Mardi 8 juin 2 08 /06 /Juin 01:14

Lancement d'une carrière et fin d'une romance

 

Au petit matin 7h, Jack est déjà devant avec la limo, direction les bureaux de L, a peine dans le hall de l’immeuble, Barbie qui vient presque en courant à moi pour m’accompagner tout au long du trajet me conduisant au bureau.

Salut Flavio, tu as vraiment été toooo much au lancement et tu as tapé dans l’œil de L. Je le sais par Marion qui a entendu Lyne dire à Marco de ne surtout pas te contrarier.

— Ha bon ?

— C’est super, non !

— Je veux ! Dis moi ça fait trois jours de suite que je passe dans ce hall et à chaque fois, il est rempli de mecs qui semble faire de la figuration pour une pub de dentifrice.

— Hihihi, ce sont les mannequins, ils attendent que tu fasses ton choix !

— Quel choix ?

— Ben pour le prochain spot.

— C’est une condition de votre impresario.

— Et ils vont attendre jusque quand ? Je ne suis même pas au courant.

— Moi en tout cas ça me change des ficus, prend ton temps, hihihi.

— Où va-t-on ?

— Chez L !

— Il doit sans doute te présenter la jet-seteuse qui est arrivée il y a environ une heure. La vieille comtesse italienne qu’on voit partout, tu vois ?

— Non pas trop…

— J’ai rarement vu L faire autant le lèche botte, il veut peut être se la faire.

— Et tu sais le reste de mon planning ?

— Séance photo avec Marco à 11h et à 15h, tu rencontres ensuite Peggy, la créatrice du 502, regarde Lyne t’attend et elle est hors du bureau et pas contente de ça!

— Ok, à tout à l’h.

— Tu peux entré, tu es attendu, Marco t’attend à 11h, pour la campagne du métro.

— Super, c’est pour le maquillage 11h ou je dois être avant ?

— Je te le ferai savoir, je ne sais pas ce genre d’infos.

— Clair, excuse ma question idiote. C’est sans doute tellement je suis excité de poser pour Marco. (Hypocrite, calculateur, mais bien envoyé !)

 

Dans le bureau de L :

— Flavio, Flaviooo, que tu m’as manqué ! Bruxxxelles n’est plus pareil sans toi ! On se languit de toi.

Le lecteur fidèle aura reconnu Gina, qui en venant me faire une grande accolade, me murmura à l’oreil, tais-toi et ne fait rien capoter.

— Gina, Gina, toujours aussi belle !

— Flatteur, tu t’amuses bien ici ?

— Ma foi…

— J’en étais certaine ! (Oui ou non aller savoir ?) Moi dés que je suis loin de mes boutiques, au bout de trois jours je défaille. Tu manques à ta grand-mère, comme tu manques à tout le monde là-bas, et le bal qu’elle te concocte au château pour ton retour va rester dans les anales, tout le monde ne parle que de ça.

— Je me demande bien pourquoi ?

— Car le château n’a plus été ouvert depuis si longtemps. Il était temps que cette période de deuil se termine.

— Un château ?

— Oh, une vieille maison de famille sans confort.

— C’est une magnifique maison !

— Si Gina le dit, c’est que c’est splendide?

— Mais enfin Ted, tu ne sais pas qui tu embauches ?

— J’ai tellement de gens qui travaillent pour moi !

— Mais enfin, depuis quand les grandes marques ne mènent t’elles plus d’enquête sur leur star ?

— Gina, les poulains qui sortent de ton écurie n’ont pas besoin de ce genre de traitement.

— Oui c’est vrai, je suis une pro, toujours est-il que Flaviooo, est de la haute, c’est un Biamonds, il travaille avec moi pour le plaisir, si on avait pu prédire l’impact qu’il aurait, c’est chez Yves que je l’aurai amené.

— Biamonds, Biamonds ? Les écuries ?

— Les écuries, les chaussures, les vêtements, les céréales… Sur quelle planète vis-tu ?

— J’aurai du m’en douter, déjà avec Fontfaye hier.

— Francis est ici aussi ? Figure toi Flavioo que la Baronne Fontfaye aide aux préparatifs de la petite sauterie de ta grand-mère.

— Mais alors tu es le fils de la Comtesse Biamonds ?

— Petit fils et nous n’avons plus d’écuries en liste. On a gardé quelques chevaux juste pour notre bon plaisir…

— C’est d’ailleurs un grand gâchis d’après mon mari. Tu devrais engager quelqu’un qui remplace ton grand-père.

— Ce n’est pas du ressort du petit fils.

— Je n’en reviens pas, j’adore les courses, il faut absolument un jour que vous alliez me montrer vos chevaux.

— En Europe ? Le jour où j’y serais volontiers, mais vous risquez d’être déçu. C’était mon grand-père qui gérait l’écurie, il ne faisait que cela, depuis sa mort ce n’est plus pareil.

— Mais tu n’as qu’à venir au bal Teddy !

— C’est que aurai-je seulement un carton ?

— Tu seras mon cavalier, Pietro sera en Honduras comme d’habitude, ce sera comme dans le bon vieux temps, le dress code est « Blue » !

— Comme la langue du Griffon des armoiries Biamonds.

— Vous savez ce genre de choses ?

— Teddy a toujours rêvé d’appartenir à notre caste, un peu comme tous les ricains.

— Je suis là Gina, excuse moi !

— Je sais, je sais…

— J’aimerai beaucoup, ne fut ce que voir un véritable château et ses gens… Et si je sais ce détail du griffon, c’est que c’est aussi l’emblème de votre écurie.

— On peut organiser cela Flaviooo, n’est se pas, et puis si tu veux amadouer Francis, Teddy !

— L a réussi son coup avec Francis.

— Comment toi aussi tu auras une boutique dans sa nouvelle tour ?

— Uniquement des bureaux…

— Cela me rassure, pas que tes vêtements n’y aient par leur place après tout, les enfants ont le droit de s’habiller n’ importe où…

— Trop aimable, Gina. Ton Poulain fort heureusement a plus de manière.

— Je ne suis qu’une marchande de chiffon Teddy !

— Comme ça, tu es expert en art, cavalier, mannequin, impitoyable en affaire, combien de corde as-tu encore à ton arc ?

— Plus d’une je l’espère, sans cela, je n’aurai plus aucun secret pour personne.

— Si tu veux Flav, à la fin de ce contrat, on recherche toujours quelqu’un pour le département art, on peut te garder le poste, je pense que tu es un atout pour la boîte.

— Je suis flatté, mais ce poste ne peut pas me convenir, je n’aime pas l’art contemporain, ce qu’il vous faut ici. Ensuite comme l’a dit Gina, je m’amuse bien en ce moment, c’est plutôt sympas comme boulot, demain est un autre jour et je n’ai pas envie de tirer des plans sur la comète.

— Il sera toujours temps de reconsidérer l’offre le moment voulu.

— Teddy, comment as-tu fais changé d’avis Francis, il m’avait dit l’autre jour que tu n’avais pas assez de liquidité pour le projet.

— J’ai un atout dans ma manche que tu ne soupçonne même pas, et j’y perds quelques plumes…

Gina en soutenant mon regard, répondit par la négative, puis proposa un cocktail. Au bout d’une demi heure, elle me laissa en plan avec L, qui voulu me montrer sa collection de tableaux. Je lui rappelais que j’avais rendez-vous avec Marco et que ce dernier ne m’aimait pas de trop.

— Nous ne traînerons pas, et j’ai aménagé un petit étage de la tour en home sweet home, mais je n’y suis jamais, tu seras à l’h, avec Marco, je t’accompagnerai.

— Il vaut mieux, surtout si l’on veut éviter le massacre.

— Tu ne le trouves pas bon photographe ?

— Pour être honnête, il excelle dans un art bien caractéristique, celui de tirer en noir et blanc des monsieur muscles bourrés d’hormones…

— Je trouve aussi, qu’il stagne.

— Le succès de la campagne européenne, c’est que pour une fois les mannequins sont moyens, pas trop mince, pas trop musclés juste dessiné ce qu’il faut.

— Tu te sous estime, tu es très beau. Allons voir mes tableaux…

 

— J’aime beaucoup ceux-ci, ils ne m’ont quasiment rien coûté, ils viennent de petits antiquaires de Normandie, je ne crois pas qu’ils doivent valoir grand-chose, mais ils me plaisent.

 

Ils s’agissaient de scènes champêtres, des basses cours, des scènes agricoles, un me plut plus que les autres : des vaches sortant d’une cour de ferme sans doute après la traite sur le chemin du retour vers les pâturages, à la grille par laquelle, elles sortaient, le peintre volontairement sans doute a omis des barreaux, permettant une meilleur vue du paysage.

— J’aime beaucoup celui-ci, l’artiste a sans doute peint un paysage de son enfance, celui qu’il devait voir de la ferme de ses parents, enfant, au travers même de ses barreaux manquant. Ou bien, l’artiste ayant soif de liberté, rend aux génisses la leur, libère le paysage, en se libérant lui-même la conscience.

— Je pourrai vous écoutez parler des heures durant.

— Vous êtes né dans la terre, vous êtes un cow-boy de Milwaukee ?

— Comment sais-tu cela, personne ne le sait !

— Votre secret sera bien gardé, mais un conseil ne montrer pas trop ses tableaux, il faut être un homme de la terre pour savoir apprécier ce genre de scène, je ne pense pas qu’elles aient de grande valeur, sauf celle-ci, je les trouve cependant très belle aussi…

— Comment as-tu trouvé pour Milwaukee?

— J’ai entendu il y a peu quelqu’un dire de Milwaukee que c’était la vache à lait des USA, j’avais une chance sur dix, de tomber dans le bon état agricole que vous rappelle vos toiles.

— Bien joué, je vais venir avec vous Flavio choisir les mannequins, que Marco ne comète plus d’erreur.

Je n’avais encore jamais vraiment regarder L en tant qu’homme, 1m90 à peu de choses près 90 kg, très grand, d’apparence mince, les yeux noisettes, les cheveux à la brosse châtain clair, dans les dernières années de la trentaine, au look Ralph Loren, un peu bobo et surfait. Pour Gina ce ne sont que des vêtements chers, sans saveur, fait pour les nouveaux riches sans grande classe. L n’est pas un sexe symbole à mes yeux, plutôt l’archétype du mari idéal dans les Hampton, le brave père de famille épiscopalien. Mais que je ne m’égare, revenons au fameux Marco, j’arrivais pile à l’h en compagnie du big boss et je ne sus donc jamais ses plans initiaux. Il avait séparé en deux groupes les mannequins, les bodybuildés et les stylés. L le félicita d’avoir fait là un bon boulot, il congédia le groupe sans doute sélectionné par Marco celui des monsieur muscles. Sur le coup dépité, il fit bonne figure, Lyne n’en menait pas large et craignait sans doute pour son frère chéri. L lui demanda ou en était son prochain vernissage, et lui suggéra qu’il prenne du repos pour s’y consacrer. Les clichés pris lors de cette séance étaient catastrophiques, surfait, froid, même Lyne n’en voulait pas, et Gina mis son veto dessus, alinéa 133 de mon contrat.

(133 : Toutes images photographiques, télévisuelles, cinématographiques, … pouvant porter préjudice à l’image de Flavio Biamonds sera empêchée à la vente et à la diffusion. Le cas échéant des dommages de l’ordre de … pouvant être référé devant la court …)

Une imprésario en or vous en conviendrez. Qui très intelligente, comprenait que je manipulais L. Hors d’elle à la vue des clichés, elle brandit une copie de l’article 133 à L, se démenait comme une damnée, s’égosillait auprès de qui voulait bien l’entendre qu’on ne se moquait pas d’elle et de son agence. Elle me saisit par le bras, et me somma de l’accompagnée, dans la limo, elle retrouva toute sa superbe, le calme après la tempête.

— Flavio, Flaviooo, j’arrive ici, j’ai tout un plan en tête, me servir de l’image de ta famille qui bat son plein en ce moment, sache le. Ta grand-mère a repris son post de PDG et sa société a dés le lendemain remonté en bourse, 73 ans et faire dégager son fils, il faut en avoir pour faire un truc pareil. Donc j’arrivais le Voici et le Point de vue en main prête à faire doubler ton cachet et toi tu joues dans la cour des grands. Qu’as-tu fais avec Francis pour L? Si tu joues avec ses pieds, il peut être redoutable s’il s’en aperçoit…

— Comme tu vas… Disons que L voulait des parts dans cette tour, que Francis me devait un service…

— Très bien, tu ne veux pas m’en parlée ! Je dis à Jack de me déposée et…

— Ca va arrête ton  numéro. J’ai obtenu de Francis que L ait des parts dans cette fichue tour, en échange L me cède une partie de ses parts.

— Tu as perdu la raison !

— Ne t’inquiète pas, quasiment rien, mais c’est un début, d’ailleurs avec mon argent, maintenant que je sais que toi aussi tu as des parts dans cette tour, les ¾ de ce que je peux gagner je veux que tu l’investisses dans son projet, mais qu’il n’en sache rien.

— C’est un très bon investissement mais pourquoi Flav ?

— Un jour, je serais au conseil des actionnaires, et je ferais en sorte qu’il perde son poste…

— Mais enfin il sera toujours un actionnaire majoritaire !

— Peut-être mais plus PDG, et perdre de sa superbe, il a horreur de ça.

— Tu déraisonnes. Je ne peux pas marché dans cette combine, Francis est un ami.

— Je peux me passer de tes services si tu ne veux pas.

 Ohlala, tu devrais tourner la page et vivre ta vie.

— Elle est tournée, je veux juste parvenir à graviter autour de lui.

— Il regrette, et tu le sais, tu n’as qu’à cligner des cils. Soit, n’en parlons plus, tu as créer ta société, je suppose ?

— Oui, dés que L m’a donné ma commission, sans ça je n’aurai eu qu’un portefeuille : Biam, c’est moi et mes 100 petites parts.

— 1/10 de l’avoir de L ! Tu m’épates.

— Allons manger un bout, David devrait nous rejoindre avec sa petite bande d’amis.

— Je sais que je sors à peine de l’adolescence, mais de là a traînée avec des petits jeunes.

— Gina, Gina, tu le sais que tu es superbe. Ne te fais pas priée.

A la terrasse de The Terrasse :

— Flavio, je crois que Teddy en pince pour toi.

— Un peu, mais il reste très pro !

— C’est ça qui me fait un peu peur.

— Il ne s’occupe jamais d’un mannequin.

— Je ne suis pas qu’un mannequin.

— Je sais Flavio mais à toi je peux te le dire. Teddy, était marié à une comtesse russe, un mariage d’argent, la pauvre voulait rentrer dans les ordres, sa famille l’a obligée d’épouser Teddy afin qu’il finance la rénovation de leur propriété en un hôtel.

— L a accepté un tel arrangement ?

— Pas du tout, il n’en savait rien à l’époque. Tu sais Teddy a toujours été à voile et vapeur, et cette famille russe avait mis le grappin dessus. Il a dans un premier temps pris du bon temps avec le frère qui l’a poussé dans les bras de sa sœur en lui sortant le couplet de la vierge transie de bonne famille, etcetera. Et lui il a tout gober, il a décidé de l’épousée, et quoi qu’en dise les mauvaises langues, il voulait la rendre heureuse, mais comment veux-tu rendre heureuse une fille qui voulait finir bonne sœur.

— C’est digne d’un roman cette histoire…

— Et elle finit comme une tragédie, elle s’est suicidée, après six mois de mariage. Depuis Teddy, L comme tu veux, est un veuf qui chaque mois se paye un nouveau mannequin, pour ne pas dire toutes les semaines.

— Je ne le trouve pas beau.

— Peut-être mais il a le pouvoir de faire et défaire les carrières de petits jeunes qui crèvent contrairement à toi vraiment de faim.

— Pourquoi tu me racontes cette histoire ?

— Pour te dire que Teddy a toujours voulu faire partie de notre caste, par le mariage notamment, mais qu’il n’a pas réussi, cette famille russe, de simples petits truands, tu es tout ce qu’il désire au fond, une vieille famille, un amoureux des arts…

— Mais enfin Gina ! Depuis quand monsieur le comte épouse t’il monsieur le comte ? Sur quelle planète vis-tu ?

— Je sais sur laquelle il vit et il ne se paye plus de petits mannequins à la sauvette depuis que tu travailles pour lui.

— Comment peux-tu le savoir ?

— Son bras droit est mon alliée fidèle.

— Lyne, cette chipie ?

— Elle fait toujours en sorte de le protéger.

— Si tu le dis. Mais je ne me sens pas concerné par ton histoire… Il n’est vraiment pas mon genre en plus. Le voilà qui arrive d’ailleurs mon ptit du moment.

— Quelle drôle de petit monde !

— Ils sont tous très sympas, tu verras.

Après les présentations, nous avons tous mangé une salade, David, Olga, Gina et tous les autres joyeux drilles de la petite bande, ensuite nous nous sommes rendus chez David pour jouer à leur jeu favoris : Le « Raconte moi ton histoire ». Le principe, dans un saladier, des noms d’auteurs, des noms d’héros de roman, film ou soap. Le jeu se joue en deux équipes, un joueur prend un coupon, donne un gage à un joueur de l’équipe adverse, ensuite il choisit un des joueurs de son équipe qui en fonction du coupon devra raconté une histoire, le joueur gagé de l’équipe adverse doit au bout de l’histoire dire si c’est une véritable histoire ou pas, si la réponse est mauvaise, il fait son gage.

Ex : David eu droit à Ellen (la série sur l’avocate muette) et nous résuma sa grande histoire d’amour avec un mal entendant.

Gina eu droit à Pretty Women, elle m’en voulut tellement qu’elle me griffonna un coupon Barbara Cartland, autrement dit je résumais mon histoire d’avec Francis, l’homme riche qui tombe amoureux de la vierge et désargentée pauvre fille. Olga eu droit à Will & Grace, elle raconta son amitié d’avec Dave et je vous épargne le reste de cette super soirée. J’en arrive aux différents gages, Gina avait taper dans l’œil de Romuald, l’avocat de la bande de dix ans son cadet. Il eu la bonne idée de lui faire enlever son soutient gorge devant tout le mode. Gina s’exécuta, en grande dame du monde, elle sut en à peine quelques minutes s’en débarrasser  sans rien dévoiler de son anatomie faisant glisser son sous-vêtement dans une manche. Par contre, elle le piégea, son gage, plonger en sous vêtements dans le jacuzzi et revenir trempé jouer parmi nous. Il s’exécuta, l’alcool coulant à flot devant aider. Je n’avais jamais vu pareil sexe au repos d’une telle longueur car son boxer blanc trempé, plaqué sur son organe de 15 cm au repos, ne cachait rien. De chaque côté de sa bite une grosse couille, deux appels au vices. Pour rompre le silence c’est Olga qui couvrit le bel avocat étalon d’un plaid pour pas qu’il ne prenne froid.  A la vue de se service trois pièces, j’étais en érection et avait hâte que la soirée se termine pour évacuer toute cette ardeur dans les entrailles de l’accueillant David. Les invités partirent tour à tour, Gina partit avec l’avocat et secrètement je l’enviais. David dormait déjà quand je voulus le rejoindre après avoir terminé de ranger les derniers verres dans le lave-vaisselle. Je décidais donc de descendre regardé un peu la tv et de faire appel à cette bonne veuve poignet pour atteindre le sommeil plus léger. Au lieu de tv, j’eus droit à un spectacle des plus surprenants, l’avocat habitait en fait juste en face, de l’autre côté de la rue, il avait le pantalon sur les talons, je pouvais bien voir ses fesses charnues qui dans un mouvement de va et vient faisaient entrer et sortir une verge dont j’en étais sur pour l’avoir mater au repos, devait être énorme dans la chatte à Gina. Celle-ci toute habillée, se faisait baisée comme une pro contre le mur, et tandis que je les regardais, je me saisis de ma propre queue trop à l’étroit dans mon jeans et je me branlais en les matant, surpris par Dave.

— Tu fais quoi Flav ?

— Tu dormais, et là je mate ton voisin en plein ébat avec Gina.

— Tu ne fais pas que mater, je vais m’occuper de cette érection.

Tandis que je continuais à profiter du spectacle, David de sa langue experte me prodiguait milles caresses buccales. Gina était maintenant assise sur une commode et le bel avocat complètement nu à quatre pattes lui mangeait la chatte après l’avoir bien défoncée. Sans jamais se douter que de mon côté, j’étais sur le point de jouir avec en champ de vison, ses deux belles fesses entre lesquelles ballottaient deux belles grosses couilles, un panorama que de bon cœur j’aurai dévorer comme lui dévorait l’entre cuisse de Gina. Quand il eu reprit de la vigueur, il la pistonna à nouveau et dans le même élan, je m’empara de David, le pris dans mes bras, le plaqua contre le mur, et après avoir déchirer son slip je le pris sans ménagement le faisant crier un peu de douleur mais ce fut de très courte durée, très vite, ses cris se transformèrent en cris de jouissances. Assis dans le sofa, j’eus cet aveux de David : « J’aime quand tu me baises comme si j’étais ta femme ». Je lui répondis sans doute encore un peu beaucoup grisé par l’alcool, que j’avais encore envie de sa chatte, et il s’empala alors sur moi, assis à califourchon, mon pieu rentra assez vite entièrement en lui, il était déchaîné, il prenait autant de plaisir à s’en procurer qu’il m’en donnait. De la position allongée que j’avais, je décidais de redresser mon buste pour pouvoir lui caresser le dos, les fesses, lui donner des petits bisous dans le coup, pour l’aider dans ses mouvements je tenais fermement ses fesses, lui facilitant ses ascensions sur ma queue. Par-dessus son épaule, surprise, Gina l’ayant sans doute laissé en plan une fois rassasiée, le bel avocat se paluchait, une belle longue queue de plus de vingt centimètre, tout en nous matant. C’était une soirée donnant donnant, dés qu’il devina que je l’avais repéré, gêné, je le vis sur le point de disparaître, je lui décocha alors un clin d’œil explicite et décida de pousser le vice un peu plus en amenant David sur le rebord de la fenêtre pour qu’il puisse jouir pleinement du spectacle. Sur le point de jouir, je sommais David de se mettre à genoux, pour récolter toute ma sève. Quand mon premier jet atterri dans son gosier, juste en face le bel avocat baptisait de sa semence sa fenêtre, tandis que mon mec ignorant tout de la situation actuelle de l’autre côté de la rue s’appliquait à me vider le dard de tout son nectar. Parfois le matin en faisant mon jogging, je croisais ce bel avocat, mais nous nous sommes juste contenté d’échanger de grands sourires. La vie avec David était tranquille, pas monotone puisque les soirées de chaque week-end étaient bien remplies, DC n’a vite plus eu aucun secret pour moi, dés qu’un nouvel établissement ouvrait nous étions de la partie et fréquentions tous les endroits branchés du moment. J’aimais beaucoup sa compagnie, ses amis, mais il manquait entre nous ce petit quelque chose qui fait que l’on a envie de vivre constamment l’un avec l’autre. Alors que mon contrat de représentativité arrivait presque à son terme, ressurgit dans Dupond Circle le premier amour de David, j’y ai déjà fait allusion, un petit blond assez séduisant, avec comme handicap la surdité. A chaque sortie, immanquablement on devait tomber sur lui, et par « bonheur » pour eux, ses lueurs dans les yeux, ses serrements de gorges, ses réactions électriques entre deux êtres pour les avoir connues, étudiées, quêtées en vain, je sais les reconnaître et j’ai refusé d’être celui qui entravait un amour évident. A la Terrasse, alors que j’étais en compagnie d’Olga, je lui tirais les verres du nez. Elle ne fit que confirmer se que j’avais deviné. Un grand premier amour, puis les doutes de l’age adulte, de la vie à deux, l’un qui n’acceptait pas son handicape, l’autre trop occupé dans son boulot et à présent des regrets… Je promis à Olga que j’allais tout arranger, de me laisser du temps, elle se confondit en argument pour et contre, je savais se que je devais faire, ne me restait plus qu’à trouver les mots justes,… Des mots qui finalement ne vinrent pas si vite que cela. Je décidais d’envoyé promener mon planning, de prendre le temps nécessaire à la réflexion, quitter David le plus proprement possible, faire un choix, les States, ou le retour en Belgique, me trouver dans les deux cas un impart ! Après une matinée de paillasse à flémarder au lit, je me décide pour un petit jogging, rien de tel pour faire le vide, je me donne à fond, je rentre dégoulinant de sueur, complètement crevé, et sur le porche L. Pour une fois que je prends un jour, il pourrait me lâcher.

— Flavio, il faut absolument qu’on parle. Ce n’était pas le bon jour, mais je fis contre mauvaise fortune bon cœur.

— Je prends une douche et je suis à vous, entrer.

Après une courte douche revigorante, je rejoins L dans le salon, qui n’y est plus, il est en compagnie de David au dernier dans son labo. C’est un L tout excité que je retrouve, plus celui inquisiteur que j’ai trouvé sur le porche d’entrée.

— Il est très doué. Nous avons notre photographe pour la campagne.

— C’est que ces photos ont été prises sur le vif L, je serais bien incapable de les reproduire, même avec toute la bonne volonté possible et puis David les gardes pour un vernissage l’année prochaine à la fin de mon contrat bien entendu.

— Je me doute qu’elle résulte de la vie intime (Souvenez-vous, plus haut dans le texte !), et j’envie David.

— Qui ne m’envierai pas  monsieur!

— Certes, en tout cas, nous avons notre nouveau photographe Flavio, il fourmille d’idée et à un don pour la photographie c’est inné chez lui.

— Je n’avais jamais vu ses photos L et je les trouve vraiment belle David.

— Je les développe depuis hier, je voulais t’en faire la surprise.

— Moi en tout cas, j’achète !

— On ne vend pas ses souvenirs L.

— Tout à un prix.

— Si Flav ne m’autorise pas à les vendre, elles ne le sont pas.

— J’allais presque oublié, j’ai le photographe, le modèle, un studio qui attend, et de l’argent qui s’envole pendant ce temps là, alors messieurs en voiture ! J’étais venu vous faire part d’un problème et le voilà résolu.

David pris le contrôle du studio en quelques minutes, la campagne fut extra, la séance vraiment sympas, Olga venue par curiosité suite à un SMS de David finit par être par hasard le modèle féminin. Tandis que je prenais de l’eau à une fontaine, je ne sais plus quelle connerie, elle m’a sortit, sur les clichés on nous voit hilare et toujours est-il que la campagne s’est faite dans les coulisses à notre insu. Je suis persuadé que David savait très bien ce qu’il faisait, il a toujours l’œil pour saisir sur un visage toute son émotion. Je ne suis pas callé en art contemporain, mais je crois que la mode des coulisses, c’est lui qui l’a lancée, juste avant l’arrivée du voyeurisme des télé-réalités et de ce goût du public pour connaître l’envers du décor, ses clichés étaient de loin à mon humble avis précurseur. Finalement je n’ai pas su trouvé les mots de ruptures, et j’ai vécu la moitié de la campagne avec eux, de loin la plus belle puisque faite avec des amis. Nous avons quitté DC pour les grands états consommateur de jeans, en quittant DC pour cette tournée, nous avons quitté le fantôme de Dave, je n’y ai plus pensé, nous avons coulé des jours heureux. Jusqu’à une émission radio très connue à NY, annoncée à grand renfort de pub, Henri fit le déplacement. Dés que Dave le vit derrière la vitre du studio, je pense avoir entendu son cœur battre plus fort, j’ai vu son visage s’attendrir plus que de coutume. Et je n’ai plus reporté notre rupture. A la fin de l’émission, j’ai demandé à Olga de m’accompagnée, Henri étant aussi son ami, elle maîtrisait la langue des signes. Je lui ai fais la bise à l’européenne. Je lui ai expliqué que je lui rendais David, qu’il devait le rendre heureux, ne pas me décevoir, de venir l’attendre ce soir à l’hôtel. Olga lui traduit cela en langage des signes, mais il m’avait bien compris, et me murmura juste un «merci » la larme à l’oeil. Dans notre suite au Sheraton, David voulait savoir ce que j’avais dis à Henri, il m’avait vu au travers de la vitre du studio aller à lui, et je lui répéta textuellement la même chose.

— Il doit t’attendre dans le hall de l’hôtel à l’instant même.

— Mais et notre histoire c’était quoi, un truc sans importance ?

— Tu en parles déjà au passé, pour moi ça restera une très belle romance, mais pas aussi forte que celle que tu veux, qui t’attends et que tu désires…

— Mais,…

— Chuut ! File le retrouver.

— Je t’aime Flav.

— Moi aussi Dave, je penserais souvent à toi.

Nous nous sommes embrasser amoureusement, très amoureusement, rien qu’en évoquant se souvenir il me semble retrouver la saveur de ce baisé, une salive fraîche mêlée au sel des quelques larmes qu’il avait versé. Une belle petite histoire d’amour qui se termina comme elle avait commencée, tout en douceur. J’aurai l’occasion d’y revenir, et c’est moi qui verserait quelques larmes, mais restons dans mon passé, ne brûlons pas les étapes. C’est par ennui que je m’y suis replongé dans mon passé et je me pique au jeu des souvenirs. Henri a finit le tour de la campagne avec nous, il est aussi devenu si pas un ami, un connaissance reconnaissante, et j’ai appris à bien articulé pour lui pouvoir lire sur les lèvres et un peu le langage des signes. De retour à DC, j’ai pris mes affaires chez David, bien qu’il m’ait proposé de vivre avec eux en tant que colocataire, je me suis installé chez Olga, elle habitait un grand loft à l’époque, déjà ami, nous sommes devenus confidents, et je lui dois aussi beaucoup. J’étais célibataire et obnubilé par la réussite. J’étais en pour parler pour être l’icône d’un parfum, L renouvelait mon contrat, me proposant même un poste de directeur marketing, Gina recevait pour moi un tas de propositions que nous ne prenions même pas la peine d’étudier. Je venais de défiler à la semaine de la mode, tout me souriait ou presque car sans m’en rendre compte, je me suis plongé dans une grande léthargie.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: David - Communauté : Gay
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Mardi 8 juin 2 08 /06 /Juin 00:52

Rencontre avec le big boss: "L"

 

Apparition de sentiments forts pour Dave

 

Devant ce magnifique immeuble, plonger dans mes pensées, je fus vite dérangé par un portier en livrée rouge qui m’ouvrit la portière, je m’avançais sur le tapis rouge d’une dizaine de mettre qui menait à une de ses grandes portes tournantes pouvant dans chaque encoche contenir une vingtaine de personnes. Une fois dans le hall de la tour, je dus parcourir 10 autres mètres, pour arrivé à l’accueil. Sur la droite, dans des fauteuils clubs, une trentaine de bel éphèbe patientaient. A mon entrée, des coups de coudes et des chuchotement s’envolèrent, il faut dire aussi que au dessus de la belle poupée barbie qui tenait l’accueil, une bâche de six mètre de haut, n’était rien d’autre que l’agrandissement de mon affiche solo européenne. La poupée barbie, vint vite à ma rencontre en courant, en me chuchotant que j’étais en retard, qu’il fallait faire vite, qu’on devait dire que la visite était faite, monsieur L voulant toujours que ses employés soient à l’avance. Je la suivis sans rien dire dans l’ascenseur de verre qui nous fit décoller dans les airs.

 Vous savez, ça tombe bien qu’on ne fasse pas la visite, je vais vous faire une confidence, en fait de visite, je lis le panneau de l’ascenseur pour savoir dans quel service et où on se trouve. Chaque étage se ressemble tellement.

— Mais je vais avoir une demi heure d’attente !

— 20 min quand L dit une heure, il faut toujours décompter 10 min.

 Que dois-je savoir d’autre ?

— Les sandwichs sont dégggg dans tous les selfs, sauf au vingtième, c’est celui de L et des grands évènements. Lyne est une sale chipie, et L acquiesce à tous ses ordres. Elle est son assistante. Son frère Marco s’occupe d’habitude des campagnes publicitaires, il vous déteste, il craint pour sa place. Et il est pédé comme un curé. La meilleure coiffeuse de l’équipe, c’est Marion, je ne dis pas ça parce que on est amie.

— En même temps, je n’en aurai pas besoin.

— Oui c’est vrai hihi.

— Comment je reconnais Lyne et Marco ?

— J’ai une idée, on va passé par la galerie des portraits.

Grâce à barbie, je sus qui je devais me mettre dans la poche pour être à l’aise. Ma rencontre avec L fut banal, il attendait beaucoup de la French bad boy touch que j’apportais. Me dit que je devais reproduire au maximum ce qui avait été fait en Europe. Lyne n’avait pas l’air bien méchante, elle ne faisait que prendre des notes. Mais conseil inébranlable de grand-mère, toujours se méfier des eaux qui dorment. En cadeau de bienvenue, j’eus un crédit illimité à la boutique maire, cette année là, tout le monde dans mes connaissances reçus à la Noël du jeans. Il m’expliqua qu’il voulait qu’à l’ouverture du gala, il était prévu que je descende en rappel sur ma propre affiche dans le hall. Vêtu  pour seul vêtement d’un jeans et d’une veste, une fois au sol, sur le podium, je devais tomber la veste, la jeter sur mon épaule comme sur l’affiche et le rejoindre pour qu’il fasse son speach. J’eus la bonne idée de dire que j’adorais le concept. J’appris plus tard qu’il était de lui. Il me confia à Lyne qui devait me présenter l’équipe. Celle-ci ne pipa aucun mot jusque dans l’ascenseur, et n’en aurai sans doute prononcer aucun sans mon intervention.

— Est se que le grand Marco est là aujourd’hui ? J’ai vraiment hâte de le rencontrer de visu, pensez-vous qu’il voudra bien bosser avec moi ?

— Je sais qu’il n’en a pas le choix !

— Etrange, j’étais convaincu que lui seul choisissait ses modèles.

— Pour cette campagne, il fait un duo avec une italienne.

— Je ne savais pas, d’ailleurs je ne sais rien. Sauf que je dois retourner le même spot avec une autre fille.

— Marco en saura sans doute plus. Nous sommes arrivés, essayé donc votre chaise. Je reviens.

 

J’ai toujours cette chaise, la chaise noire typique de cinéma avec mon nom derrière en majuscule blanche. Enfin presque mon nom, Flavien, étant devenu Flavio, nom sur lequel je fus partout présenté. Je vus de mon séant que la sœur parlait au frère, ma fausse envie de travailler avec un photographe dont je ne connaissais même pas l’existence auparavant avait fait mouche. C’est tout sourire qu’il vint à moi, me racontant des tas de boniments du style, il ne s’y était pas tromper, j’étais « so cute », j’étais la « bad boy french touch incarnée», des mots curieusement déjà entendu précédemment, il ne s’était vraiment pas tromper sur mon compte, blabla. Il m’expliqua qu’en fait on avait que deux prises à faire, celle ou j’étais avec le nouveau modèle féminin, prises qui au montage, remplacerait les anciennes. L’affaire expédiée, je répéta deux fois ma descente d’affiche. La représentation se suivit de près, la petite sauterie qui eut lieu après était assez sympa, elle était « cute ». En fait j’étais « cute » aux dires de tous. La soirée fut « cute » tout était trop « cute ». L me fit appelé alors que je disais pour la centième fois à une journaliste de mode que j’avais toujours porté la marque sans jamais penser un jour en être le model. D’après Barbie, il voulait me présenter à des compatriotes. La première présentation fut celle d’un gros brasseur belge venu exporter une bière brune produite spécialement pour les states et de sa fille d’environ 16 ans qui me demanda de lui signer sa carte postale, une petite réplique de l’affiche. Elle me dit ravie, et assez excitée :

— Mes copines ne voudront pas le croire que je t’ai rencontrée, elles diront jalouses que l’autographe est un faux. On t’a toutes coincées comme marque page dans notre journal de classe après avoir dévalisée un présentoir au bowling.

— Il y a une solution pour qu’elle te croie.

— Laquelle ?

— Quelqu’un a bien un appareil photo ici ?

— Oh mon dieu (en français dans le texte), haaaaaa, je n’osais pas te le demandé, papa, papa, prend l’appareil.

Deux, trois petits clichés, L est ravi, et moi je ne suis pas peu fier d’être dans les journaux de classes des petites belges.

— Papa tu te rends compte, elles vont toutes être verte de rage.

— Jeune homme, dans notre brasserie, nous avons un tableau avec toutes les célébrités qui sont passées par la brasserie, pouvons-nous utilisez le cliché.

— Je crains que non, toutes les photos de ce soir, appartiennent à L, attendez plutôt que je passe réellement par votre brasserie, j’adore votre pecket pomme.

— Ce sera avec plaisir que nous vous accueillerons.

— Je dois encore présenter à Flavio d’autres personnes, certaines de vos compatriotes. Sur votre droite mademoiselle Elfyra : elle présente une émission pour ado.

— Oui, je connais cette animatrice. Enfin je veux dire que je la reconnais.

— Vous serez son invité prochainement. (Et oui, j’ai participé à Mégamix, mais qui s’en souvient encore de moi et de cette émission ;)) L me présenta à d’autres personnes, il y eu encore quelques photos de prises et après quelques pas dans la foule, il me dit :

— Jeune homme, il n’y a pas à dire, vous savez y faire avec les gens, vous êtes magnétique. J’aimerai vous présentez un homme d’affaire avec lequel nous voudrions nous associés dans des projets immobiliers. Il ne veut rien savoir, peut-être arriverez-vous à le mettre en confiance entre européens qui sait, vous vous entendrez mieux.

Et là stupeur, à une vingtaine de mètres, on coupe le son dans la salle, chaque pas met une éternité avant de se finir, vous entendez votre cœur cogné à tout rompre, vous avez la gorge sèche et vous vous rapprochez de cet ex, celui qui vous a brisé… Le lecteur fidèle aura reconnu : « Francis ».

— Je tenais à vous présentez, à un de vos compatriotes, notre star montante.

— Je connais Flav.

— Ha oui ? (des dollars ont clignotés dans les yeux de L)

— Nos familles respectives sont amies de longue date…

— Ca alors, qu’elle drôle de coïncidences, les USA ne sont pas si grande que cela, n’est se pas Flav ?

— En effet. Monsieur, j’ai un petit problème.

— Ha oui ?

— Je suis toujours pieds nus, et vos invités ont amenés avec eux des petits cailloux tranchants.

— God! Et c’est seulement maintenant que vous le dite. Et bien, je vous rends votre liberté.

— J’espère que nous nous reverrons avant que je ne parte Flav.

— Mais bien sûr, je vais demandés, à nos secrétaires de réserver une table pour trois, Flavio ne doit pas souvent voir des amis depuis qu’il est ici, et nous en profiterons pour revoir le dossier qui nous intéresse, juste avant.

— Parfait.

— Messieurs, je vous laisse, à bientôt donc.

— Et alors Flav, on oublie qu’en Belgique on se baise…

— Comment ?

— Oui sur la joue, trois fois.

— Nous sommes aux Usa, ça pourrait choquer ici, au revoir.

Je profitais que L, l’harponne pour vitre m’éclipser. J’entendis à peine L dire que j’étais charmant… Je fis du plus vite que je pus pour sortir du bâtiment, une fois dehors, je me mis à courir comme un damné droit devant moi. Pieds nu, au bout de la rue, sur ce trottoir en macadam, j’eus bien vite les pieds en compote et tout ensanglanter une fois que je m’arrêtais, ce fut même assez douloureux. Je m’arrêtais, pris appuis contre un lampadaire, j’étais complètement amorphe. Je ne pensais à rien, je ne ressentais immobile même plus de douleurs. Je n’entendis pas non plus Jack qui se garait et me parlait par le carreau ouvert convoyeur. Il sorti de l’auto, me souleva comme un poid plume, me coucha dans la limo, et là je tombais endormi. Puis plus rien, jusqu’à mon réveil dans une chambre qui ne me disait rien. J’avais sur moi mon jeans, les pieds dans des bandages, la mémoire me revenait. Jack était en train de fumer à une fenêtre et pris la parole.

— Heureusement que le portier vous a reconnu, m’a appelé et m’a dit dans quelle direction vous vous étiez enfuis. Les rues ne sont pas sûr la nuit.

— Merci. Les bandages c’était nécessaire ?

— Un remède de marines, pour vite cicatrisé. Des écorchures aux pieds, vous ne vous imaginez même pas le mal que ça fait au moindre pas. J’espère que les gazes n’étaient pas trop vieux. Je vais vous enlevez ça.

Je ne vous ai pas encore décris Jack, il faut dire que jusque là, je l’avais juste vu assis au volant de la limousine. Dans le mètre nonante, métis, des yeux verts, les cheveux courts, sa chemise échancrée trahissait des pecs volumineux, ses jambes élancée bien que musclée ne l’étaient pas autant en proportion. J’en aurai volontiers fait mon 4h, du bel hétéro et donc « don’t touch ». Je pensais à David qui devait m’attendre depuis hier soir et j’eus de la peine pour lui.

— Jack, tu connais l’adresse ou tu es venu me chercher hier ?

— Oui.

— Avec les renseignements, on peut trouver le numéro.

— J’ai pris l’initiative d’appeler moi-même. J’ai dis que vous vous faisiez soigné, ce qui est la vérité. Et que vous restiez à l’hôpital pour la nuit à cause d’écorchures aux pieds. Il n’y a dans tout cela que l’hôpital qui est faux.

— Tu es un as Jack.

— Je vous prête un t-shirt, une paire de tongs, et vous ramène chez vous, pour vous refaire une beauté. Ensuite direction, la boutique pour le lancement officielle auprès du grand public. Vous n’avez qu’à faire de la figuration, vous faire prendre en photo par la presse bas de gamme, et signé vos affiches, d’après mes infos, il y en a trois. Et si vous aviez des plans pour ce soir, vous n’êtes plus libre, vous dîner avec L.

 

Chez David, en coup de vent :

— J’étais inquiet, qu’as-tu aux pieds de bénin qui t’ai retenu à l’hosto pour la nuit ?

— J’étais pieds nu, tout au long de la sauterie, j’ai marché sur du verre.

— Et ça va ?

— Ca picote un peu par moment.

—Laisse moi jeter un œil.

Je m’assis sur le sofa, il m’enleva les tongs de Jack, se mis à genoux, constata que j’avais comme toute des petites griffes. Il y posa ses lèvres, très délicatement, ça me chatouilla légèrement. Il me fit tendre la jambe droite, me caressa le mollet, il remonta le plus qu’il su mon jeans vers le genou, et joua avec mes poils de jambes en les brossant avec ses lèvres. Il s’empara ensuite de mon gros orteil et me le suça goulûment. Décidément, il sait y faire ! Il réserva à mon orteil gauche le même traitement. Il posa sa tête sur mon entre jambe, embrassa ma verge déjà bien tendue au travers du jeans, ce petit coquin allait me faire aimé les jeans en fin de compte. Mais je n’y tins plus et je m’en débarrassai assez vite. Ses lèvres expertes, renfermèrent mon gland, tandis que sa langue le lapait par petit intervalle. Les préliminaires d’une pipe endiablée bien baveuse pendant laquelle il se débarrassa de tous ses vêtements sans s’arrêter un seul instant. J’étais sur le point de jouir et le lui dis. Il m’interdit de jouir et cessa ce petit traitement de faveur buccale. Il me caressa le torse, tritura mes mamelons, je ne perdis vigueur, mais ma sève se calma. Il m’enfila un condom, se cracha dans la main pour lubrifier sa raie et s’empala sur ma colonne de chair, au bout d’une dizaine de minute de ses va et vient, je me vidais dans quelques râles de plaisir, quand on a bien excité les burnes d’un mec, il est incapable de contenir longtemps son nectar. Je fis un nœud à la capote bien remplie avant de la jeter dans une corbeille proche. David s’intéressa à un autre nœud que celui de la capote et comme un petit chat se mis à laper ma queue encore gonflée mais plus bandée à son maximum. Il me biberonna ensuite le chibre flasque ce qui au bout d’un moment eu pour effet de me faire rebander. Sur le sofa, pendant qu’il me suçait comme un chef, je le branlais de la main dans laquelle je crachais pour lui simuler, les effets de la divine pipe que lui me taillait. Il jouit avant moi, et égoïste dans le plaisir de mes mains, bloquant sa tête, je le forçais à terminer ce qu’il avait commencé. Au moment de jouir je le libérais de mes mains et lui demanda de sortir la langue, je me branlais rapidement en tapotant par moment sa langue de ma verge afin qu’elle reste humide, au bout d’un moment, mon premier jet de sperme atteint sa glotte, je m’arrangeais pour que le jet suivant atterrisse sur sa langue et les deux derniers tout autour de sa bouche. Mon sperme dégoulinait sur son visage et cet image sans doute m’empêchait de débander vite, je continua à étaler mes sécrétions sur ses lèvres avant de réintroduire ma queue pleine de foutre dans sa bouge. Il recommença à me sucer, avala ce qu’il savait, le trop plein tombant sur le plaide du sofa.

— Le moins que l’on puisse dire, c’est que je serais plus léger pour mes représentations de cet aprem.

— Ca tient toujours le resto ?

— Je suis désolé, mais il va falloir reporter. Mais allez-y sans moi, amusez-vous, je vous rejoindrai dés que je serais libre.

— Et comment tu nous rejoindrais, on ne sait même pas ce que l’on va faire?

— Il est grand temps que je me mette au GSM, tu en penses quoi ?

— Super, on va faire les magasins ?

— J’ai pas le temps to day, En fait j’attends que Jack m’amène les cadeaux que j’ai reçus hier. Il y avait des GSM. Je prends le tri bandes. Les autres c’est cadeaux. En fait pour me faire pardonner de ne pas savoir passer plus de temps avec toi tout est cadeau.

— Mais non voyons…

— Fais moi plaisir en acceptant, ça tombe tu seras déçu des cadeaux. Et je te promets qu’on ira faire les magasins dés que possible et que tu auras un cadeau choisit par mes soins très prochainement.

— C’est toi mon cadeau, le reste je m’en fou.

— T’est un ange de Geisha, dés que Jack a finit de décharger la voiture, je dois filer. Je me changeais afin d’être présentable, frais et pimpant. A peine je montais dans la limousine, j’appelais un des mobiles reçus la veille.

 

Olga et David :

— C’est quoi tous ses paquets Dave ?

— Des cadeaux de Flav.

— Tu as un cadeau qui sonne Dave. Décroche on ne sait jamais…

— Allo ?

C’est moi petite Geisha, garde ce téléphone sur toi, ce soir, on sort avec ton amie, dés que je suis libre je te dis quoi !

— C’était ton homme ?

— Oui, il veut qu’on sorte ensemble ce soir, au lieu du repas prévu initialement.

— On le présentera aux autres de la bande comme ça. Dis moi, j’espère pour toi qu’il est plus long au lit qu’au tel.

— Si tu savais…

— Non, stop, je ne veux pas savoir ! On les déballe quand tous ses paquets ?

— Let’s go !

— Des places pour la comédie musicale Cats !

— Prend les, on aura quand même pas le temps d’aller la voir.

— Tu crois ?

— Certain, je parie qu’il y en a d’autres dans le tas, beaucoup de paquets sont en double, il m’a prévenu.

— Regarde ce portable, un prototype !

— Prends tout ce que tu veux, et soit sympas ce soir !

— Mais je suis un amour, et il me plait de plus en plus…

— Profiteuse.

— Mouéé… Tu sonnes encore…

— Je ne suis pas encore habitué à cette sonnerie, j’ai déjà un mobile après tout.

— Allo ?

— C’est encore moi, j’ai oublié de t’embrasser, et de te dire que tu me manquais.

— Trop mignon…

— Waw, j’adore ce mobile doré !

— Ton amie peut avoir tout ce que tu ne veux pas…

— J’ai entendue.

—T’est un chouette choum, je t’aime.

—Bisous

Mes obligations passèrent vite, quand on est overbooking, on ne voit pas le temps passé, et je ne pensais plus au repas du soir. L’heure fatidique arriva, et j’arrivais le premier au restaurant. Un club select, prisé des hommes d’affaires, le cadre est fait de stuc doré rococo, qui mettent en valeur des natures mortes. Dans un temps pourtant pas si éloigné que cela je m’y serais intéressé.  Mais là, je jouais les blasés, le maître d’hôtel, venant de me demander de signer son livre de dédicaces. L et Francis arrivèrent ensemble tous deux tous sourire.

— Ha vous êtes déjà là Flavio ! Bien, bien… Figurez-vous que j’ai choisi ce club, car je sais que Francis aime particulièrement l’art. J’ai acheté un tableau l’année dernière qui est en exposition ici. Je voulais lui demander son avis sur cette acquisition et il m’apprend que vous êtes le mieux placé ici ce soir pour en parler.

— Francis a l’art d’exagérer les choses…

— Ha, mais je veux savoir qui des deux exagères, nous ne mangerons pas avant, suivez moi, il est dans la pièce voisine.

La pièce voisine n’était autre qu’une pièce sans fenêtre semblable à celle du restaurant mais avec pour y accéder deux portes blindées.

— Que pensez-vous de cette nature morte Flavio?

— N’importe qui, sans avoir fait d’étude, peut vous dire qu’il ne s’agit pas là d’une nature morte. C’est un Monet, je ne connais pas bien cet artiste, mais ça c’est un Monet, c’est une œuvre pas forcément connue du grand public, mais qui fait partie d’une série qu’il a peinte sur le Havre. Si je me souviens bien, le coin inférieur droit a été retouché, on ne sait pas si Monet s’est rétracté et a voulu modifier quelques choses ou si après une mauvaise manipulation un autre artiste à réparer la toile, ou si Monet lui-même a arrangé une toile endommagée avant de peindre dessus. Si on la retourne, je pense que l’on voit bien la pièce ajoutée.

— Retournons là pour voir.

— Oh épatant n’est se pas L?

— En effet, on ne m’avait jamais même parlé de ce détail. Comment un historien se retrouve, sur une de mes affiches publicitaires ?

— Ce serait trop long à expliquer.

— Essayé quand même !

— C’est un concours de circonstance et un heureux hasard. Je ne me destinais pas au mannequinât, d’ailleurs, je fais cette campagne pour le fun. Quand elle sera finie, je reprendrai ma vie d’historien de l’art.

Durant le repas, on appela Francis pour un appel urgent, L me confia que c’était un mensonge, car il voulait que j’intervienne en sa faveur pour le projet de construction d’une tour à Frankfort. Il voulait au moins un niveau pour ses bureaux en Allemagne et des parts dans la société de cette tour.

— Vous êtes bien gentil monsieur L.

— Mais j’y gagnerais quoi ?

— 5% de mes parts dans la société de la tour.

— 10

— 10 ! Vous êtes gourmand !

— Il ne veut pas de vous comme associer  n’est se pas ? Et moi je peux le faire changer d’avis.

— Non en effet. Je ne suis pas assez important à ses yeux. La marque, il la veut bien, mais moi, pas vraiment. Ma fortune personnelle bien qu’honorable n’est pas très grande à comparer à la sienne.

— Marché conclu, une fois les papiers préparés signés et en règles, j’interviendrai.

— Demain à la première heure ! Mais comment allez-vous vous y prendre ?

— Francis me doit un service. Et vous une augmentation patron.

— Excusez moi. Je ne sais pas qui ça pouvait bien être, on avait raccroché et laissé aucun message.

— Ca arrive parfois.

Tout au long du repas, Francis me trouvait milles talents et me mis sans cesse en évidence. Le beau gosse savait parler, L n’en revenait pas. A la fin du repas, au moment de se quitter, L avait vraiment penser a tout, il nous fit remarquer que nos hôtels étaient voisin à Francis et à moi. Francis sauta sur l’occasion pour que l’on partage un taxi, mais j’avais Jack et mon « chauffeur » nous conduisit. Sur le trajet, Francis me parla de son projet de tour, des envies de L, mais qui n’avaient pas assez de billes à son goût à mettre dedans.  Il me parla d’une de ses trouvailles en salle de vente à NY, je m’y intéressa juste se qu’il fallait, pour obtenir une invitation dans sa suite.

— Tu es encore plus beau.

— On ne peut pas en dire autant pour tout le monde.

— Tu m’en veux toujours autant.

— Il y a belle lurette que je suis passé à autre chose, as-tu vu ma grand-mère ses moment ci ?

— Oui elle t’attend fin août, elle prépare une fête en ton honneur. Elle ne parle que de ça !

— C’est qu’elle va bien. Tu me montres ce St Roc en delft.

— Dans le cabinet sur la droite.

Je m’avançais vers la statuette qui trônait sur un guéridon, lui tournant délibérément le dos.

— Je peux ?

— Il est déchaussé de sa base.

Je déboîtais le saint de son socle, mais le remis vite en place. Je pouvais sentir son haleine chaude sur mon cou. De le sentir si proche de moi, me rendait très vulnérable, je crus même que mes jambes flageolaient quand il posa sa main sur mon épaule, et qu’il se rapprocha tellement prés que je sentais ses vêtements m’effleurer dans le dos.

— Je t’aime et tu me manques.

— C’est trop tard Francis.

— Il n’est jamais trop tard.

Sur de lui, il appuya ses paroles d’un baisé sur mon cou là ou quelques minutes auparavant son haleine avait butter.

— Francis, voudrais-tu me rendre un service ?

— Tout ce que tu voudras bébé.

— Prend L dans ton projet, il m’a demandé de te convaincre qu’il était un bon gestionnaire, il m’a aussi demandé de te faire la pub de la firme, et je n’ai vraiment pas envie de perdre mon nouveau boulot. Comme il nous croit ami,…

— Ok, ok… On est plus que des amis, on est intime…

Je pris sur ma superbe, me retourna enfin. Nez à nez, je réussi à prendre la parole, bien que je mourrais d’envie de franchir le cm qui séparait nos lèvres.

— Nous avons été intimes, mais maintenant c’est finit, nous ne sommes plus que deux am…

— Tais toi un peu !

Et il m’attira violement tout contre lui, se saisissant de mes lèvres, tout en me malaxant de ses deux mains viriles les fesses. Il saisit mes cuisses, me souleva du sol, m’entraînant sur une console toute proche, il m’y coucha sur le dos tout en m’embrassant faisant tomber une lampe et un vase qui se fracassèrent en tombant sur le parquet. Sa barbe drue m’irritait le visage, mais c’était tellement bon d’être autant désiré que ça en décuple la libido. Il me débarrassa de mon pantalon, de mon boxer, ouvrit sa braguette pour libérer son magnifique sexe tendu à outrance, il mis mes pieds sur ses épaules, et dirigea l’objet de mon désir vers cet antre qui depuis longtemps n’avait plus été mis à contribution. Il mouillait tellement, que rien qu’en tapotant son gland sur l’entrée de ma rosette, il me lubrifia suffisamment pour pénétrer sans douleur. C’est un peu comme le vélo, ça ne s’oublie pas, que c’est bon de sentir le sexe chaud d’un homme cogner contre la prostate, de se frayer un passage en vous pour vous faire du bien comme pour s’en procurer… Il du me limer une dizaine de minute, ce qui en comparaison avec nos ébats habituels était fort peu. Mais bien que prenant mon pied, comme à chaque fois avec lui, je fus gagné par les remords et la culpabilité, je pensais à mon ptit québécois qui m’attendait pour sortir. Je repoussa Francis, parvint à dire que nous n’aurions pas du. Que j’avais quelqu’un qui m’attendais à la maison. En remettant mes vêtements, je vis que son visage se décomposait, que j’étais devenu si pas son égal, un rival de taille parvenant à le blesser. J’en étais satisfait. En rentrant, David m’attendait endormi sur le sofa. Je m’assis à hauteur du sol, lui caressa le visage et lui murmura à l’oreil :

— Je t’aime

— Tu peux répéter s’il te plait ?

— Je t’aime…

— On sortira une autre fois, allonge toi près de moi.

Nous avons finit la nuit allonger l’un contre l’autre sur le sofa, tendrement enlacé, et ça valait ce soir là, toute les parties de jambes en l’air du monde avec Francis. Au réveil, je lui promis qu’à la soirée, nous irions, au resto de son choix, accompagné d’Olga et que je les suivrais dans leur virée made in DC, tout en maudissant cependant le sofa tant je ressentais des courbatures dans le dos.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: David
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Lundi 7 juin 1 07 /06 /Juin 16:40

Un amour de Geisha

David première partie

J’étais devant mon œuvre préférée de Vermeer, La lettre d’amour, qui était exceptionnellement exposée à DC au lieu des Pays-Bas, pour une thématique de la lettre. Quand Sam, un vigile vint me trouver, et m’avertir qu’un guide avait eu vent de ma présence et qu’il n’appréciait pas mes interventions. De me faire discret aujourd’hui. Le plus drôle c’est que la plupart des musées de DC sont gratuits. Même les audio guides le sont. Je ne voyais vraiment pas qui et pourquoi, je dérangeais. Toujours devant cette œuvre, perdu entre mes interprétations et celles de mes profs, je me fis accoster par un individu d’un mètre quatre-vingts, peut être un peu moins, dans les 65 kilos, aux regards sombres, à la chevelure noire en pagaille un peu comme celle que j’avais laissée en Europe.

— Do you like Vermeer?

— Beaucoup! Sorry, yes i’lik...

— Français?

— Belge, c’est un pays situé au nord de l’Europe, face à l’Angleterre... (Habitué à ce que les Américains ne connaissent pas, je sortais machinalement ma tirade)

— Je connais, Van Gogh, Rubens, Neuhaus, Brel.

— En effet, ils sont tous trois Belges.

— David, enchanté et il me serra la main.

— Flav, enchanté.

— Pourquoi Vermeer?

— Car avec lui, on entre discrètement dans l’intimité quotidienne des maisons flamandes de jadis, des gens sont occupés à une tâche, souvent dans l’attente ou l’ennui, mais toujours sereins et nostalgiques. On est obligé de rester à distance de ces figures, souvent disposées derrière un meuble ou au fond d’une pièce. On ne saura jamais les détails de leur histoire et on finira par s’éloigner afin de ne pas troubler leur solitude. Vermeer arrête le temps sur des regards, pour donner un poids aux gestes les plus calmes et banals d’un monde disparu.

— Intéressant.

— Excuse-moi, je ne voulais pas t’embêter, une fois que je parle de Vermeer de Delft, je ne m’arrête plus.

— Sérieusement c’était intéressant. Et pourquoi tu étais en admiration devant ces tableaux-ci.

— La lettre d’amour surtout. Car c’est tout un mystère pour moi, si tu regardes bien le tableau, tu verras un billet chiffonné sur le sol, et la dame qui l’a sans doute chiffonnée, concentrée à la rédaction d’une lettre elle aussi. Derrière le rideau, le peintre, et sans doute nous les spectateurs, qui comme la servante près de la fenêtre, voulons déchiffrer la missive que la bourgeoise est en train d’écrire.

— Rien ne prouve qu’il s’agisse pour ses trois tableaux d’une lettre d’amour.

— Je sais, mais l’histoire de l’art sans document de l’artiste n’est qu’interprétation…

— Étudiant?

— Diplômé.

— Félicitations, vous venez souvent, je vous ai déjà vu plus d’une fois.

— Vous travaillez ici?

— Oui.

— C’est donc de vous que je dois me méfier?

— Les nouvelles vont vite, mais pardonner moi, il y a de temps en temps un individu, qui raconte n’importe quoi à des touristes peu renseignés, dans l’espoir d’un dollar en retour.

— Si j’ai fait part de quelques-unes de mes théories et connaissances, c’est purement désintéressé.

— Un café pour me faire pardonner, je finis dans une heure?

— Autre chose alors, car je n’en bois jamais.

— Nous irons vers Dupont Circle, il y a un bar typiquement français, du moins pour les Américains.

— Ça me tente, et je n’ai rien de prévu.

— Rendez-vous à l’entrée nord alors, dans une heure précise!


— Tu es en retard.

— Désolé, je me suis perdu, j’ai dû sortir du bâtiment et en faire le tour pour trouver l’entrée.

— Pardonner. En fait, j’aurai pu venir te chercher dans les galeries des primitifs, mais je ne voulais pas plus te déranger, et cette entrée est plus proche du métro.

— Où as-tu appris le français?

— Je n’ai aucun mérite, je viens de Québec. Et nous nous sommes engouffrés dans le métro de DC.

— Impressionnant cet escalator!

— Je crois que c’est la plus grande de DC. Tu n’es jamais venu à Dupont?

— Non.

— Ça devrait te plaire, ça à quelques choses d’Européens et c’est assez joli.

Le café français tenait surtout du folklorique. J’appréciai assez sa compagnie, il me fit rire plus d’une fois. Il me fit découvrir le quartier, on alla manger dans un resto italien en toute simplicité puis vu l’heure, je décidais qu’il était temps que je rentre. Il me fallait retraverser la ville.

— On se verra peut-être demain au musée?

— J’y serai.

— À midi, je te montrerai le meilleur stand d’hot dog du smithsonian.

— Depuis que je suis ici, je n’en ai encore jamais mangé.

— Et bien il est temps de remédier à cela.

— À demain…

— Midi à la fontaine central, tu connais ça?

— Oui elle est près de mes galeries favorites en plein centre du musée, ça devrait aller, je pense.

Nous avons pris l’habitude de dîner ensemble et souvent en fonction de ses horaires, il était mon guide improvisé, me fit voir autrement la Virginie, ses cépages, sa campagne, … Au bout d’une semaine, il m’offrit un moment typique US au Silver Dinner, un fast-food tout droit sortit du film Grease. Des burgers, des serveurs en uniforme, des juke-box sur chaque table. Un moment qui reste parmi mes meilleures expériences sur le nouveau continent. Nous étions un vendredi et il me proposa une virée à Dupont Circle. Nous avons été dans un bar karaoké, puis dans un autre dont j’ignore toujours le thème, tant il était bondé, puis on en a enchaîné d’autres, pour finir dans un endroit plus cosy, pour ne pas dire intime, toutes des petites alcôves, isolant les couples des uns des autres.

Nous ne cessions de parler, musique, art, et ce qui devait arriver arriva, et je peux pourtant te jurer cher lecteur que jusqu'à ce moment précis, l’idée même de flirt ne m’avait pas effleuré. Quoique c’est sans doute ce que nous faisions depuis quelques jours. Il mit sa main sur mon genou. Main magique, je le vis autrement que comme mon guide privé sympa. Il devint poète et dangereusement romantique. Comme je ne fis aucune remarque, aucun geste, il s’enhardit, et du genou monta jusqu’à ma cuisse. Ensuite, il me caressa la cuisse, le plus simplement du monde, il cessa sa caresse pour me saisir la main et l’embrasser. Un baise-main qui rien qu’en me le remémorant me procure encore autant de fourmillement sur tout le corps. Il se rapprocha de moi, toujours en embrassant tendrement ma main, tendit son bras libre sur mon épaule, il porta ensuite ma main à ma bouche, je rentrais en quelque sorte en contact indirect avec ses propres lèvres. De cette même main, j’effleurais ses lèvres, de belles lèvres pulpeuses à la Brad Pit, que je laissais non sans envie s’emparer de ma propre bouche. Ses lèvres sont une ode à la sensualité, ses baisers sont aussi grisants que le bon vin, ses caresses un appel à l’amour, à l’abandon. Je ne sais au juste pendant combien de temps, nous nous sommes bécotés, toujours est-il qu’il m’a emmené chez lui, à deux pas de là.

Il habite une des ses hautes maisons de Circle, des maisons étroites sur trois étages voir quatre. En façade, une porte une fenêtre, deux à chaque étage de couleurs bleues, sur des mûrs blancs. À l’intérieur, du design des plus épurés; beaucoup de blanc.

À peine avais-je franchi la porte qu’il me plaqua contre un mur accrochant au passage un cadre. Ses caresses, se firent plus intenses, il passa ses mains de virtuoses sous mon polo, caressant mes tétons, effleura au travers de mon short mon attribut masculin. Moi je lui ébouriffais les cheveux, avant de le pousser vers un sofa tout proche. Il s’y affala. J’ôtais mon polo, avant d’unir ses lèvres aux miennes, tout en déboutonnant sa chemise. Il mit une de ses mains dans mon dos, l’autre sur ma nuque et s’abandonna à moi. J’ouvris son pantalon, le lui baissa, avec en même temps son slip, je me débarrassai entièrement de tous mes vêtements, tendis que lui était la chemise ouverte, le pantalon à hauteur des genoux. Il se retourna pour atteindre une boite sur le dossier du sofa, pour me tendre un préservatif sans même se retourner. Je crachai dans ma main, en quête de lubrifiant naturel, et immisça vite un doigt puis deux dans son fondement… N’y tenant plus c’est mon sexe qui prit la place à peine préparée. C’est amoureusement, calmement, que je pris possession de lui, au bout d’un moment je jouis en lui. Il se retourna quand je fus sorti de lui, me demandant de le suivre. La capote maculée de foutre mise dans un cendrier, je le suivis…

Il m’a en fait conduit à sa chambre. Il me couche sur le lit, et saisit mon sexe d’entre ses délicates lèvres. Bien vite, il me redonne vigueur, et en profite pour se mettre en 69, je lui procure les mêmes caresses buccales qu’il me prodigue et m’applique du mieux que je peux. Son sexe est de taille moyenne, 15 cm, son corps est aussi long que le mien, notre force équivalente. Pour la première, je suis en osmose physique et parviens sans peine à faire un 69. Et sans son expérience évidente, il va de soit que mes 19 cm ne serait entièrement être gobé. Il cessa l’exercice pour à nouveau me mettre un capuchon, mais cette fois-ci, nu, il prit les commandes et s’empala lentement sur mon pieu. Au bout de quelques minutes, il s’acharna comme un damné à monter et descendre sur mon dard, dans son excitation parfois il s’en retirait entièrement ce qui provoqua des flops d’aspirations. Il finit par jouir sur mon torse, et comme assoiffé de sexe ne se calma pas pour autant. Le sexe mou, il continua à me branler avec sa rondelle. Les signes avant-coureurs de crispations, annonciateurs de ma jouissance imminente, le firent se relever. Il m’ôta la capote, me branla, tout en me l échant le gland. Un premier jet se projeta sur son front et dans ses cheveux, un deuxième suivi de deux autres atterrirent au fond de sa bouche et ne vire plus le jour qu’après digestion.

Le lendemain, il n’alla pas travaillé, on commanda chinois vers 16h, il passa un peignoir pour recevoir la commande et payé. Le reste du temps, nous étions nus, et à trois reprises je l’ai à nouveau sodomisé avec autant de tendresse que possible. Nous n’étions qu’alchimie. Arriva le dimanche midi, je lui offris le resto à mon hôtel, à la réception, une dizaine de messages m’attendaient, tous de Gina. La campagne était prolongée en Europe, et traversait l’atlantique vu son succès. Pas moyen de me débiner où que j’aille! Les cachets aux states étaient le triple d’en Europe, aussi elle me conseillait de signer au plus vite un nouveau contrat et des engagements dont le planning étaient déjà boucler. Je ne parvins pas à savourer mon repas, je tentais de réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie.

— Tu n’es plus le même depuis que tu as reçu tes messages à la réception.

— Mes vacances sont terminées, je vais devoir rentrer ou travailler ici.

— Tu fais quoi dans la vie?

— Je traîne dans les musées et abusent de la gentillesse des guides.

— T’es marrant. Sérieusement?

— Ben j’ai juste terminé mes études, j’ai fait quelques photos pour une marque de fringue, et la campagne semble me suivre où que j’aille.

— C’est plutôt cool.

— Oui, de quel droit me plaindre…

— Tu vas partir?

— Je n’en ai pas envie, je suis bien ici.

— On va se revoir?

— Si tu veux… (La mauvaise réponse, celle qui fait mal, qui ne veut rien dire, mais aux States on ne se soucie pas tellement de la prose)

— J’en ai très envie.

— On est à deux là, il me semble.

— Tu veux faire quoi?

— Une promenade, ça te dit?

Nous avons remonté toute l’avenue Smithsonians pour arriver devant la maison blanche. Nous avons parlé de tout et de rien, le touriste que j’étais encore ce soir là, se mêla aux autres touristes et je jouai le jeu des photos souvenirs. Ce qu’il y a de bien c’est qu’au Usa, pas besoin de demander à un badaud de vous prendre en photo ce sont les gens qui vous le demande. Pour son plus grand bonheur, nous eûmes droit à une foule de photos devant les différents monuments devant lesquels nous passions. Je pris les pauses habituelles en shooting, je fis des moues de rebelles… Et il me demanda de poser pour lui.

— Je suis en contrat et en exclu, tu devras attendre, dis-je en riant…

— Sérieux?

— Sérieux, si je tirais la tête tout à l’heure c’est que je fuyais l’Europe à cause d’une campagne de pub, et elle me rattrapera dès demain ici même.

— Hé ben, pour quel produit?

— Tu vois ton jeans, pas pour ce vieux modèle tout pourri, mais pour le nouveau modèle taille basse.

— Waw!

— J’crois pas non.

— On appelle un taxi et on rentre chez moi? Ça craint les hôtels, et ta chambre est pas trop top…

— J’ai un deal avec la dame à l’accueil, ma boîte me paye une suite, j’ai pris une de leurs chambres les moins chères, elle coûte la moitié du prix, on fait fifty-fifty avec la somme restante.

— Tu as besoin d’argent?

— On n’en a jamais assez dans la vie…

Je venais de réaliser qu’inconsciemment, je voulais devenir riche, je rechignais sur tout, mentalement j’avais déjà signé le contrat pour la campagne américaine, je voulais de l’argent, du pouvoir, être l’égal de Francis. Bien que le chemin serait encore long à parcourir, j’avais désormais un but.

— Heyp taxi!

Chez David, Dupont Circle.

— Quand tu auras fini ton contrat, tu voudras bien poser pour moi!

— T’es con, quand même, promets-moi, de ne pas les exposer avant un an et je suis ton modèle.

— Tu es un peu artiste comme ça.

— Ben vient voir au deuxième.

C’est vrai que jusque-là, j’avais vu le rez-de-chaussée du moins son salon, puis au premier, sa chambre. Je fus agréablement surpris, je m’attendais, à un capharnaüm de trucs modernes sans queue, ni tête, des sculptures à la wanesgame, des photographies de mecs à poils. Il n’en était rien, quelques vues plongeantes de façades de buildings, beaucoup d’immeubles début du siècle en briques, qui je l’appris plus tard étaient en fait le thème de son mémoire, et ce qui lui avait valu le poste de conservateur au National Gallery.

— Comme ça, tu es photographe!

— C’est de l’amateurisme, d’ailleurs, ce n’est pas ça qui paye mon loyer.

— Tu as l’air doué.

— Merci, j’ai une idée de photos pour toi. Que dirais-tu de réinterpréter, la liseuse de Vermeer.

— Si tu veux m’habiller en bonne femme du 16ème? Je t’arrête direct…

— Mais non, si on utilise la fenêtre de ma chambre comme fond, j’ai de grands rideaux qui font écho aux tapisseries brugeoises. Tu pourrais lire une lettre de profil à cette fenêtre pour parodier cette bourgeoise qui lisait une lettre.

— Si ça peut te faire plaisir, pourquoi pas…

Il arrangea la fenêtre pour qu’elle soit le plus similaire possible à celle de La Liseuse, ensuite il voulut continuer en parodiant la Lettre d’amour, le Billet, vive la fonction enclenchement automatique. Comme d’habitude, je me piquai au jeu, et l’ambiance fut bonne enfant. Alors qu’il cherchait une nouvelle pellicule, je fouillai un peu dans ses affaires. Il avait un tiroir à jouet pour adulte: godes, boules de geisha, huile de massage comestible, et un engin pour allonger les queues. Si le dernier me fit rire, les deux boules de geisha m’interloquaient, d’un diamètre de 7 cm, comment était-il possible de se mettre ça dans le fion. Quand il revint dans la pièce, je faisais rouler sur sa commode ses deux jouets.

— Tu arrives à te mettre ça?

Il devint rouge écarlate, bafouillait tellement que je ne compris quasi rien à ses explications.

— Fait pas le gêné, t’es majeur, je voudrais bien te voir à l’œuvre avec ça.

— C’est que je ne m’en suis jamais mis qu’une seule.

— Je t’aiderai pour la deuxième.

Il se déshabilla, s’assit sur son lit jambe écartée et prit dans le tiroir ouvert de sa table de nuit, la fameuse huile de massage comestible. Après s’en être enduit les mains, il souleva son bassin et se caressa son petit anneau encore tout serré. Bien vite, il s’introduit son majeur, fit quelques va-et-vient, pour avant d’introduire un deuxième doigt, laisser couler abondamment de l’huile sous ses couilles, afin de bien lubrifier son cul. Il s’allongea, et se doigta succinctement jusqu’à faire entrer quatre doigts. Il se mit à quatre pattes et tenta, mais en vain de s’introduire toute sa main.

Ce spectacle m’excita au plus haut point, je me déshabillai à mon tour et me branla dans le fauteuil, situer dans un coin de la pièce juste devant son lit. Il poussait de petits gémissements de chienne en chaleur, il prenait son pied rien qu’avec ses doigts, et je continuais le vice en lui disant qu’il était temps de faire joujou avec ses baballes. Sans aucun mal, la première boule rentra dans son anus, il l’expulsait, la sortait, la remettait bien au chaud, il la sortait de moitié, ses lèvres arrières s’ouvrant au maximum semblaient embrasser la boule.

Cette image m’excita tellement que je ne sus plus me retenir, je devais jouir, je me levai d’un bond du fauteuil, de ma main droite je poussais la boule de geisha dans son cul tandis que de ma main gauche, je l’obligeais à gober ma bite tout du long, l’obligeant à avaler le flux de sève débordant que toute la scène avait conduit à ébullition. Je ressortis de sa bouche, une queue demi-molle, pleine de bave, mais je n’en avais pas fini avec lui. Le spectacle m’avait hypnotisé, je voulais moi aussi jouer avec sa baballe, je la fis rentrer sortir, regardant de près le ballet de sa chair anal. Il haletait de plaisir, je rebanda bien vite, mais voulu voir les boules jumelles en lui, j’enfonçai donc avec précaution la seconde boule. Il se crispa, les traits de son visage se firent sévères, marquant de la douleur.

— Ça te fait mal?

— Yesss, God! -On arrête ?

— Essaie de la faire rentrer un peu.

— Les deux sœurs sont dans ton ptit cul.

— Tu crois franchement qu’il sera encore petit après pareil traitement?

— Je crois pas non…

— Tu crois que ce vit, pourrait les remplacer.

— Ce quoi?

— Ta queue en français de France…

— Mais certainement, regarde elle trépigne d’impatience.

Je tentai du mieux que je pus de le satisfaire, par chance, il jouit assez vite, car si son petit show, m’avait bien plus, ce que je préfère c’est un orifice dans lequel mon dard doit se frayer un chemin et pas un gouffre béant. Il faisait une de ses chaleurs que je le laissai ranger les vestiges du siège pour prendre le frais à la fenêtre et regarder les chalands. Un flash dans la pièce, et voilà ma nudité dorsale immortalisée sur la pellicule de son appareil. Je tire le fauteuil sur lequel je m’étais branlé devant la fenêtre, en prenant garde de ne pas me retourner, que mon beau ptit cul se retrouve sur le net ne devrait pas poser de problème, c’est dans l’air du temps, mais que mes parties génitales y soit aussi, et basta la carrière, je n’ai pas envie de retrouver Hakim sur un de ses tournages. Je m’y assois, me retourne finalement en prenant soin de cacher d’une main mon sexe, pour ensuite rabattre une de mes jambes, genoux contre torse.

— Je suis trop cher pour toi, pour un shooting nu.

Clic! Et un sourire bête d’immortaliser, un.

— Prends la pose du penseur de Rodin.

— Non pas envie.

Songeur, je tourne le fauteuil d’1/4 de tour, le mettant parallèle à la fenêtre. J’adosse ma tête contre le chambrant de la fenêtre, et il me matraque dans tous les sens avec son appareil. Un peu ébloui par les flashs, je finis par me lever, le saisi par la taille, le pousse et le fait tomber sur son lit. Là, il lâche son appareil, qui tombe dans les coussins, et je le saisis par les poignets, place ses mains au dessus de sa tête et l’embrasse fougueusement. Il me rend mon baiser, entoure ma taille de ses jambes et c’est sans aide que ma queue, retrouve l’entrée de son derrière si accueillant. L’homme est tout de même bien fait, sa paroi anale bien que dilatée s’était déjà resserrée, je mis un point d’honneur à la détendre à nouveau. Je commençai simplement à tenir à lui.

Le lendemain, il partit bosser au musée. Moi je flémardais chez lui. À mon lever, un petit déjeuner à la française m’attendait : croissants, jus d’orange, cacao, beurre et un mot dans lequel il me suppliait dans 5 langues de l’attendre chez lui, qu’il serait rentré pour 13h. Il était déjà 11h, je me mis un DVD après avoir bien profité de la cabine douche à jet massant et décidai de l’attendre.

— Excuse du retard, je suis passé chez le traiteur pour notre dîner.

— Tu comptes me gaver comme une oie, après un petit déjeuner pareil, là je n’ai plus faim.

— Ce sont des sushis, on les mangera ce soir, je les mets dans le frigo. Je n’ai pas trop faim non plus.

— Tu en es bien sur?

— C’est de toi que j’ai faim.

— Viens là que je t’embrasse et assieds-toi sur mes genoux.

— Il faut que j’aille à l’hôtel, prendre mes messages, et contacter Gina.

— Mais tu peux le faire d’ici, on peut te dire tes messages par tel et tu peux appeler qui tu veux d’ici.

— Allo, c’est l’Europe que j’appelle, pas le voisin.

— C’est pas grave, appel je te dis.

(Dialogue traduit de l’anglais vers le français ;-)

— Hotel Capitol Hill, bonjour.

— Bonjour, Sacha est-elle en service.

— C’est elle-même.

— Parfait, des messages pour la 308?

— Quinze.

— Je m’en doutais, tu peux me les lire?

— Je peux mieux faire et les résumés en un seul. Appelez Gina et donnez-lui votre nouvelle adresse, tonnerre de Dieu!

— Elle veut ma nouvelle adresse?

— Oui c’est ce qu’elle dit, oui et suivis de « tonnerre de Dieu ». Notre arrangement tient-il toujours?

— Oui je garde la chambre.

Je n’avais pas pris garde au fait que David écoutait la conversation, je le vis juste faire la moue au moment où je dis que je gardais la chambre, mais il ne se laissa pas abattre et pris le combiné.

— Pourriez-vous différer tous les appels de la 308 à ce numéro 343 44 …

— Mais certainement.

— Merci, bonne journée.

— Pourquoi tu as fait ça?

— Tu n’es pas bien ici?

— Tu aurais pu me demander mon avis avant.

— Trop tard c’est fait !

      — Je dois appeler mon manager, et la prévenir.

— Ok fais le !

— Gina?

— Come estai! Ce n’est pas trop tôt, tu fais déjà ta diva?

— Excuse-moi, j’avais besoin de vacances.

— Bon passons, tu as réfléchis.

— Oui, je suis ok.

— Bon je faxe à ton hôtel, ton emploi du temps, les dates de la tournée…

— Je suis devenu chanteur?

— C’est tout comme. En tout cas si tu respectes tous les engagements, tu seras à la tête d’un beau petit pactole, mais il te faudra voyager et garder la forme. Interdiction formelle de prendre une taille et dans ce pays de babouins, bonne chance.

— Ne t’inquiète pas pour ma ligne.

— Bon je te faxe tout ça.

— Attends deux sec.

Une main sur le combiné, je demande à David s’il a un fax, il me fait signe que oui. Je répète les chiffres qu’il me souffle.

— Ok, je vois, on ne s’embête pas chez les ricains. Demain repos toute la matinée, midi tapant une voiture viendra te chercher. Et explique bien ton contrat.

— Discrète la voiture s’il te plait.

— Noir pour faire incognito. Tu seras présenter au grand manitou, et participera au brunch VIP ou seul la presse et les peoples sont conviés, le lendemain, tu iras toujours avec le grand manitou à NY, donner le coup d’envoi de la campagne. Mauvaise nouvelle, ils n’ont pas voulu de Stef, ne t’étonne pas, elle est remplacée par une métisse avec qui tu devras faire le même show, on ne change rien au discours. Tu es rodé, je pense.

— J’espérais ne plus avoir à mentir Gina.

— Argent, money, dollars, … Lalala, pour le reste, le planning est clair, tu vas graviter autour de NY pendant un moment. Dans un mois, direction la Californie, et ensuite une tournée reprenant neuf autres états.

— Ok, c’est déjà ça, je ne vais pas devoir faire une campagne présidentielle dans chaque état.

— Bill, on se voit le 12, bye, bye… Et n’oublie pas d’expliquer ton contrat.

— Et voilà c’est reparti.

— Quoi ça? Le mensonge?

— Si jamais, tu lis une de mes interviews, ou en voit une, à partir du moment, ou je dis que j’ai toujours aimé la marque que je représente et bien tout ce qui suit est aussi faux.

— Je suppose que je comprendrai plus tard.

— Oui t’inquiète.

— Faut que je te précise un truc. Si tu veux qu’on continue à se voir, tu dois être discret. Tu connais l’adage pour vivre heureux vivons caché?

— Oui mais…

— Pas de mais, je dois garder ma chambre, c’est une couverture, je ne peux pas être vu dans un endroit « gay », je suis le boyfriend idéal.

— Tu l’es.

— Ne fais pas le malin.

— Relax, dès demain je fais mettre des stores. Et je te promets de ne pas appeler Oprah.

— Elle ne s’intéressera pas à moi, elle a d’autres chats à fouetter. Mais je suis sérieux, mon salaire en dépend. Si tu veux un mec qui te tienne par la main en rue et tout, on doit tout de suite cesser.

— Le peu que tu veux bien me donner me comble de joie.

— Aller petite geisha, je te laisse une copie de mon planning pour accorder nos violons, tu n’as pas besoin d’un colocataire des fois? Ça pourrait être une bonne couverture.

— Pas spécialement, la maison est cadeau de mon padré.

À ma moue étonnée et insistante, il tilta.

— Hannn d’accord, pas de problèmes, la chambre d’ami est à toi, sauf si tu en occupes le lit.

Voilà comment un flamand qui vient de quitter Bruxelles se retrouve à partager la vie d’un québécois vivant à DC. Ce n’était pas de l’amour, mais aux files des jours j’eus de plus en plus d’affection pour lui, disons que j’avais beaucoup d’estime pour lui. Aujourd’hui encore c’est un bon ami, un de ceux dont on évite de donner des nouvelles, par peur de lui faire de la peine, mais sur qui en cas de cafard, on peut compter. Le premier mois de cette colocation, j’allais de boutique en boutique, de soirée en soirée, parfois mon colocataire se joignait à la fête, ou moi je me joignais à son cercle d’amis, des artistes de toutes sortes, il y avait une styliste, quelques écrivains, des photographes, des peintres et quelques gosses de riches plus ou moins drôles qui tous devinrent vite des amis. En écrivant ces quelques lignes, je repense à Olga (*), une belle blonde lesbienne, la styliste de la bande, et à notre première rencontre. Je déjeunais avec David, elle nous rejoint dans la cuisine, sans sonner, sans prendre la peine de crier gare, en même temps elle avait la clé.

— Eh bien, je comprends maintenant, je m’attendais à te trouver en décomposition, manger par ton chat. Tu pourrais répondre au tél. au moins.

— Excuse-moi, j’ai été fort occupé.

— Pas à moi Dave.

— Excuse-le, c’est qu’en amoureux qui se respecte, nous nous sommes isolés du monde extérieur. On reprend seulement pieds.

— Mais c’est qu’il parle celui-ci.

— Mon précédent petit ami était mal entendant.

— Muet tu veux dire.

— Flav, Olga. Olga Flav.

— Je suis ravi de rencontrer enfin une amie de David.

— Qui te dit que je suis une amie?

— Il est fils unique et tu as la clé de chez lui, en revenant de la boulangerie, j’ai vérifié à deux fois si j’avais bien verrouillé la porte d’entrée.

— Bien vu l’aveugle. Je te préviens que si tu as un truc qui cloche, je le trouverais vite!

— Bien madame!

— Fou lui la paix.

Le nez dans mon bol de cacao. J’écoutais David répondre aux questions qu’elle me posait. Un peu agacé. Je les interrompis.

— Vous parlerez de moi, quand je ne serais plus là pour vous entendre. Olga, tu sembles tenir à ton pote, ce que tu dois savoir sur moi, que je suis européen, que je ne sais pas combien de temps je compte rester ici, que je vis dans le placard, que je suis quelqu’un d’instable, que ça doit faire deux ans que je n’ai plus d’adresse fixe. Pour le moment je suis bien avec ton pote et nous ne savons pas ou nous allons, donc n’imprime pas encore les faires parts.

— Je t’ai quand même à l’œil!

— Pas de soucis.

— Tient Dave, tu as vu la limo devant chez toi?

— Elle est noire?

— Oui, pourquoi!

— Ça doit être la voiture la plus discrète qu’a trouvée Gina pour moi.

Je mis ma veste en jeans, promo oblige, embrassa sur le front Dave, qui fut ravi de l’attention. Je serrai la main d’Olga, et lui proposa de se faire à trois un resto un de ses quatre, juste avant de filer, mais en descendant l’escalier je surpris quelques bribes de leurs conversations.

— Je me demande se que peut bien faire ce type dans la vie.

— Je ne sais pas trop Olga, il m’a parlé de mannequinat.

— Il a la gueule de l’emploi.

— Il a posé pour moi.

— Je peux voir?

— Je ne les ai pas encore tirées.

— Tu l’as déniché ou celui-là?

— Au musée.

— Tu l’aimes?

— J’en crève, car lui non…

En route pour la rencontre d’avec mon big boss, je méditai ses paroles. Je ne l’aimais pas d’amour, et si lui s’en rendait compte, je n’avais pas envie de le faire souffrir inutilement. Mais étais-je incapable d’aimer? J’en étais là dans mes réflexions, quand la vitre qui me séparait du chauffeur s’ouvrit.

— Bonjour Monsieur, j’aurais dû vous ouvrir la portière, mais vous êtes monter tellement vite.

— C’est que j’étais en retard.

— Je m’appelle Jack, je suis votre chauffeur pour le mois, j’ai votre emploi du temps, je vous conduirai partout et prévenu la veille, vous avez droit à tous les extras que vous désirez.

— Vous êtes marié Jack?

— Non monsieur.

— C’est dans le contrat.

— Qu’on ne me dise pas que l’esclavage n’existe plus.

— C’est bien payé.

— M’enquerrait plus que ça.

— Moi ce sera Flav pendant un mois.

— Pas de famille?

— Si, des parents, des frères, des neveux, des nièces, tous en Alaska.

— Je ne voulais pas être indiscret.

— Ça ne me dérange pas monsieur Flav.

— Flav tout court Jack. Avec un boulot pareil, la vie de famille doit en effet être difficile.

— À dire vrai, c’est seulement mon deuxième contrat d’exclusivité et comme je suis du genre volage, certainement pas le dernier…

— Vous êtes marrant Jack.

— Sérieusement, 10h, vous avez rendez-vous avec le grand patron. Quelqu’un à l’accueil va vous montrer le bâtiment, je ne sais pas si la visite sera longue vu votre retard. De là, briefing avec toute l’équipe de la campagne.

— Je sais déjà tout ça.

— Ce que vous ne savez pas, c’est qu’après le briefing, à la place du brunch, vous tournez le spot publicitaire avec les nouveaux mannequins.

— La soirée est annulée?

— Pas du tout. Avancée même. Du moins pour vous, vous devez répéter votre entrée, un petit show a été concocté par l’équipe.

— À Bruxelles, le tournage avait duré toute une journée.

— Désolé, je n’en sais pas plus. Comme tous se passent dans la même tour, je ne bougerai pas d’ici, je vous ramènerai donc après les festivités. Vous demanderez Jack au portier et je serai là en moins de deux minutes. Vous êtes arrivé.

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: David
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Lundi 7 juin 1 07 /06 /Juin 15:50

Hakim pornstar

 

Départ pour les USA

 

L’homme est ainsi bien fait, je pris le tram, restai debout tout le long du trajet, je présentai comme convenu la conférence, mais dix minutes après son commencement, je prétexte un mal de ventre pour rentrer. Inutile de prendre les transports en commun, à presque 22h ils sont bondés, les rues ne sont plus autant fréquentées par contre, en cas d’accident, il y aura toujours moyen de m’arranger et de longer les mûrs. Je parviens enfin au kot, crevé, je m’affale sur mon lit, écoutant quelques vieux tubes sur Radio Nostalgie. Mon gsm sonne, c’est Hakim.

— Salut bébé, la forme?

— Je crois que je n’arriverai plus jamais à marcher normalement.

— Mais si dans une heure ton petit trou seras comme neuf, je passe te prendre avec ma moto vers 22h, on ira manger des tapas et puis on sortira à la Résidence Palace.

— Pleins de mes connaissances seront là.

— Et alors tu as peur de t’afficher avec la couverture de Têtu de juin?

— Non du tout, plutôt peur que la couverture de têtu ne m’embrasses en direct live. J’ai aussi un contrat, tu sais, rien grand-chose à côté de toi, mais bon…

— T’inquiète je sais me tenir. On peut aller après dans un petit bar du centre-ville, y en a blinder, ou je passe même incognito.

— Ok, on verra. Je veux que tu m’apprennes à faire de la moto un de ses jours, en fait.

Troisième douche de la journée, il y a des jours comme ça! Et en effet, la sensation de vide se résorbe et je ne ressens plus de gêne. Direction le Résidence Palace. Gina m’attend à l’entrée, me présente, Pierre, Paul et Jacques et m’annonce une bonne nouvelle, elle va s’éclipser d’ici une heure. Et comme je suis fatigué ça tombe bien, je ne rentrerai pas tard.

— Promet moi bello de ne pas faire de bêtises.

— Promit maman.

— J’ai un message pour toi de tu sais qui!

— Non pas la peine, je m’en moque.

— Déjà et bien! Vient on va boire une coupe de champ. Comment est-il?

— Beau, viril, sexy, mais imprésentable en société…

— Tu m’inquiètes?

— C’est bien la première fois que je t’entends chuchoté.

— Mamamia, mais c’est que tu me fais peur. Pas de photos compromettantes. Tu te tiens à carreaux, ou je t’envoie à Calcutta soigner les lépreux à la moindre bêtise pour redorer ton image.

— Franchement, ça marche ce genre de conneries Gina? Car je ne crois pas qu’il y ait encore des lépreux…

— Maaa, je le sais, mais la moindre rumeur peut tout foutre en l’air. Alors le mauvais polaroid évite! Et oui avec les blondasses ça marche ce genre de discours. Elles ne savent même pas ou est Calcutta… Bon qui c’est?

— Ne t’inquiète pas, je ne crois pas que nous allons beaucoup nous fréquenter.

— Mais on dit toujours ça et après regarde ce diamant à mon doigt et voilà basta, tu es mariée.

— Que je te le dise à l’oreille, mais interdiction de me crier dessus.

— C’est si grave que ça?

— C’est une star du X.

— Mais si c’est une star bello! Une star de quoi?

— Oui, tu sais.

— Oui merci bien… Tu es un cochon!

— Si tu savais.

— Je vais te faire un emploi du temps, ne me parle pas de tes études, j’ai ton planning, je sais que tu y tiens, je vais combiner les deux. Il te faut faire quelques galas, madame de Fontfaye compte sur toi pour une affiche afin de sensibiliser les jeunes. Et ne discute pas, il faut que l’on te voit partout sur un maximum de clicher ou lui n’est pas. Mais à ce petit jeu, on ne tient qu’un an, à peine, je te préviens.

— Tu es un amour Gina.

— Je ne plaisante pas, un seul pied de travers et tout est foutu…

— Il est là-bas au bar!

— Lequel?

— Le blond en J-P Gautier?

— Non, le crâne rasé, en t-shirt blanc moulant avec les tatouages sur le bras.

— Et ben tu t’emmerde pas mon chéri. Et lui est … ?

— Oh que oui !

— Mamamia! Si les minotaures en sont, on se retrouvera toutes gouines, c’est moi qui te le dit!

— Je vais lui demander un autographe pour un ami à moi, et lui dire que tu l’attends au Disco Bar, c’est fréquenté uniquement par des anonymes. Tant que vous ne montez pas sur le bar pour la bagatelle, ça devrait aller....

Trente minutes plus tard au Disco Bar:

— Je pensais que tu ne viendrais pas.

— Ça faisait style policier, j’ai donc attendu quelques minutes pour pas gâcher la couverture!

— Impec! Mister Bond.

— Alors raconte. Comme je te disais j’ai un contrat, je suis l’image de la nouvelle collection L, et j’ai déjà un contrat de trois ans. Ils peuvent le casser quand ils veulent. Et je suis sensé être le parfait petit copain de la gentille midinette.

— Et je suis le Yéti de la bite.

— T’es drôle en plus…

— Tu ne veux plus qu’on se voit.

— J’ai pas dit ça, faut juste éviter, le Résidence et les autres endroits de ce genre. Et pour me peloter, de l’intimité c’est préférable.

— Si tu ne veux plus me fréquenter à cause de ce que je fais pour gagner ma vie, je comprendrais, je suis pas complètement stupide.

— Hakim, je ne voulais pas te blesser, mais j’ai aussi besoin de gagner ma vie, pour financer mes études…

(Le menteur, papa envoie chaque mois un chèque, mais les extras depuis que j’avais renoué grâce à Francis à un certain train de vie, je ne savais plus m’en passer.)

— Jamais un mec, ne m’avait autant excité, j’en pince même pour toi!

— Waw…

— Ne dit rien, ça vaut mieux, allons à l’hôtel bébé, j’ai envie de toi.

Une fois en rue, nous marchons côte à côte, il avait garé sa moto, au bout de la rue, il me tend son casque, et on ne dit plus un mot jusque son hôtel. Ses mots résonnent encore dans ma tête, mon métier te dérange sans doute, je n’y avais jamais prêté attention, si il m’était venu à l’esprit de faire mon coming out du temps ou j’étais avec Francis tant j’en étais dingue, autant ici, je me voyais mal, présenter à mes proches, un franco-algérien, tatoué et star du X. C’est que tous les ancêtres se retourneraient dans la chapelle qui leur sert de caveau, bien vite rejoint par tous mes proches victimes d’un infarctus. Et si sur le plan sexuel, on s’accordait bien, bien qu’il m’ait fait une petite déclaration, je n’en étais pas In Love. Et devoir partager son mec, avec d’autres mecs aussi bien gauler même si c’est pour le boulot, ce n’est vraiment pas, l’idée que je me fais du couple… Dans quelle galère t’es-tu mis mon ptit Flav…

— Tu as envie de quoi là?

— Tu as encore, ta tenue de la cover?

— Ouaip, je reviens…

Quelques minutes plus tard, exit les interrogations, ma libido reprend le dessus.

— T’es vraiment trop sexe, dans cette tenue… J’aimerais être aussi bien foutu que toi un jour, mais je suis trop fainéant et pas fan des salles de sports, dis-je tout en me dessapant. Fais-moi le show, que tu avais fait à la démence en exclu.

— Tout ce que tu veux bébé…

Et il se trémousse, se caresse, marche à quatre pattes dans la chambre, se plaque contre un mur tout en malaxant son slibard. Me fait des clins d’œil et des jeux de langues explicites. Je suis nu dans un fauteuil de la suite, en train de me branler, comme des tas de mecs le font derrière leurs écrans en matant ses films sauf que moi je l’ai en live.

— Si je savais siffler, je te sifflerais, maintenant je préfèrerais l’Hakim 100% passif dont j’ai l’exclusivité.

— Mon cul n’attend que ta queue, bébé…

— Je vais te la mettre bien profond comme t’aimes. Mais avant, un cul pareil faut le préparer, je vais te le bouffer, et il est génial ce string, je devrais même pas te l’enlever, et tu m’excites tellement là-dedans.

— Oui vient, occupe-toi de moi.

Il y a des situations, dans lesquelles on s’adapte assez facilement, à mon plus grand étonnement, je pouvais être aussi salace que lui, en étant des plus policé le jour. Ce que je ne me fis pas prier, je profitais à fond de nos parties de jambes en l’air, je le plaquai sur le lit, il tomba à plat ventre et j’eut une vue imprenable sur ce dos en V, et tous ses muscles fessiers, je le tirai au bord du lit, ses jambes dépassant du lit, sa croupe à hauteur du matelas, et à genoux sur la moquette, je commençai par lui mordiller les fesses pour vite arriver à sa rondelle que de ma langue de plus en plus experte je dilatai. Au bout de quelques minutes de ce traitement, il se mit à quatre pattes sur le lit, me suppliant de le prendre. J’allai mettre une capote quand il me dit:

— Je suis clean, je fais régulièrement des tests, tu sais, et je n’ai jamais de rapport non protégé pour le boulot. J’ai tellement envie de sentir ton foutre chaud m’envahir.

— Je n’ai jamais fait de test, et avant toi, j’étais en couple, et nous ne nous sommes pas toujours protégés.

— OK, ce sera pas pour ce soir alors, mais dès demain tu vas faire le test, j’ai tellement envie de toi. Et tu as dit, avant toi!

Muni de mon préservatif, je lui dis de se taire, je le pénétrai sans ménagement, et il ne s’en plaint même pas, il allait encore dire quelques choses, mais je ne lui laissai pas l’occasion, je le forçai à se mettre à plat ventre, continuant mon va-et-vient en son fondement tout en maintenant sa tête dans les oreillers afin d’étouffer le moindre de ses cris, la moindre de ses paroles surtout. Je finis par jouir dans la capote, et stupéfait par mes actes, je restai en lui. Libérant sa tête de mon emprise, il tourna son beau visage au menton carré des plus virils, pour dire quelques mots de contentement.

— Jamais je n’ai été baisé comme ça, pfiouu… T’es un dingue.

Conscient qu’il pouvait me foutre au tapis comme il le voulait quand il le voulait, toujours délicat avec moi, bien que fort et plein de muscles, j’en arrivai à la conclusion que ma star du X, j’y tenais bel et bien, même si je faisais tout pour ne pas le croire.

— Sorry, ça t’a plu quand même?

— J’en ai maculé tout mon costume de scène.

Je l’embrassai dans le coup, comme toute marque d’affection, je ne pouvais lui dire je t’aime, ce n’était pas de l’amour, bien que je veule me persuader du contraire, un certain Francis me manquait par moment encore énormément.

— Je file Hakim, demain matin j’ai un shooting.

— Tu ne passes pas la nuit avec moi?

— Allez d’accord, mais on dort et rien d’autre!

— Promis.

— Va te laver l’entre jambes c’est tout poisseux.

— À vos ordres maître…

Quand il revint, j’étais déjà sous les draps, il se colla à moi et m’enlaça, protégé d’entre ses bras, au creux d’une masse de plus de nonante kilos, alors qu’il venait de littéralement se faire défoncer, je m’endormis le cerveau torturé, mais vidé.


Le lendemain matin au shooting:

— Bello, bello, te voilà enfin, bon je te briffe, tu te souviens que j’avais dit que j’avais un message pour toi?

— Oui?

— Bon l’idée c’est que à tout age, on doit se sentir concerner par l’humanitaire. Madame de Fontfaye, a donc choisit dans ses proches et connaissances des hommes de tout âge, de 15 à 55 ans… et son fils chéri est de la partie.

— Voilà, le message c’était que si tu ne voulais pas être sur le même cliché il envoyait à sa place un de ses employés.

— Ça m’est égal Gina, on est pro ou pas?

— SIiiii, tu es génial, tu iras loin! Alors, il y a une photo avec des casques de chantier en train de construire une hutte pour les malheureux. Une autre en train de construire un puit, style mister t-shirt mouillé, une autre en habit civil, à la Wall Street, homme d’affaires etceteri, etcetera. C’est compris?

— Oui.

— Et surtout soit naturel et souriant, aujourd’hui on fait dans l’humanitaire, déjà que se n’est pas drôle, si en plus vous faites vos stars, hihihi. Allez va te changer. Messieurs veuillez vous mettre, par ordre d’âge, en fait l’ordre correspond aux numéros de vos tringles.

C’est après ses quelques mots de l’assistante que je le revis pour la première fois depuis notre séparation. Mon cœur se mit à battre la chamade, tellement fort que sur le moment j’eus peur qu’il puisse l’entendre.

— Flav, tu vas bien.

— Super, tu dois te tromper, tu dois sans doute être après monsieur.

— Sympas!

— On sourit, numéro 3, on regarde devant soi. Numéro 1, le casque sur le côté,… Numéro 3, regardez devant vous… Parfait Flav, on voit que tu as ça dans le sang.

— Prend exemple numéro 3. ~ Seconde tenue, on se dépêche, on va rendre service à madame Fontfaye et la faire un peu plus hot que prévu. On n’en récoltera que plus de dons. Flav tu prend un sceau et tu asperges deux de tes amis. Numéro un, tu mettras tes mains, dans la peinture brune, ça simulera la terre et tu les imprimeras sur numéro trois, tandis que numéro 4, met sa main sur l’épaule de 3. Go!

Inutile de préciser que le premier seau d’eau fut pour la frimousse de numéro 3, alors que le second fut pour le t-shirt blanc de numéro 1. Les cheveux dégoulinant, les traces de peintures et le dernier modèle qui lui fait l’accolade en se marrant, un zéro pour Flav. La dernière prise est sans importance, mon Francis ayant retrouvé de sa superbe en costard cravate, bien décidé à empêcher la diffusion de la photo précédente toute à son désavantage.

Dans les coulisses, je parle un peu avec le minet de 15 ans qui faisait office de numéro 1, il me demande des conseils, je lui sors les trucs bateaux style, reste toi-même, etcetera,… Il me remercie, s’en va, je suis le dernier à devoir me changer, une occasion que Francis ne laisse pas passer. Direct il fonce sur moi et m’attrape par les poignets.

— Tu t’es bien amusé!

— Une fois de plus, tu me fais mal.

Je frotte mes poignets endoloris, et je réponds du tac au tac.

— Oui je me suis bien amusé, oui tu es une brute et un nul, et oui je n’ai plus rien à te dire.

— Viens souper à la maison.

— Non!

— S’il te plait.

— Non!

— Tu ne vas quasi plus chez toi non plus.

— Tu me surveilles.

— Je pourrais te faire suivre.

— Et je pourrai te poursuivre en justice.

— Madame de Fontfaye, vous êtes en retard!

— Juste mon petit, une affaire de la plus haute importance, pour une autre association dont je suis co-présidente.

— Maman, j’allais justement proposer à Flavien de partager notre souper.

— Excellente idée.

— Je dois refuser l’invitation, demain matin je dois me lever tôt et…

— Taratata, souper, vous devez souper non, allons dont, nous ne traînerons pas inutilement à table, à ce soir Flavien, d’ailleurs j’ai des nouvelles de votre grand-mère.

— Tu ne t’en tireras pas comme ça! Si je viens, c’est pour ta mère. Je ne suis pas un jouet, que l’on prend et jette à sa guise.

Bien que fier de ma répartie, je n’en menais pas large, il me manquait, je l’aimais toujours tout en le détestant autant.

Tout au long du repas, je ne fis que discuter avec sa mère, par sms, je demandais à Hakim de venir me chercher à 22h. Afin de ne pas tomber dans son piège et de passer la nuit en sa compagnie. Avec une seule idée, en tête le faire crever de jalousie, le faire souffrir un peu, lui rendant un peu la monnaie de sa pièce. Quand sa mère se décida à nous laisser, il était 22h, je sortis sur le perron, suivis de près par lui.

— Excuse-moi.

— T’excusez de quoi? Et on ne t’a pas appris à t’excuser d’où tu viens.

— Je suis navré, j’ai déconné.

— Il faut en faite dire: Veuillez accepter mes excuses? Je ne les accepte pas de toute façon. C’est juste pour la forme, pour qu’à l’avenir si jamais tu croises du beau monde, tu saches quoi dire…

— Que tu es perfide!

— Je le suis peut-être à ton encontre, mais moi au moins je ne suis pas un mufle qui croit que tout lui est dû.

— Viens rentrons parler au calme. C’est trop bête d’en…

— C’est que j’attends quelqu’un…

— Qui ça?!

— Un type, et n’essaie pas d’à nouveau me faire mal, car je crois que lui te fracassera sans aucun mal.

— Je t’ai juste serré une ou deux fois les poignets.

— C’est déjà bien assez, et je peux toujours te rappeler l’épisode du parc au cas ou.

Et là tel Zorro sur son destrier, Hakim sur sa moto…

— Tu fais dans les armoires à glace maintenant?

— Rigole, tu n’imagines pas le pied que je prends avec lui.

— Prends soin de toi!

— Adieu Francis.

J’aurais dû crier victoire, des sanglots dans la voix dans sa dernière réplique, un regard triste de sous-entendu, et un non-retour de ma part. Et pourtant, je ne me sentais pas plus léger, pas victorieux pour un sou, juste nostalgique. Je mis à l’habitude le casque d’Hakim, je lui enlaçais la taille à son grand contentement.

— Tu veux faire quoi?

— Tu m’apprends à conduire ton bolide?

— Tu connais un endroit calme dans ce quartier de bourges?

— C’est mon quartier depuis quatre ans. Là-bas, au rond-point prend sur la gauche c’est un bois peu fréquenté.

— Il fait vert, dans ton quartier.

— Watermael-Boitsfort, c’est Bruxelles sans ses inconvénients de ville.

Après quelques heures d’apprentissage, alors que j’avais l’impression d’avoir fait de la moto toute ma vie, il était près d’une heure du matin.

— Je t’emmène dans ma piaule pour la fin de la nuit.

— Super.

— Mais pas de bruit, ne réveille pas toute la maison, conclus-je par un clin d’œil.

Une fois rendu à bon port, on se déshabilla, et rien qu’à la vue de son corps dénudé, j’avais envie de lui. Il eu la bonne idée de me faire une fellation d’enfer, à même le parquet, mon vieux ressors grinçant au moindre mouvement, n’eut pas à subir nos ébats. Alors que j’aurais eu besoin d’être blotti dans des bras protecteurs comme je l’aime, c’est moi qui ai mis mon bras par-dessus son corps lui donnant une once d’amour dont il quête le moindre indice. Nos vies sont restées étroitement liées pendant six mois, on se retrouvait régulièrement chez l’un et l’autre, le plus souvent, chez lui pour des raisons pratiques évidentes. On va dire qu’en moyenne, on passait trois ou quatre nuits ensemble par semaine. Jusqu’au jour ou l’Amérique voulus de lui, du moins un grand label du X, il me demanda incrédule:

— Que dois-je faire de cette proposition?

— Toi aussi tu vas me manquer, saisit ta chance, comme dit Tom, c’est ta consécration!

— Je penserai souvent à toi, tu sais!

— Peut-être, peut-être pas…

— J’en suis certain, tu es une des meilleures choses qui me soit arrivé, tu ne m’as jamais critiqué, pris pour une sous merde, remis en cause mon métier, car s’en est un, déjà ça, ce fut formidable!

— Tu es un mec bien. Quand dois-tu partir?

— Demain, j’ai un vol à 17h.

— Mince, je ne serai même pas là pour t’accompagner, je tourne le spot publicitaire de la seconde campagne.

— C’est mieux, j’ai pas envie que tu me voies chialer.

C’était notre dernière nuit, et nous n’avons rien fait, nous sommes restés habillés sur son lit de chambre d’hôtel, juste enlacé.

Au petit matin, je partis au studio, et je fus emporté par l’excitation d’un tournage publicitaire qui finit vers 22h, je ne pensais même plus à Hakim à 17h. Il était déjà loin. Pendant le repas, j’entendis des gars dire qu’ils finiraient la nuit à la démence, et les deux minutes qui suivirent ne furent que pour toi Hakim. Je me mirais après transformation dans le miroir, les séances de banc solaire avaient fait leur effet, j’étais basané, les poils de bras et jambes dorés, j’avais le crâne rasé, nouvelle mode, exit la coiffe en pagaille de l’étudiant négligé, qui se bat tous les matins pour lui donné un aspect négligé. Crevé, je rentre au kot, demain 5h séance photo, pour les affiches qui iront de pair avec la campagne publicitaire. J’étais le centre de cette campagne, toujours torse nu, une imitation de plaque militaire autour du coup, en jeans bien évidement, mais cette année là, une première pour la marque, une taille basse, d’où sortait un slip américain au motif écossais rouge. Un modèle mixte qui fit fureur tout comme la pub. Si pour les premières photos, ma vie n’avait pas changée avec cette édition là, il en fut tout autrement, pas un magazine ne fit sans les publier, je fus reçu sur les plateaux télévisés en compagnie de mon acolyte féminine, le meilleur souvenir le plateau de Laurent Ruquier et de Thierry Hardison, ou après le montage, il ne restait plus que la minute trente payée par la marque. Plus possible d’aller dans un endroit sans être repéré, excepté à l’unif ou là, on me foutait la paix et encore les regards ne trompaient pas, j’étais le mec de la pub… Je présentais mon mémoire, acceptait d’être sur l’affiche du bal de la section, mon diplôme en main, je partis pour les USA sur le conseil de Gina, dans un mois, les affiches auront disparu et avec elle la curiosité des gens, et à ton retour, tu reprendras une vie normale. Je faillis rejoindre Hakim, mais j’avais opté pour la Virginie et lui la Californie et puis j’étais sans nouvelle. Curieusement alors que j’étais accosté par une foule de gens, à cette période de ma vie, je ne me suis jamais autant senti seul. Je visitai New York pendant une semaine environ, et lassé, je partis pour Washington. J’ai d’emblée aimé cette ville, je passais mon temps dans tous les musées du Smithsonian. Principalement dans le national galerie of Washington. Après avoir étudié des années durant les primitifs flamands, voir de visu leurs œuvres, je ne m’en lassais pas. Au bout de quinze jours, je connaissais les vigiles des salles de Rubens et de Vermeer. Il m’arrivait même de faire le guide en expliquant à des touristes certaines œuvres que sans mon intervention, il n’aurait même pas vue. Beaucoup de gens dans le musé parlait le français, les vigiles natifs de Louisiane et quelques guides, je me fis vite des amis.

 

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Hakim - Communauté : Roman gay Rose
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Vendredi 4 juin 5 04 /06 /Juin 01:37

Hakim: première partie

 La suite des aventures de Flav & Francis… sans Francis

Le repas fut atrocement long, madame de Fontfaye sa mère voulu des nouvelles de toute ma famille, ainsi que de celle des Destrée (famille de mon amie). Elle raconta divers réceptions et cocktails auxquelles elle avait pris part dans ma famille du temps où l’on savait encore sauver les apparences. Car depuis la maison de famille n’est plus l’ombre d’elle-même, en été des touristes de tous poils arpentent nos tapis et scrutent de leurs yeux nos meubles, notre intérieur, des pièces dans lesquels nous ne nous rendons même plus, les cordes du parcours de la visite nous donnant l’impression de faire partie des antiquités. Chaque année une propriété est vendue pour réparer quelque chose, toitures, gouttières, stucs des plafonds, rénovation de portraits et j’en passe. Bref grandeur et décadence, fin d’une famille qui n’a pas su à temps se reconvertir. Et du coup un bagage que je porte sans trop me vanter. Tout au long du repas, j’imaginais la croupe de mon mec offerte sur son lit et je n’avais plus qu’une seule envie, n’être qu’à deux pour ne former qu’un…

Le repas enfin terminé, chacun regagne sa chambre. J’attends une dizaine de minutes à peine avant de le rejoindre dans la sienne. Contrairement à mes envies, il est là, à regarder par la fenêtre, toujours vêtu d’un Armani sombre à vous damner un saint. Je fais quelques pas, il ne se retourne pas, il est surtout soucieux à voir les deux traits d’union que forment ses sourcils.

— Tu aurais pu me dire qui tu étais vraiment!

— Quelle importance?

— Tu aurais des seins à la place des pecs, tu serais l’épouse idéale aux yeux de ma mère.

— Peut-être mais je ne te ferais pas autant bander.

— Bête type, il n’empêche que tu t’es bien foutu de moi.

— Je… Quoi?! Je n’ai jamais fait le rapprochement entre toi et ta mère, je ne vous ai jamais vu ensemble et toi, avant de me réveiller chez toi, je ne t’avais jamais vu…

C’est à cet instant qu’il fit volte-face, se mit face à moi après deux ou trois grandes enjambées, m’attrapa par les poignets violemment les serrant fortement, m’obligeant à me mettre à genoux devant lui tout en m’invectivant.

— Je ne tolérerai pas que l’on se moque de moi… Les gens chez qui tu vis ici à Bruxelles, qui sont-ils? Tes autres grands-parents peut-être? Tu…

— Mais lâche-moi à la fin, je peux tout t’expliquer… Tu me fais mal.

— Parle, mais ne te joue pas de moi!

Je ne sais pas à partir de quel moment j’avais décidé de rompre, quand j’ai cru qu’il me romprait les poignets sans doute, quand il me cria dessus, jamais personne ne m’avait agressé verbalement de la sorte, et bien que désargenté, j’avais encore beaucoup trop de valeur dont j’étais et je suis toujours aussi fier. J’étais sous le choc, je ne me souviens plus de tout ce qui a pu se dire.

— Je te le répète, je n’ai jamais fait de rapprochement entre toi et ta mère. Il y a plus d’un âne qui s’appelle Martin, c’est bien connu. Tu voulais que je te parle de quoi, d’une famille en déroute, d’une grand-mère qui s’acharne à maintenir une bicoque debout, je suis moi, point barre, je fais des études que j’aime, pour plus de facilité, je loue un kot (chambre d’étudiant belge) chez une cousine éloignée à ma grand-mère. Je vis ma vie en faisant des allers-retours entre Bruxelles et chez ma grand-mère, comme n’importe quel étudiant retournerait dans sa famille pour les vacances.

— C’est tout de même une des plus grandes bicoques, comme tu dis, de Flandres…

— Tu peux parler toi, et puis nous nous vivons à quinze dedans afin de la garder! Pas comme toi qui claques son fric dans n’importe quoi…

— Nous y voilà, l’argent!

— Stop, ne dis rien, j’ai compris où tu veux en venir, si tu crois que…

— Parfaitement! C’est le fric qui t’attire, tu joues bien la comédie Barbara Cartland…

— Tu me déçois profondément Francis, demain soir, j’ai promis à ta mère que nous irions à quatre au théâtre de la Monnaie puis à son gala de bienfaisance. Je tiens toujours parole mais après cela, tu ne me verras plus jamais, crois moi, d’ailleurs je ne passerai pas la nuit ici !

— Ne claque pas la porte en sortant surtout.

— Tu lis trop de roman de gare, Francis!

Réplique sans aucune vérité, que je voulais juste cinglante. Bref, voilà comment mon petit cœur finit par ne plus battre, il n’y avait plus de Flav et de Francis. J’étais enfin amoureux et mon beau prince prit peur pour son portefeuille. Je tenus mon engagement, nous allâmes tous les quatre voir un ballet de Béjart et ensuite au gala, je parvins même à parler avec lui, comme si de rien n’était afin de ne pas perdre la face. Les leçons de conduites et de conversations apprises en leurs temps me servirent enfin. Je connus grâce à lui l’amour et je lui dois aussi cette autre rencontre, d’un tout autre genre, qui me fit changer de vie radicalement et qui me permit sans doute de ne pas me morfondre sur la désillusion de notre rupture: «Gina».

— Heyyyy, bello, comme estai?

— Bien merci et vous Gina.

— Je n’aime pas cette note, je ne suis pas ta mère, et je ne veux pas que les gens puissent le croire, alors entre-nous que du "tu" ou je te tue! Hahaha!

— Pas de problème.

— Quoi de neuf, Bello, je lis sur ton visage du changement, tu as quelque chose de triste dans le regard que tu n’avais pas. Non, il n’a pas osé?

— Heu, je ne vois pas…

— Chut chut chut, ne dis rien, cette lueur triste dans le regard te rend encore plus irrésistible, si tu cherches du boulot, viens me voir demain à la boutique.

— Je ne cherche pas de boulot, je suis en train d’écrire ma thèse.

— Pourquoi faire, tu es fait pour ce monde de strass… Ha les photographes sont là, vient qu’on me croit un nouvel amant des plus sexy.

Ce fut surtout elle qui m’escorta jusqu’au paparazzi en tout genre, ils scandaient son nom et elle prenait la pose.

— Mais sourit Flavien, bon sang!

J’étais ailleurs, je souris pour lui faire plaisir, mais sans trop de conviction, sans m’en rendre compte, je ne souriais que de la gauche, d’un sourire cynique et hautain, c’est ce qu’en dit en tout cas, une grande griffe de jeans que je n’ai jamais su aimer.

Le lendemain, j’avais rassemblé toutes mes affaires de chez Francis et j’étais de retour au kot. Pas envie d’aller en cours, j’arpentais les rues de Bruxelles, faisant du lèche-vitrine, pour dire de faire quelque chose. Mes pieds me conduisirent au Sablon où sur un coup de tête, je me rendis à la boutique de Gina, espérant qu’elle me fasse rire par son exubérance.

— Bonjour jeune homme, je peux vous aider?

— Je viens voir Gina, elle m’a dit de passer.

— Madame n’est pas là, je suis désolé.

— Temps pis, je repasserai.

Une autre vendeuse arriva en courant alors que je sortais de la boutique, elle tenait un magazine en main, qu’elle montra à mon interlocuteur. Moi sur un coup de tête, je me dirigeais vers le mont des arts, ou je comptais flâner dans un des musés. À mi-chemin, la vendeuse au magazine me rattrapa, me demandant de revenir à la boutique, Gina était là.

— Je suis désolé monsieur, vous savez, il y a tellement de jeunes qui demandent après Gina.

— Pas de problèmes, je peux la voir maintenant?

— Bien entendu, suivez-moi.

— Pas la peine, je connais le chemin.

J’allai au hasard dans un salon privé, et par chance elle s’y trouvait.

— Mamamia! Cachottier, je n’ai plus été autant matraquée dans la presse depuis des années.

— Un Biamonts, quand je pense que je voulais te faire travailler comme vendeur ici. Et toi tu ne dis rien, je suis toujours étudiant blabla… Tu caches bien ton jeu.

— Je ne comprends pas?

— Viens voir et assieds-toi là. Tu es dans tous les magazines et beaucoup se demandent qui tu es, ils hésitent entre mon nouvel amant ou un de mes nouveaux poulains. Ils hésitent toujours mais bon, ça fait plus vendre l’amant. Un magazine par contre sait qui tu es! Et dès demain, tu referas la une grâce à eux. Et là, elle me tend le nouveau Point de vue, le magazine favori de ma grand-mère et de tout le gratin des vieilles familles. On y voit une photo où à mon bras se tient madame de Fontfaye, la photo est coupée et on ne voit pas son fils qui lui donne l’autre bras. Même si sur le coup, ça me contente, ça me fait malgré tout un peu mal aussi, mais je n’ai pas le temps de rêvasser que Gina continue.

— Tu n’as pas posé qu’en ma compagnie, mais c’est tant mieux! Voici trois propositions de campagne. Moi je te conseille les jeans, leurs photos font un malheur et tu colles au personnage. Ils veulent que tu refasses la même moue que sur les clichés en ma compagnie et pas celui avec la douairière.

— Moi, faire des photos, mais je n’ai pas la taille voyons!

— Je sais, je sais, mais pour eux, leur cible se sont les ados, et tu es quand même plus grand que les ados.

— J’aime pas cette marque…

— Ne fait pas le difficile, on commence par exciter les jeunes filles pleines de boutons, ensuite les homosexuels et ensuite on vise plus haut. Ça va être marrant, laisse-toi faire et tu seras plein aux as.

Et voilà comment par hasard, on se retrouve nu avec pour seul vêtement un jeans en compagnie de trois autres gars vêtus de la même façon. Photo de dos, descendez le jeans qu’on devine la naissance de votre fessier. Ouvrez un bouton, plus de lumière, voilà, bien, on sourit, mais pas de trop, fermez les yeux, un clin d’œil, parfait les gars. Allez on remonte bien haut le pantalon et on ouvre deux boutons cette fois… On tire la moue, on est fâché… On sourit… Etcetera.

Le résultat, vous êtes torse nu en jeans, vous faites le king sur tous les arrêts de bus, et bien que pas bronzé, vous semblez revenir d’Ibiza. Du coup, personne ne vous reconnaît dans la rue. Vive les retouches photos… La séance photo finie, Gina devait coacher quelques filles et mecs pour d’autres campagnes, comme on devait manger un bout ensemble ensuite, elle me dit de l’attendre et de visiter le studio.

La surprise c’est le mec qui fait un mètre nonante (NDLR: 1m90), bodybuildé, tatoué sur la cuisse, et dans le dos avec des tribales Polynésiens. Un véritable dieu du stade à la sauce un peu beur. Il a pour tout vêtement un string made in USA blanc. Je suis littéralement hypnotisé, je pensais que ce genre de gus n’existait qu’au USA dans des films pour adulte. La réaction dans mon nouveau jeans ne se fit pas attendre, je bandais comme un âne. Au lieu de tenter de dissimuler cette bosse plus que visible, je matais sans vergogne cet animal sexuel vivant, il transpirait le sexe. La séance photo terminée, je restais toujours planté là, et il vint à moi. Les photographes et assistants démontaient l’installation et il me taillait une bavette.

— Ça t’a plu?

— Pas mal…

— Hakim et toi?

— Flavien.

— Enchanté, je vais m’habiller, ça te dit un café après?

— Non, j’en bois jamais.

— Dommage.

— Je peux prendre un coca en même temps.

— Viens dans ma loge, y en a et même d’autres trucs qui pourraient te plaire.

— Ok, tu posais pourquoi?

— Le magazine Têtu, la cover.

— Cool.

— Et toi?

— Pour des futals…

J’étais dans sa loge et sans m’en rendre compte, je le mate en train d’enlever son petit string blanc.

— Waw le Q…

— Il te fait envie?

Et il s’appuie sur une chaise pour mieux se cambrer et bien me montrer sa raie toute lisse, je peux voir ses grosses couilles qui pendent entre ses jambes.

— Je veux…

— Défonce le, alors. Te gêne pas…

Je n’avais toujours pour seul vêtement qu’un jeans, avec le premier bouton d’ouvert, il ne me fallut pas longtemps pour tous les ouvrir et me jeter la figure la première entre ses deux beaux lobes, bien musclés, ronds à souhait. Je lui bouffais la rondelle comme jamais je ne l’avais fait auparavant et ça devait lui plaire vu le dodelinement de sa croupe et les râles de plaisirs qu’il faisait.

— J’ai des capotes dans mon sac, défonce-moi comme personne, j’en ai trop envie.

Son langage cru m’excita encore plus et je farfouillais dans son sac de sport, finis par trouver les condoms, tandis que lui était en train de se doigter. Comment un mec aussi viril et bien foutu peut être aussi soumis, je n’en reviens toujours pas. Il dut plier les genoux pour que mon mètre septante-deux (NDLR: 1m72) s’accorde avec son mètre nonante. Et c’est d’un coup de reins que je le pénétrai sans ménagement, pendant que lui n’arrêtait pas de gémir de plaisir et de dire des injures qui excitèrent d’avantages mes oreilles chastes.

— Ouais bébé, vas-y, défonce ma chatte, mets-la moi bien profond ta bite, c’est trop bon, baise-moi comme une pute…

Et j’en passe des meilleures… Je ne mis pas longtemps avant de remplir la capote, pour se faire je m’étais accroché à ses hanches et je ne bougeais pas.

— Désolé, t’es trop bandant.

— Toi aussi bébé et bien monté en plus pour un blanc…

— Arrête ton char, les Magrébins ne sont pas tous bien foutus. Mais je suis vraiment désolé d’avoir joui aussi vite, tu n’as même pas joui, on remet ça si tu veux?

— Y a longtemps que j’ai joui men. Et comme tu me limais comme un pro, j’ai pris mon pied par le cul. Mais ce soir je suis dispo, je te paye le resto.

— Désolé, pas que je ne mange pas mais j’ai déjà promis à Gina, mon agent, de l’accompagner.

— Je fais une promo ce soir dans une boîte, ça te dit? Je passe te prendre après ton repas.

— Ouais pourquoi pas…

 

Un échange de numéro plus tard, je rejoins Gina, et je vous épargne les détails du repas en sa compagnie, bien que fort sympas, en résumé ça donne un second contrat pour les jeans avec un nouveau look, style crâne rasé, et la promesse de rentrée d’argent. Si pour vivre sans soucis, je dois perdre quelques mèches, je me dis pourquoi pas… Et je signe.

J’attends donc le bel Hakim devant un des restos de la capitale, j’arpente la rue en quête d’une bagnole au hasard et me détourne même de la limousine qui passe à ce moment dans la rue. Grosse erreur, Hakim en sort, veste Scott kaki, marcel blanc en dessous et un jeans plus que moulant, style l’incroyable Hulk au moment où ses vêtements explosent.

— Tu montes, je suis déjà en retard. Je dois faire trois shows de 12 minutes, tu pourras regarder des coulisses, même si tu as déjà tout vu. Après on s’amusera.

— Où va-t-on?

— La Démence.

— Connaîs pas…

— C’est le must des soirées gay de Bruxelles, on y vient de partout.

Pour ceux qui connaissent, il s’agit du Fiuzz, une boîte de la capitale qui une fois par mois se transforme en big fuif gay. C’est une boîte sur plusieurs niveaux où tous les plus beaux spécimens bodybuildés s’y retrouvent dans une marrée de torses et d’effluves diverses.

Du coin VIP, je ne voyais que des mecs en slibard se trémoussant sur de la house, techno en zo voor et des affiches de film X géantes. Il devait tout de suite entrer en scène et pour patienter, je m’assis en sirotant un whisky cola. Sur les banquettes, des flyers traînaient ici et là. En les consultant, je compris qu’Hakim était en fait une star du X. Il revint après ses douze minutes tout transpirant de s’être trémoussé avec pour seul vêtement un boxer rose fluo et noir.

— Si je dis à tes fans ce qu’on a fait aujourd’hui, tu crois qu’ils t’aimeront toujours autant M Cent pour cent actif…

— Salope va…

C’est dans un bon fou rire qu’il me roula un patin magistral avant de changer de boxer et de se couvrir d’un peignoir.

— Tu m’excites trop.

— Signe tes autographes Actif Man!

Il a voulu que l’on aille dans la foule danser un peu. Sans les quelques verres, je ne crois pas que je serais jamais descendu dans pareil marrée de muscle et de sueur et encore moins que je me serais laissé enlever le t-shirt. À quelques-uns de ses fans qui me demandèrent qui j’étais, je répondis un nouvel acteur, achetez les dvd. Ce sont les dernières bribes de la soirée dont je me souvienne, je me suis réveillé dans une chambre d’hôtel, Hakim comatant à côté du lit, moi au travers du lit, l’impresario d’Hakim dans un fauteuil.

— Il y a de l’aspirine sur la table de nuit.

— Merci, machin.

— Tom, c’est Tom.

— Qu’est-ce qu’il fout par terre?

— Tu as dis que si je dormais pas à tes pieds… si je dormais pas à tes pieds, que tu me baiserais plus…

Tom et moi-même rigolions sous cape.

— Si tu fais tout se que je te dis bourré, t’es pas sorti de l’auberge.

— Tu m’as même pas bourré menteur…

— Bon je vous laisse les filles, séance d’autographe à 20h Hakim et il est 16h. Qu’il prenne une douche avant s’il te plaît…

— Je ferai mon possible. Aïe ma tête… Allez paillasse debout à la douche…

— Je le dis plus, j’y vais.

— T’est fou, aide-moi à le mettre sous la douche, il fait au moins 100kg, comment veux-tu que je le mette à la douche.

— 94kg de muscle, t’es pas fan?

— Il me connaissait même pas avant-hier.

— Je pourrais le devenir fan… Allez lève toi, tu as des engagements à respecter et moi j’ai cours.

— T’est pas mineur quand même?

— J’ai l’air d’un ado? T’es con toi, je suis universitaire.

Avec l’aide de Tom son agent, nous l’avons mis dans la baignoire et fait couler de l’eau froide sur son visage avec le pommeau de douche pour le faire émerger. Il a peu à peu retrouvé ses esprits et Tom nous a laissé.

— Je dois me doucher Hakim, je pue et prête-moi des fringues aussi, je dois absolument être à l’unif à 18h, je présente une conférence.

— Ben douche toi, au-dessus de moi, j’écarte les jambes, tu sais te mettre entre pour te doucher.

La baignoire carrée permettait facilement de prendre un bain à quatre, il se mit contre la paroi au-dessus de laquelle était le pommeau de douche et je pris ma douche debout, entre ses jambes. Alors que je me shampouinais les cheveux, il goba ma queue à demi bandée et me fit vite bander dur, les cheveux rincés j’ai même arrêté la douche pour au mieux profiter de ses caresses buccales. Il me caressait les fesses tout en me suçant, me la gobant en entier par moment, il me branla aussi tout en me léchant les couilles, pour mieux me pomper ensuite. J’étais arrivé dans un état de non-retour, je criais dans un râle de plaisir que je venais, ce qui eut pour effet de le voir me pomper avec encore plus d’ardeurs. Je finis par déverser cinq ou six jets de ma semence qu’il avala sans renâcler. Je le regardais là, assis, son visage souriant à hauteur de mon sexe et je reculais comme coupable de profiter de la situation.

Il devait y avoir moins de dix centimètres d’eau dans cette immense baignoire. L’eau arrivait juste à hauteur de ses cuisses, pour la première fois, je vis son membre fièrement dressés. Les fameux 22cm sur lesquelles des centaines d’homos bavent en mâtant ses films. Je l’avais comme asexué. Mais de voir ce colosse bandant comme un âne dans la baignoire, totalement impassible, suspendu à mes lèvres, ça m’attendrit. Je me suis donc assis devant sa bite, lui ai roulé un patin à la french kiss. Pour la première fois, j’ai eu le goût de mon propre sperme en bouche mais ce n’est pas ça qui a fait que j’en ai aimé la saveur. Je l’ai caressé sur le torse, donné de ses petits bisous, qui comme tout bon préliminaire donne des frissons et décuplent les envies. J’ai frotté mes fesses contre son membre, l’eau entre nos deux corps faisait des clapotements et des bruits d’aspirations enivrants, de véritables appels à la jouissance. Alors qu’il m’embrassait le cou, je me surpris à lui dire:

— Prends-moi, mais doucement.

— T’inquiètes, je suis un expert!

En un seul élan, il me transporta dégoulinant sur ce lit que je lui avais interdit, il s’allongea de tout son poids sur moi, m’obligeant à écarter les jambes que je fermai en clé autour de ses reins. Nous nous sommes roulés dans les draps, je me suis retrouvé au-dessus de lui, et les fesses humides, j’ai commencé à m’enfoncer sur son dard après lui avoir mis un condom au label de monsieur Actif. Un véritable pieu, veiné, gorgé de sang, prêt à labourer les antres les plus récalcitrants. Je pense avoir mis une dizaine de minutes avant d’avoir pu m’enfoncer entièrement sur son gourdin de 22cm. Et je suis encore resté quelques minutes sans bouger, afin d’habituer ma paroi à subir pareil assaut.

— Ça va bébé?

— Je crois.

— Si tu veux, on arrête?

— Pas une fois arrivé au meilleur carrefour.

— C’est plutôt dans ton garage que je vais rentrer ma bite.

— Allez fait rouler tes mécaniques!

J’ai subi et joui de ses ruades une grosse heure environ. Après ma deuxième éjaculation, je lui ai dit que je ne pourrais plus marcher et faire mon speech à la conférence si il ne venait pas vite. Certains auraient débandé, l’avantage de la porn star, c’est que c’est à la demande. Je n’avais jamais autant ressenti un mec jouir dans une capote, un bel échantillon digne des plus beaux purs sangs.

Une douche, je lui pique quelques fringues pour me rendre à ma conférence et allez savoir pourquoi, je lui demande, si on se revoit au soir...

Par flav1982.over-blog.com - Publié dans : Flashback sur ma vie: Hakim - Communauté : Communauté gay
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