ik verspil niet eten! (Il a faim au moins? Je ne gâche pas de la nourriture!)
-Ik houd niet van afval. Ik ben erg hongering. (Je n’aime pas le gaspillage. J’ai très faim.)
-Parfait, et pour vous monsieur Flavien?
-Thé, et appel jam, merci.
Tout est rentré dans l'ordre, la fait qu'il sache se débrouillé en flamand, déjà elle était concquise, je me demande si il en sera autant pour ma mère. Après avoir remercié Martine, nous sommes remonté dans ma chambre.
-On fait quoi ptit?
-Je ne sais pas toi ce que tu as de prévu aujourd'hui?
-Ca dépend de toi en fait.
-Que proposes-tu?
-On pourait se remettre au lit, chez moi on aurait pu matter un dvd, ici...
-Prend la couette et les oreillers attend moi dans le hall, je te rejoins au plus vite. J'epère qu'il ne fait pas trop poussiéreux là-bas.
Je l'ai rejoins aussi vite que possible, je suis même arrivé éssoufflé, je devais juste prendre les clés. Et nous nous sommes dirigé vers la grange.
-C'est quoi ça?
-Ma grand-mère avait créer cet endroit pour regarder mes nanars. Enfin, je veux dire ses films, il y a longtemps que je ne suis plus venu ici, mais ma mère semble toujours faire entretenir l'endroit. Installe nous dans l'allée centrale, dans le coffre sous l'écran, il y a les coussins du mobilier de jardin, met en nous comme base, je vais te dire ce qu'il y a en magasin, j'espère que tu aimes les vieux films ou téléfilm américain.
-Ok.

Il nous a préparé un petit nid douillet tandis que moi je lui ai énuméré les bobinnes qui me passait sous la main.

-Gone with the wind, Casablanca, La goire de mon pére version black and white, la trilogie marseilleise, My flair lady lol, Quai des brumes?
-Gabin-Morgan, tu as de beaux yeux?
-Oui c'est ça. Ou Fortunat avec Bourvil-Morgan?
-Quai des brumes, j'ai jamais vu.
-Cool. Il y a des films plus récents, tu sais.
-C'est plus romantique un black and white.
Si les dix premières minutes du film nous avons été attentifs au projo, blottit l'un contre l'autre, ses carresses sont devenues de plus en plus audacieuses, je me suis vite retrouvé torse nu, puis complètement nu, ses mains me parcouraient tout le corp et me faisait onduler. Instinctivement ma virilité s'est dressée, mais c'est à mes fesses qu'il s'est intéressé, il a craché dans sa paume, étendu vous savez ou sa salive, fort pressé, il ne s'est meme pas déshabillé, il a juste ouvert son pantalon, j'allais l'arrêté car je voyais bien qu'il ne comptait pas prendre un préservatif. Il m'a dit: " je suis clean, en ordre, résultat à l'appui et avant notre première ça faisait plus de 9 mois que j'avais plus rien fait".
-Tu devrais t'assurer que je le suis.
-Tu me fais débander là... en même temps pour la prévention suffit d'une fois et on est plus à notre première.
-Désolé, mais...
-Tu parles... Et quoi tu n'es pas clean?
-Si, ben alors pourquoi tu viens ramener ta fraise?
-Poli jeune homme, vous me devez le respect en tant qu'ainé .
-Tu vas voir se que tu va reprendre ptit Flav.
 S'il avait débandé, ce n'était plus qu'un souvenir fort fort lointain, car là, il était fidèle au poste, au garde à vous, s'il s'est un peu trop vite précipité dans mon fondement. La petite douleur de sa maladresse a vite fait cependant place a un grand plaisir. Il parait que je suis assez explicite dans mes gémissements, voir mes cris d'après lui, que voulez-vous, quand c'est bon.... La salle de projection n'avait plus été chaufféee depuis longtemps, aussi malgré ses caresses comme je grelotais, nous sommes retourné dans ma chambre. Il m'a proposé une fois réchauffé un resto sur Gand, chez un pote à lui, ou il ne va jamais faute de temps.
- Ensuite nous irons sans doute prendre un verre avec lui et son mari.
-Son mari?
-Oui ils sont mariés depuis longtemps, ils avaient fait ça au Pays-Bas.
-Tu en as pas mal des connaissances gays.
-J'ai aussi un couple d'amies lesbiennes. Tu sais qu'on est gays au moins?
-C'est pas ça, c'est que je ne suis pas fort milieu, et...
-Y a pas de mal à se retrouver entre gays, s'embrasser librement et affirmer ce que l'on est ailleurs que dans une chambre!
-Je sais, tu as raison, je n'ai juste pas l'habitude de voir tant de mes semblables en même temps.
-Ca reste la jungle, commentaire qu'il a clôturé sur un clin d'oeil qui m'a fait fondre et surtout taire.
Car je n’aime pas cette jungle justement. On a donc mangé en tête à tête dans le resto de son ami, c'était vraiment délicieux, très fin, ensuite nous avons été prendre un verre, même deux trois avec ses amis, son pote a fait ses classes avec lui et lui ressemble fort non pas physiquement, mais dans sa façon d'être, c'est un chef un peu autoritaire, et on ne serait pas dire qu'il est gay. Son mec est tout son contraire, et fort exhubérant, impossible qu'il ne le soit pas. Mais sa gaieté, c'est le cas de le dire était communicative, aussi j'ai passé une bonne soirée, parfois je l'avoue, j'étais un peu gêné de son exhubérence, de son euphorie. Je lui pardonne, il n'aime pas du tout l'ex de Stephan et me trouve"comme ça bien mieux, mais bon on véra à l'usure". Dans le genre nature, on fait pas mieux. La soirée fut bonne, même si je n'osais pas trop prendre le crachoire, c'était après tout une première rencontre. Ce que je lui suis grés, c'est de n'avoir pas parlé de la taille de la maison, il a juste dit en rigolant, en me décochant son plus beau sourire ponctué de ce clin d'œil dont je raffole, que je vivais encore avec ma mère et qu'il serait chouette de faire un barbecue chez moi en été sur une pelouse on ne peut plus lisse. Nous sommes rentré chez Alyne, dans ma chambre nous avons refait l’amour, c’était on ne peut plus fusionnel, j’avais envie de lui, de l’entendre ou de le voir gémir par moi, sa langue qui me fouillait goulument la bouche était un appel au vice, ses jambes sur mes épaules, j’allais doucement en lui, variant les plaisirs ne voulant pas venir trop vite en décélerant ou accélerant la cadence, alors que j’accelrais la cadence, lui bien bandé faisait claqué sa queue gorgée de son sur mon ventre, avec dans le regard quelques choses de lubriques. Je ne saurais pas dire comment ça s’est fait, mais c’est moi qui me suis retrouvé, les jambes sur ses épaules à me faire prendre, je n’ai pas été long à venir, lui dégoulinant de sueur, s’est retiré de moi alors que j’avais le torse macculé de mon propre sperme pour de ses lèvres et de sa langue me débarbouillé le corps. Quand il a eu finit son opération néttoyage, il est venu me rouler un patin d’enfer, j’eu en arrière goût mon propre sperme, mais il ne me laissa pas le temps de m’en rendre compte, trop absorbé qu’il était à m’embrassé, des pelles apocalyptiques qui n’en finissait pas. Il a mis sa tête sur mon épaule, je pouvais sentir sa queue en érection sur ma cuisse. Je crois que pendant une dizaine de minute, nous sommes resté immobile. Moi j’avais à peine repris mes esprits qu’il me dit :

-Je vais maintenant te faire vivre une nouvelle sensation.

-Ha bon ?

-Je suis certains qu’on ne t’a jamais baisé après que tu ai jouis.

-Car tu comptes ?

-Mais bien sur, je n’ai pas encore joui moi.

Pour la seconde fois, je me suis retrouvé les jambes sur ses épaules, le sexe au repos cette fois, tandis que lui me prenait sensuellement, m’embrassant de temps  autre. Il a de la ressource, il sait prendre son temps, aussi, les choses trainant en longueur, bien que le temps se soit pour nous arrêté durant cette communion de chairs, j’ai finis par reprendre vigueur, ce qui l’encouragea d’avantage.

-On a de la ressource je vois…

-Tais toi et continue.

-A vos ordre !

Il a déculpé toute ses hardeurs, j’étais littéralement au septième ciel, quand il a joui en moi, ses fillets brulants qui m’ont irradiés de l’intérieur ont provoqué une seconde jouissance pour moi. Nous sommes resté au lit blottit l’un contre l’autre une petite heure, somnolant. Il a eu envie de se dégourdir les jambes, dans toute sa nudité, il a de nouveau fait le tour de ma chambre.

-Tu en as quand même une grosse même au repos.

-Ca n’a pas l’air de te déplaire. T’est un peu prude, ça te couterai de dire, Stephan tu as vraiment une très grosse bite.

-Et toi pas très modeste.

-Ben quoi, j’ai des yeux pour voir. Il secoue d’un mouvement de bassin, cette queue demi molle qui semble vouloir se réveiller une fois de plus. Vient la toucher.

-Je n’ai pas envie de sortir des draps, si tu veux que je te touche la bite n’est ce pas, vient toi.

-Pas de problèmes, tu ne dis rien, mais tu caches bien ton jeu.

Il est venu au bord du lit, j’ai porté ma main à sa queue, je l’ai branlé dans deux trois petits mouvements de poignets, une belle demi molle, que j’ai pris en bouche sans autre forme de proçès, j’ai senti que ce petit traitement bucal n’était pas pour lui déplaire, il reprenait vigueur, je lui ai donc taillé une pipe, dont je ne suis pas peu fier, il ma demandé de lui lècher les couilles, pendant que je m’appliquais sur ses bourses, il s’est frénétiquement masturbé, au bout d’un moment, j’ai entendu un truc style, ouvre la bouche, je me suis exécuté, pour recevoir deux ou trois jets de son nectar, si j’en ai avalé une petite partie, ce qui coulait sur mon visage je me le suis essuyé d’un revers de la main, lui a sourit, m’a rejoins dans le lit pour me caliner. Sentiments confus que m’assaillaient, jamais je n’avais été aussi loin avec un mec, je me comprends, je ne sais pas vous, impulsion du moment, on vérait bien à l’avenir ce qui se passerait, je ne suis pas du genre de toute façon à dire non, pour rien.

-Bon faut que j’aille sous la douche, ça pue la dessous.

Lui plonge son nez sur mes couilles, sent ma queue qu’il décalotte.

-Je ne trouve pas que ça pue, j’aime cet odeur de mâle, j’ai toujours bien aimé la bite, on y peut rien. Il lèche mon gland avec des onomatopées de contentements. A mon tour je prends vigueur, et il me rend la monnaie de ma pièce.

-Tu n’es pas obligé.

-On ne doit jamais se sentir obligé entre nous, je te devine fort prude et s’il t’en a couté, je ne te demanderais jamais que tu refasses ça.

-Il ne m’en a pas coûté, j’en avais envie, sans ça je ne l’aurai pas fait.

-Il en sera toujours comme ça entre nous, et ici si tu me donnais ma récompense. Car moi j’aime ta bite, et sa sauce…

 

Un  point commun que d’aimer ça. Et dans le genre amant insatiable, Stephan est un excellent amant… Une petite semaine durant, nous avons squatté ma chambre, allant la journée vaquer à nos occupations, nous retrouvant sous la couette le soir pour de grandes parties de jambes en l’air.

-Ma mère revient demain d’Allemagne.

-Madame la marquise revient sur ses terres.

-Te fou pas de ma maman comme ça et ce n’est pas une marquise...

-Pas de problèmes, je passe te chercher demain sur le chantier, et on ira à mon flat. Après demain, Harry et Tom nous invite à dîner d’ailleurs, j’oublie chaque jour de t’en parler.

-Tant que je ne dois pas préparer le repas.

-T’inquiète, ils se chargent de tout, et on pourait passé une nuit dans leur chambre d’hotes. Quand dis-tu ?

-J’admire cette aptitude que tu as à toujours te ballader à poils.

-On est quand même que nous deux.

-Oui  jusque demain, et Alyne n’est pas du genre à frapper aux portes.

-Je vois, ben on ira au flat. Tant qu’on est à deux. C’est quoi ce tourne disque ? Tu n’es pas à la page petit. Comment ça marche encore ce truc ?

-Fonctionne, on dit fonctionne.

-Oh le flamand… du calme.

-Va doucement avec ce tourne disque.

-T’inquiète ! C’est quoi cette chansson ? De l’opéra ?

-Non, c’est du Ginette Reno. Ecoute et tais toi deux secondes. (« l’éssentiel »)

-Mais tu pleures ?

-Mais non…

-Bon moi je change de disque, je n’ai pas envie de te voir triste. Et vient dans mes bras.

-Ce n’est pas vraiment plus gay cette chansson.

-Ben écoute j’ai lu sur la pochette Dalida, je m’attendais à entendre Gigi ou un truc du genre pas ce truc larmoyant. (« Salut salaud ») Au moins, ça te fait rire…

-Oui !

-Tu ne crois pas que tu me dois une petite explication ?

-Si mais par ou commencer ?

-Ce sont ses disques ?

J’ai hoché la tête pour réponse.

-Je me disais aussi, rien de notre génération dans toutes ses pochettes.

-C’est tout ce que j’ai ramené de lui ici avec cette photo.

-Parle moi de lui, je sais juste qu’il est…

-Oui, il est mort, … Et si je suis là devant toi aujourd’hui, c’est grâce à lui, je lui dois la vie…

-Je ne peux que lui en être reconnaissant.

-C’est idiot à dire, mais merci. Je ne suis pas du genre larmoyant tu sais, je lui dois comme je te le disais d’être ici devant toi, tu ne peux pas t’imaginer de quel enfer il m’a sortit, on s’est aimé, je l’aimerai tant que je vivrais, mais il y a énormément de place pour toi dans mon cœur. Je ne peux pas faire comme si il n’avait pas existé, il compte tant.

-Je ne vais pas te dire que je te comprends, je n’ai pas vécu ta situation, j’essaye de me mettre à ta place et j’ignore comment je réagirais.

-On ne réagit pas, on tourne la page et en écrit d’autres.

-C’est étrange cette sensation de l’avoir déjà vu ? Et cette photo, on dirait un cliché de film américain.

-La photo a été prise aux Etats-Unis, c’est là que nous vivions. Les photographes ont encore la côte par là.

-Ok. Pourquoi es-tu partit, puis revenu ?

-Pour le travail.

-Excuse moi si tu me trouves indiscret mais quel travail.

-Bon assayons-nous, que je te brosse en quelques lignes une partie de ma vie. Francis, ton plus grand fan, je finissais mes études à Bruxelles quand je l’ai par hasard rencontré, je suis vite tombé in love de lui, mais ça c’est aussi vite transformé en rivalié, nous ne sommes plus à ce jour que des connaissances qui nous voyons de temps à autre. A cause et grâce à lui, j’ai été remarqué pour une série de photo, je vais te montrer le book.

-Je me souviens maintenant de ses photos, tout le monde portait ton jeans. Tu as changé, c’est fou.

-Merci du compliment.

-En mieux biensur !

-Menteur !

-Disons qu’à l’époque je t’aurai trouvé trop mignon, en tant que jeune éphèbe, maintenant tu es homme…

Phrase qu’il a ponctué d’un mickey sur mes lèvres.

-Tu t’en sors bien va. J’en étais ou.

-Ben jeune et placardé dans toute la ville.

-Juste, et donc cette campagne pub a eu un succès tel, qu’elle a traversée la manche jusqu’au USA.

-Pfiouu…

-J’ai du me rendre par là, j’ai eu droit à ma petite heure de gloire, j’ai rencontré Dave et Olga, avec eux j’ai eu ma seconde petite heure de gloire, et j’ai bien entendu rencontré L.

-L ?

-Ted, celui de la photo.

-Et des disques.

-Voilà..

-Comment vous vous êtes rencontré ?

-Ce serait long à expliquer, et compliquer, il travaillait pour la boîte qui m’engageait en gros.

-Ok, donc ton boulot manequin ?

-Oui j’ai été payé en tant que tel.

-Les études à Bruxelles ?

-En fac de philo et lettres…

-Rien avoir quoi !

-Rien. Parle moi un peu de toi maintenant.

-Il n’y a trop rien à dire. Mon pére était chef, on s’attendait à ce que je marche dans ses pas, ce que j’ai fais. Je m’en plains pas, j’aime mon métier. J’ai donc fait des professionnels, puis des spécialisations. J’ai failli me marier, je voulais un peu trop faire comme tout le monde, c’est Harry qui m’a ouvert les yeux, enfin en le regardant s’épanouir avec Tom, j’ai accepté ce que je refoulais au fond de moi. J’ai eu en tout et pour tout trois mecs qui ont compté dans ma vie.

Tu ne dis rien, mais je suis certain que tu te demandes toi inclus ?

-Ben oui.

-Ben trois sans te compter, pas exagérer quand même. Le premier, rencontrer dans un bar du centre ville, quelques mois pendant lesquels on se voyait juste les weekends, faut dire, on habitait encore chez les parents. Je ne serais même pas te dire pourquoi du jour au lendemain on s’est plus appellé. J’ai ensuite fricotté avec un maître patissier, puis la grosse erreur de ma vie.

-Choupinet !

-Oué, je t’ai déjà parlé de lui, donc on passe. J’ai eu beaucoup d’occasion, célibataire beau et jeune, je me suis amusé un moment, mais je n’ai jamais fait parlé de moi ou eu ma photo placardée sur tous les murs.

-Et les magazines.

-Et les magazines, j’en reviens pas… Alors j’ai une sœur, mariée un enfant, des parents et une nona.

-Je me doutais que sous tous ses poils se cachait de l’italien.

-Et toi à part ta madre ?

-Et bien je n’ai plus qu’elle pour ce qui est de la famille, et quelques amis fidèles de longue date…

-Moi je propose de voir d’abord les amis, la famille ensuite.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Stephan - Communauté : Roman gay Rose
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Mardi 22 février 2 22 /02 /Fév 13:25

Dites les gars, il n'y a quasiment plus de réactions de votre part, je pense sérieusement à fermer le blog. Il y a pourtant encore pas mal de visites sur le blog, merci les statistiques erog. Mais vu votre manque d'enthousiasme, de réactions et de temps que j'ai de moins en moins... Je compte bien tirer ma révérence, les irréductibles ayant eux mêmes quittés la toile.

 

En attendant de voir si des réactions il y a, je vous embrasse et vous souhaite à tous une lecture bien bandante... Le temps que l'adresse reste active!

 

Kiss

 

Flav

Par flav1982.over-blog.com - Communauté : Communauté gay
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Lundi 21 février 1 21 /02 /Fév 02:14

 

Une déception, une de plus, voilà ce que je me disais en commençant ma journée, et la vie reprend son cours, je reçois mes futurs fournisseurs, gère les équipes en place sur le chantier qui chaque jour ont toutes un lot de questions plus inatendues les unes que les autres.

Perso des questions sur Stephan, je ne m’en posais plus du tout, en supprimant son numéro de mon mobile, ma conclusion était, surtout ne pas tomber dans ce milieu de clichés et de faux semblants. Et puis ce constat, ne suis-je pas bien mieux seul en fin de compte ?

Pas le temps de penser, réunion de chantier, Alyne et ma cousine sont sur le pied de guerre, elles veulent me parler séparément en tête à tête. La première s’inquiète de mes horraires, les mères toutes pareilles. Elle souhaite également que j’aille en Allemagne gérer quelques soucis, elle a des doutes sur un de nos collaborateurs, elle a remarqué une baisse de rentrée fort inhabituelle, et les maquettes du nouveau catalogue ne lui plaise pas du tout. Elle admet que je lui en demande beaucoup, mais elle voit quelqu’un depuis peu m’avoue t’elle.

-Mais maman, je suis fort content pour vous !

-C’est vrai, ça ne te dérange pas ?

-Que du contraire, je suis content de ne plus te savoir seul dans cette grande maison, après avoir réglé ces problèmes en Allemagne, j’en profiterai pour faire un saut chez Olga, elle me réclame à corps et à cris.

-Avant ton départ, j’aimerai te le présenter, et tu me diras ce que tu penses de lui.

-Voilà qui est fort surprenant de votre part !

-Je n’e n ferais quand même qu’à ma tête fiston, mais j’aimerai mieux que vous vous entendiez.

-Moi tu sais, tant qu’il ne met pas son nez dans tes et mes affaires, je ne souhaite que ton bonheur.

-Je pense qu’il en a assez avec les siennes.

-Il y a des gens qui n’en ont jamais assez, vous savez bien, je ne vais pas vous rapeler les péripéties de votre amie Hélène…

-Ne me compare pas avec cette bécasse d’Hélène s’il te plaît !

-Je le connais ?

-Un peu, de vue tout au plus, il fait partie de mon agenda depuis l’université.

-Mais encore ?

-Il s’agit d’un vieil ami, Peter a fait les Sciences Eco tandis que je faisais les Sciences Po et nous avons eu pas mal de cours généraux ensemble au long de notre cursus, je ne vais pas te mentir en son temps nous avion flirter déjà. Il est divorcé depuis deux ans, nous nous sommes revus lors d’un vernissage à Gand et voilà…

-Voilà…

-Aussi, je n’aime pas te savoir seul, célibataire et repartant pour un voyage aux USA, quand vais-je savoir si tu reviens ou pas ? Herbert était un gentil garçon, si tu allais le trouver une fois sur place, après une bonne discussion qui sait ?

-Je t’arrête de suite, il n’en est pas question pour Herbert, pour les USA, maximum un mois. J’espère que tu ne m’envois pas làbas, juste pour lui ?

-Non, mais faire d’une pierre deux coups, ça m’aurait plue, tu as l’air tranché sur la question, n’en parlons plus. Karine fait les cent pas dans ton bureau, elle doit vouloir te parler, soit prêt ce soir vers 17h30 pour l’apéritif, Peter sera des nôtres.

Ma cousine m’amena d’emblée sur l’équipe d’un de ses amis, celui-là même qui avait le béguin pour moi quelques mois auparavant.  En arguant quelques bonnes prestations de sa part, elle me dit qu’il est fou amoureux de moi, qu’il ne sait pas comment me le faire comprendre et qu’il est prêt à tout pour moi. Elle argumente en me disant que ça me ferait du bien de trainer avec un gars sympas et gentil comme lui.

-Tu es gentille, mais son problème, c’est qu’il est vraiment mais alors très très gentil ! Trop, tu me suis et il n’est pas du tout mon style de mec.  Tu n’as qu’à lui dire que je suis quasé, et qu’on arrête de vouloir me caser à tous prix.

-Je me doutais de ta réponse, il n’est peut-être pas fort joli, mais il a d’autres qualités.

-Je n’en doute pas. Mais merci, et je ne l’ai jamais laissé espérer quoi que ce soit !

Un dîner avec un potentiel beau père, qui de prime à bord m’a l’air parfaitement compatible avec Alyne, distingué et de son agenda comme elle dit. Un séjour en Allemagne, où curieusement j’étais content de retrouver mon bureau, soit trois petites journées pour mettre dehors le mauvais élément et faire part de notre mécontentement en général.  Face à Herbert, j’étais intransigeant, n’hésitant pas à blâmer, menacant même de vendre la boîte au plus offrant.  Il voulu me voir après la réunion, je ne lui en laissa pas l’opportunité, je n’avais qu’une hâte, retrouver mon chantier que j’imaginais à tort ne pas savoir tourner sans moi. En quelques jours toute une aile du bâtiment enfin était terminée, l’acitivité va sous peu pouvoir commencée. Et pourtant, j’ai réservé en ligne mon billet d’avion, il y a avait longtemps que ça ne m’avait plus pris, cet appel du nouveau continent… Je n’ai plus qu’un hâte, revoir la maison de L, Kate et Olga avec qui j’espère nous allons pouvoir calement prendre un verre à la « Terrasse » y parler du bon vieux temps comme de l’avenir….

Une journée de plus venait encore de passée, ayant bloqué son numéro avant de le supprimer, je n’avais plus de nouvelles de Stephan, ce que je ne savais pas encore c’est qu’il est tenace le jeune homme.  Du chantier à chez Alyne il n’y a que deux petits kilomètres à faire sur un petit chemin de campagne, ce soir là, par chance Alyne et son bon ami était à la Monnaie, on me fit appelé sur le porche, je ne sais pas qui lui avait dit ou me trouver, mais il était là dans mon antre.

Ce que je nomme ici antre, n’est autre que la propriété de famille, celle qui nous vient de ma grand-mère, imposante par son histoire, par sa taille, excepté L et Francis, jamais un amant n’y a mis les pieds.

-J’ai longuement hésité à frapper ici mais des ouvriers sur le chantier m’ont assuré que tu étais le chatelain.

-Bien et maintenant que tu m’as trouvé ?

-Tu rigoles là, tu n’habites pas ici ?

-Ca se pourait…. Que me veux-tu ?

-Tu n’es pas content de me revoir ?

-Devrais-je l’être ?

-J’ai essayé vingt fois de t’appeler, mais tu ne réponds pas, aussi je suis une fois de plus venu à toi.

-Tu  perds ton temps.

-Mais non, j’en suis certain !

-Ecoute, je crois tout simplement que nous sommes trop différent.

-Cette scène, à laquelle j’ai assisté dans ton flat, ça dépasse mon entendement, tu comprends ? Tu y es peut-être pour rien, mais…

-Ecoute, il a compris cette fois, j’ai récuperer toutes mes clés, il a fait ses affaires, tu ne le veras plus jamais, je peux te le jurer. Je peux tout te raconter aussi. Je l’ai rencontré en boîte il y a dix ans, on était tout les deux dans la fleur de l’âge, on s’est plut physiquement et les choses se sont enchainées d’elle-même. Moi je me suis spécialisé dans mon domaine, lui de son côté a accumulé échec sur échec, j’ai travaillé pour un chef, j’ai pu me payer mon flat, naturellement il a enménagé avec moi, puisque nous étions ensemble. La vie commune a été la pire des choses qui soit dés le début le fossé c’est creusé entre nous, lui accumulant les échecs scolaires, les problèmes de famille et je ten passe des meilleurs, j’avais pitié de lui, à chaque fois que je voulais rompre, il lui tombait une nouvelle tuile dessus, et donc à chaque fois je reportais.

-Tu sais, ça ne me regarde pas.

-Mais si, j’y viens, j’ai ouvert l’année dernière mon propre resto, j’ai aménagé le studio au dessus, je voulais vendre l’appart qui était le mien ou nous avions habité en commun, mais il ne trouvait pas ou se loger aussi bien que nous ayons rompu, je n’avais pas le courage de le foutre à la rue, mais en me dérobant les clés du resto et du studio, il a été trop loin, nous avons longuement discuté, et je lui ai dis tous les sentiments que j’ai pour toi, que je n’ai jamais eu pour lui. Notre amitié de sorteurs invétérés, c’est tout ce que nous avions, avec toi, c’est différent, pas que physique, c’est chimique…

-Tu es poète à tes heures, lol !

-Je suis on ne peut plus sérieux. Je pense tout le temps à toi, je n’ai qu’une envie toujours te serrer dans mes bras, je sais que je te plais et qu’avec le temps, je saurais me rendre indispensable à toi.

-

-Tu ne dis rien, je voulais te proposer un petit ciné, puis, on irait prendre un verre, on s’apprivoiserait un petit peu, comme avec le renard de St Ex.

-C’est qu’il est cultivé le chef !

-Moque toi !

-Non, je constatais, entre il pleut des cordes, si on laisse plus longtemps la porte ouverte les cheminées vont refoulées.

-Waw, ça c’est de la baraque ! Dit-il en rentrant à l’intérieur.

-Respect avec ma maison.

-Je voulais dire, du château… C’est vraiment chez toi ?

-Nous sommes chez ma mère.

-Pfiiiou ! C’est trop géant. Vous faites visiter ?

-Tu fais visiter ton flat ?

-C’est pas comparable, mais j’ai saisi le message. C’est la reine Elisabeth ?

-Oui ce portrait est un cadeau qu’elle a faite en personne à ma grand-mère lorsqu’elle a quittée son service de demoiselle d’honneur, afin qu’elle n’oublie pas leurs années de vies communes. Je ne sais pas pourquoi je te raconte ça.

-C’est très intéressant, quelle chance se doit être de grandir ici. Pas besoin de livre d’histoire quoi !

-Il y en a plein la bibliothèque t’inquiète.

-Vous avez une bibliothèque style, la belle et la bête ?

-En moins utopique, vient voir.

-Mazette ! C’est le château de la bête quoi…

-La bête c’est moi ce soir…

Je me suis glissé dans son dos et j’ai titillé de la langue son oreil, je l’ai aussi mordillée, il a tourné son visage pour que je l’embrasse, sans bouger en nous embrassant j’ai malaxer ses fesses au travers de son pantalon de cuir, motard invétéré oblige, j’ai ouvert son pantalon pour le faire glisser le long de ses jambes tout en ouvrant le mien, j’ai craché dans ma main, étalé ma salive sur sa raie poilue, sans autre forme de procès, j’ai fais quelques va et vient avec ma main sur ma queue, pendant que du majeur je titillais sa rondelle. Je m’attendais à ce qu’il se cabre, mais neni, il se laissa faire, aussi quand il s’est appuyé sur la table central, je me suis lentement mais san à coups enfoncé entre ses deux fesses. Une fois arrivé au but, il haletait, pour le ménager, je suis resté immobile, il a tourné sa tête vers moi, je me suis saisi de ses lèvres, et tout en l’embrassant, j’ai commencé mon pillonage en règle, je l’ai démonté tant que j’ai pu, je ne sais par quelle mystère nous nous sommes retrouvé sous la table, lui couché sur le ventre, déchargeant sur le tapis perse tandis que moi, plusieurs jets  se perdirent en lui. Je suis resté un moment sur son dos toujours dur, commençant à débander, ses sphyncters se contractant sur ma verge devenue molassone, je l’ai retirée d’entre ses deux fesses. Une dernière goutte à coulée sur son beau postérieur tandis que s’ échapait de sa rosette quelques grumaux.

-Allez la belle, suis moi, je vais te montrer mes appartements…

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Stephan - Communauté : Communauté gay
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Mardi 8 février 2 08 /02 /Fév 02:39

 

J’ai raccroché, je me suis dis qu’il était culoté d’insisté, et les choses en sont restées là. Au matin, j’ai écumé les antiquaires, à la recherche de pierres taillées de réemplois destinées à la restauration du bâtiment qui va accueillir mon projet commercial. Rien ne me convenait, j’avais le sentiment de perdre mon temps alors que mes entrepreneurs étaient sensés avoir fait une sélection d’adresse. Soit ils n’étaient pas sur la même longueur d’ondes que moi, soit ils n’avaient pas fait leur travail, l’un dans l’autre, ça me mit de mauvaise humeur.

Ca tombait mal pour Stephan, lorsqu’il m’appela à nouveau, je n’étais pas du tout réceptif, je le laissais parlé sans même l’écouter, je ne répondais par l’affirmative que par des « ok », et quand il me demandait pour se voir, je répondais par la négative. Comme je n’argumentais pas, ça commença à l’énerver et c’est fâché qu’il a raccroché, je suppose plus dépité qu’autre chose. La journée se termina comme elle avait commencée infructueuse chez les antiquaires, je rentrais bredouille chez Alyne et appris que celle-ci était absente pour la soirée. Je n’avais pas envi de rester seul aussi, j’ai appelé un taxi et je me suis dirigé seul comme un « grand » à Bruxelles.

Je n’avais rien prémédité, je ne cherchais pas à croisé quelqu’un en particulier à en rendre jaloux un autre, j’avais juste envie de m’amuser, de me détendre, de plaire peut-être aussi un peu tout simplement. Le monde de la nuit, ce n’était pas sans doute la meilleur idée du siècle, mais ça fait du bien un clin d’œil explicite, le verre qu’un serveur vous apporte de la part d’un parfait inconnu, et puis se laisser aller sur la musique, ne plus penser à rien et vibrer sur les décibels ambiants, moi ça me détends. Un petit flirt en passant… Rien de bien méchant, pas même un mickey, juste un corps à corps enclin au dévergondage et avant que ça n’aille plus lien cette lubie qui me pousse vers « Chez maman », le QG de Stephan. Je dépose ma veste au vestiaire, je regarde dans la foule si je le trouve, mais pas de bol, il n’est pas là. Un mec que nous dirons d’un certain âge, ne me lâche plus, pourquoi j’ai accepté son verre aussi ?! Il me demande si je suce, je trouve cela tellement charmant que je fais demi tour, mais je tombe nez à nez avec Stephan.

-Je te regardais sur l’écran à l’étage.

-Tu tombes bien, le vieux là, il me lâche pas et c’est un pervers.

Il se dirige vers le type en question, et lui sommes de laisser son mec tranquille. Les barmans l’entendent aussi bien que moi ainsi que les clients les plus proches. Ca m’a plus, même si j’ai eu honte et me suis excusé auprès du pauvre homme qui lui demandait ce qui lui arrivait. Lui n’en a cure, (Stephan), il m’attrape par l’épaule et m’attire à lui, je le laisse faire, on ne parle quasiment pas, mais il ne me lâche plus d’une semelle, quand je le lui fais remarquer il me dit que c’est la jungle ici et que je n’y survivrais pas sans lui, si ça me fait sourire, ça me rassure…

La fatigue venant, je lui dis que je veux rentrer, il récupère nos vestes au vestiaire, et nos  pas, nous conduisent chez lui, bien que fatigué, nous avons fait l’amour, calmement, sensuellement, lui en mâle dominant actif, moi me laissant prendre, communiant comme une chatte avec son matou, ondulant du corps sous ses assauts et ses caresses. Le réveil dans ses bras aurait pu être à la hauteur de la nuit passée, si l’ex ou l’officiel n’était pas réapparu. Je le vois bondir hors des draps, enfiler un caleçon et partir à la rencontre de la personne qui rentre. J’entends bien qu’il dit que l’intrus n’a rien à faire là, qu’il ne peut pas rentrer dans la chambre, je ne peux que m’habiller à la hâte, je finis de boutonner ma chemise qu’ils font irruption dans la pièce. Il me dit direct que ce n’est pas se que je crois, le mec que je ne connais pas s’emballe, je tente de m’éclipser, j’entends ce lapsus révélateur comme souvent, que murmure Stephan à l’égard de son compagnon : « choupinet arrête de crier »…

Je ne sais pas vous, mais moi ça me fait sourire car je trouve ce surnom ridicule. Et en même temps, ça m’ouvre les yeux, je m’en doutais, j’avais déjà mis un frein à notre idylle sur des soupçons, qui ici se confirmèrent. Je m’apprête à sortir mais il revient vers moi et me demande de rester. J’ai, je pense un minimum de classe, et je préfère m’éclipser afin qu’il règle ses affaires. Je ferme la porte derrière moi, mais je reste là, à les écouter, quelques bribes de conversations me parviennent. J’apprends qu’il n’était pas le bienvenu, le reste m’importe guère, je file chez moi, enfin chez Alyne. Cette situation m’a profondément déplu et déçu, aussi une fois arrivé à bon port, j’ai supprimé de mon répertoire son numéro, purement et simplement…

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Stephan - Communauté : Roman gay Rose
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